Quelques-uns parmi vous me connaissent, et en général, ce ne sont pas les moins militants. Depuis dix années que j'ai sombré à mon tour dans le bouillon politique, j'ai appris à prendre les coups comme à les rendre. Car aussi assujettis à une même oligarchie que nous soyons tous, personne ne se fait de cadeaux dans nos cercles si restreints. On me reproche quelques réflexions ou propos choquant les belles âmes, autant que ma facilité à frayer avec tous les courants politiques. De même que je peux me montrer d'une arrogance incommensurable, et pourtant, je suis capable de m'adoucir lorsque je constate être agressif inutilement.
Disons que je vous dois toutes mes outrances, puisque je n'ai cessé d'être l'un de vos meilleurs croquemitaines durant des années. Il est vrai aussi que je ne passe rien idéologiquement à ceux que j'appelle les "gauchistes", c'est à dire ceux que Lénine dénonçait déjà en son temps. Et je continuerais de ne pas admettre leurs considérations séditieuses, communautaristes et parfaitement angéliques sur les sujétions géopolitiques et économiques qui pèsent sur notre pays. Je me bats pour restaurer l'indépendance et la souveraineté de la nation et quand bien même certains peuvent être assez stupides et/ou idéologisés pour refuser d'admettre que cette position ne répond nullement d'une adhésion à des sentiments droitiers, je sais tout de même qu'un très grand nombre de sympathisants de "gauche" ont pour leur part bien compris que vouloir sortir de l'U.E ne dit rien de nos convictions particulières. Si ce n'est l'exigence de faire respecter le principe d'auto-détermination des peuples, et pour le moins, celle du nôtre propre.
Encore faut-il pour cela, accepter que le peuple français existasse et ait le droit d'exister encore. C'est sur ce point de fracture que je m'oppose à une partie d'entre vous. Et tout comme la majorité des Français, j'en suis fermement convaincu, je continuerai dans le temps long de ne rien concéder à cette idéologie mortifère visant à démolir tous nos liens et nous ostraciser sur des critères de sexe, de couleur de peau, de religion ou de préférences sexuelles, lorsque ce n'est pas notre tour de taille qui devrait justifier que l'on rejoigne une tribu particulière. C'est peut-être un principe furieusement égalitaire, mais je crois au mérite de chacun. J'ai grandi dans une famille pour partie africaine, dans une banlieue dortoir où j'étais moi-même une minorité visible, et j'ai donc vu des racailles de toutes couleurs de peau, comme des gens merveilleux ou d'une extrême simplicité. Mon regard sur les gens ne pourra jamais être aliéné par un préjugé xénophobe, car je me fie toujours à des individualités. Derrière chacune de nos carapaces, il y a un esprit et le plus souvent une relative bienveillance. Pour une petite minorité de gens, qu'ils soient vêtus par de grands couturiers ou qu'ils soient adeptes de rodéos sauvages dans nos quartiers, il n'y a que volonté de nuire et profiter d'autrui. Une Société juste et soucieuse de son contrat social peut endiguer l'essentiel de telles dérives humaines, et c'est ce qu'il nous reviendra de bâtir dans le futur. Mais dans l'attente, il n'est plus tolérable de fermer les yeux sur la criminalité qui sévit tant en haut lieu que sur les petites gens. Nous sommes les victimes des politiciens. Mais les victimes des crimes et délits plus "ordinaires" sont constamment négligées. S'il vous semble choquant de ma part que je trouve abjecte toute hystérie médiatique ou marche blanche concernant des racailles ayant succombé lors de leur interpellation, soyez au clair avec votre conscience politique : la majorité des Français pense comme moi. Cela peut susciter de l'inconfort mental pour vous, mais il y a des "causes" sur lesquelles la gauche est totalement incapable de ramener la majorité des Français à elle-même. Est-ce que cela signifie que je ne trouve pas moins révoltant lorsqu'un Gilet Jaune se fait éborgner au flashball ou lorsqu'une charge policière conduit des personnes à se jeter dans les eaux tourbillonnantes de la Loire à Nantes ? Comme la majorité des Français, je suis totalement scandalisé par ces actes et considère qu'ils doivent trouver une réponse très sévère de la Justice. Avoir plus d'empathie pour des honnêtes gens que pour des sociopathes ayant finalement