Le 21 Mars 1997, le torchon Libération publiait les résultats d'un rapport de la commission nationale consultative pour les droits de l'Homme, révélant que pour 61% des Français, il y'avait "trop d'arabes dans le pays". Malheureusement, comme à son habitude, les pseudos journalistes de ce journal de propagande, ne communiquaient aucun lien vers la source de ce document, afin de pouvoir en extraire des détails plus pertinents, notamment sur notre consentement au phénomène migratoire à cette époque. Je ne puis livrer ici, que ce qui avait vocation dans les termes, à susciter la polémique.
Le 16 Mars 2000, le même torchon de propagande anti-France, avec la même vocation à susciter la polémique dans les termes choisis, publie les résultats d'une autre étude, révélant que 69 % des Français s'estiment plutôt racistes. Là encore, aucun lien communiqué vers la source originelle de l'étude afin d'en dégager des informations permettant par exemple de connaître la composition de l'échantillon, ni ce qui est signifié par l'opinion exprimée comme "plutôt raciste". Toujours est-il que pour 61 % des Français à cette époque, il y'avait trop de personnes d'origine étrangère en France.
Le 24 Octobre 2011, c'est le site internet de la radio France Inter qui publie les résultats d'une autre enquête Ipsos, révélant que pour 86 % de nos concitoyens, l'immigration produit des effets négatifs.
Le 16 Septembre 2016, le même institut Ipsos publie les résultats d'un sondage, révélant que pour 86 % des Français, l'immigration a un impact négatif sur la Société.
Peu avant les élections présidentielles de 2017, c'est le journal "Le Monde" qui publie les résultats d'une autre étude, relatant que pour 65 % des Français, il y'a trop d'étrangers en France. Cette dernière étude est nettement plus intéressante dans l'analyse de l'échantillon, puisqu'elle révèle très nettement un phénomène de classe. Ainsi, 77 % des ouvriers et 66 % des employés partagent cette opinion, là où 54 % des cadres, semblent se sentir à l'aise avec ce phénomène migratoire. En clair, les personnes les plus socialement préservées, sont déconnectées des réalités vécues par les classes populaires. On notera que les partisans de la France Insoumise et du PS étaient autrement plus radicaux encore que les cadres, dans cette impression que l'immigration n'est pas un problème. De là à dire que la "gauche" est totalement déconnectée du peuple, il n'y a qu'un pas... Que je franchis bien volontiers.
Voila donc près de 20 ans, que de sondage en sondage, l'opinion française ne varie pas sur les soi-disant bienfaits de l'immigration, cela malgré une propagande tour à tour angélique ou culpabilisante de la part des élites politico-médiatiques résidant dans les beaux quartiers parisiens. Ce qui en soit, révèle une presque tautologie : les politiciens se foutent complètement du sentiment de mal-être véhiculé par le peuple à ce sujet. Si ce n'était le cas, ils auraient fini par tenir compte des enquêtes d'opinion dans leurs politiques publiques sur ce point. Un autre aspect de la question bien connu des sociologues et statisticiens (et parfaitement illustré par la dernière étude communiquée plus haut) est la déconnexion existante sur ce sentiment entre les classes aisées et les classes populaires.
Ce qui est assez simple à expliquer. Les Français de plus basse couche sociale sont intimement mêlés dans leurs lieux de résidence aux populations étrangères ou issues de l'immigration, là où les personnes disposant des moyens de résider dans les centres-villes des grandes agglomérations ou dans les banlieues bourgeoises, ne subissent pas cette proximité constante.
Ce billet n'a cependant pas vocation à expliquer pourquoi les classes populaires ne partagent pas les vues angéliques de la médiacratie sur l'immigration. Disons simplement que vivre dans des ghettos où "les Français de souche" sont minoritaires, avec tous les problèmes d'écart culturel, de communautarisme exacerbé et de violences, a de quoi justifier ce sentiment.
Ce qui m'intéresse ici, est plutôt cette "mode" de la bien-pensance sur le phénomène migratoire dans les cercles universitaires. Depuis quelques années, nous constatons en effet qu'une petite fraction de la jeunesse, étudiant notamment dans de grandes universités parisiennes ou provinciales, s'attache à prendre le parti des migrants, mais aussi de toutes les hystéries communautaires. Ainsi, afficher son soutien à toutes les "minorités", qu'elles soient liées à l'immigration, mais aussi au-travers d'un fort attachement aux personnes se réclamant de la mouvance LGBT ou encore d'un ultra-féminisme qui prodigue des vœux de déstructuration de la langue française et d'ostracisation des femmes dans des réunions dites "non inclusives" , interroge sur ce qui est actuellement en cours dans les facultés.
