lundi 4 mars 2013

Un bras d'honneur des peuples à l'Union Européenne

Ils s'appellent Laurent Louis en Belgique, Nigel Farage au Royaume-Uni, Beppe Grillo en Italie, Timo Soini en Finlande ou encore François Asselineau en France. Ces gens sont en train de soulever progressivement des populations qui font le lien entre l'Union Européenne et le déficit de Démocratie dans leur propre pays.

Voila 56 ans que brique après brique, ce qui apparaît désormais comme un nouvel U.R.S.S  se bâtit sans l'accord des Nations. 

Nouvel U.R.S.S, le terme n'est pas exagéré. Certes, la doctrine économique n'est pas le communisme et la répression ne se fait pas avec des tanks et des fusils. Mais pourtant, les peuples européens ne s'y trompent plus. Car la doctrine économique est désormais néo-libérale et la répression est mentale. En revanche ce qui ne diffère pas entre l'ex régime soviétique et le régime euro-atlantiste actuel, c'est la propagande.

Il est intéressant de se remémorer ce qui a précipité le déclin de l'U.R.S.S. Lorsque Mikhaïl Gorbatchev déssera l'étau soviétique progressivement à partir de 1985, les actes de révolte étaient déjà de plus en plus récurrents. En 1991, la Russie pressurisée par l'aspiration des peuples à reprendre le contrôle de leur souveraineté, ambitionnait de signer un nouveau traité redonnant toute l'indépendance aux pays du bloc soviétique sauf en matière d'entraide militaire. Mais le 19 août 1991, Guennadi Ianaïev et Dmitri Lazov, hommes d’État Russes et fervents idéologues soviétiques, tentèrent un putsh pour empêcher la ratification de ce traité et démettre de ses fonctions Mikhaïl Gorbatchev.

Ce putsh raté signera la fin de l'U.R.S.S bien que son démantèlement sera acté le 8 décembre de la même année. Ce sera la grande heure de Boris Elstine.

Aujourd'hui, l'Union Européenne comme l'U.R.S.S hier, est sur son déclin. Comme l'Union Soviétique, ceux qui dirigent les institutions européennes ou qui leurs sont soumis sont des idéologues ou des politiciens véreux. Les Grecs, les Espagnols, les Italiens, les Irlandais ou les Portugais ont beau manifester par centaines de milliers de personnes pour dénoncer cette main mise de la troïka sur leurs vies, rien n'y fait. Le silence médiatique est aussi assourdissant que la colère est croissante. Comme dans l'ex U.R.S.S, les idéologues de l'européïsme s’arque-bouteront jusqu'à la fin à leur usine à gaz, jusqu'à ce que le démantèlement de l'U.E devienne inéluctable.

Et bien que le réveil des Nations soit tardif, il commence enfin à poindre jusque dans les urnes. Les succès récents en Angleterre, en Italie ou en Finlande de partis politiques eurosceptiques en est le signe avant-coureur.  Évidemment, pour l'oligarchie en place, il est crucial d'effrayer les populations en rangeant ces mouvements politiques dans la case "extrême droite", "populisme", "nationalisme", etc... Sauf en Angleterre ou en Allemagne où la Liberté de la presse n'est pas un vain mot. Le problème est plus récurrent dans les pays latins qui pratiquent plus volontiers la censure ou la diabolisation. Aussi, l'élection remportée du mouvement 5 étoiles de Beppe Grillo inquiète autant dans les chancelleries que dans les salles de marché. D'autant qu'en se réclamant de l'écologie, ficher l'homme dans la catégorie "extrême droite" va s'avérer très complexe. Les tradeurs sentant le vent tourner font fuir à nouveau leurs capitaux vers d'autres devises comme le yen ou le franc Suisse.

L'euro a donc redémarré une phase de dépréciation, les cotations des grandes banques en prennent pour leur grade, et l'oligarchie toute entière s'inquiète du "populisme croissant" en Europe.

Désormais, les heures de l'Union Européenne sont comptées. Il est fort probable que l'institution sera démantelée bien avant la fin du quinquennat du pseudo Président François Hollande. Quelques signes en France témoignent d'un revirement progressif des idéologies. Pour la première fois, Marine Le Pen a évoqué l'idée de la sortie de l'Union Européenne via une proposition de référendum en 2014, et Jean-Luc Mélenchon signifiait le 28 février dernier sur RMC, qu'il préférerait voir "la fin de l'Europe plutôt que de voir le grand marché transatlantique".

Un autre petit signe encourageant qui m'a valu un grand sourire aujourd'hui : alors que je me rendais à la Banque de France à Bordeaux aujourd'hui, je levais les yeux vers le haut du bâtiment comme à chaque fois que je passe dans le quartier, pour observer les drapeaux européens et imaginer un moyen de les décrocher.

Je n'aurai pas besoin de trouver ce moyen. Les drapeaux bleus aux étoiles d'or ont été retirés de la façade, et un immense drapeau tricolore a été hissé à la place. Les employés de la Banque de France ne connaissaient pas les raisons de ce changement, mais n'en reste pas moins qu'à Bordeaux aujourd'hui, quelqu'un a mis au placard le drapeau de l'occupant euro-atlantiste.

Ne reste plus qu'à espérer que de nombreux Français accepteront de se rendre à la Manifestation du 14 Juillet contre l'euro à Paris que j'organise, et la boucle serait bouclée. Car c'est bien depuis la France ou l'Allemagne que l'Union Européenne pourra être jetée dans les poubelles de l'Histoire. Si les peuples du sud n'arrivent pas à se faire entendre, il est de la responsabilité de la dissidence Française de se soulever et faire trembler encore plus fortement l'oligarchie des incapables. La défense de notre Souveraineté ne peut être en aucun cas le seul fait d'un rattrapage politique, c'est avant tout une question populaire. Si les Français se faisaient enfin entendre, nous n'aurons pas besoin des élections prochaines pour mettre fin au joug de l'Union Soviético-Atlantico-Euro-Libérale. Faut-il d'autres signes pour se mettre en marche ?

Il est désormais temps que le torchon brûle !























Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Quelque chose à ajouter ?