tout fait pour terminer brutalement leur vie, c'est un sentiment normal et largement partagé. Pas une conviction réactionnaire. Il en va de même sur le fait que nous sommes naturellement conditionnés à disposer de plus d'empathie pour les gens qui nous sont proches sur de très nombreux critères socioculturels voire ethniques, que nous ne pourrions l'être pour des gens qui nous sont éloignés. Si un avion rempli de Français, quelles que soient d'ailleurs leurs propres distinctions apparentes entre eux, devait s'écraser quelque part : nous ressentirions tous une vague émotion en notre fort intérieur. Un sentiment d'empathie. L'idée que cela aurait pu être nous. Mais si un même avion d'une compagnie africaine et chargé de Togolais pour majeure partie, devait s'écraser bien loin de notre pays, ce drame nous horrifierait tout autant, mais notre empathie serait autrement moindre. Ce n'est pas du racisme, de la discrimination ou même une forme de mépris, c'est une constante anthropologique. Nous l'exerçons quotidiennement au sein d'une famille, et chacun sait qu'il pourrait bien prendre des risques avec sa propre vie pour secourir sa femme, son enfant, une sœur ou un parent. Nous serions en revanche nettement plus calculateurs avec nos chances de survie, si secourir un strict inconnu devait s'avérer périlleux. J'exprime ici des considérations volontairement extrêmes sur cette constante sociale indépassable, pour espérer en faire saisir les nuances. Vouloir fracturer en permanence la Société en micro-tribus de causes ou en promouvant l'immigration permanente, c'est en réalité un comportement anti-social extrêmement dangereux si l'on mesure les conséquences criminelles ou politiques que cela entraine depuis déjà trop longtemps.
Le peuple ne peut résister à toutes ses oppressions en étant départi de son unité. La Solidarité ne se forge pas en fracturant la population, mais au contraire en garantissant à chacun que nous sommes tous égaux devant la loi autant que sur nos droits. L'égalité face au droit s'oppose par nature aux lois particulières pour des groupes de personnes, sauf lorsqu'il s'agit de palier à des vulnérabilités physiologiques et psychiques. L'homosexualité, la couleur de sa peau, son sexe ou encore sa nationalité, ne sont pas la condition ipso facto d'une vulnérabilité sociale ou physiologique. Cela ne signifie pas que nos distinctions sociales ne nourrissent pas elles-mêmes des problèmes humains, mais ce n'est pas en prêchant l'ostracisation des uns et autres, que l'on améliorera la Société. Ni en criminalisant la pensée du reste. C'est au contraire en discutant avec les personnes nourrissant différents préjugés, que l'on a une chance d'en réduire pour le moins l'ampleur. Et d'ailleurs comment expliquer que ma mère blanche, ayant parfois des propos ouvertement racistes, n'en soit pas moins mariée à un homme d'origine africaine et musulman de surcroît ? Comment expliquer que mon père tenant lui aussi ouvertement des propos "racistes", n'en soit pas moins marié à une femme kabyle qui d'ailleurs, n'est pas plus pondérée que lui pour évoquer certains repères culturels qui l'agacent. "L'assimilation" n'est pas affaire d'origine ethnique, mais de repères culturels communs. Certains militants de gauche, savent que dans les cortèges nous conduisant au devant des grands médias, on y voit toutes les couleurs de peau et même toutes les opinions politiques. Tous ces gens qui viennent se sentent pleinement Français et défendent comme ils le peuvent leur patrie. La plupart sont nés en France, la majorité, si ce n'est tous, seront inhumés sur le sol français. Notre destinée étant commune et l'Histoire véhiculant par elle-même dans notre inconscient collectif des repères culturels singuliers (et pour le moins une langue commune), toute personne en paix avec son identité propre, n'a aucun conflit intime à l'idée de défendre sa patrie. Certains sauront plus attachés que d'autres à la France, peut-être par romantisme ou intérêt plus profond pour notre histoire, et cela est nécessaire à notre unité. D'autres chercheront à échapper aux conditionnements et constructions intellectuelles propres à leur environnement, et ils sont tout aussi utiles à notre pays. Ils nous obligent à plus d'élévation, plus de transcendance, plus d'intérêt pour ce qui n'est pas nous.
