Les femmes
représentent environ 40 % des adhérentes au Parti
Socialiste ainsi qu'au Front
National et à l'UMP.
Elles sont moins de 30 % à adhérer au Front de Gauche, moins de 20 % à l'UPR et enfin un peu plus de 30 % à militer pour EELV.
Elles sont moins de 30 % à adhérer au Front de Gauche, moins de 20 % à l'UPR et enfin un peu plus de 30 % à militer pour EELV.
Si je m'intéresse
aux chiffres des adhésions plutôt qu'à ceux des simples électeurs,
c'est bien par ce que le profil politique d'un militant diffère
sensiblement d'un simple citoyen allant déposer son bulletin dans
l'urne. En effet, les suffrages ou au contraire les taux d'abstention
des femmes sont globalement identiques à ceux des hommes, en dehors
de quelques spécificités sociologiques particulièrement marquées
à l'UMP et au Front National.
Toute personne qui
adhère à un parti politique est par nature un être profondément
engagé dans la défense d'une cause qu'il considère comme étant la
bonne. Les citoyens qui adhèrent à un parti politique ont pour
l'essentiel d'entre-eux des visées altruistes, y compris à
l'extrême droite de l'échiquier politique, n'en déplaise à une
gauche bobo qui se montre trop suffisante dans son analyse des
motivations des militants du Front National. Très peux de partisans
d'une quelconque chapelle politique exerceront un mandat. Ils
resteront de simples Français bataillant sur le terrain pour
répandre leurs idées, qu'ils considèrent comme étant les plus à
même de servir l'intérêt général.
Or, nous constatons
que les femmes sont nettement moins impliquées que les hommes en
politique. Certains facteurs historiques et sociaux peuvent
l'expliquer. D'abord, la France a été très longtemps une société
patriarcale du fait de l'influence du Christianisme durant des
siècles. A l'inverse, les pays Scandinaves qui depuis le XVIème
siècle ont été marqués par la Réforme Luthérienne, disposent
d'une proportion relativement équilibrée entre les femmes et les
hommes en politique. A tel point que les femmes exerçant des
responsabilités politiques importantes y sont très nombreuses et
que le parlement Suédois compte 47 % de femmes à titre
d'exemple.
Un autre phénomène
souvent mis en cause est le fait que les femmes ont la double
casquette de mères et de travailleuses. Cela même si les hommes
sont aujourd'hui de plus en plus impliqués dans leurs
responsabilités de père.
En vérité,
d'autres causes plus profondes font que les femmes sont moins
engagées en politique que les hommes en France, bien qu'elles soient
plus nombreuses à s'investir dans le cadre associatif. De façon tout à fait
culturelle (et c'est bien là une identité de genre notable), les
femmes semblent plus attachées en France à se mobiliser pour ce qui
relève de leur sphère géographique et humaine proche, tandis que
les hommes apprécient nettement plus de résoudre des problèmes
relativement éloignés de leur influence directe. Raison pour
laquelle, c'est assez naturellement que l'on voit beaucoup de jeunes
femmes s'engager vers des métiers à forte dimension sociale, tandis
que les hommes à niveau d'étude équivalent, s'orienteront plus
souvent vers des postes de planification ou de management.
C'est aussi pour la
même raison que la France souffre d'un terrible déficit de femmes
dans la politique alors que ces dernières sont immensément
précieuses, ne serait ce que pour leur moindre corruptibilité et un
regard social sans doute plus prononcé que celui des hommes.
Sur les réseaux
sociaux où sévissent les dissidents politiques les plus éduqués
et sur l'économie et la géopolitique, la proportion de femmes s'effondre plus encore
que dans les milieux politiques plus consensuels. En témoigne les
résultats de ce sondage ayant principalement été relayé dans
les réseaux dissidents, démontrant que seulement 18 % de
femmes se sont montrées extrêmement attentives à des analyses et
idées que l'on ne peut entendre dans les médias mainstream. Des
idées pour lesquelles il faut nécessairement faire quelques
recherches personnelles, ce que l'on n'espérera pour ainsi dire pas,
d'un(e) militant(e) UMP ou PS.
