vendredi 18 février 2022

Pourquoi Zemmour va vous baiser la gueule ?

Il va de soi que, par le titre que je donne à ce billet, je m'adresse en premier lieu à ces personnes qui feront le choix de soutenir M. Zemmour. Mais contrairement à toute la fange de la gauche rose-bonbon qui hante les studios de l'écrasante majorité des grands médias privés, publics et subventionnés (par nos impôts) : je ne vous ferais aucun procès d'intention sur votre supposé racisme, haine, repli sur soi, etc, etc, etc.

Le narratif médiatique auxquels répondent quelques petits bourgeois qui ont en haine la France, son histoire, sa dignité et jusqu'à son propre peuple, est une construction qui ne repose que sur très peu de mots, et ne fait que refléter la propre haine et même le racisme hypocrite de tous ceux qui déversent leur propre fiel sur  M. Zemmour et les Français qui voient en lui un "sauveur". Ce qu'il n'est nullement du reste. Je m'étonne, à ce titre, que personne ne soit fichu d'adresser un avertissement avec un temps soit peu de bienveillance, à ceux qui seraient tentés de penser que M. Zemmour serait à même de résoudre nos problèmes.

Remettons les choses dans leur contexte :

Il s'agit ici de le placer à la tête de l'Etat. Nous ne parlons pas d'en faire un député (et il serait certainement très bon à l'exercice), mais d'en faire un Président. Quelles qualités pouvons-nous escompter de M. Zemmour en la matière ? Si l'on considère la médiocrité (poussée à son paroxysme sous l'ère macronienne) de ses prédécesseurs, indéniablement M. Zemmour détonnerait : il a une réelle profondeur historique et intellectuelle dont sont TOTALEMENT dépourvus nos dirigeants actuels, outre le fait que je le pense sincère là-dessus : son amour pour la France n'est pas feint. Sur ces points, il y aurait à minima du mieux sur la communication politique et l'exigence intellectuelle et morale (au sens politique) d'un futur gouvernement. Mais nous n'en resterions qu'au marketing comme aujourd'hui et hier, sans toutefois que nous notions de réels changements malgré les promesses qu'il pourra fournir et pas seulement sur le terrain de l'immigration.

Pourquoi diable si cet homme dispose au moins de la dimension intellectuelle avec une analyse globalement juste des différents enjeux (géopolitiques, économiques et de survie civilisationnelle), ferait-il malgré tout un mauvais chef d'Etat ? Parce qu'il lui manque une dernière disposition qui doit déterminer au choix d'une telle personne pour ces fonctions : l'intégrité

M. Zemmour a encore une fois une analyse globalement juste s'agissant, certes, des effets délétères de plus de 50 années de politique migratoire insensée - si l'on considère que les accords d'Evian à l'issue de la guerre d'Algérie, ont en soit créé un premier choc migratoire et culturel n'ayant jamais cessé avec la politique de rapprochement familial et d'ouverture totale de nos frontières - tout en y donnant que peu de solutions. Et la première d'entre elle est de restaurer la maîtrise de nos frontières vis-à-vis de l'Espagne, l'Italie, l'Allemagne et la Belgique, qui sont des voies naturelles de passage pour les migrants illégaux. Cette maîtrise ne suppose pas seulement de sortir des accords de Schengen, mais aussi de l'Union européenne qui a construit un arsenal juridique et institutionnel, qui se superpose au droit français. Parce que nos dirigeants nous trahissent d'une part, mais aussi parce que nos magistrats et avocats sont bien peu nombreux à pratiquer le droit par amour de la Justice et des grands principes constitutionnels qui établissent la Souveraineté des nations. La France ne dispose pas d'un réel pouvoir judiciaire avec des magistrats élus au suffrage universel, elle est équipée d'une "autorité judiciaire" qui n'a d'indépendance que dans les rêveries candides de ceux qui y croient. Nos politiciens sont eux-mêmes placés sous un régime d'immunité permanente alors qu'ils sont responsables moralement et même juridiquement de leurs décisions et votes. Ils peuvent porter préjudice à la France en toute intention sans avoir à craindre qu'un procureur un peu zélé ou un petit juge du tribunal de Paris, ne vienne y trouver matière à investiguer et qualifier pénalement les actes de ces derniers. Ceux qui ont l'habitude de suivre mes écrits, savent qu'il y a pourtant matière à jeter en cabane un très grand nombre de responsables politiques actuels et passés, cela jusqu'au cœur de l'Elysée…

Bref, M. Zemmour qui maîtrise bien tous ces sujets, et SAIT que la sortie de l'UE est non seulement nécessaire pour rétablir la primauté du droit français sur le droit européen, mais elle aussi un enjeu historique de survie pour la France ! Si nous n'en sortons pas, la seule autre voie inéluctable dressée par notre oligarchie est celle de sa disparition pure et simple. L'Union européenne n'est pas seulement une nouvelle URSS agressant en permanence la démocratie et les intérêts économiques bien compris des nations qui y sont enfermées : c'est d'abord et avant tout un projet fomenté par une coalition d'intérêts aussi influents que malveillants, une entreprise menée sur le temps long, une guerre silencieuse mais continue contre notre existence même. Elle vise à faire disparaître des pays tout entiers en Europe et la France n'a pas d'autre choix que de se soustraire des institutions européennes, pourtant si froides et insipides aux yeux des Français eux-mêmes, qu'elles suscitent leur dangereuse indifférence. Car de couches en couches, l'Union européenne n'est pas autre chose qu'un Etat en construction. Seuls l'Allemagne, les Pays-Bas et le Luxembourg, usent de l'Union européenne au profit de leurs intérêts bien compris, car toutes les règlementations de commerce ainsi que les taux de change de l'euro, leur sont favorables. Mais la France, l'Italie, l'Espagne, la Grèce et nombre d'autres pays, sous l'étau de leurs passions intérieures et du caractère "mécaniste" de l'émergence de l'UE en tant qu'Etat à leur détriment, sont désormais des nations en voie de disparition. J'insiste sur ce prépondérant politique à tous les autres : Le Salut de la patrie suppose de se diriger vers un Frexit (dur) de toute urgence.

M. Zemmour sait cela, j'insiste aussi sur ce point. Il n'est nullement candide sur le projet nationaliste des européïstes : ce sont des traîtres qui agissent dans toutes les strates des milieux politiques, institutionnels et médiatiques de leur pays. Ces traîtres (qui se disent modérés du reste), sont réellement déterminés à abolir la France en tant que construction politique et historique et jusque dans les moindres ferments de notre unité en tant que peuple. Pourtant, et bien que sachant cela, M. Zemmour est TRES CLAIR sur ce point : il n'est pas question de sortir de l'UE et l'euro, il ne tient pas à se fâcher avec les idolâtres de l'européïsme qui convergeraient sur ses vues strictement migratoires. On peut défendre l'ouverture totale des frontières et l'annihilation de l'auto-détermination des peuples européens, tout en étant très fâché par tous ces "musulmans" qui se déversent jusque dans les quartiers les plus chics de Paris. Ca fait un peu peur tout de même. C'est vrai qu'on comprend mieux les gueux lorsque ces derniers disent "qu'on ne se sent plus chez soi". Et puis le "musulman" est sans doute un potentiel terroriste s'il n'est pas à minima un être rigoriste sur le plan moral et violent sur le plan ménager. Quant à tous ces Africains qui sont partout maintenant, c'est vrai que ça fait beaucoup. On peut même s'autoriser à quelques propos racistes désormais, tant l'on sait que la majorité est finalement au moins aussi alarmée et en colère que soi vis-à-vis du phénomène. Mais s'agissant de l'Union européenne, quand on a 60 ou plus encore 70 piges, qu'on a cru dès le départ au ron-ron permanent de nos politicards sur le sujet, qu'on a réussi sa vie et que l'on est à l'abri de toute forme de précarité, on peut se permettre d'y croire ! L'UE, c'est flou, ça parait gentil, en tout cas cela a été indolore pour soi, et puis c'est "sympa" l'union entre les peuples. Pas besoin d'y réfléchir, c'est juste "sympa".

Les mêmes qui se fédèrent par raz le bol et même conscience de notre disparition anthropologique puisque le droit du sang est inexistant en France, sont ceux qui ne voient aucun problème à ce que de façon plus vicieuse et invisible, la France disparaisse sur l'autel de ce projet si "sympa" qu'est l'Union européenne. 

Or, M. Zemmour ne tient résolument pas à se fâcher avec cette part de l'électorat qui CROIT en l'intérêt et en la bienveillance de la "construction européenne", autant que cette autre part qui, par profonde ignorance du droit des traités et leurs conséquences macro-économiques, est paniquée à l'idée que l'on sorte de l'UE sans être totalement dupe de sa nocivité. M. Zemmour ne veut pas fâcher les traîtres idéologiques et les suicidaires de notre pays, car il s'agit de faire le plein de voix sur une colère monocentrée contre l'immigration.


Si M. Zemmour se permettait d'envoyer se faire foutre toute cette part de cet électorat potentiel en signifiant que conformément à ce qu'IL SAIT, il sortira bien naturellement la France de cette prison des peuples que sont l'UE et l'euro, sans hésitation aucune, au vu de ses autres qualités, j'appellerais moi-même à voter pour cet homme. Mais par manque d'INTEGRITE intellectuelle et morale, il se dit prêt à composer avec l'ennemi intérieur et extérieur, à seule fin de faire le plein de voix.

Et d'ailleurs, je m'interroge sur le mépris qu'il peut véhiculer à tous les sympathisants de M. Philippot, M. Asselineau, M. Cheminade, M. Nikonoff et tant d'autres, qui font preuve de pédagogie sur des sujets aussi arides (en apparence) que sont le droit européen et constitutionnel à la population. Ne sommes nous pas une frange de l'électorat qui par son intraitabilité sur la question centrale du "Frexit", soit capable de rivaliser collectivement contre les quelques traîtres et suicidaires de notre pays ? Ne sommes nous d'ailleurs pas la meilleure béquille intellectuelle et démocratique qui soit pour la nation ? 

Si M. Zemmour disposait de cette intégrité morale et intellectuelle qui fait tant défaut à nos représentants politiques, il ne craindrait nullement de s'affranchir d'un certain nombre de soutiens, d'électeurs ou même de visibilité médiatique, en restant au clair entre CE QU'IL SAIT, et les conséquences politiques qui doivent en découler dans ses engagements. La Souveraineté Nationale ne peut être avilie et réduite à "dehors les arabes !" tout en s'interdisant à ce sujet comme sur les autres, de pouvoir décider de quoi que ce soit en notre propre pays.

On pourrait arguer qu'il peut tout aussi bien chercher à faire le plein de voix en mentant à dessein sur la question, tout en se tenant prêt à nous sortir de l'U.E. Dans ce cas, cela relève de la duperie, ce qui est encore pire. Un chef d'Etat doit être honnête à tous sujets, même les plus épineux ou suicidaires politiquement. Non, M. Zemmour fait le choix de la soumission à l'UE et donc à tout la technostructure ainsi que les intérêts financiers ou étrangers qui gravitent autour, pour rassembler le plus de monde derrière lui. Le projet n'est pas la France, le projet c'est M. Zemmour.