Mais il n'est pas normal de vouloir déconstruire sa propre patrie en vertu de ses propres déconditionnements philosophiques. Il y a autour de soi un peuple tout entier. Nul ne partage nécessairement vos convictions, et pour tout dire, consultons les Français par référendum pour savoir s'ils veulent voir leur pays aboli et le résultat sera sans appel : il n'y aura pas 5 % d'entre nous pour voter l'annihilation de notre patrie. C'est à ce titre qu'il faut se soucier des autres. Dans mes considérations politiques les plus "extravagantes", je sais parfaitement que fonder un nouveau Royaume est un champ de réflexion tout à fait marginal. De fait, si rien ne m'empêche d'écrire à ce sujet, dans un effort de compromis avec d'autres militants que moi, je n'imagine même pas suggérer cette idée à quiconque dans des revendications communes. Je distingue mes réflexions économiques, sociales et institutionnelles de ce qui peut nous fédérer objectivement : la Démocratie.
Si elle est notre plus ardent projet, alors nos disputes se règleront bien plus par l'esprit de consensus. Le peuple se repolitisera plus fortement. Chacun aura sa chance pour proposer une loi et la défendre. Et toutes nos déconvenues politiques, auront au moins la légitimité du suffrage du peuple tout entier.
Il me semble que quiconque se prétend "antifasciste" ne peut décemment pas se dire hostile à la démocratie. Et pour le moins à la liberté d'expression, y compris "les propos qui heurtent ou qui dérangent". C'est une nécessité absolue en démocratie. Je suis né à une époque où des gens comme Pierre Desproges et Coluche, n'y allaient pas de main morte sur l'humour "discriminant". Et cela faisait rire tout le monde sans exception. De même, lorsque la génération des Inconnus ou d'Elie et Dieudo utilisaient tous les préjugés de notre Société pour mieux susciter nos rires. Si je ne partage pas les conceptions mercantiles de ce dernier personnage, je considère que c'est son devoir d'humoriste de nous parler de sujets sérieux et sensibles, avec une drôlerie féroce. C'est une façon de prendre de la hauteur de vue sur un problème, et d'accepter aussi de regarder certaines réalités en face. Qui peut contester qu'à l'égal des USA, du Royaume-Uni ou de l'Allemagne, l'Etat d'Israël veille à placer ses propres agents d'influence au sein de notre appareil d'Etat ?
Meyer Habib, ne peut il pas être qualifié d'espion au sens de l'article 411-1 du Code pénal ? La judaïté d'une personne est-elle un critère objectif pour nous intéresser aux intérêts qu'elle sert ? Est-ce que tous les Français de confession juive, partagent les positions du CRIF que ce soit sur des axiomes politiques français, ou sur son positionnement quant à la Palestine ? Ne peut-on pas parler de certains problèmes avec un peu de hauteur de vue ? Faut-il toujours ramener à de "l'antisémitisme" le fait d'alerter sur des problèmes de corruption et de manœuvres étrangères hostiles à nos intérêts nationaux ? Peut-on méditer cela à l'aune de l'influence que peuvent avoir certains pays occidentaux, contre nos propres intérêts nationaux eux-aussi ? Le dépeçage d'Alstom au bénéfice des américains, la récupération de secrets militaires à la France opérée sous la présidence de Guy Mollet (SFIO) en 1956 et ayant permis à Israël de fabriquer son propre armement atomique, l'Allemagne qui obtient de Macron le scandaleux traité d'Aix la Chapelle, outre s'accaparer des pans entiers de notre industrie stratégique. La liste serait longue si l'on devait égrainer tout le machiavélisme des dirigeants occidentaux. Ils passent leurs temps à manœuvrer les uns contre les autres, et la France est une cible privilégiée pour chacun d'entre eux. Parce que nous nous renions !
