Si
l'affaire Benalla traduit le sentiment d'impunité qui règne au cœur
même de l'Elysée, elle est à bien des égards, malgré la gravité
des faits que l'on peut reprocher à Emmanuel Macron lui-même, une
douce plaisanterie face à des crimes bien plus sérieux, que je
compte aborder avec vous ici.
Mais
au préalable, commençons par nous poser la question « qui est
Emmanuel Macron » ?
Ses
parents sont médecins et il a effectué ses études au Lycée Henry IV à
Paris. N'espérez donc pas trouver en lui un jeune premier issu des
milieux populaires qui aurait su prendre l’ascenseur social que le
défunt programme du Conseil National de la Résistance avait su
instituer en France, jusqu'à ce que des bourgeois de son calibre
s'emploient à le défaire.
Emmanuel
Macron, quand bien même il ose prétendre "sa pensée complexe" et
dont nous lui reconnaissons son talent pour jouer de la langue de bois, n'est pourtant pas d'un grand
niveau intellectuel. Il échoue en effet à deux reprises à l'examen
écrit qui lui permettrait d'intégrer l'Ecole Normale Supérieure.
Il poursuit son cursus à Sciences-Po tout en étudiant la philosophie
à Paris-Nanterre. L'un des mémoires qu'il rendra dans le cadre de
ses études, portera sur Machiavel. Il semble pour le coup qu'il ait
bien appris les préceptes édictés par le penseur italien, pour ériger le
cynisme et l'immoralité en vertus politiques.
Il
effectue un stage d'attaché diplomatique à l'Ambassade de France au
Nigeria à Abuja. De son aveu même, il fréquentera régulièrement
une boite de nuit homosexuelle, « le Shrine » à
cette époque. Aujourd'hui, le même homme nous jure malgré d'autres
éléments troublants, qu'il n'est pas homosexuel. Ce dont pourtant
tout le monde se fiche dès lors qu'il n'y a pas de mensonge sur cet
aspect de sa vie.
En
2004, à l'issue de ses études à l'ENA, il rejoint le corps de
l'Inspection Générale des Finances sous la protection du très
européïste et ami des financiers, Jean-Pierre Jouillet. En 2007, il
bénéficie des subsides du « German Marshall Funds »,
institution américano-germanique
faisant très officiellement et légalement, du trafic d'influence
auprès de jeunes étudiants européens, pour améliorer les
relations entre les U.S.A et l'Europe (selon les points de vue
américains essentiellement, évidemment). C'est à cette occasion
qu'Emmanuel Macron intègre la Banque Rothschild,
En
2006, il a déjà acquis la sympathie de tout le gratin industriel et
financier français, puisque Laurence Parisot, alors patronne du
MEDEF, lui propose un poste de directeur général au sein du
syndicat du CAC 40. C'est pourtant en 2007 que son visage apparaîtra
pour la première fois dans la presse, puisqu'il est le rapporteur et
l'un des principaux contributeurs de la « Commission
pour la libération de la croissance française »
sous le haut patronage de Jacques Attali. Déjà à l'époque, cette
commission souhaitait démolir les départements dont nous avons
hérité de la Révolution Française, et qui permettaient à chaque
citoyen de pouvoir saisir le préfet local se trouvant à moins
d'une journée de cheval pour tous. En revanche, les régions,
entités nettement moins anciennes puisque datant du XXème siècle,
beaucoup plus éloignées des Français et coûtant elles-mêmes un
« pognon de dingue », ne sont pas inquiétées. Bien au
contraire, il s'agit de les promouvoir au-travers du folklore dont se
revendiquent certains identitaires marquant leur volonté de sédition
avec la France, et de les redessiner selon les normes allemandes,
puisque l'esprit de collaboration n'a jamais cessé entre la caste
politique française et les Etats qui nous sont les plus hostiles.
En
2008, sur recommandation de Jacques Attali, le voilà réintégrant
la Banque Rothschild. En 2010, il propose son aide « bénévole »
à la « Société des Rédacteurs du Monde »
à l'occasion de la revente du journal convoité entre autres, par la
Société Perdriel-Prisa Orange, cela par l'entremise d'Alain Minc
avec qui Emmanuel Macron entretient d'excellentes relations. Entre
2010 et 2012, Emmanuel Macron conseille des multinationales sur des
acquisitions-ventes et déclare des revenus supérieurs à 2 Millions
d'euros dans le cadre de ses activités.
C'est
en 2006 qu'il rencontre François Hollande qu'il soutiendra dans sa
campagne électorale dès 2010. Ce dont François Hollande saura le
remercier, puisqu'il deviendra son Secrétaire Adjoint de l'Elysée dès 2012.