Il a donc le goût d'être aimé du plus grand nombre, au détriment de l'intérêt de ce dernier si besoin. M. Zemmour veut les honneurs et la gloriole de la fonction, mais refuse d'en supporter la réelle charge. Celle d'assumer et, en dépit de tous les vents contraires, s'assurer que le bateau France reste intègre, indépendant et souverain sur sa propre destinée. Le projet de M. Zemmour n'est pas de mettre un terme à des manœuvres continuelles contre l'auto-détermination de notre peuple. Son projet est d'inscrire son nom dans la petite histoire. Le projet n'est pas de porter le peuple vers sa Révolution et lui rendre sa dignité. Le projet est de laisser l'ennemi œuvrer à notre disparition, mais avec le privilège d'une photo officielle de soi en tant que dernière empreinte institutionnelle de ce que nous fûmes en tant qu'Etat-nation.

Un chef d'Etat doit certes être habité d'une culture générale et d'une vision politique qui permette à ce dernier de diriger le pays avec cohérence et lucidité, mais plus encore, il doit être doté d'une intégrité exceptionnelle lorsqu'il s'agit de faire prévaloir l'intérêt supérieur de la nation au détriment de tous les autres, y compris les siens propres. Voila d'ailleurs pourquoi je ne crois pas en la légitimité des présidents élus par voie de candidature : ils n'ont pas été portés par une majorité populaire du seul fait de leurs mérites reconnus sans qu'il fut nécessaire pour eux de s'en vanter. La seule véritable légitimité démocratique d'un mandataire du peuple, c'est lorsqu'il a été soumis au filtre du plébiscite populaire. Etre candidat à un mandat quelconque, outre le trop plein d'amour propre que cela suppose, implique par ailleurs de s'ouvrir à la logique de compromission afin d' "écoper des voix". Lorsqu'on est candidat à rien, qu'importe que nos idées puissent déplaire, elles n'engagent que nous. Et si malgré le fait que l'on se moque de déplaire au plus grand nombre, il se trouve que le plus grand nombre vous érige Président de la République d'autorité et, au besoin, contre votre volonté, c'est que votre intégrité intellectuelle sur le long terme a édifié les fondations de votre propre (et réelle) légitimité politique. La légitimité ne peut donc être réclamée ou autoproclamée ni même être obtenue par le mode de scrutin actuel. Elle ne s'accorde qu'à ceux qui ne la revendiquent jamais du fait de leur constance intellectuelle et/ou morale s'agissant de leurs convictions. Or, même au jeu du plébiscite, les plus légitimes à gouverner la patrie y seraient réfractaires, car ils devraient trouver des accommodements à leurs propres radicalités sur l'autel des réalités courantes, ou au contraire faire preuve de brutalité afin d'imposer leur ordre politique en dépit des intérêts que cela pourrait léser. L'accommodement comme le devoir de coercition sont des charges mentales que toute personne sensée tient à s'éviter. Normalement, personne ne devrait rêver d'être chef d'Etat, mais au contraire, n'y voir que des contraintes. Si ce n'est le cas, à défaut de prétendre à une réelle légitimité populaire dans le cadre du jeu électoral actuel, on y va réellement parce qu'il y a péril en la demeure, et que l'on prétend pouvoir contribuer au Salut de la nation. 

Comment être crédible cependant, si l'on se refuse à mettre en déroute les ennemis intérieurs et extérieurs de la France, autrement plus influents et plus puissants que les malheureux migrants qui finissent par errer dans nos villes ?

Je comprends la nécessité de traiter avec beaucoup de radicalité les questions migratoires et de communautarisme en France, mais ce ne sont pas sur ces seuls sujets que notre Salut est déterminé. M. Zemmour SAIT que l'UE et l'euro sont autrement plus destructeurs pour la France et que l'on ne peut avoir de discours ambigu quant à la souveraineté du peuple. Soit on la rétablit pleinement, soit on laisse l'ennemi poursuivre son œuvre de démolition. Le "Sauveur" outre rétablir toutes nos libertés fondamentales abolies par la Macronnie, nous sortira de l'UE et l'euro. Et il sera résolu à déplaire tous ceux qui, par bêtise ou malveillance, s'opposeront à lui sur ce point. Un "Sauveur" ne veut pas des voix de l'ennemi : il lui crache à la gueule ostensiblement. Un chef d'Etat ne fait aucun compromis avec la Souveraineté de son propre peuple. Il en est le garant et le ferme défenseur. M. Zemmour ne s'engageant nullement à sortir de l'UE et l'euro, de quels intérêts sera-t-il donc le garant dans ce cadre ?

Je ne soutiendrais donc pas sa candidature, car je sais que M. Zemmour est d'avantage un bon polémiste qui est dans son rôle pour "dénoncer" les grands maux de notre Société et notamment ceux qui suscitent ses passions propres, mais pas dans le rôle d'un gardien zélé de notre indépendance nationale. 

S'il est évident que Macron, Pécresse ou Jadot sont des candidats de l'oligarchie (et de véritables traîtres méritant au minimum la déchéance de leurs droits civiques et politiques), les populistes que sont Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon ou Eric Zemmour ne sont nullement fiables non plus. Ils dénoncent beaucoup, proposent peu et toujours de façon timorée s'agissant de notre relation à l'UE et l'euro. Cela part strict calcul électoral puisqu'il existe un conflit générationnel dont ils sont conscient en France. Globalement, nos vieux votent massivement pour les traîtres de ce pays, sont complètement crédules face à la propagande télévisuelle et croient que l'UE est un projet bisounours. Bien sur il y a quelques jeunes trous de cul ou des cadres, avocats, ingénieurs, qui par mimétisme social, votent aussi pour la Macronnie. Ces derniers veulent faire partie du camps des gagnants et leur éducation politique est tout aussi médiocre que celle de nos vieux. D'ailleurs, l'écrasante majorité des partisans de l'UE ne parle qu'avec des slogans et poncifs mille fois entendus dans les médias. Ils n'ont jamais de discours plus technique ou juridique s'agissant de l'euro ou des institutions européennes. Car ils la méconnaissent totalement. Ce qui compte, c'est valoriser son image sociale en se faisant le chantre d'un projet en apparence "sympa" d'union entre les peuples. L'essentiel du contingent de collabos notoires en France, ne fonctionne politiquement qu'en fonction de ce que cela lui apporte. Et le plus important pour ces égoïstes monocentrés sur eux-mêmes, c'est leur précieuse image sociale. Même si construite sur une hypocrisie assumée.

Dans l'attente, l'UE et j'insiste là-dessus, sera responsable de l'abolition même de la France, bien avant que le péril migratoire en arrive à son acmé. Et M. Zemmour ne fera rien contre cela, ce qui compte à ses yeux, c'est uniquement sa propre légende à construire. Il n'a même pas l'intention de proposer un référendum pour sortir de ces traités, signe qu'il n'est pas plus démocrate que ceux qui auraient eu à le précéder s'il devenait Président.

Au vu de la censure médiatique, il est probable qu'aucun candidat frexiteur ne sera en lice pour les prochaines élections présidentielles. Sans même évoquer nos divisions qui nous plombent (là je parle des égos de nos représentants). Il va de soi que chacun fera comme il pense en fonction des maigres cartes que nous avons. Je souhaite juste être au clair avec l'électorat de M. Zemmour : en focalisant votre esprit sur les seuls problèmes migratoires, de délinquance ou de communautarisme, vous passez à côté de l'essentiel. Raccompagner à la frontière des migrants illégaux, voire déchoir certains Français (quelles que soient leurs origines) de leurs droits civiques et politiques ou leur nationalité, cela résoudra en partie des problèmes intérieurs existants, mais ne sauvera nullement la France de sa propre disparition. L'Union européenne, c'est barbant, mais cette institution largement sous contrôle de l'Allemagne et des USA nous mène une guerre à mort qu'elle est en passe de remporter désormais.

Le réel sursaut national ne peut venir que de cette prise de conscience. Si vous refusez d'exiger de votre candidat un référendum à minima sur la sortie de l'UE et l'euro, c'est donc que vous vous fichez bel et bien de votre pays, de la démocratie et du droit pour les générations futures de disposer d'un pays sur lesquels ils seront pleinement souverains. M. Zemmour n'est pas le candidat du sursaut national. Il n'est qu'un simple populiste qui surfe sur la colère des gens, sans jamais prendre le risque de se mettre à dos les traîtres et collabos de ce pays. Et lorsqu'on est prêt à composer avec un électorat clairement traître à la patrie pour faire le plein de voix (ce que font déjà Mélenchon et Le Pen chacun à leur façon), c'est que le projet n'est nullement le Salut du peuple.

Zemmour, s'il devait être élu, baisera assurément son électorat. Car il n'aura pas le courage de se mettre en travers d'intérêts prédateurs très puissants pour la cause du peuple. Il n'a pas l'intégrité nécessaire et c'est pour cette raison même qu'il n'aura pas ma voix.


jeudi 17 février 2022

Statuts du Parti Complotiste Français (PCF)

En avant-propos :

Le 31 octobre dernier sur ce blog même, j'annonçais mon intention de constituer le "Parti Complotiste Français". Les statuts qui vont suivre ont été déposés en préfecture et nous terminons notre dernière démarche : l'ouverture d'un compte bancaire associatif permettant de recevoir cotisations et donations.

Pour le moment, la question du montant des cotisations n'est pas encore définie (nous avons le choix entre une participation libre ou une cotisation annuelle d'au moins 5 €), mais au-delà de cette décision restant à prendre, toute l'essence même de cette initiative est globalement synthétisée dans les statuts à suivre. J'espère qu'ils susciteront des vocations à faire de ce parti, une réelle puissance militante contre les traîtres qui nous gouvernent.
 

STATUTS DU PARTI COMPLOTISTE FRANCAIS (PCF)

Préambule : Constatant que l’État français se trouve menacé jusque dans son existence même, du fait de manœuvres étrangères mais aussi intérieures d'un grand nombre d'intérêts prédateurs ; constatant le glissement totalitaire de nos « élites » politiques et médiatiques sur fond de censure et de diffamation permanente de toutes les oppositions politiques sérieuses de notre pays ; relevant que l'ensemble des institutions pouvant assurer un contre-pouvoir au gouvernement se sont transformées en organes de collaboration active avec ce dernier ; actant que toute pensée d'opposition est désormais qualifiée « d'extrême droite » ou « complotiste » par les médias dominants, visant ainsi à discréditer leurs messagers dans le but d'asservir les Français aux mêmes tyrans qui nous gouvernent ; actant par ailleurs que le sens des mots est dévoyé par nos dirigeants et journalistes mettant en péril le principe de confrontation des opinions dans un cadre sérieux et honnête, NOUS, simples Français attachés à notre pays et à nos libertés, fondons le Parti Complotiste Français (PCF) à seule fin de restaurer nos droits et notre souveraineté nationale, conformément aux principes édictés par le titre premier de notre Constitution.