Que le peuple redevienne souverain, et tous les dirigeants de ce monde, qu'ils soient à la tête d'un Etat ou d'un empire financier, seront anxieux de nos propres résolutions. Et nous sommes l'un des rares pays qui peut encore se permettre de faire respecter ses options politiques intérieures et extérieures. Sauf si nous décidons de perdre conscience de notre propre puissance économique et militaire. Il ne s'agit pas d'être agressif avec le reste du monde, bien au contraire, mais simplement de savoir "poser ses couilles sur la table" pour obtenir du respect.
Les ardentes féministes s'agaceront ici de ne pas me voir choisir "les ovaires" dans ma formulation ou de ne pas féminiser le mot "patrie", mais pardonnez moi de vouloir utiliser des termes faisant appel à notre sens commun de l'entendement des choses. Le Commun, est-ce un mot appelé à disparaître à force de nous diviser en multiples tribus ?
Beaucoup d'entre vous me reprochez mon côté irrévérencieux à votre endroit. Mais ça n'est que de bonne guerre. Imaginez-vous, militant ordinaire au nom d'une juste cause, vous voila sali un jour par l'auteur anonyme d'un texte sur un site internet (antifa évidemment). Vous vous en foutez, vous vous dites que le gars se tape un délire sur votre gueule alors que vous le connaissez pas, c'est sans conséquence. Erreur ! Ca n'était que le début. Les appels à ratonade suivront parmi tous les textes paranoïdes que j'aurais à lire à mon propre sujet. Les gens qui me connaissent ne comprennent pas, je suis l'antithèse d'un rageux d'extrême droite. Ca ne m'empêche pas de porter certaines radicalités que je n'aurais nulle raison de méditer, si la France se portait aussi bien que la Suisse ou la Norvège. Admettons que certains problèmes exigeront beaucoup de radicalité pour être traités. C'est lorsqu'on a traité à la cortisone une inflammation, que l'on peut ensuite assouplir la médication d'une personne malade. Et il y a beaucoup de souffrances à endiguer. Peut-on se permettre le luxe des discours convenus et mesurettes indolores pour la nation ? Et cela aliène la possibilité de travailler avec des gens de "gauche" sur des opérations militantes communes. Pour une raison toute bête : à gauche, on est extrêmement soucieux de son image. Il est hors de question d'être "suspecté" d'avoir des affinités ou simples proximités de travail pour certaines personnes. Y'a une petite liste ! Si t'es dedans, ou si tu t'en rapproches, tu seras condamné(e) à la mort sociale et à la désapprobation collective. Du coup, des cocos bien vénères et des chavistes exaltés pour renvoyer chier les belles âmes, y'en a plus beaucoup dans vos rangs. Voila comment se meurt à petit feu "la gauche". Si nous ne renversons pas le poudré auparavant, il est de toute façon certain que le résultat électoral de votre déjà proclamé candidat Jean-Luc Mélenchon pour 2022, sera une magistrale gamelle. La gauche, et je sais aussi soutenir là-dessus l'avis majoritaire de la population, est totalement déconnectée de la réalité sociale et politique des Français. Et la majorité des Gilets Jaunes n'oubliera pas les crachats d'une représentation politique et syndicale sur le mouvement à ses débuts, avant de constater des infiltrations aussi assumées que sans vergogne de la part de semeurs de zizanie dans les cortèges. Et que dire de cette accusation qui continue de peser sur les personnes qui défendent notre Souveraineté, de "maréchalistes" ? De même que nous n'oublions pas les risettes à Marseille ou le repas avec Macron qui a vu le grand "opposant" de gauche, échapper miraculeusement à une contamination au méchant Covid dans un dîner à 8 ? Si vous pensez le peuple sans mémoire, alors ne cherchez pas plus loin l'explication de votre déconnexion avec la réalité. L'entre-soi idéologique, n'est nullement représentatif de l'opinion générale. Et on ne gagne pas plus une élection que les cœurs en s'ostracisant soi-même du reste du peuple. Je ne prétends pas ici mieux le représenter que quiconque, mais au moins je défends sa cause, en me gardant bien de lui reconnaître des idéaux qui sont les seuls miens. La démocratie n'est pas nécessairement un désir ardent partagé par la majorité de notre peuple. Autrement, comment consentirait-il à une dictature sanitaire ? Mais elle reste un objectif d'intérêt général et fortement émancipateur. Cela n'élude pas les questions sociales ou écologiques à régler, mais nous avons encore du temps pour mettre tout cela à la table des discussions.
