mardi 28 avril 2020

MACRONAVIRUS : A QUAND LA FIN ? - Lettre ouverte au Procureur Dominique Alzéari

Monsieur Alzéari,

Mardi 21 Avril 2019, un équipage de police s’est présenté chez une jeune femme ayant eu l’outrecuidance d’exposer sur la façade de sa maison, une banderole où l’inscription « Macronavirus : A quand la fin ? » y était rédigée. Après lui avoir demandé de décrocher cette banderole, les policiers ont réclamé de cette jeune femme qu’elle se présente le lendemain au commissariat où elle écopera finalement d’une garde-à-vue afin de lui apprendre les bonnes manières.


Le terme « Macronavirus » outre qu’il émergea très rapidement sur les réseaux sociaux dès le début la pandémie de Covid19, fut repris par le journal satyrique « Charlie Hebdo » dans sa Une de janvier dernier, avec en sous-titre : « trois années qu’il nous crache à la gueule ! ». Je ne crois pas avoir entendu la presse évoquer une garde-à-vue prononcée contre des responsables éditoriaux, journalistes ou dessinateurs du journal en question suite à cette publication… Auraient-ils de meilleurs avocats pour défendre la Liberté d’expression que les petites gens que vous vous plaisez à poursuivre ?

Toujours est-il que bien avant la Révolution Française, il a toujours été de coutume pour le peuple français, de ne jamais oublier que la cause de ses malheurs est nécessairement incarnée par des « responsables » qui œuvrent à le trahir au sommet de l’État. Et lorsque le chef d’État (qu’il usurpe les dites-fonctions ou non) se rend coupable de crimes de lèse-nation, ou pour le moins, décide de politiques publiques profitables aux puissants autant qu’elles sont d’une grande violence sociale pour les plus humbles ; de tous temps, et cela en toute légitimité : des minorités agissantes de notre peuple se sont soulevées et ont désigné les coupables qu’il s’agissait de renverser. Sauf à laisser des sociopathes entretenir leurs noirs desseins, il ne se produit aucun changement politique favorable aux nations, tant que leurs despotes ne sont pas renversés par ces dernières.

Les Jacqueries du Moyen-Âge, l’insurrection des « Croquants », celles de 1789 ou de 1936, ont forgé l’Histoire de France. Toutes n’ont pas emporté des Roys et des puissants jusqu’au gibet politique, mais aucune n’a été sans conséquence. A ce titre, il ne se trouve aucun historien, aucun philosophe, aucun humaniste pour salir ces femmes et hommes qui ont opposé une résistance à toute une caste qui prétendait les soumettre et les asservir. Vous comprendrez donc, que ce n’est pas un petit procureur faisant montre d’un zèle obséquieux pour servir le fieffé criminel qui est à la tête de l’État, qui sera capable par ses vaines poursuites contre d’honnêtes citoyens opposant une résistance pacifique et digne au « Macronavirus », d’entacher leur honneur ou même de rétablir celle de l’enculé notoire que vous refusez d’inquiéter. ¨



Gravure incarnant le rejet de Louis Philippe à la veille de son renversement en Février 1848

Aussi, puisque vous ne supportez pas qu’on insulte le petit poudré malveillant qui sévit à l’Élysée, je vais vous en donner pour votre content de motifs à investiguer et poursuivre : Le criminel cis-nommé Emmanuel Macron, ce traître à la patrie au sens même des articles 411-3 et 5 du Code Pénal si l’on juge de ses responsabilités dans la cession d’actifs aussi sensibles qu’Alstom Énergie aux intérêts américains ; cette ordure intégrale qui a entrepris des ingérences militaires criminelles en Syrie le 14 avril 2018 et parfaitement réprimées par l’article 8 bis des Statuts de Rome sur la CPI, cela sans même évoquer ici les autres violations constitutionnelles impardonnables que ces frappes ont constitué ; cette fripouille qui hait à ce point la France qu’il veut la dépecer sur l’autel de l’Allemagne avec le Traité d’Aix la Chapelle autant qu’en dissolvant l’État dans les méandres totalitaires de l’U.E ; cette crapule qui lorsqu’il fut ministre des finances sous Hollande, a participé à la livraison d’armes de guerre à des terroristes qui sévissaient en Syrie ; ce même fils de pute qui autorise la vente d’armes de guerre à l’Arabie Saoudite, État terroriste qui ensanglante le Yémen et fanatise les prêcheurs ayant étudié le Coran sous son influence ; cette sombre merde élue sur la base d’une propagande dégueulasse avec les aimables soutiens de toutes les grandes puissances d’argent françaises, et sans même plus craindre de violer les règles mêmes du CSA sur la représentativité audio-visuelle logiquement accordée à partir d’un passif électoral acquis ; ce psychopathe qui a fait éborgner de simples citoyens légitimement révoltés, qui d’ordinaire sont totalement invisibles de vos tribunaux : ce salopard, je l’affirme de concert avec les honnêtes gens que vous poursuivez, doit être destitué !