On sait que des associations étudiantes véhiculent ces idéologies communautaires au sein des universités. Mais il y a aussi quelques raisons de penser que des enseignants, eux-mêmes disposant de revenus et d'une sécurité de l'emploi les écartant des niveaux de vie des plus basses couches sociales, peuvent se faire les promoteurs de cette doctrine xénophile et sécessionniste avec le reste du peuple.
Je ne peux m'empêcher d'y voir là, une illustration particulière d'une mutation des formes de la guerre de classe. Une toute petite minorité de la population impose son idéologie à la majorité, et lui jette des fatwas en mal-pensance ou en racisme, dès lors qu'elle constate l'indignation qu'elle suscite chez les petites gens. Evidemment, ces étudiants issus des classes bourgeoises, ne font que reproduire en grande partie les vues morales sirupeuses s'exprimant dans leur cercle familial. N'ayant pas de difficultés matérielles, ni même ne subissant la violence des banlieues ou les difficultés d'incompréhension culturelle vécues par les classes les plus défavorisées, les jeunes bourgeois se cherchent des causes ne relevant pas du bien commun, mais pouvant valoriser leur supposée tolérance et volonté d'aider les plus opprimés. Ignorant par là que ce soutien aux migrants, dessert autant les Français qui y voient la continuité d'une volonté de ghettoïsation de la France au long cours, autant que la destruction de notre consensus culturel sur des valeurs laïques, d'égalité entre les hommes et les femmes, ou simplement nos références communes sur ce qui fait notre Histoire, nos origines, soit plus clairement ce qui fait notre identité en tant que peuple ; que cela dessert les migrants eux-mêmes qui finiront, pour l'essentiel, captifs de la rue et victimes du rejet voire de la haine croissante de la majorité de la nation en réaction. En outre, avec près de 10 Millions de chômeurs et précaires en France, l'accès à l'emploi ne leur sera pas favorisé, sauf lorsqu'il s'agira pour le patronat de disposer d'une main d'œuvre corvéable à merci permettant de négocier à la baisse les salaires pour tous.
Evidemment, les jeunes bourgeois cherchent des solutions pour loger les migrants tout en se gardant bien de les accueillir en leur demeure (faut pas déconner non plus). Ainsi, des bâtiments sont investis par ces derniers pour offrir un toit à ces populations. Difficile de les attaquer sur ce point de vue, je suis de ceux qui peut importe que le phénomène général m'indispose comme la majorité des Français, considère qu'en attendant de régler ce problème politiquement, il faut bien accorder un abri à chacun. Mais lorsqu'on rétorque à ces jeunes bobos que nombre de leurs concitoyens sont eux-mêmes en situation de grande précarité en France, et mériteraient qu'on s'attache à leur fournir un toit en priorité, ces derniers, après avoir jeté une fatwa en racisme, laissent à entendre qu'il s'agirait d'un argument hypocrite. Argument tout de même véhiculé par des gens qui pour l'essentiel, sont des ouvriers, employés ou chômeurs, si l'on se réfère aux résultats des études citées plus haut. Autre argument entendu dans ces cercles bobo : les migrants actuellement sur le territoire à qui l'on cherche des solutions d'hébergement, sont eux-mêmes des SDF. Certes, mais dans ce cas, pourquoi vouloir loger spécifiquement des SDF d'origine étrangère, à l'exclusion de toute autre catégorie de population (en clair des Français) ?
Par ailleurs, il y a une dimension encore plus contre-nature et malsaine à ce phénomène de mode, si l'on tient compte que depuis quelques années, s'est ajouté le terrorisme. Aucun des criminels tués ou arrêtés après les attentats que nous avons connu ces dernières années, n'étaient ethniquement "blancs", de culture occidentale et pour le moins de culture française. La majorité des terroristes était étrangère, une petite poignée était née en France ou en Belgique, mais issue de l'immigration avec un fort repli communautaire. On sait en outre que malgré l'argument de l'aide aux réfugiés syriens, ces derniers sont minoritaires dans les vagues migratoires actuelles, et que ce sont massivement des Afghans, Érythréens, Éthiopiens ou d'autres nationalités du continent africain qui remontent jusqu'en Europe, avec le soutien des marchands de sommeil.... et des bobos. Bobos qui oublient évidemment que leur humanisme de façade revient à entretenir un appel d'air qui génère des morts dans le désert du Sahara ou en mer Méditerranée des candidats à l'eldorado européen, sans rien régler des problèmes de fond.