Le vrai problème entre nous à régler, c'est le respect mutuel au combat contre l'oligarchie. Et si possible la synergie militante. Nous avons besoin de soulever les foules avec toutes les forces vives de la nation, et nos divisions sont d'autant plus inacceptables au moment où il y a péril en la demeure. Le gouvernement nous mène une authentique guerre de classe, et si aucun canal de discussion n'est ouvert entre différents réseaux militants du fait des préjugés de chacun, nous allons tous perdre !
Voila les quelques considérations opérationnelles que je porte avec mes camarades :
1) Nos mobilisations ne peuvent intervenir que devant des lieux de pouvoir (Médias, Parlement, Banque de France, ministères, Conseil d'Etat, etc)
2) Les mobilisations populaires et déclarées en préfecture, doivent proscrire toutes les attitudes provocatrices à l'égard de la maréchaussée qui pourraient insécuriser les manifestants. Aucune milice politique n'est autorisée à faire la chasse à de quelconques malpensants dans les cortèges. Nos mobilisations populaires doivent garantir à chacun un sentiment de sécurité réel.
3) Les revendications doivent rester la destitution de Macron, l'introduction du RIC législatif et révocatoire dans notre constitution et le Frexit d'une façon ou d'une autre. Rien n'empêche d'étendre ensuite "la liste du père Noël" en fonction des lieux assiégés ou du débat public du moment, mais gare aux causes particulières sources de toutes les divisions.
Quelques-uns parmi vous, se proposent d'ouvrir les discussions. Ils ne vous représentent pas tous, mais ils ont le mérite de rompre avec l'entre-soi réconfortant. Et ces discussions militantes auront bel et bien lieu, car c'est nécessaire si l'on souhaite se comprendre et développer des synergies de travail qui profitent au peuple. C'est la raison même de ce texte et si je devais en signifier sa conclusion ici :
Que cessent les haines stériles contre les malpensants ! Que l'on se mette au travail malgré nos divergences. Que les prêcheurs d'entre-soi et les sectaires soient marginalisés jusque dans vos propres rangs. Ce sont ces derniers qui ruinent la gauche depuis bien trop longtemps ! Il appartiendra à chacun d'admettre que l'on ne peut espérer aucun changement en négligeant - si ce n'est en méprisant - l'opinion générale. Le déni de réalité n'a toujours qu'une seule et unique conséquence : la défaite. Les Gilets Jaunes ne peuvent être assimilés à la gauche. Ils incarnent essentiellement les plus basses couches sociales du peuple. Ne cherchez pas à leur imposer vos méthodes et convictions idéologiques. Ecoutez ces gens. Ecoutez-les vraiment ! Ils ne souhaitent pas autre chose que reprendre le contrôle de leur pays et voir leur dignité réhabilitée. Ils ne sortent pas dans les rues pour soutenir l'immigration clandestine ou prendre position pour l'écriture inclusive. Ils sont dans la rue pour chasser Macron et sa clique du pouvoir, et restituer l'Etat au peuple. Est-ce si dérangeant que de respecter leurs revendications ?
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