Voilà quelques années, alors que je conduisais ma vie tant bien mal dans un quotidien à peu près semblable à celui de n'importe quel citoyen lambda, j'achevais de faire mon éducation politique. Si mon sentiment d'alarme par rapport à l'état de la biodiversité et l'épuisement des gisements de pétrole en cours - avec toutes les conséquences prévisibles que cela suppose - avait motivé mes premières lectures et recherches personnelles, aujourd'hui, le tocsin sonne toujours en mon esprit sur cet aspect des choses, mais bien d'autres sirènes hurlantes s'y sont ajoutées.
Si venir à la rencontre de mes concitoyens pour leur expliquer quelques notions de philosophie du droit ou d'économie autant que pour écouter ce qui suscite leur propre colère civique, a toujours été un parti pris dans mon parcours militant, lorsque je communique vis-à-vis de nos propres réseaux, je considère ne plus avoir à faire l'effort de dresser un constat sur le niveau de totalitarisme et de désespérance sociale qui s'est institué dans notre pays. Je ne vois aucun intérêt à prêcher des convaincus.
C'est à ce titre que pour une et ultime fois à nouveau, je m'affranchirais de bavardages sur la situation politique de notre pays, pour en arriver à l'essentiel et à la seule conclusion qui doit en découler pour tout individu sensé : la Révolution est nécessaire et même urgente !
Je serai à nouveau présent face aux studios du Groupe Radio France Samedi 7 Juillet 2018 avec les quelques camarades qui forment un noyau dur et résolu face à l'inertie ambiante. Anita, Sylvain, Nicolas, Reza, Moon, et tant d'autres, sont de celles et ceux qui sont assez attachés à la France et sincèrement inquiets pour leur avenir et celui de leurs enfants, et qui estiment par conséquent qu'ils n'ont plus à courber l'échine face à une oligarchie qui nous provoque et nous trahit sans cesse. Ils se battent ! Concrètement.
Les élus des médias pour leur part, monopolisent le temps d'antenne national alors que celui-ci devrait être dévolu à éclairer nos concitoyens sur la réalité de la diversité d'opinions politiques de notre pays. Les félons qui sont aux meilleurs niveaux d'influence, sont prêts à dépecer le moindre de nos intérêts fondamentaux au profit de toutes les puissances et intérêts économiques hostiles à la France, tout en jouissant de la complaisance ou du prosélytisme quasi assumé de journalistes recrutés pour leurs bonnes dispositions. Le fait que nous payerions une redevance et globalement une TVA et autres taxes et impôts pour financer le fonctionnement de nos médias publics, exige que certaines considérations éthiques et déontologiques soient respectées. La censure et la propagande de guerre, ne sont manifestement pas des préceptes défendus par la Charte de Munich, en revanche, au moins l'un de ces deux actes relève bien d'un crime tant au-travers de l'article 211-2 du Code Pénal que sous les termes énoncés par l'article 20 du pacte international relatif aux droits civils et politiques de l'ONU.
Christophe Barbier, Bernard Henri-Levy et même d'anciens et actuel prétendus chefs d'Etat, peuvent s'inquiéter d'avoir un jour à rendre des comptes sur leurs méfaits. Des titulaires d'une carte de presse ayant contribué à obtenir notre passivité sur les crimes commis en Libye ou en Syrie, et à aggraver la situation diplomatique déjà catastrophique de la France avec un pays frère de deux guerres autant que de révolution puis devenu la seconde puissance nucléaire mondiale désormais ; ont aussi toutes raisons de considérer que lorsque la peine d'indignité nationale sera rétablie, leurs noms seront parmi les premiers cités pour recevoir ce juste châtiment.
Je vous demande de me croire sur parole et de me faire confiance. Je sais comment faire et je suis prêt à tout donner de ma personne, pour que les criminels qui sévissent à toutes les strates de nos institutions soient jugés et jetés en prison, chaque fois que le sang aura coulé par leur faute ou que nos intérêts nationaux les plus sensibles auront été aliénés au profits de puissances étrangères. Je vous demande juste de me croire, et me laisser vous donner le plan de route. Avec le soutien de quelques milliers d'entre-vous prêts à donner un peu de votre temps, je vous promets la Révolution avant l'automne, si vous acceptez que je sois aux commandes de celle-ci.
Deux lieux et deux rendez-vous :
Samedi 7 Juillet devant la Maison de la Radio, pour celles et ceux qui soutiennent depuis le départ notre action, ou tiennent cette fois-ci à faire acte de présence. Comme d'habitude, nous-nous y présenterons pour 14 h, et cela jusqu'à 20 h. Je recueillerai le témoignage des nouveaux venus sur leur opinion quant à l'indépendance de la presse en France, et les publierai sous format vidéo via les réseaux sociaux.