Et puisque cela est à vos yeux un terrible outrage que de le rappeler, je vous en prie, communiquez mon nom et ce courrier à votre confrère ou consœur de mon département, et assurez-vous qu’à mon tour, je sois poursuivi pour que Justice soit faite. Rien ne me ferait plus plaisir que d’aggraver ma situation dans une audience publique, où la Liberté d’Expression, le Droit de Résistance et le Droit Pénal, viendraient se confronter à l’esprit de collaboration. J’ai beaucoup à dire sur le Salopard dont vous défendez l’honneur, l’image et surtout la légitimité à infecter encore nos institutions. Vous n’imaginez pas à quel point il est aisé de salir un homme qui nous expose sa fange morale et politique quotidiennement. Il ne sera même pas nécessaire de grossir le trait ou verser dans la caricature. Ses caresses à des détenus martiniquais, son plaisir à désacraliser la fonction présidentielle en organisant une gay pride au sein même de l’Élysée, sa tendance à s’entourer de voyous et d’arrivistes grotesques pour « gouverner »… Pourquoi chercher des mensonges ou des extrapolations ? Cela sans même évoquer les crimes bien réels que j’ai mentionné plus haut, et pour lesquels, vous ne serez jamais une source d’inquiétude pour ce cancrelat que vous protégez pourtant si mal...

« Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blancs ou noirs ».


Cet adage que nous offre La Fontaine a près de 400 ans, et bien avant lui, les penseurs de l’Antiquité remarquaient déjà les régimes de servitude et de collaboration qui existaient tout autour des puissants. Cela pour satisfaire aux ambitions de carrière, de pouvoir, d’influence ou de bonne fortune de leurs laquais, tout simplement. Aussi j’espère que votre carrière, vos pouvoirs, votre influence autant que votre bonne fortune ont de quoi vous satisfaire M. Alzéari … Car je vous félicite ! Vous venez de vous faire un nom dans la grande Histoire de France ! Cela en embrassant toutefois le rôle d’un Von Gabolde des premières heures de Vichy, plutôt que celui d’un Jean Moulin des temps modernes. J’espère que vous en conviendrez. Et si ce n’est le cas, vous me saurez fort ravi de votre peine. Certains personnages nous parviennent des fétides égouts de l’Histoire, d’autres nous semblent presque envoyés des cieux. Ce n’est pas vous que l’on verra chasser le « Macronavirus » du Temple, cela va sans dire, aussi je laisse à votre sagacité le soin de comprendre quelle est votre juste place dans notre récit national perpétuellement en construction. Par ailleurs, puisque j’en suis aux félicitations, permettez-moi de vous encourager à poursuivre votre œuvre de destruction de la Macronie. Grâce à votre zèle scribouillard et imbécile, des milliers de Français sont déjà en train de s’organiser pour fabriquer et afficher des banderoles similaires à celle que vous souhaitiez voir disparaître de l’environnement visuel de nos villes et villages. Poursuivez M. Alzéari, poursuivez votre œuvre j’insiste, nous avons besoin d’encouragements comme les vôtres pour entretenir constamment notre propre colère autant que notre créativité.

Je n’ose vous faire remarquer que votre heureuse initiative dans un pays fébrile du fait que son insurrection soit provisoirement « confinée », apporte à des Millions de nos concitoyens, comme une étincelle salvatrice. Il y a tant de colère à exulter, tant de rage contenue à libérer et tellement d’injustices à faire cesser. On se plairait même à restaurer des tribunaux d’exception, et pour le moins la peine d’indignité nationale pour en finir avec toute une oligarchie de véreux, de copains, de mafieux et de traîtres jusqu’à la rognure d’ongle. Cela comme aux grandes heures où le droit comme les jugements pénaux furent imprimés par le fait révolutionnaire. Je ne suis pas bien certain que vous ayez en odeur de sainteté les Droits de l’Homme qui légitiment notre droit de résistance (par la violence si les circonstances l’exigent) autant que ce pan magistral de la hiérarchie des normes, soit sensé sacraliser notre droit de circuler librement, nous rassembler ou même exprimer nos opinions, y compris celles qui heurtent ou choquent des petits procureurs sans envergure, même les plus résolus à démontrer aux despotes leur larbinisme le plus servile.

Monsieur Dominique Alzéari, je vous renouvelle une dernière fois toutes mes félicitations. Désormais, plus personne n’ignorera votre nom et tout ce qu’il représente !

Dans l’attente de vos poursuites et restant à la disposition des Français contre vous et vos semblables,


avec mon indicible mépris,

Sylvain Baron

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Cette lettre sera transmise au :

"Procureur de la République" Dominique Alzéari
Tribunal judiciaire de Toulouse
2 allée Jules Guesde
BP 7015
31068 TOULOUSE CEDEX 7


tgi-toulouse@justice.fr






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