Article 1 : Il est institué par ces statuts (provisoires), le Parti Complotiste Français. Ce parti vise à rassembler tous les Français partageant en commun nos valeurs d’extrême droite, mais aussi d’extrême gauche, anarchistes-libertaires, conservateurs-réactionnaires, décroissants radicaux, communistes patentés, libéraux patriotes et gaullistes socialisants. Dans le cas où nos concitoyens ne parviendraient pas à choisir une sensibilité qui leur corresponde, le Parti Complotiste Français accueille aussi les « rien », les « sans-dents », les peigne-culs contestataires, les déviants à la pensée unique, les féministes énervées, les clochards qui abusent de la bibine, les handicapés de toutes sortes, les zadistes et leurs copains gendarmes, les Bidochons, les blancs, les noirs, les arabes, les homos refoulés et ceux qui ne le sont pas, les fonctionnaires, les militaires, les bras cassés de cette Société ainsi que les complotistes notoires évidemment.

Article 2 : Le siège de l’association est situé au (NDLR : information restant confidentielle pour le moment). Tout changement d’adresse du siège exige un procès verbal signé par les trois membres de la Nomenklatura.

Article 3 : Afin d’assurer la vie courante et administrative de l’association, un Bureau National appelé « la Nomklatura » est institué. Il est composé du « Guide Suprême » assurant la charge de président d’association ; du « Père (ou Mère) Fouettard » assurant la charge de Secrétaire National, et du « Corrompu(e) en chef », soit le Trésorier d’association.

Le Guide Suprême est renouvelé tous les trois mois par tirage au sort au sein des listes des adhérents. Le Père ou la Mère Fouettard est élu(e) pour un mandat de deux ans par l’assemblée générale constituée de tous les adhérents souhaitant contribuer au scrutin. Le ou la « Corrompu(e) en chef », est élu(e) dans les mêmes conditions que le Père ou la Mère Fouettard.

Le Guide Suprême incarne les valeurs de l’association. Il est notre gourou, notre doudou, notre refuge spirituel nous menant à la transcendance ultime, et chaque soir, nos adhérents sont tenus (ou non) de faire une petite prière pour que sa luminescence puisse irradier le monde de sa splendeur hypnotique. Cette fonction purement symbolique permet ainsi au Père ou à la Mère Fouettard d’avoir toute latitude pour exécuter sa tyrannie quotidienne (tâches administratives ; coordination entre les pôles militants ; séquestration de petits chats, etc.)

Le ou la Corrompu(e) en chef consigne toutes les entrées et sorties d’argent de l’association. Toute personne mandatée à ces fonctions rend compte chaque année du bilan comptable de l’association en omettant jamais les frais de réception, pots de vin, bakchichs et autres dépenses nécessaires au bien-être et à l’influence politique de la Nomenklatura.

Article 4 : Le Parti Complotiste Français d’essence patriarcale oppressive assumée, ne répond nullement des règles de parité dans sa représentation politique. De la même façon, tous les adhérents sont considérés par défaut comme « minorités opprimées », et nul ne peut donc prétendre à une quelconque fonction au sein de l’association, pour des raisons de sexe, d’origines ethniques, religieuses, de jambe tordue ou toute autre considération discriminante.

Cependant, à des fins d’organisation et d’artifices démocratiques bien compris, des « Chefaillon(e)s » sont plébiscités ou tirés au sort dans chaque département, par tous les adhérents locaux, cela en fonction du mode de scrutin qu’ils souhaitent privilégier. Une fois le scrutin clôturé dans un département et la nomination d’un(e) Chefaillon(e) rendue effective, le Père ou la Mère Fouettard en est immédiatement informé(e). Les responsables locaux à l’échelon d’une municipalité, sont élus par les adhérents locaux dans les mêmes conditions.

Leur mandat s’éteint au bout de l’année calendaire en cours, et leur renouvellement se fait donc chaque fin d’année par anticipation, selon les conditions explicitées ci-avant.

Article 5 : Le Père ou la Mère Fouettard appuie sa dictature éclairée sur trois instances collégiales :

- Le Conseil politique : composé d’un nombre inférieur à 12 adhérents, il est entièrement nommé par cooptation du Père ou de la Mère Fouettard. Il se doit d’être le plus composite possible pour que le maximum de sensibilités puissent suggérer un avis dont devra tenir compte le Père ou la Mère Fouettard.

- Le Sénat : Il est la somme de tous les chefaillons départementaux et locaux qui, par toutes les formes de pression, garantissent que notre tyrannie soit éclairée de toutes les bonnes idées, y compris par le vote du programme politique mis à jour chaque année, cela durant la Grand’Messe

- La Troupe : C’est le Conseil opérationnel et militant du Père Fouettard. Il est institué par cooptation de tous les meilleurs militants de l’association. Son nombre n’est pas déterminé mais ne peut être supérieur à 30 personnes. Les décisions de la Troupe se rendent par consensus ou vote en dernier recours. Elles tendent à articuler une stratégie globale et cohérente de pénétration médiatique et politique sur l’espace public français, par des propositions d’actions et événements dont chaque chefaillon à la charge de les organiser à un niveau local. Les réunions et communications entre les membres de la Troupe sont toujours confidentielles.

Article 6 : Chaque année, le Parti Complotiste Français organise son Assemblée Générale Ordinaire (appelée la Grand’Messe). La moitié du temps est réservé à l’ordre du jour (présentation et vote de la comptabilité associative, présentation et vote du programme) préparé par l’ensemble de la Nomenklatura. L’autre moité est consacrée à l’ensemble des récriminations, propositions, évictions et nominations nécessaires à la vie de l’association.

Tous les adhérents du Parti Complotiste Français sont informés au moins un mois avant l’organisation de la Grand’Messe.

Article 7 : Une assemblée générale extraordinaire peut être organisée, si un quorum de 60 % est obtenu de la part de tous les chefaillons en ce sens, au moyen d’une pétition. Cette assemblée générale (appelée « Le Couperet »), ne peut être organisée qu’à titre révocatoire, notamment pour renouveler la Nomenklatura ou toute ou partie du Conseil politique.

Article 8 : Chaque chefaillon est responsable de sa propre liste d’adhérents locaux et n’abuse pas de celle-ci pour des communications personnelles. Il en garantit la stricte confidentialité. Il peut être contacté par courriel ou téléphone par tout adhérent souhaitant faire remonter auprès de la Nomenklatura des récriminations ou propositions particulières, ou encore souhaitant organiser ou s’inscrire dans une opération militante locale ou nationale. Les chefaillons, outre répondre aux requêtes qui leurs sont adressées, informent les adhérents locaux de toutes les dates et lieux des initiatives militantes ou assemblées organisées par le Parti Complotiste Français.

Article 9 : Toutes les dispositions et cas d’espèce qui ne seraient pas prévus dans les présents statuts, sont à la libre initiative de chaque adhérent. De façon générale, chacun est responsable de soi, de ses engagements et propos publics. Si les modes de nomination et de renouvellement des membres assurant une charge particulière au sein du Parti Complotiste Français, peuvent évoluer et s’affiner tout le temps de la vie de notre association, le principe de candidature est proscrit. Nous souhaitons que chacun de nos membres puisse nous faire part des talents qu’ils décèlent autour d’eux au sein du parti, pour que des responsabilités leurs soient confiées. La reconnaissance explicite auprès d’une personne de ses qualités ou de son autorité particulière sur un champ de compétence étant le gage d’une réelle légitimité – outre le vote d’une majorité en ce sens – à s’investir avec un surcroît de responsabilités pour l’association.

Article 10 : La dissolution de l'association ne peut être proclamée qu'en Assemblée Générale extraordinaire, moyennant le vote d'au moins 65 % de nos adhérents.



jeudi 27 janvier 2022

Si c'est réellement la fin de l'Histoire...

Admettons. 

Admettons qu'au-travers de l'essor de ses civilisations, de ses technologies, son accès à un minimum de bien-être matériel et intellectuel, il  ait suffit à l'Humanité de percevoir le Progrès qu'elle a su faire aboutir, au-delà de toutes les facettes sombres qui agrémentent ce long cheminement. Le parcours d'une espèce ayant remporté la mise sur l'ensemble du reste de ce qui vit, quelque part aux frontières de Laniakea.

Notre grandeur philosophique, notre obsession de changer le monde pour le mieux, la bienveillance extrême de l'ensemble de nos politiciens sur les 70 dernières années, peuvent nous permettre d'augurer que nous vivons actuellement la fin de l'Histoire. Il est désormais temps de porter nos regards vers de nouveaux horizons. Des tribus sont devenus des peuples, puis des nations, jamais durablement des Empires. Mais tous ensemble depuis quelques décennies, cela parce que, j'insiste, nos politiciens sont bienveillants, profondément altruistes et désintéressés, nous construisons un monde de paix, de bonheur, de petits caniches roses, de sucre d'orge couleur arc-en-ciel avec des confettis qui nous tombent tout autour. Je ne suis pas un idiot, j'ai parfaitement conscience qu'il soit bien plus sage d'accepter "le narratif". C'est la fin de l'Histoire qu'on vous dit, car nous sommes à l'ère du "Progrès". Les dollars américains n'abreuvent pas l'Ukraine pour fomenter d'aimables guerres nucléaires entre grandes puissances et, d'ailleurs, l'OTAN n'existe plus depuis bien longtemps. 

Rappelez-vous !

En 1945, au sortir de la dernière et pire déflagration qu'eut a subir le Monde, on criait "plus jamais ça ! ". Comme en 1918 auparavant et tant d'autres dates, de lieux et de barbarie qui ont la décence de se faire oublier à six pieds sous terre ou dans les livres que l'on jette aux orties. La barbarie : pour y croire, ressentir sa violence, son injustice et plus encore les souffrances qu'elle génère, il faut en subir concrètement sa férule. 

On me dit que nos si gentils et altruistes gouvernants vendent pourtant des tonnes de bombes à des pays guerre faiseurs de guerre. Vous n'y pensez pas, mon bon Monsieur ? c'est la fin de l'Histoire je vous dis. Au sortir du tribunal de Nuremberg, on a même pondu "le crime contre l'Humanité" comme purgatoire à la barbarie dont nous avions tant fait preuve, y compris Nous ; les perdants, les gagnants, les gentils, les salauds, le Bien, le Mal, tout ça, tout ça, on avait compris ! Nous étions tout cela.