Cela signifie donc
que la dissidence politique de notre pays est formée d'environ 80 %
de sujets mâles, ce qui pose un énorme problème lorsqu'on souhaite
bouleverser un système établi.
Traditionnellement,
les femmes sont un peu plus conservatrices que les hommes. Bousculer
un ordre établi est synonyme de danger, d'incertitude… Surtout
lorsqu'on a des responsabilités de mère à assurer. Les hommes pour
leur part sont un peu plus conquérants et se montrent moins
récalcitrants à braver la loi – c'est à dire l'ordre établi -
que les femmes.
Leur propension à
vouloir changer le Monde, non pas dans leur propre sphère
d'influence mais bien au-delà, semble faciliter leur désir de se
cultiver sur des sujets bien éloignés des préoccupations
quotidiennes – c'est à dire plus sociales – des femmes.
Notons ici que nous
ne parlons que de généralités, chaque individu indépendamment de
son sexe peut être à l'antithèse des phénomènes présentés ici.
Cependant, puisque nous disposons de quelques chiffres, nous ne
pouvons nier le fait que les femmes dans leur grande majorité, font
moins attention que les hommes à des dangers géopolitiques et
économiques extrêmement sérieux, et qu'elles risqueront d'être
plus difficiles à convaincre de la nécessité d'agir à ce titre.
Il y a pourtant
cette légende urbaine d'une femme qui aurait soulevé un camion pour
dégager son enfant qui venait de se faire renverser. Cette légende
me laisse à penser que c'est bien à l'instinct maternel des femmes
qu'il est nécessaire de s'adresser, bien plus qu'à leur intérêt
pour la politique.
Mesdames, vos
enfants sont en danger de mort et vous pouvez pourtant leur offrir un
avenir !
Les 80 %
d'hommes qui composent la dissidence politique de notre pays, sont
pleinement conscients de l'extrême gravité des enjeux. La majorité
d'entre eux cependant, ne raisonnent pas comme une mère souhaitant
protéger son enfant d'un monde apocalyptique à venir, mais plutôt
comme des messagers s'adonnant au débat intellectuel dans l'espoir
de convaincre leurs semblables, alors qu'il est plus que temps de
passer à l'action.
Si la totalité des
femmes de notre pays comprenaient dans les moindres méandres
intellectuels à quel point nous sommes actuellement au bord d'un
conflit Nucléaire avec l'axe Sino-Russe, sans même évoquer le
dangereux et exponentiel dérapage financier et énergétique
risquant de réveiller des famines que l'on ne croyait plus
imaginables en Europe depuis des siècles, peut-être qu'à défaut
de soulever des camions, nos femmes seraient bien plus promptes que
les hommes à faire preuve d'une certaine radicalité pour renverser
le Système actuel.
La dissidence a
clairement besoin des femmes, car j'ai dans l'idée qu'elles-seules
peuvent aider les hommes à cesser de tomber dans les écueils de
l'intellectualisation de la Résistance, mais bien de se mettre en
mouvement pour garantir la sécurité de nos enfants et des
générations futures.
A ce titre, la
question de faire tomber ce Gouvernement de félons aux ordres
d'intérêts contraires à ceux de la Nation, ne doit pas être
considérée comme étant de dimension politique, mais bien de sauvegarde de la vie. La majorité d'entre nous avons des enfants ou des
petits-enfants qui, si nous ne faisons rien pour eux, évolueront
dans le meilleur des cas dans un monde de cendres et d'extrême
pauvreté. Autant nous pouvons avoir la lâcheté de ne pas nous
insurger pour assurer notre propre avenir, autant il est inacceptable
de condamner nos enfants qui ne peuvent que subir les décisions (ou
l'absence de décisions) des adultes.
Raison pour laquelle
Mesdames, je ne vous demande pas de comprendre tout ce qui fait le
terreau intellectuel de la dissidence qui souhaite nous sortir de
l'U.E, l'euro et l'OTAN, mais de considérer qu'il est de votre
devoir maternel de pousser vos hommes à l'insurrection, quitte à
leur montrer l'exemple...
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