Dans l'attente, il paraîtrait évident à un moment où des fous se mêlent aux vagues de migrants pour venir tuer les nôtres en notre propre pays, qu'un réflexe immunitaire imprègne les consciences même parmi les plus écervelées, en considérant que l'on ignore tout du passif et des intentions de l'étranger qui vient, et que la précaution à une période d'insécurité, suppose de ne pas accueillir celui qui peut potentiellement vous égorger.
Plusieurs faits divers témoignent ainsi que celles et ceux-là même qui se font les ardents soutiens des migrants, se retrouvent parfois pris au piège dans leur propre hystérie xénophile, par des affaires de viols, de saccages voire de meurtres. A Calais, deux Érythréens étaient ainsi accusés en 2015 d'avoir violé une mineure de même nationalité, une militante "No Border" s'est faite violer à Vintimille et a subi la pression de ses coreligionnaires pour cacher les faits, tandis qu'une septuagénaire se faisait poignarder par un Afghan qu'elle hébergeait. Et la liste des faits divers de la sorte est longue, ce qui encore une fois, devrait susciter un réflexe tout à fait humain de retenue face à ce phénomène migratoire.
Plusieurs faits divers témoignent ainsi que celles et ceux-là même qui se font les ardents soutiens des migrants, se retrouvent parfois pris au piège dans leur propre hystérie xénophile, par des affaires de viols, de saccages voire de meurtres. A Calais, deux Érythréens étaient ainsi accusés en 2015 d'avoir violé une mineure de même nationalité, une militante "No Border" s'est faite violer à Vintimille et a subi la pression de ses coreligionnaires pour cacher les faits, tandis qu'une septuagénaire se faisait poignarder par un Afghan qu'elle hébergeait. Et la liste des faits divers de la sorte est longue, ce qui encore une fois, devrait susciter un réflexe tout à fait humain de retenue face à ce phénomène migratoire.
Mais non, les bobos "aiment" les migrants, sans doute parce qu'ils haïssent cette majorité de Français dans laquelle ils ne se retrouvent pas. Il faut noter que leurs aînés, qu'ils soient des bourgeois inscrits dans des réseaux politiques, ou encore journalistes, cadres, avocats ou médecins, sont les mêmes qui soutiennent la construction européenne et la doctrine mondialiste de façon générale. De la même façon qu'ils se sont persuadés que l'Histoire de France se résume au colonialisme ou à la collaboration, qui soit dit en passant, était d'avantage le fait des bourgeois d'une autre époque que des petites gens.
Je ne suis pas psychiatre, mais je suis à peu près persuadé que si l'on gratte un peu plus au fond dans les couches de leur pathos, c'est d'abord une haine de soi qui explique ce comportement xénophile. Car anthropologiquement, il est tout à fait contre-nature pour les communautés humaines de préférer l'étranger aux siens. Si dans une communauté plus monolithique culturellement et ethniquement, l'étranger suscite volontiers la curiosité et la sympathie, dans une Société bouleversée comme la notre, il est considéré comme l'envahisseur et potentiellement la source de toutes les insécurités. Insécurité physique certes, mais aussi sur celle des valeurs et des repères fondant le consensus culturel et national, soit ce qui est vecteur en premier lieu d'un sentiment de fraternité.
En conclusion, je dirais à ceux qui s'agacent de cette bien-pensance bourgeoise, de ne pas s'en laisser compter, et de ne surtout pas céder au régime de culpabilisation et de diffamation qui en découle constamment. Non, il n'y a aucun problème majeur de racisme en France, il y a juste une minorité bourgeoise rendue débile et hystérique par son propre sentiment de culpabilité, qui tente d'imposer sa doctrine à la majorité du peuple qui continue de faire preuve de bon sens. C'est bien une nouvelle guerre de classe faite par une minorité bourgeoise et arrogante, contre la majorité du peuple.
Ces petits bobos méritent des baffes, mais comme nous sommes civilisés, le mépris et la moquerie peuvent largement suffire à les marginaliser. Quoi qu'il arrive, ce n'est pas parce que la médiacratie bourgeoise se fait la chantre de leur doctrine, qu'il faut relativiser ce que notre conscience nous dicte. Il n'y a aucune raison de céder à une idéologie minoritaire, bien au contraire, il faut la briser avec fermeté. Ces petits bobos sont schizophrènes, racistes, hypocrites et soutiennent un phénomène reconnu à raison comme dangereux pour notre sûreté et notre consensus culturel.
Ce ne sont pas les migrants le réel problème des Français, mais uniquement la frange minoritaire de la population qui soutient l'immigration de masse, tout en étant préservée de ses effets délétères. Rejeter l'immigration comme ses promoteurs, n'est rien d'autre qu'une réaction de classe tout à fait saine et objective.
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