Désormais, il s'agissait de ne plus se faire la guerre, s'entraider entre nations, ne pas faire prévaloir sa puissance militaire pour soumettre d'autres peuples et tout irait pour le mieux. Nous entrions enfin dans la grande ère du Progrès. Le Viêt-Nam, l'Algérie, la Corée, l'Irak, la Syrie, la Libye et tant d'autres nations saignées en leur cœur, ce sont des gentilles bousculades démocratiques. Pourquoi m'en parlez-vous ? En fait, ce sont des non-sujets. C'est très loin de nous tout ça ! Pourquoi y penser ? C'est comme la Serbie que l'on a dépecée, ces pays d'Afrique que l'on exploite sans vergogne, ou encore le Venezuela et Cuba qui n'ont jamais subi de pressions extrêmes pour les empêcher d'accéder, comme le reste du monde, au progrès économique, social et technologique. Ce sont des non-sujets, et si vous insistez, ayez la cordialité de considérer ces pays comme les Méchants, les bouseux, les ploucs, les mal-embouchés, les arriérés, les totalitaires. Rajoutez-y évidemment la Russie, la Chine et quelques autres au gré des circonstances et des intérêts, cela permettra de clarifier ce qui est difficile à faire admettre dans ce grand chemin qu'est le Progrès. En particulier pour nos si gentils, si choupoutoux et désintéressés dirigeants occidentaux. Ah oui, pardonnez-moi, j'ai oublié de le signifier dans mon énoncé : dans l'histoire du camps du Bien, du Mal, tout ça, tout ça... au sortir de la guerre, les gentils, c'était Nous ! Enfin je veux dire eux, nos dirigeants, c'est "Nous". Je ne me considère pas comme impliqué pour autant, mais l'on m'y contraint malgré moi. Il n'empêche que la France, l'Allemagne, les USA, le Royaume-Uni et quelques autres larbins européens sont les "Gentils". Vous pouvez y ajouter Israël, l'Arabie Saoudite, le Qatar, les Emirats Arabes Unis et plus modérément l'Inde et la Turquie. Sinon, les autres, globalement, ils sont Méchants. Ils sentent pas bons, ils ont rien compris, ils ne veulent pas du Progrès, il faut tout leur expliquer.

C'est pour ça, on les menace voire on les bombarde, mais c'est pour les rendre plus gentils, plus heureux et intéressés au Progrès. Il n'y a aucune intention malveillante, pas de cupidité, pas de volonté de puissance exaltée de quelques fous aux commandes, pas d'idéologie virant au totalitarisme, nous sommes les Gentils, j'insiste ! Ce que font nos dirigeants quotidiennement est tout à fait raisonnable, bienveillant et fondé sur le soucis de nous faire parvenir au Progrès. C'est un endroit très bien le Progrès ! En fait : nous y sommes déjà. 

Quand je dis Nous, je veux dire Eux : nos dirigeants, nos élites, nos sommités qu'on nous envie partout dans le Monde. Pour eux, tout va bien mais je ne me sens pas concerné là-non plus. Z'auriez pas quelques milliers d'euros pour que je purge mes comptes ? J'aurais aussi désormais besoin d'un "PASS" pour aller et venir librement, dans le respect de ma dignité et de ma conscience, en particulier sur mes choix de santé. Non que la notion de "PASS" ne soit pas extensible mais pour le moment, dans ce merveilleux monde qui est très très gentil et bienveillant, c'est pour mon bonheur, ma santé et celles des autres, tout ça, tout ça...

Comment ça certains labos s'en foutent plein les fouilles au-delà de toute raison ? Mais nonnnnnnn que diable ! Cela est nécessaire au Progrès. Il n'y nulle corruption, nul conflit d'intérêt, nulle malveillance ou dinguerie quelconque ! Ca n'est pas une vulgaire affaire de business ! Ni une volonté d'ingénierie sociale sur les peuples pour mieux affermir leur asservissement ! Vous êtes complotiste Monsieur ! Veuillez s'il vous plait suivre les ambulanciers en arme qui vous amèneront dans un aimable centre psychiatrique où vous serez réhabili... pardon, soigné ! Nous sommes dans un monde excessivement gentil, car en route vers le Progrès, et les dirigeants français comme partout en "Occident", ne nous veulent aucun mal. Il n'y a nulle raison de s'inquiéter, de contester ou remettre en question cet "agenda". Soyez disciplinés et allez vous faire inoculer la potion magique s'il vous plait. Vous trouverez des informations honnêtes, non filtrées sans censure ni toute forme de propagande dans de gentils médias subventionnés, publics ou aux mains de quelques milliardaires très gentils eux-mêmes, il vous suffit de leur faire confiance. 

Comment ça des dissidents hurlent dans le désert que "si ça continue, on va rejouer la 3ème manche, mais nous serons cette fois-ci atomisés". Ce sont des oiseaux de mauvais augure, voila tout. Pourquoi croyez-vous que les gentils médias les laissent dans leur désert ? On a dit "plus jamais ça" en 1945, je vous rappelle ! Y a personne qui cherche à nuire aux géants Russe et Chinois pour les pousser dans leurs retranchements et s'armer toujours plus. Même nous, on est tellement gentils, que l'on a carrément cessé de produire des armes et munitions pour le Salut perpétuel de la France. La preuve, on vend notre industrie de défense à nos gentils alliés (qui nous aiment beaucoup) que sont les Américains et les Allemands. Ce que l'on fabrique encore, ce n'est pas pour faire la guerre partout ! Non mon bon Monsieur ! C'est pour répandre le Progrès, c'est pas pareil !

Vous me parlez par ailleurs de "gueux" que l'on éborgne et appauvrit partout en France. Mais ce n'est pas vrai ! Les gueux, ça n'existe pas. Enfin si... mais là-bas, en dehors de la ville, quoi... Enfin, ça dépend laquelle, je suis toujours entre deux aéroports, voyez-vous ? Il vous manque une vision aussi large que la mienne pour penser global ! Il y a un nouvel ordre du monde à instituer. En fait, c'est déjà fait. Il y a les Gentils et les Méchants, il faut que les Gentils gagnent car ils sont les Gentils, et les Méchants, bah eux ils ne peuvent pas gagner, parce qu'on est très fort et très intelligent. Je vous rappelle que ce sont des bouseux ! Quoi, certains ont l'arme atomique ? Roooooh, vous en faites tout un cas. C'est très joli un champignon atomique vu d'avion ! Je ne suis pas concerné en tout cas. Vous n'avez pas investi dans un petit coin perdu de quelques centaines d'hectares à l'abri de toutes déflagrations ? Pour quelques millions, je vous trouve des îles et des forêts à terrasser et même un bunker si cela vous fait plaisir ! La sécurité personnelle, c'est important. Tous les grands de ce monde (plus encore chez les Gentils) font très attention à leur sécurité personnelle. Car même s'ils sont très gentils, ils ont un peu peur des gueux, il est vrai. Nonnnn, Poutine, il va pas envoyer quelques agents pour dégommer notre gentil Poudré comme Sarkozy l'a fait pour (le méchant) Kadhafi. Rassurez-vous. C'est plutôt les gueux que l'on éborgne, l'on pique et l'on bâillonne que l'on craint ! Ils comprennent pas tous le Progrès. C'est pour ça ! Tout le monde il croit que la petite armée de gardes-du-corps autour de Macrotte, c'est pour protéger sa Jupitérienne Saleté du méchant Poutine, mais c'est faux ! Ce sont juste les gueux qui lui font peur.

Alors admettez M'sieur, Dame, et même implémentez-vous ça dans le crâne : nous sommes dans le monde des Gentils, des Sachants, des ayant-droit sur le reste du Monde, car le reste, il est moche, il pue, il est Méchant. Soyez un peu binaire de temps à autre, c'est aussi une forme de pensée complexe. Gentils, Méchants, Progrès, extrême droite (ou complotisme, c'est selon), voila comment il vous faut désormais raisonner. L'Europe, c'est la Paix, Pfizer te veux du bien et Drahi ne gagne pas des breloques honorifiques pour faits de propagande et d'intelligences avec des intérêts prédateurs. Tout le monde, il est gentil, fermez le ban, c'est la fin de l'Histoire.

Ne me parlez plus de Révolution mon bon Monsieur, les gueux ont accepté de se soumettre au bâillon comme aux canons ! C'est un très grand changement par rapport au monde ancien. Rien de ce qui ne se déroule aujourd'hui sous nos yeux, ne s'est déjà répété en d'autres époques ! Vos angoisses sont une forme de paranoïa qui oppose une contrainte inacceptable au Progrès dans toutes les consciences.

 Messieurs les ambulanciers, finalement, exécutez-le !

mercredi 29 décembre 2021

Rudy Reichstadt dépose plainte contre moi ! Mais qui est ce cloporte ayant l'oreille de Macron ?


Suite à un dépôt de plainte déposé par Rudy Reichstadt contre moi en diffamation publique, dans le cadre d'un commentaire twitter que j'avais déposé à son intention, je vous livre le droit de réponse qui sera communiqué au juge par les services de police instruisant la procédure. Il est aussi mon droit de réponse public que je souhaite faire valoir s'agissant de mon accusateur. 

Pour faire suite à votre courriel, je soussigné être bien l'auteur de la publication mentionnée et dénoncée par M. Reichstadt sur le site internet "Twitter". La page "Sylvain Baron4" est bien celle que j'administre en tant que "directeur de publication".


Je reconnais donc pleinement les faits sauf leur caractère diffamatoire, à l'exception de deux termes ainsi qu'une coquille que je regrette formellement :

  • Avant le terme "parler", il convenait de lire "te" et non "de". Je présente mes excuses immédiates aux amoureux de la langue française quant à cet outrage bien réel à sa grammaire.

  • J'admets que le terme "petit" à titre affectif, est possiblement faux. Je suis moi-même de taille moyenne, et il est possible que la partie s'estimant lésée par mon commentaire, soit en réalité de plus haute stature que moi. Je reconnais ici tout le préjugé de forme à ce terme.

  • Enfin manifestement, l'autre expression affective "en sucre" est aussi impossible à démontrer matériellement. Même si sur le plan moral il n'en a pas les qualités, M. Reichstadt est bel et bien un être humain et non un aliment ordinaire.

Sur tout le reste, et en considérant que les mots dits "grossiers", comme les analogies considérées au gré des rigidités morales des uns et des autres comme "outrancières", notamment lorsqu'elles s'appuient sur l'Histoire, restent des formes de langage qui visent dans un certain cadre littéraire ou du débat politique à provoquer de salutaires réactions, je réfute la diffamation. J'étais sincère. M. Reichstadt peut être aimablement qualifié de personne détestable, probablement même de criminel au sens de l'article 411-5 du Code pénal (j'y reviendrai), où si l'expression de notre colère a besoin de mieux signifier le fond de notre pensée : de « véritable ordure » (et je pèse mes mots). Je préfère pour ma part mêler "le choupinou", c'est à dire l'affectif et le candide à l'accusation brutale avec parfois un tantinet de vulgarité pour obtenir le juste mélange littéraire qui sied. 

J'ajoute que les réseaux sociaux étant "une cour d'école" où tout à un chacun (y compris M. Reichstadt) cherche à discréditer ses opposants par les méthodes les plus déloyales, et que pour ma part, j'ai fais le choix de mêler la vérité de fond de mes écrits et travaux militants à la saine bouffonnerie, je n'ai fais que répondre à une entreprise de sabotage de ma propre image effectuée par le plaignant depuis quelques années.