Samedi 14 Juillet sur les Champs Elysées, pour chanter le chant des partisans (j'imprimerai quelques exemplaires, mais prenez de l'avance de votre côté) quand nos soldats défileront, et tourner le dos à l'usurpateur qui ose détourner les fonds et avilir le prestige de la France pour mieux concourir à démolition de notre pays.
Je déclarerai cependant en préfecture un rassemblement pour le même jour (14 Juillet) au pied de l'Assemblée Nationale, pour 11h30 jusqu'à 13 h, avant un cortège qui nous mènera au pied de BFM et France Télévisions à l'issue, sans doute à partir de 14 h.
Les revendications ne changent pas :
1) Du temps d'Antenne pour adresser un message à la Nation et faire connaître notre dissidence intellectuelle et politique aux Français.
2) Destitution d'Emmanuel Macron pour crime de haute trahison ainsi que financement du terrorisme.
3) Sortie immédiate et unilatérale de l'OTAN, organisation d'un référendum sur la sortie de l'U.E et l'euro.
4) Engagement d'un processus constituant pleinement participatif et décentralisé à toutes les Communes de France.
Je suis prêt à profiter de ce moment pour vous expliquer comment constituer un gouvernement de transition et l'imposer à nos armées, sans même violer notre Etat de Droit et encore moins notre Constitution. Si nous sommes nombreux, ce sont des ateliers constituants ou d'autres qui peuvent s'instituer. Si des musiciens nous rejoignent ainsi que d'autres artistes de rue, nous pourront rendre ce moment encore plus convivial et ostensible.
Mais obtenir du temps d'antenne pour briser la censure et démolir les slogans de la propagande des puissants, suppose un rapport de force engagé avec au moins quelques milliers de personnes. Encore une fois et plus que jamais : chacun est indispensable à la Révolution dans nos réseaux. Il faut être présent, on ne la fera pas autrement que par la Rue.
Ceci est toutefois mon dernier appel. Cela fait des années que je me bats, tente de faire entendre une stratégie révolutionnaire complète à qui préfère l'espoir à la désillusion mortifère, mais je termine aussi un cheminement sur l'engagement militant. Le dépassement de soi est à ma portée pour peu que le soutien soit présent, mais au long cours, c'est aussi mon désir de vous servir qui s'érode. Si je prétends être votre meilleur allié pour déterminer une planification insurrectionnelle de bout en bout et l'exécuter jusqu'à son terme, sachez vous ne me rendriez pas "maître" en m'accordant votre confiance et votre engagement, mais je serais bien au contraire votre asservi. Car le poids de votre jugement collectif me serait écrasant. Je vous dis avoir besoin de quelques milliers de femmes et hommes disponibles sur au-moins quelques journées d'affilée, pour réussir à déstabiliser très fortement l'establishment politique en place. Je vous promets donc bien un succès à l'issue de votre mobilisation plus qu'implicitement. Cela n'est pas une pas un engagement moral qui ne soit pas pesé et soupesé pour moi. Il y'eut des femmes et hommes par le passé qui, en leur propre domaine, tentaient de convaincre de leurs idées pouvant bouleverser des certitudes établies, et qui pourtant suscitaient le rejet ou l'incrédulité de leur contemporains. Il faut souvent que bien des années s'écoulent avant que des idées nouvelles puissent s'ancrer définitivement dans nos consciences comme des vérités essentielles Nous n'avons pourtant pas le luxe d'attendre que les barrages mentaux des uns et des autres tombent, et je ne vois pas d'intérêt à être martyre de mes propres théories sur le droit de résistance. Il n'y a en réalité pratiquement rien de neuf dans ce que j'expose, c'est plutôt dans la cohérence de mise en oeuvre d'un ensemble de théories que je tire ma singularité intellectuelle et militante.
Je sais que vous êtes quelques centaines à suivre plus ou moins fréquemment mes travaux, quelques milliers à simplement apprécier ma méthode et mes points d'attaque, et quelques dizaines de milliers à connaître mon nom. Si quelque part en faisant le tour des "personnalités politiques" et "intellectuels" de nos réseaux, vous reconnaissez mon rôle particulier en ce sens que je suis le seul à vous parler de Révolution et à vous proposer par l'exemple une méthode ayant un tant soit peu de pertinence, je vous renouvelle mon appel à me faire confiance et à venir nous rejoindre sur Paris.
Ceci est mon dernier appel.
J'espère que cette fois-ci je serai entendu.
Sylvain Baron
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