Avant
d'aller un peu plus loin dans la présentation du personnage et
aborder les crimes d'Etat bien réels d'Emmanuel Macron, constatons
que ce qui nous a été constamment rabâché par la presse lors de sa
campagne électorale, ne correspond pas à la réalité. On nous a
parlé d'un Homme nouveau du fait de sa jeunesse, avec des idées
tout aussi neuves. Et pourtant, au vu de son cursus, de ses fréquentations et de ses
opinions politiques, Emmanuel Macron fait indéniablement partie d'un
ancien monde. Celui des traîtres à la patrie, des marchands de
sommeil, des financiers, et des ultra-libéraux totalement
idéologisés à la mainmise de l'Union européenne sur nos vies. Je
connais des gens bien plus âgés qu'Emmanuel Macron, qui sont
pourtant autrement plus jeunes que lui, notamment en matière
d'opinions politiques favorables à la patrie. Emmanuel Macron n'est
pas un météore venu de nulle part, mais bien le larbin
fidèle d'un cénacle d'intérêts prédateurs qui veulent démolir la
France.
Poursuivons
donc sur les forfaitures de cet oligarque. Tout d'abord,
rappelons-nous de la fameuse loi El Khomri, dont la ministre prête-nom était
bien trop stupide et incompétente pour en rédiger ne serait-ce que
le premier paragraphe. En
vérité, c'est bien Emmanuel Macron qui en est le principal artisan,
notamment sur la déréglementation de la loi sur le travail, qui n'a
jamais permis de faire baisser le chômage. Et la raison en est bien
simple : personne ne veut faire baisser le chômage en France.
Le
26 Août 2014, il est nommé par Manuel Valls, Ministre de
l'Industrie, de l'Economie et du Numérique. Outre la très libérale
batterie de réformes économiques qu'il faudra faire passer au 49-3
face à un parlement hostile, il reprend surtout les négociations en
cours sur la vente de la branche énergie de l'industriel français
Alstom, à la Société General Electric, elle-même faisant partie du complexe
militaro-industriel américain. La prise de contrôle des américains
sur cette branche de notre industrie, relève de la haute trahison
pour les négociateurs français impliqués. En effet, Alstom
fabrique les turbines de nos sous-marins nucléaires lanceurs d'engin (SNLE) tels que « Le Terrible »,
« Le Téméraire »
ou « le Triomphant »,
ainsi que celles qui propulsent notre porte-avion « Le
Charles De Gaulle ». Il se
trouve que la fabrication de ces turbines relève des intérêts
fondamentaux de la nation, car elles assurent notre indépendance
technologique et industrielle en toutes circonstances, pour
entretenir ou équiper de nouveaux sous-marins. Y compris et surtout
en période de guerre contre toute puissance hostile, comme pourrait
tout à fait le devenir un jour les Etats-Unis d'Amérique. Notre
relation avec l'Allemagne ou le Royaume-Uni a par exemple toujours
été faite de hauts et de bas dans l'Histoire. Les alliances
contractées en une époque donnée, peuvent éclater brutalement et durablement du jour au lendemain. Tout Homme d'Etat ne peut que se projeter sur le temps
long pour discerner ce qui relève de nos intérêts fondamentaux, et
s'assurer de leur pérennité. En matière de relations internationales, l'amitié
et les bons sentiments n'existent pas, seuls les rapports de
puissance déterminent l'équilibre de nos relations diplomatiques.
Avoir cédé aux Etats-Unis d'Amérique la part de notre industrie
qui est au cœur même de notre dissuasion nucléaire, peut être qualifié
de trahison au sens de l'article 411-3 du Code Pénal qui dispose
que :
« Le
fait de livrer à une puissance étrangère, à une entreprise ou une
organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou à leurs
agents des matériels, constructions, équipements, installations,
appareils affectés à la défense nationale est puni de trente ans
de détention criminelle [...]».
Je
tiens à aller au bout de ma démonstration à ce sujet. Ainsi, le 13
Novembre 2014, le Commandant de Sous-Marin Nucléaire d'Attaque,
Alexandre Tâchon, expliquait ceci dans une conférence qu'il donnait
au Visiatome de Bagnols-sur-Cèze dans le Gard :
Actuellement,
grâce aux facilités concédées par Emmanuel Macron à General
Electric sur la prise de contrôle de la branche énergie d'Alstom,
les tenants du complexe militaro-industriel américain, peuvent
estimer plus précisément la vitesse de nos submersibles, en plus
d'avoir désormais la main-mise sur les brevets leur permettant de
connaître les propriétés acoustiques de nos turbines. Ce qui
signifie que tout l'avantage tactique de nos sous-marins est perdu
d'une part, et que par ailleurs, si nous devions un jour être en
conflit ouvert avec les USA ou avec leurs alliés, nous aurions
toutes les difficultés du monde à façonner des turbines destinées
à l'entretien ou à la réparation de nos navires de guerre.