M. Reichstadt s'est en effet permis, au travers d'une publication qu'il met régulièrement à jour, de me présenter comme étant un "conspirationniste d'extrême droite" et par-dessus le marché, un "antisémite", cela par le procédé le plus douteux et habituel qui soit : A savoir isoler sur des milliers de publications n'ayant strictement pas de liens politiques, intellectuels ou moraux entre elles, quelques écrits tour à tour sérieux ou ironiques sur un sujet intéressant M. Reichstadt explicitement - à savoir toute référence à la judaïté ou Israël - pour laisser à penser que je sois judéophobe ou favorable à toutes formes de terrorisme :

http://www.conspiracywatch.info/sylvain-baron

Dans cette publication, pour laquelle je n'ai jamais été contacté par l'auteur ni sur laquelle je n'ai eu de droit de réponse, il est bien mentionné que suis l'auteur d'un essai sur le droit de résistance à l'oppression, sans pour autant préciser que je m'attarde énormément dans cet ouvrage à dénoncer toutes les formes de financement du terrorisme international en plus d'expliquer les lois relatives aux intelligences avec des puissances étrangères en m'appuyant sur d'autres dossiers. Dans cet essai, nulle phrase ou thématique, ne laisserait à penser que je nourris des opinions morales ou politiques qui soient scandaleuses voire "d'extrême droite". C'est pourtant ce travail qui synthétise toute la réflexion d'ensemble que je défends quotidiennement. Non des monomaniaqueries sur un quelconque complot judéo-maçonnique où toutes autres mystifications de cet acabit dans lesquelles tient à me cloisonner M. Reichstadt. La réalité de mon propos général qui est donc très politique au sens où je manipule le droit, l'histoire, la géopolitique, l'économie et plus encore les grandes questions touchant à la démocratie, est au-travers de sa publication infamante, totalement niée et même sabordée. Le droit de résistance à l'oppression est mon sujet de prédilection, à l'égal de la liberté d'expression, de pouvoir aller et venir librement où ne pas se voir imposer des vaccins ou des bâillons sur la gueule par un régime totalitaire violant délibérément l'article 16 du Code civil avec lequel se torchent d'ailleurs tous nos contre-pouvoirs institutionnels. En particulier le Conseil d'Etat et le Conseil constitutionnel, mais aussi les simples magistrats qui devraient être vent debout dans la période que nous vivons aujourd'hui. Cela n'a rien à voir avec la plainte que vous avez à traiter aujourd'hui, mais que cela soit dit en passant. Le silence des magistrats est COUPABLE !

M. Reichstadt que j'accuse être un agent d'influence (un espion au sens de l'article 411-1 du Code pénal) au service d'Israël, non par antisémitisme, mais bien du fait qu'Israël soit une puissance étrangère qui pratique des ingérences graves, répétées et prouvées sur notre territoire, cela avec le soutien d'agents à ces fins et non par l'opération du Saint-Esprit, et qu'un faisceau d'indices convergents permet pour le moins d'identifier quels sont les intérêts particuliers qui semblent être au centre de ses préoccupations, devrait logiquement amener nos services de renseignement comme la Justice à s'intéresser de près à cet individu. J'aggrave donc mon cas ici, puisque sans justifier plus précisément mes accusations (et je ne compte point le faire), j'accuse M. Reichstadt de commettre ses écrits, propos publics et "missions" auprès du gouvernement, cela au service d'intérêts étrangers et prédateurs ainsi que de pratiquer un travail d'influence consistant à diffamer et amalgamer des personnalités aux idées différentes voire antagonistes par des procédés littéraires fallacieux et sans jamais donner droit de réponse. Cette entreprise qui à tout à voir avec un certain maccarthysme dans la forme et à du « soft power » bien compris sur le fond, vise à nuire de nombreux lanceurs d'alerte, militants pro-actifs sur les questions de souveraineté nationale, de démocratie et de liberté d'expression, cela en les associant à une "complosphère d'extrême droite et antisémite". Voila à quels genre de procédés infamants se livre depuis 2007 M. Reichstadt "dans son coin" comme le mentionne sa fiche Wikipédia, et sur lequel les instances politiques dominantes, aiment à s'appuyer du fait des avantages idéologiques et des liens de connivence voire de conflits d'intérêts qui gravitent autour de cet individu

M. Reichstadt n'a aucune autorité quelconque pour définir qui est "d'extrême droite", "antisémite" ou encore "conspirationniste", il n'en a ni les moyens moraux ou intellectuels pour le prétendre, pas plus que de quelconques qualifications ou diplômes, qui de toute façon, ne sauraient établir de démonstration scientifique sur ce qui relève de la sociologie. J'accuse par ailleurs M. Reichstadt d'être un extrémiste politique et je réitère que la Justice devrait normalement lancer des investigations sur cet individu au vu de sa malveillance et de ses liens politiques étrangement haut-placés pour un "observateur du conspirationnisme" autoproclamé et « indépendant » qui ne faisait qu'alimenter un blog "dans son coin". Je souhaite par ailleurs qu'un expert en psychiatrie, puisse déterminer si le plaignant, ne souffre pas de troubles paranoïdes, lui faisant voir du "conspirationnisme" et de "l'antisémitisme" partout , y compris là où il n'y en a point.

J'exige par ailleurs, puisque M. Reichstadt trouve la possibilité de pouvoir distiller son venin sur les antennes de Radio France, qu'il soit possible pour toutes les personnes ayant été incriminées sur son site à tort ou à raison dans ses publications d'obtenir un droit de réponse public dans l'émission "Instant M", le vendredi matin sur France Inter.

Je me réserve le droit à mon tour de déposer plainte contre M. Reichstadt pour calomnies et diffamation à mon encontre si sa propre plainte est maintenue et je demande au magistrat ayant à déterminer les suites qu'il donne à cette procédure, de bien vouloir considérer mes propres accusations comme sérieuses et justifiant l'ouverture d'une enquête, tout comme je ne retire rien de ma pensée sur le fond comme la forme, au sujet de ce qu'il convient d'appeler "une ordure" dans le langage commun. J'insiste sur l'exact terme que m'inspire la personne de M. Reichstadt.

Je reste disposé à assumer toute la suite des procédures qui en découlera, en notant donc que si M Reichstadt s'est senti heurté par mes propos (il est très sensible comme garçon, comprenez-vous?), c'est sans doute qu'à l'exception des termes « choupinoux » ainsi que mon inqualifiable coquille, tout le reste est effectivement vrai. M Reichstadt est un collabo, et c'est ce genre d'individus qui finissaient fusillés de façon expéditive en 1945, là où les femmes ayant couché avec l'ennemi furent tondues. C'est peut-être désagréable de s'en rappeler, mais autrefois la trahison était un fait parfaitement intelligible et sensible pour la population. Étant bien placé pour préjuger de l'avenir en tant qu'acteur et observateur d'une insurrection populaire en marche, je sais parfaitement sur quoi, nombre de mes camarades et moi-même, n'auront jamais le contrôle lorsque l'oligarchie s'effondrera. Lorsque le peuple se fait justice, il peut se montrer extrêmement cruel... Voila pourquoi j'enseigne le droit, à ma modeste contribution, dans mes propres réseaux militants. A seule fin que celui-ci demeure sur l'essentiel, « le Grand Soir » venu. 

J'invite d'ailleurs M. le Juge à lire mon essai « Révolte ! - Essai sur la légitimité et la planification de l'insurrection populaire en France, Editions Ka' » pour mesurer que les rares « outrances » que je commets sur les réseaux numériques, ne reflètent pas ma réalité intellectuelle et militante générale bien comprise, salie par M. Reichstadt. J'y dénonce par ailleurs de nombreux crimes d’État qui méritent votre attention. Je ne suis donc nullement hostile à vos procédures et à votre jugement, quand bien même à mon détriment. J'espère simplement que vous serez juste, en considérant que nous sommes deux garnements (dont un, le plaignant, est réellement très vilain) qui se chamaillent sur un espace numérique, et qu'il est de bonne guerre pour ma part, que je rappelle au cloporte totalitaire qu'est M. Reichstadt, que ses manœuvres malveillantes et favorables à tous les intérêts prédateurs, soient parfaitement comprises par toute la dissidence politique de ce pays. Il n'y a nulle menace directe ou indirecte dans mon commentaire suscitant son courroux, mais un juste rappel à l'Histoire pour évoquer son rôle contemporain.

Bien cordialement,

Sylvain Baron

dimanche 26 décembre 2021

Le Covid : ce virus doté d'une conscience

Parmi toutes les particularités propres au SARS-CoV-2 et les variants qui ont suivi, il y a une découverte scientifique prodigieuse que personne n'a semble t'il relevé. En effet, contrairement à tous les "organismes" du même genre, le Covid est le seul virus qui soit doté d'une conscience. Explications :

Les virus sont des entités qui interrogent notre conception du vivant. A l'inverse des organismes monocellulaires dont la plupart disposent d'un génome en propre et une capacité à se dupliquer par eux-mêmes, les virus sont d'avantage un réservoir de gènes ne pouvant se "reproduire" que par l'entremise d'une cellule hôte. Ils ne sont donc pas réputés (à l'égal des bactéries du reste) être dotés de conscience et de toutes les facultés qui s'y rapportent (communication, prises de décision, etc...)

Pourtant, peu de temps après le début de l'épidémie (qui n'avait d'ailleurs suscité aucune réaction particulière des autorités françaises dans les premiers temps), Emmanuel Macron a soudain vu dans le Covid "un ennemi invisible, insaisissable" contre lequel nous serions "en guerre".

Beaucoup ont cru que ce langage martial relevait d'artifices marketing dont aime tant abuser le Poudré dans sa communication. Mais il n'en est rien. Car d'autres gens, dont le sérieux ne peut être remis en cause, ont entretenu ces us de langage. Ainsi par exemple, le FIGARO titrait le 10 février un article de la façon suivante : "Le Covid oblige les entreprises à innover pour s'adapter".  Ou encore cet autre article paru sur le site internet de BFM présenté de la façon suivante : 27% des Français ont eu au moins envie de rompre : Le Covid, tueur de couple selon une enquête. Plus récemment encore, c'est Martin Hirsch, directeur (ou liquidateur, c'est selon) de l'APHP, qui expliquait qu'"Omicron est un sniper qui, dès qu'il y a une cible devant lui, la tire."

En fait, si l'on prend le temps d'écouter le "narratif" médiatique, soit les commentaires des journalistes autant que ceux des "experts" et "politiciens" qu'ils invitent, l'évidence nous fait face :

Le gouvernement n'est responsable de rien. C'est le petit Covid qui décide de tout !

Aucun chercheur en virologie n'y a pris garde, mais pour la première fois de l'histoire humaine et scientifique, nous avons la possibilité de prendre contact avec un virus, connaître sa pensée, ses injonctions et désirs. Tous les autres virus n'ont rien d'autre à se reprocher que leur strict pouvoir infectieux lorsqu'ils en ont un sur l'Homme. Mais le petit Covid est pour sa part tout à fait conscient d'exister et des actes qu'il commet. Mieux encore, il décide des mesures politiques à prendre contre lui-même !

Le confinement, le ciblage politique ignoble des enfants, la différence de lucidité entre les membres d'un même couple, tout cela a effectivement contribué à démolir de nombreuses cellules familiales. Certains malpensants rappellent que si le gouvernement et les médias n'en avaient pas fait autant sur le Covid, sans doute que les effets sur les structures familiales auraient été bien moindres. Mais ces derniers ne comprennent pas : le gouvernement ne décide de rien, c'est le Covid qui a imposé des mesures visant à démolir le socle de la famille en France. Au sein d'une famille unie, même un "complotiste" peut trouver refuge, paix et amour. Mais si on démolit cette dernière...

De même que les entreprises se sont effectivement adaptées aux contraintes que lui a imposé le petit Covid. Ce n'est pas rien dans une économie de flux que d'enrayer le modèle sur lequel nous avons été projetés arbitrairement, du jour au lendemain. De même qu'interdire l'accès à des établissements ; imposer des logiques de "jauge" ; restreindre la liberté d'aller et venir librement ; subventionner avec les impôts des Français la fermeture administrative d'un certain nombre d'entreprises : tout cela a nécessairement un impact qu'il faut bien gérer. Là encore, les antivaxx complotisto-égoïstes feront preuve de mauvaise foi pour signifier que toutes ces décisions sont strictement politiques et que le Covid n'y est donc pour rien.

Pourtant, lorsque c'est Martin Hirsch, personnalité ô combien experte en son domaine (même s'il reste un enculé notoire comme les autres) décrète qu'"Omicron est un sniper qui, dès qu'il a une cible devant lui, tire", deux solutions se présentent :

Soit Martin Hirsh est bon à enfermer chez les fous, soit le petit Covid est réellement un salopard qui, en toute conscience, attaque les braves gens avec la ferme intention de les zigouiller. 

Je ne me permettrais pas de douter de l'intelligence, de la bienveillance et du savoir accumulé par nos éminences politiques et scientifiques. J'en viens même à comprendre pourquoi les réunions ministérielles autour de la lutte contre le Covid relèvent du secret-défense. Si "l'ennemi", aussi microscopique soit-il, est fermement résolu à terrasser la nation toute entière, dans ce cas, la logique de "guerre" peut se comprendre, de même que les responsabilités qu'on attribue à ce brave petit Covid dans toutes les décisions qui ont largement altéré le bien-être de la population, ses libertés civiles et politiques comme sa santé économique. Cependant, je réclame qu'une entrevue soit organisée par nos médias avec le petit Covid, afin qu'il nous explique les raisons de sa malveillance, ainsi que la perception qu'il a de sa propre existence. 

Il reste toutefois possible que j'eusse très mal interprété ces abus de langage permanents et, dans ce cas, il va de soi qu'un très grand nombre de responsables politiques, de journalistes et "experts" de toutes sortes, doivent être jetés en prison. Car ils ont (en toute conscience) menti à la population et mis toute leur influence à disposition du politique, dans le seul but de démolir nos libertés fondamentales. De telles personnes ne peuvent nullement rester libres d'aller et venir alors qu'elles portent le fardeau des suicides ; des morts que l'on a pas soigné (ou mal soigné) ; des gens décédés du fait des effets secondaires liés à des "vaccins" n'ayant par ailleurs nullement reçu leur autorisation de mise sur le marché définitive ; des entreprises qui ont coulé avec la cohorte de chômeurs supplémentaires que cela suppose ; sans même évoquer ceux qui ont tout simplement été interdits d'exercer leur métier du fait des décisions politiques violant expressément l'article 1132-1 du Code du travail, ou de façon plus générale, l'article 16 du Code civil.

Dans l'attente, et estimant être plutôt bien renseigné sur les différentes formes que peut revêtir une tyrannie, je signale à toutes fins utiles à nos autorités constituées comme au peuple tout entier, que la France est désormais devenu un régime totalitaire. C'est la pire forme de tyrannie qui soit, puisque le totalitarisme est une ingérence permanente dans la vie des gens jusqu'à modifier leurs propres comportements. C'est aussi le type de régime le plus brutal lorsqu'il s'agit d'écraser toute opposition politique. Que ce soit par les violences policières, la judiciarisation des opinions contestataires ou carrément l'interdiction de pouvoir vivre et travailler normalement pour les opposants à ce régime.

Cela aura peut-être échappé à un grand nombre d'observateurs, mais les premiers qui ont douté d'une quelconque volonté du gouvernement d'œuvrer au profit de la santé publique, n'étaient nullement des "antivaxx" ou même des gens spécifiquement intéressés aux questions de santé. Les premiers à s'être mobilisés étaient tout simplement ces gens qui, depuis longtemps, observaient attentivement les décisions politiques, les conflits d'intérêts entre le personnel politique et le monde de la finance et se battaient pour restaurer leurs droits sociaux et démocratiques. La dernière mesure imaginée par le gouvernement (pardon, par le méchant petit Covid), étant celle d'interdire à toute personne non vaccinée de pouvoir travailler et donc de dégager un revenu de subsistance, la mesure vise donc en particulier les opposants à la Macronie, et non pas seulement ceux qui sont hostiles au désormais "pass vaccinal". Car ce sont les mêmes pour quiconque a bien saisi l'enjeu.

Si cette opposition ne peut plus travailler et toucher un salaire, il va de soi que sa capacité de mobilisation en sera fortement altérée. On peut imaginer d'ailleurs que la prochaine mesure sera de supprimer les droits au chômage de tout renégat qui refuserait la sacro-sainte piqure. Bref, ces mesures ne sont nullement le propre d'une démocratie, mais bien celles d'une dictature aboutie. Et je n'ai pas évoqué ici la propagande médiatique qui ferait rougir de honte un certain Goebbels. 

Dans l'attente, je me prépare déjà à ne plus pouvoir disposer du droit de travailler comme beaucoup de "complotistes antivaxx et égoïstes". Qui me protège et se soucie de mes droits ? Plus personne. Le petit Covid a dû tous les liquider dans son projet machiavélique de conquête du monde. Les journalistes, les magistrats, l'armée, la police, les médecins, TOUS ont abdiqué, voire consentit à ce glissement totalitaire, à part quelques exceptions que l'on censure où l'on diffame déjà pour s'assurer de leur incapacité à influer sur l'opinion publique loyalement.

Je suppose que le petit Covid n'a pas fini d'étendre sa tyrannie contre nous. Il semble si déterminé à nous nuire si j'en crois nos éminences politico-médiatiques et même médicales. Comment supposer que les véritables responsables de chaos totalitaire soient Macron, Castex, Véran et bien d'autres puisque nos "journalistes" comme nos autorités constituées (à commencer par le Conseil d'Etat), n'agissent nullement en contre-pouvoir face à la Macronie ? Si l'exécutif n'est responsable de rien, il fallait bien en trouver un coupable. D'où "l'ennemi invisible et insaisissable" que l'on présente continuellement comme le responsable de toutes nos atteintes à nos droits. C'est rudement pratique, en tout cas pour Macron, mais je doute tout de même que cette présentation marketing du petit Covid comme étant le responsable de nos souffrances, puisse éternellement trouver un écho satisfaisant. Pour le moins, j'espère que les nouvelles mesures discriminantes et attentatoires à nos libertés qui touchent même les "vaccinés" (pour rire puisque ça ne marche pas), déboucheront sur un renversement très violent de notre oligarchie. J'aurais même plaisir à voir le sang couler chez certains encravatés. La violence insurrectionnelle étant désormais totalement légitime. La seule chose que l'on attend, c'est l'étincelle...

Quelqu'un aurait-il un briquet ?




samedi 18 décembre 2021

Romain Nadal ou l'itinéraire d'un traître ordinaire

La lettre qui suit devait être initialement remise au magistrat qui a eu prononcé une peine de 400 € d'amende contre moi le 16 décembre dernier, pour des faits d'outrage à personne dépositaire de l'autorité publique. Faits que je reconnais pleinement. Le juge en question a refusé de se saisir de la lettre que je lui tendais, mais je tiens à ce que M. Nadal n'en voit pas pour autant son honneur rétabli par simple décision de justice. Un traître est un traître, et l'ambassadeur français au Vénézuela agit bien en félon. C'est ce que nous allons voir dans les lignes suivantes :

Monsieur le Juge,

Je souhaite vous faire parvenir dans l'affaire qui m'oppose à M. Romain Nadal, mes propres considérations, en espérant que, sans qu'elles remettent en cause la condamnation à laquelle je m'expose, elles puissent vous permettre de mieux appréhender les causes du litige qui m'oppose à cet individu. Il convient auparavant de nous intéresser un peu à ce qui passe au Venezuela, car il me serait impossible de circonstancier mes explications sans cela.


Le 23 janvier 2019, M. Juan Guaido s’auto-proclamme Président de la République bolivarienne du Venezuela, amorçant ainsi une tentative de putsch institutionnel. Il est alors Président de l'Assemblée nationale dans son pays. Cette tentative de putsch sera manquée. D'énormes manifestations de soutien au gouvernement s'organisent pour empêcher cette prise de pouvoir, largement soutenue par les USA, dont nous connaissons les propensions à s'ingérer dans les affaires intérieures des nations au gré de leurs intérêts, voire leur déclarer des guerres illégales.

Bien que cette tentative de putsch, avec le soutien d'une puissance étrangère, puisse être apparentée à un crime de trahison ; pour ne pas avoir à supporter des pressions étasuniennes plus prégnantes, les autorités vénézuéliennes n'engageront aucune poursuite contre Juan Guaido.

Quelques mois plus tôt, le 12 septembre 2019, le putschiste à la solde des intérêts américains, Juan Guaido, apparaissait sur un cliché en compagnie de Jhon Jairo Durán Contreras, alias « el Costeño » ou « el Menor », et d'Albeiro Lobo Quintero, alias « el Brother ». Tous deux sont des narcotrafiquants actuellement emprisonnés pour leurs crimes en Colombie. Ils sont affiliés au groupe paramilitaire Los Rastrojos.

Juan Guaido s'était rendu en Colombie avec le soutien de ce groupement criminel pour y aller chercher dit-il, de l'aide humanitaire, sachant que le Venezuela subit des embargos et une guerre monétaire de la part des USA afin de déstabiliser son économie et in fine son gouvernement.

Le procureur général du Venezuela Tarek William Saab a fait savoir que le gouvernement de Colombie, avec lequel Caracas entretient des relations exécrables, était au courant de ces liens entre Juan Guaido et "Los Rastrojos". Juan Guaido démentira pour sa part toute relation avec les cartels de drogue, même s'il ne trouve aucun problème à se faire assister de ces derniers pour passer la frontière entre le Venezuela et la Colombie discrètement.