Cette
transaction menée tambour battant sous le patronage d'Emmanuel
Macron, a affaiblit très sérieusement les capacités défensives de
la France, et a introduit de très sérieuses vulnérabilités au
cœur même de notre dissuasion nucléaire.
Malgré
le fait que pour un tel crime, il puisse écoper de 30 ans de
prison, jamais la presse n'a fait état de la gravité de ses forfaitures sur la
cession de la branche énergie d'Alstom, mais bien au contraire, elle l'a
fait élire Président de la République.
Notons
par ailleurs qu'Emmanuel Macron a aussi permis la fusion
Siemens-Alstom sur les équipements ferroviaires, permettant au final
à l'Allemagne de mettre la main sur cette branche sensible de notre
industrie, puisqu'elle aussi liée aux capacités logistiques de la
France à se projeter par voie terrestre à ses frontières et
au-delà, en cas de conflit au sein de l'Europe. L'Histoire nous
enseigne qu'il faut agir avec prudence avec l'Allemagne, mais aussi avec le Royaume-Uni. Ces Etats ont toujours compté sur l'esprit de
trahison de nos dirigeants, pour nous affaiblir militairement et
industriellement entre chaque conflit. Lorsque Mme Merkel prend le
contrôle tout ou partiel de notre industrie ferroviaire, d'armement
ou aéronautique, ça n'est certainement pas pour améliorer les
relations économiques et culturelles entre nos deux pays. C'est bien
pour favoriser les intérêts allemands au détriment des intérêts
français.
Une
autre affaire, beaucoup plus sanglante, risquera bien un jour de
garantir à Emmanuel Macron, un long séjour en prison. Cinq jours avant sa nomination au poste de Ministre de l'Economie, François
Hollande, le 21 Août 2014, révèle au journal « Le Monde »
qu'il fait livrer des armes aux « rebelles syriens »
depuis 2012. Ce que nous ignorons, c'est à quel moment ces
livraisons d'armes de guerre ont cessé. Ce que nous savons, c'est
que parmi ces armes, se trouvent notamment des lance-missiles MILAN
fabriqués par l'entreprise française MBDA. C'est grâce à un rapport
d'Amnesty International rendu public le 8 Décembre 2015, que
l'information tombe. Quelques mois auparavant, la chaîne iranienne
IRIB, équivalent de l'AFP en France, signale que des forces de la
Résistance Libanaise, ont saisi à des terroristes du Front Al-nosra qu'ils combattaient, les mêmes armes de lutte anti-char
françaises. Plus récemment, le 3 Juillet 2018, l'agence SANA,
équivalent de l'AFP syrienne, signale qu'à la suite de la reprise
du territoire de Deraa aux terroristes par les forces syriennes et
russes, un immense stock d'armes a été découvert, composé pour
partie, de lance-missiles MILAN.
François
Hollande comme Nicolas Sarkozy, est à ce titre un faiseur de guerre
qu'il faudra un jour juger pour ses propres crimes. Dans l'attente,
nous savons que celui-ci n'a jamais fait montre de retenue pour nuire
à la souveraineté de la Syrie et il y'a peu à douter que les
ventes d'armes destinées aux mercenaires qui œuvrent en Syrie, se
soient poursuivies jusqu'à la fin de son mandat. Ces ventes d'armes
avaient pour intermédiaires le Qatar et l'Arabie Saoudite, mais il
est à soupçonner que les Etats turcs et israéliens, ne soient pas
étrangers non plus à ces transactions et rapports plutôt fraternels avec
les terroristes qui opèrent en Syrie.
Pour
comprendre la très probable implication d'Emmanuel Macron dans ce
dossier, il faut savoir que le Ministre de l'Economie, comme en
dispose l'article R1122-2 du Code de la Défense, fait partie du
Secrétariat Général de Défense et de Sécurité Nationale,
lui-même sous contrôle du Premier Ministre et du Président de la
République.
L'article
D1132-4 du Code de la Défense, précise que ce Secrétariat a entre
autres pour mission « d'étudier
avant
décision gouvernementale, les questions relatives aux exportations
d'armement, de matériels et de technologies de caractère
stratégique ». Chaque
livraison d'arme est conditionnée par un certain nombre de
procédures à suivre et de décrets à signer pour les ministres
impliqués dans la transaction. Le Ministre de l'Economie n'échappe
pas à la règle. Si nous devions apprendre que les livraisons
d'armes de guerre aux terroristes en Syrie, ont été poursuivies
au-delà de l'été 2014, alors nous pourrions accuser Emmanuel
Macron de s'être rendu coupable de financement du terrorisme, tel
qu'édicté par l'article 421-2-2 du Code Pénal.
Des
lois sur le terrorisme que peu d'entre nous connaissons. Ainsi,
qui sait que lorsque Laurent Fabius disait dans une conférence au
Maroc qu'Al-nosra faisait "du bon boulot", qu'il se rendait coupable
d'apologie du terrorisme, crime puni de 5 années d'emprisonnement
par l'article 421-2-5 du Code Pénal ?
Si
nos dirigeants sont cyniques et n'hésitent pas à violer les lois en
comptant sur notre ignorance de ces dernières autant que sur le
silence de la presse et des magistrats, ne croyez surtout pas que
nous soyons désarmés pour rendre justice ! La France est
encore un Etat de Droit, mais il nous revient à nous, citoyens, de
le faire respecter.
Par
exemple, et pour terminer sur le casier judiciaire restant à remplir
d'Emmanuel Macron : Savez-vous que tant dans le droit
international, qu'au sein de notre bloc de constitutionnalité, il est
interdit de s'ingérer dans les affaires d'un Etat tiers, et plus
encore d'user de moyens militaires contre lui sans qu'un mandat clair
et explicite, ait été accordé par la majorité des Etats-Membres
de l'ONU ?
Ainsi, dans le préambule de la Constitution du 27 Octobre 1946, il est dit dans
son article 14 que :
« La
République française, fidèle à ses traditions, se conforme aux
règles du droit public international. Elle n'entreprendra aucune
guerre dans des vues de conquête et n'emploiera jamais ses forces
contre la liberté d'aucun peuple ».
Quant
à l'article 2 de la Charte de l'ONU que la France a ratifié le 24
Octobre 1945, voici ce qu'il énonce sur la même question :
L'Organisation est
fondée sur le principe de l'égalité souveraine de tous ses
Membres.
Les Membres de
l'Organisation règlent leurs différends internationaux par des
moyens pacifiques, de telle manière que la paix et la sécurité
internationales ainsi que la justice ne soient pas mises en danger.
Les Membres de
l'Organisation s'abstiennent, dans leurs relations internationales,
de recourir à la menace ou à l'emploi de la force, soit contre
l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout
État, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des
Nations Unies.
Cela
n'a pourtant pas empêché Emmanuel Macron, de donner l'ordre à nos
armées le 13 Avril 2018, de procéder au lancement d'une dizaine de missiles sur la
Syrie. Les cibles étaient sensées être des lieux de fabrication ou
de stockage d'armes chimiques de l'Armée Arabe Syrienne. Ce qui en soi,
permet de nous assurer de l'incompétence ou du mensonge d'Emmanuel
Macron sur l'affaire en question. Car si l'on veut préserver les
civils de toute émanation de gaz à vocation militaire, la
neutralisation des lieux de stockage ou de fabrication de ces armes
chimiques, ne peut répondre d'une destruction explosive sans que le
risque de dispersion soit rendu extrêmement élevé pour les
populations résidant aux alentours de telles infrastructures.
Cependant, il y a bien eu un mensonge sur la réalité des objectifs
ciblés. D'abord et en premier lieu, parce que l'Armée syrienne a
procédé à la destruction totale de son arsenal d'armes chimiques, cela sous le contrôle conjoint de la Russie et des Etats-Unis d'Amérique,
ainsi que l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques
(OIAC) qui a rendu un rapport en ce sens en 2016. Ensuite, parce que
le gouvernement syrien a pu communiquer sur la réalité des
objectifs choisis, en démentant à chaque fois les mensonges
véhiculés par le gouvernement français sur la nature des cibles.
Plus
grave encore dans cette affaire, si l'on devait ignorer que notre
Constitution et les règles du droit international ont été
pleinement violées par Emmanuel Macron : en autorisant le
bombardement de certains sites autour de la ville de Homs, notre
armée a pu tester en situation réelle le fonctionnement de nos
missiles de croisière. De la même façon, les adversaires russe et
syrien, ont pu tester leurs défenses anti-aériennes sur les
missiles français et recueillir des informations essentielles sur
nos propres vulnérabilités. Car tous nos missiles n'ont pas
impacté, fort heureusement d'une certaine façon. Certains ont été
interceptés, ce qui a permis aux militaires russes, de s'assurer que
leurs propres solutions de défense anti-missiles, fonctionnent sur
une partie de la technologie française. Information dont il aurait été
sage de nous assurer que les Russes puissent continuer de l'ignorer.