En août 2019, Juan Guaidó avait chargé Juan José Rendón, un homme politique avec lequel il est en amitié, de constituer un « comité stratégique » afin de proposer différents scénarios permettant le renversement de Nicolas Maduro du pouvoir. M. Rendon, qui réside actuellement aux Etats-Unis d'Amérique, reconnaîtra plus tard que ce comité avait pris contact avec de nombreux groupes au sujet de la destitution par la force du président Maduro. Notamment, Jordan Goudreau, fondateur et propriétaire de Silvercorp USA qui proposait la capture et l'extraction de Maduro du Venezuela, le tout pour 212,9 millions de dollars. Rendón a signé un accord de représentation à Washington, DC au nom du gouvernement Guaidó avec Silvercorp le 16 octobre 2019. Un montant de 1,5 million de dollars américains a ensuite été exigé par Silvercorp afin de lancer « l'opération Résolution », le plan visant à supprimer Maduro, installer Guaidó en tant que président du Venezuela. Cependant, les représentants de Guaidó ont finalement rejeté la proposition de Goudreau. Ce qui n'empêcha pourtant pas Silvercorp d'exécuter un raid qui sera déjoué à Macuto Bay.

Après ce raid raté, l'équipe de Guaido a d'abord déclaré qu'elle n'avait « aucune relation avec aucune entreprise du secteur de la sécurité et de la défense », mais Rendón a admis plus tard qu'un « accord exploratoire » avec Silvercorp avait été signé visant à capturer des membres du gouvernement de Maduro.
Le 8 mai 2020, le procureur général vénézuélien Tarek William Saab a demandé l'extradition de Rendón des États-Unis, ainsi que le fondateur de Silvercorp USA Jordan Goudreau et le législateur vénézuélien en exil Sergio Vergara, pour la « conception, le financement et l'exécution » du plan de renversement. Il n'est donc nullement une thèse complotiste que de considérer que M. Guaido dispose du soutien des USA pour déstabiliser son propre pays.

C'est ici que M. Nadal, qui a déposé plainte contre moi, apparaît :

Le 14 février 2020 : M. Nadal accueille le putschiste Juan Guaido à l'aéroport de Caracas. Celui-ci revenant d'une tournée internationale l'ayant amené à cherché du soutien en Colombie, aux Etats-Unis et au Portugal en vue de déstabiliser les institutions de son propre pays, faute de disposer de suffisamment de soutien populaire en sa propre patrie à ces fins.

Romain Nadal accueillant Rafael Guaido 
à l'aéroport de Caracasle 12 février 2020

Le 5 mai de la même année, le gouvernement vénézuélien accuse M. Romain Nadal d'avoir utilisé les locaux de l'ambassade de France, pour accorder un refuge à Juan Guaido. Quand bien même un démenti sera publié par l'intéressé ainsi que par le Quai d'Orsay, ils ne fournissent nullement la preuve que cela n'est jamais advenu. D'autant qu'au vu des bonnes relations affichées par M. Nadal envers le putschiste, il n'y pas de raison de douter que les autorités vénézuéliennes viendraient à créer artificiellement une crise entre la France et leur pays sans que leurs services de renseignement n'aient d'informations valables à faire valoir. C'est littéralement parole contre parole, et j'ai autrement plus confiance aux accusations du gouvernement vénézuélien qu'au démenti de nos propres autorités qui n'ont aucun scrupule à mentir au peuple français en fonction des intérêts qu'ils souhaitent promouvoir.

Vu l'article 14 du préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 : « La République française, fidèle à ses traditions, se conforme aux règles du droit public international. Elle n'entreprendra aucune guerre dans des vues de conquête et n'emploiera jamais ses forces contre la liberté d'aucun peuple ».

Vu l'article 2 de la Charte des nations unies (et particulièrement ses alinéas 4 et 7) :

(4)Les Membres de l'Organisation s'abstiennent, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l'emploi de la force, soit contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout État, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies.

(7)Aucune disposition de la présente Charte n'autorise les Nations Unies à intervenir dans des affaires qui relèvent essentiellement de la compétence nationale d'un État ni n'oblige les Membres à soumettre des affaires de ce genre à une procédure de règlement aux termes de la présente Charte.

Vu l'article 41 des conventions de Vienne sur les relations diplomatiques : « Sans préjudice de leurs privilèges et immunités, toutes les personnes qui bénéficient de ces privilèges et immunités ont le devoir de respecter les lois et règlements de l’État accréditaire. Elles ont également le devoir de ne pas s’immiscer dans les affaires intérieures de cet État ».

Mr Romain Nadal semble ignorer que le droit international public impose le principe de non ingérence dans les affaires intérieures d'un État tiers. Son comportement a ainsi altéré très sérieusement les relations entre le Venezuela et la France, au mépris de nos intérêts fondamentaux, de la promotion de la paix et de la bonne entente entre les nations. Par ailleurs, son alignement diplomatique aux considérations étasuniennes s'agissant du Venezuela, laisse à penser que M. Nadal, n'agit pas pour le compte de la France, mais bien au profit d'une puissance étrangère.

En tant que citoyen français, je refuse d'accorder toute légitimité ou autorité à quiconque se permet de créer des tensions inutiles entre la France et un État tiers, s'agissant des affaires intérieures de ce pays qui ne nous concernent pas. Ma colère était donc parfaitement sincère, légitime et toujours actuelle contre M. Nadal, qui a mon sens, peut être qualifié de traître au sens de l'article 411-5 du Code pénal, et devrait être pour le moins démis de ses fonctions.

Si bien entendu, la colère ne peut justifier quelques noms d'oiseaux envoyés à un tel félon, je reconnais ici ne rien regretter de mes actes, et admettre que conformément au droit, je sois donc passible d'une peine que votre Cour aura à définir à mon encontre. J'admets donc que les lois s'imposent à tous, à commencer par moi-même. Mais je relève que s'agissant d'un réel traître actuellement en poste à l'ambassade de France au Venezuela, les lois qui circonscrivent les relations internationales n'ont aucune prise sur ce dernier. « Selon que vous soyez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir », dit la fable de La Fontaine. M. Nadal bénéficiant de toutes les immunités ainsi que le soutien d'un gouvernement français tout aussi traître à la patrie, il va de soi que l'égalité des Français face à la Loi n'est désormais plus qu'un mythe, et certainement pas une réalité objective et avérée. En l'absence d'autorité de contrôle ou d'une Justice indépendante et résolue à faire respecter nos engagements internationaux sur le principe de non ingérence dans les affaires intérieures des nations (on se rappelle le silence de cette dernière face aux crimes d'agression et de financement du terrorisme commis en Libye et en Syrie par messieurs Sarkozy, Hollande et Macron), il serait parfaitement hypocrite de s'étonner des crispations qui en découlent de la part de simples Français, soucieux de préserver le respect strict de l'auto-détermination des peuples, principe aujourd'hui nié pour le notre-propre puisque notre souveraineté a été déléguée à l'Union européenne sur tous les aspects stratégiques. De fait, je réaffirme ouvertement considérer que M. Nadal mérite sur le plan moral (à défaut des considérations légales) toutes les insultes d'un peuple qu'il méprise ouvertement, à savoir le notre.

Je précise n'avoir été qu'à peine soulagé dans ma rage en lui écrivant ce courriel, j'en conviens ordurier, et que je ne pourrais l'être pleinement que lorsque cet individu perdra toute accréditation à un poste d'ambassadeur ; sera légitimement traîné dans la boue par des journalistes aujourd'hui bien complaisants avec le pouvoir ; et qu'un gouvernement de transition en France, réhabilitera la peine d'indignité nationale pour s'assurer que les forfaitures commises par des hauts fonctionnaires et politiciens contre nos intérêts nationaux, soient dûment châtiées à leur tour. Je ne reconnais aucune qualité à cet individu pour représenter la France dans un quelconque pays. Je lui reconnais uniquement le statut d'agent étranger manœuvrant contre la France, en particulier contre ses bonnes relations avec des nations tierces. J'accepterais la peine que votre Cour jugera légitime à mon égard. Mais il est entendu que moralement, vous n'obtiendrez jamais le moins remord ou regret de ma part, quant aux faits qui me sont reprochés. Sauf si je devais apprendre que la Justice à la lumière des ingérences que M. Nadal a commises au Venezuela en violation de nos intérêts nationaux et du droit international, devait engager à son tour des poursuites contre lui, ou que le quai d'Orsay venait à prendre des mesures disciplinaires permettant son exclusion du corps diplomatique de la France. Ce qui évidemment n'adviendra jamais, au vu de la faiblesse de nos institutions.

Tant que des traîtres seront en poste à des niveaux élevés de notre appareil d’État, il me sera impossible de ne pas exulter en quelques occasions tout mon désespoir et ma colère associée, contre ces fripouilles qui jouissent de toutes les immunités. Ce n'est pas nécessairement la façon la plus intelligente que d'exprimer sa colère par des propos orduriers, mais je ne prétends pas être un homme intelligent. Juste un homme légitimement en colère, car aucun traître de ce pays (et M. Nadal en est assurément un) n'est inquiété précisément par la Justice.

Dans l'espoir que cette lettre permettra aux honorables magistrats qui auront à me juger de mieux comprendre ce qui a été le préalable aux faits qui me sont reprochés, veuillez recevoir Madame, Monsieur, l'assurance de ma considération.


Sylvain Baron

dimanche 31 octobre 2021

De la naissance du Parti Complotiste Français (PCF)

Le 29 septembre dernier, la presse se faisait l'écho d'une annonce faite par l'usurpateur qui hante les coursives de l'Elysée, sur l'institution d'une Commission sur le complotisme et la désinformation sur internet. Cette dernière sera présidée par le sociologue Gérald Bronner et bien évidemment, les extrémistes politiques qui sévissent dans les médias et au parlement s'en félicitent. Car le "complotisme", c'est entendu, est le mal de notre siècle.

Il est vrai que le complotisme existe. Chez les journalistes, les politiciens, les sociologues et même les auto-proclamés spécialistes du "complotisme" à l'instar de Rudy Reichstadt, un agent d'influence atteint de troubles paranoïdes aigus, lui laissant à penser que la majorité des gueux que nous sommes, est elle-même complotiste ou sensible aux idéaux "d'extrême droite". Mais Rudy, comme Macrotte, Gérald Bronner et tant d'autres personnalités triées sur le volet, sont évidemment des autorités morales aux yeux des journalistes militants, là où le gueux qui s'indigne, fait usage de son sens critique ou pose des questions gênantes, verse évidemment dans le populisme le plus gras en plus d'être un adepte de "la théorie du complot". 

Le terme "complotiste" est ainsi particulièrement à la mode au sein des agences de propagande que sont devenus nos médias privés et publics. L'idée est simple et vieille comme le monde : salissez les opposants, discréditez-les voire faites les passer pour des fous, il en restera toujours quelque chose.

A ce genre de méthodes, beaucoup de personnalités en dissidence face à la Macronie font l'erreur de contester de telles accusations et de se justifier. Cela est inutile et même contreproductif. Lorsqu'un régime totalitaire installe un mot dans le langage commun dans le dessein de salir la dissidence politique de son pays, il n'y a qu'une seule chose à faire pour tuer le mot (et l'accusation sous-jacente de celui-ci) : le reprendre à notre compte, le déshabiller de sa charge morale, politique et même de son sens premier. Jusqu'à ce que l'accusation en "complotisme" devienne dépassée ou qu'elle appelle à une réponse sarcastique et méprisante pour celui qui en est victime.