Dans
l'attente, cette décision d'Emmanuel Macron de bombarder la Syrie,
je le rappelle en violation expresse du droit international et
constitutionnel de la France, répondait d'un mystérieux attentat
chimique survenu à Douma le 7 avril 2018. Attentat si mystérieux,
qu'aucun témoignage accréditant la réalité de cette attaque n'a
pu être livré, ne serait-ce que par les hôpitaux syriens. En
revanche, l'OIAC qui devait investiguer sur la ville de Douma, a été
empêchée d'arriver en Syrie dans des délais raisonnables du fait
des pressions occidentales, et n'aura pas non plus eu le temps de
faire part des conclusions de son enquête, pour qu'Emmanuel Macron puisse disposer d'informations fiables à exploiter lui permettant
d'autoriser ou non une action militaire (qui resterait de toute façon
illégale au regard du droit international). Si aucune loi ne réprime
spécifiquement l'usage des moyens militaires de la nation en
violation des traités ratifiés et de notre ordre constitutionnel,
d'autres touchant aux crimes contre l'humanité ou aux intelligences
avec des puissances étrangères, peuvent être soulevées pour
qualifier le crime que je viens d'exposer ici.
Je
vous le disais plus haut, l'affaire Benalla au regard des autres
trahisons d'Emmanuel Macron, n'est finalement pas grand-chose.
Néanmoins, des ordres manifestement illégaux ont été adressés à
nos services ou plus encore, des procédures administratives et
judiciaires n'ont pas été suivies par le premier Magistrat de
France, au moment où était porté à sa connaissance des faits
graves commis par l'agent de sécurité et bagagiste Benalla. Plus
inquiétant encore est le fait que l'emploi d'Alexandre Benalla ne
répond pas du contrôle des services régaliens les plus légitimes
pour assurer la sécurité de la présidence de la République. En
introduisant au cœur de l'Elysée, un individu que ni la
gendarmerie, ni la police nationale n'ont eu à former, et qui plus
est fréquentant et recommandant auprès du Président de la République,
des personnes ayant des liens plus ou moins directs avec le
terrorisme, cela afin d'assurer la sécurité de ses meetings ; c'est au mieux
une très sérieuse légèreté de gestion qu'il faut reprocher à
Emmanuel Macron, voire des actes qui court-circuitent le contrôle opéré
par l'Etat major de la police et des armées, sur les décisions de
sécurité émanant de la présidence de la République.
Il
n'est donc pas incompréhensible que les plus hauts responsables de
la police et de la gendarmerie nationale, se soient émus de ces
agissements, et aient révélé à la presse les charges qui pesaient
sur le trublion Benalla, afin de donner un avertissement à Emmanuel
Macron.
Si
les institutions régaliennes sont loyales par nécessité, et qu'elles n'iront pas forcément plus loin dans leurs manœuvres contre
Emmanuel Macron, il nous revient à nous, citoyens, d'évincer
définitivement celui-ci de la présidence de la République.
On
doit à Alexis de Tocqueville la citation suivante : « Je
ne crains pas le ‘suffrage universel’ : les gens voteront comme
on leur dira ». Et
il se trouve que durant près de deux années, les Français ont vécu
un tintamarre médiatique autour d'Emmanuel Macron, tandis que nombre
de candidats rivaux, ont vu leur propre campagne anéantie par des
affaires judiciaires, là où d'autres encore, ont joui d'un temps
d'exposition médiatique moindre quand ils n'ont pas subi un véritable régime de
censure pour les ostraciser. C'est donc fort logiquement qu'Emmanuel
Macron a été élu à la tête de la République française, et que
nous pouvons considérer tout aussi légitimement, que son mandat est
usurpé.
Il
y'a donc actuellement au sommet de la France, un menteur doublé
d'un tricheur, un traître et un assassin que nous ne pouvons raisonnablement laisser gouverner. Aussi, c'est par cette conclusion
que je vous appelle à ne plus rien céder, et profiter de cette
affaire Benalla mettant clairement en cause Emmanuel Macron et
légitimant la saisine de l'article 68 de la Constitution par nos
parlementaires sur la destitution du Président de la République,
pour lui infliger un rapport de force suffisamment conséquent et
durable, permettant d'aboutir à l'éviction du félon qui hante le
palais de l'Elysée.
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