Puisque nous sommes tous "d'extrême droite", "populistes", "antisémites" et "complotistes" dès lors que nous nous opposons aux criminels qui trahissent la France (quand bien même nous savons ne pas verser dans la fange intellectuelle sous-jacente à ces accusations infamantes), acceptons de nous approprier au moins le terme le plus usité par l'oligarchie. Elle nous qualifie de "complotistes", alors soyons des "complotistes". Mais des complotistes officiels avec une organisation militante, un programme politique et une réponse intellectuelle aux maux de notre Société. C'est dans ce but que j'annonce ici la création du Parti Complotiste Français.

Pour y adhérer, il faudra naturellement un tronc commun. Celui-ci est assez simple et consensuel pour nos réseaux d'affreux "complotistes" : sortir de l'UE, l'euro et l'OTAN et instituer une Constituante sitôt que nous serons au pouvoir. En clair, la restauration de notre indépendance nationale et l'établissement de la démocratie. Cependant, comme cette revendication politique n'apparaît jamais dans aucun parti, y compris d'opposition, j'ajoute que la purge de l'oligarchie doit aussi être une orientation politique (et judiciaire) pleinement assumée. A savoir, promettre aux Français que sitôt que nous aurons les commandes, tous les traîtres, les collabos, les corrompus et diverses petites mains de l'Oligarchie seront sanctionnés s'agissant de leurs crimes et délits contre la nation.

Le reste n'est que du programme politique à bâtir. Afin d'éviter tout de même des lignes idéologiques trop contradictoires au sein d'un même mouvement politique, autant vous signifier que je suis favorable à ce que notre politique migratoire et de raccompagnement à la frontière des clandestins soit extrêmement ferme ; qu'il en va de même pour notre politique de sécurité intérieure ainsi que la lutte contre le communautarisme et tout ce qui vise à dissoudre l'unité de la nation. De même, je n'envisage pas une politique énergétique et industrielle de la France sans l'apport du nucléaire même si nous pouvons faire évoluer les technologies (par exemple, construire des réacteurs à sels fondus de thorium et développer d'autres alternatives énergétiques notamment s'agissant du transport routier). Pour le reste, quand bien même je suis décroissant (et que je nourris donc une vision très radicale de l'écologie politique et des processus économiques qui l'accompagnent), je reste ouvert à ce nous bâtissions un programme qui puisse tenir compte de toutes les sensibilités et être acceptable politiquement par la nation. Enfin, c'est une évidence : l'état d'urgence permanent que nous subissons au titre du terrorisme ou de la pseudo épidémie de Covid 19 sera totalement levé et la totalité de nos libertés fondamentales rétablie. Il faudra même faire évoluer les institutions pour s'assurer que plus jamais le pouvoir exécutif ne puisse porter atteinte à nos libertés impunément.

Sur le plan agricole - autre thématique qui m'est chère - j'espère que nous pourrons dégager ensemble des propositions permettant de générer un réel exode urbain vers les campagnes, la multiplication par 10 du nombre d'exploitants agricoles à l'issue de notre gouvernance, une facilité à s'établir que ce soit sur l'accès à la terre, le bâti et l'outillage, le contrôle des prix de la matière première agricole en faveur de l'autonomie financière des producteurs ainsi que la promotion des petites exploitations mêlant élevage et polyculture avec des normes phytosanitaires les plus respectueuses que possibles de l'environnement. 

Enfin, la lutte contre l'artificialisation des sols devrait être aussi dans le champs de nos réflexions communes. 

Tout en dégageant ici de grandes orientations politiques, je refuse l'idée de me montrer plus précis, cela dans le but que ce travail de réflexion et de rédaction programmatique, soit une œuvre collective. Autrement, à quoi bon fonder un parti ayant pour but de rassembler une dissidence qui a déjà  mille et une propositions politiques à faire valoir sur de nombreux sujets ? Si contrairement à certains, je considère qu'il faut rétablir l'Etat dans sa puissance, sa dignité et sa logique de protection des populations ; qu'à mon sens le gouvernement doit rester le chef d'orchestre s'agissant de la cohérence des politiques publiques à instituer pour faire appliquer un programme : cela ne veut pas dire qu'il faut s'interdire la démocratie par ailleurs, ni la responsabilisation judiciaire de notre classe politique. 

En clair, ma vision est celle d'un Etat à nouveau "fort" qui se fait respecter dans le Monde et protège les intérêts des Français des prédations étrangères ou mercantiles. Un Etat où nombre d'industries et services stratégiques sont à nouveau nationalisés à l'abri des intérêts financiers ou étrangers ; une Révolution qui institue la démocratie pour que plus jamais la voix du peuple ne soit méprisée ou censurée ; une nouvelle classe politique qui assume son amour de la France et notre désir d'unité recouvrée ; un gouvernement qui travaille sur un horizon de cinquante ans lorsqu'il envisage de grandes réformes industrielles et agricoles au profit de la nation.

Cela signifie rétablir dans les faits l'autorité de l'Etat ce qui se distingue nettement de l'autoritarisme du Poudré. Pour cela, nous devons devenir une réelle force politique. Autrefois, le PCF (parti communiste français) avait pour lui les masses ouvrières afin de peser dans le débat politique. Mais depuis l'avènement de Robert Hue et tous ceux qui lui ont succédé à la tête de cette organisation politique, le PCF n'est plus le parti des pauvres, mais une officine de la bobocratie avec son florilège de haine de la patrie, de culture "woke", d'indigénisme et de préférence de l'étranger face à nos intérêts nationaux. Le PCF est mort, il s'agit d'en construire un nouveau. 

Aussi, j'appelle tous les Français conscients de l'urgence de la situation, désirant proposer, débattre et voter des éléments de programme en bonne intelligence avec la volonté de trouver des positions consensuelles sur les grands sujets qui nous préoccupent, à se joindre derrière moi dans la création du Parti Complotiste Français.

Tout est encore à faire que ce soit sur le plan administratif ou l'organisation même de la vie d'une telle structure. Mais je peux promettre au moins certaines choses que l'on voit rarement dans les partis :

1) Pas de culte du chef, nous aurons certes des porte-paroles et représentants divers et variés, mais cela répondra plus de la nécessité organisationnelle que d'une logique anthropologique où chacun tend à se déresponsabiliser et faire confiance aveuglément aux meilleurs communicants. Si les statuts du PCF seront rédigés dans un premier temps de la façon la plus simple que possible : au centième adhérent recensé, ces statuts seront soumis à la discussion collective pour être refondus avec des normes démocratiques partagées ainsi qu'un système permettant un renouvellement régulier (et légitime) des cadres du parti.

2) Pas de militantisme à papa dans ce parti ! Je suis activiste et si je crée un parti, ça n'est pas pour m'éloigner de ce en quoi je crois sur le plan opérationnel. Nous continuerons de mettre la pression à l'Oligarchie devant les grands médias et lieux de pouvoir et, si notre puissance de feu nous le permet, nous consacrerons des moyens importants à une communication politique percutante qui puisse causer énormément de torts à l'Oligarchie. De même, notre communication n'aura aucune raison d'être "lissée" sur le plan médiatique pour satisfaire à l'image "marketing" de nos représentants. Je suis un homme rugueux, provocateur, volontiers sarcastique et cruel avec le monde médiatico-politique, et je ne me vois pas changer de façon d'être sous prétexte d'améliorer mon image sur le plan médiatique. Je ne puis exiger de chacun qu'il se refreine dans sa propre communication. Cela n'exclue pas pour autant de savoir désarçonner nos ennemis, en nous refusant précisément de prêter le flanc à des débats polémiques stériles. J'ai beau vouloir créer le Parti Complotiste Français, à titre personnel, les illuminatis, la franc-maçonnerie, le satanisme et autres repères plus ou moins ésotériques dans lesquels pataugent une partie de nos oligarques, ont toujours suscité mon indifférence si ce n'est mon désintérêt le plus profond. Je pense la politique avec les lois, l'économie, la monnaie, les grandes lignes diplomatiques assurant l'indépendance de la France et la promotion de la paix ainsi que la bonne entente entre les peuples, non en me focalisant sur les épiphénomènes. C'est le paradoxe que je souhaite faire valoir avec la création de ce parti qui d'une part, nous institue officiellement en "complotistes" assumés, tout en démontrant constamment notre sérieux politique en évitant les sous-sujets quand il y a déjà tant à dire et à faire sur les politiques publiques de la France. 

3) Nous viserons tous les mandats électoraux qu'il nous sera possible d'envisager, mais c'est d'abord par une campagne permanente de discrédit de l'Oligarchie régnante, que nous chercherons à atteindre le pouvoir. Les propositions politiques sont une chose, mais le plus grand problème de la France à ce jour, c'est d'abord notre représentation politico-médiatique actuelle qui trahit le peuple et se doit donc d'être renversée. Ce sera l'axe cardinal de notre travail militant, de notre communication et même de nos réflexions juridiques et politiques. Nous devons faire entendre aux Français que, s'ils acceptent de nous remettre leur confiance, nous nettoierons les écuries d'Augias "au karcher". Nous devons leur signifier que tous ces salauds encravatés qui nous méprisent, nous insultent et nous trahissent quotidiennement, auront un jour à rendre des comptes, et pour bonne partie d'entre eux, finiront bel et bien en prison.  Cet axe de communication politique étant constamment négligé par tous les autres partis, nous serons donc le seul à en faire un élément programmatique et une démarche militante permanente qui soit audible des Français.

J'invite donc tous les Gilets Jaunes, les précaires, les révoltés, les provocateurs, les anars qui aiment la France, les cocos qui le sont toujours restés, les anti-capitalistes de bonne foi, les libéraux qui comprennent la nécessité d'Etat, les "souverainistes" qui en ont assez d'une communication trop gentillette de leurs représentants, les écolos qui refusent de culpabiliser la population mais veulent agir sur l'organisation économique, ainsi que tous ces utopistes qui rêvent d'un monde meilleur, à me rejoindre dans la création du Parti Complotiste Français et proposer leurs talents et savoir-faire pour, d'emblée, mettre en chantier l'organisation administrative, comptable et la gestion des relations publiques du Parti Complotiste Français.

Ce qui n'est pas négociable est le nom du parti qui suit un certain but - il faut donc avoir un certain sens de l'ironie pour en admettre la logique intellectuelle - mais j'espère qu'en définissant des lignes politiques aussi claires qu'ouvertes sur les moyens de leur mise en œuvre avec une réelle volonté de satisfaire au Bien commun, je trouverais un écho favorable à ce projet.

Je communiquerais une adresse où vous pourrez faire parvenir votre adhésion sitôt que toutes les démarches administratives et bancaires auront été terminées. J'appelle cependant toutes les bonnes volontés à m'aider dans ce travail préalable, et d'emblée, je recherche un trésorier ainsi qu'une personne soigneuse sur la gestion des procédures, pour m'assister dans cette étape.

Dans l'espoir que mon appel saura susciter votre intérêt, je vous encourage quoi que vous décidiez, à continuer le combat quelles qu'en soient les méthodes et outils utilisés à ces fins.

Sylvain Baron