jeudi 26 juillet 2018

La Liberté ne se réclame pas, elle se prend !

Ils mugissent dans les brumes leurs fébriles angoisses à l'idée que tout change. Entendez-les hoqueter leur appel à cette si confortable inertie. Ils nous moquent, dissertent sur des impossibilités, établissent leurs conjectures sur la fin de l'Histoire, prédisent doctement que rien n'arrivera plus jamais, et que les tyrans ont d'hors et déjà gagné. Et pourtant, ils s'indignent !

A l'autre bout de la cordée, quelque-part au plus près des cimes, nous sommes quelques-uns à ne plus nous en laisser compter. Nous avons appris à ne plus écouter glapir les prophètes de malheur, nous avons un Everest à conquérir et nous n'avons plus beaucoup de temps. Nous voila donc engagés sur la ligne de front, certes en ordre dispersé, mais nous sommes là et tenons nos positions. Nous ne jouissons pas de pouvoir livrer notre sang à la patrie, c'est bien pire encore, nous lui-livrons notre âme dans cette guerre.

Que je vous envie nobles résistants et soldats d'hier : se battre était pour vous d'une simplicité déconcertante. Un couteau, un fusil et quelques grenades, et le contrat était posé. Tous deviendraient des héros, mais certains ne reviendraient pas. L'ennemi n'opposait pas sa violence avec quelques slogans et journalistes conciliants ; en votre temps, pactiser ostensiblement avec les puissances les plus hostiles, était un acte de courage face à votre détermination. On payait le prix du sang, ses propres reniements et trahisons.

Au Soldat inconnu qui nous contemple depuis les cieux ; au Colonel Fabien qui interroge le sens de ses batailles passées en constatant ce que nous avons laissé faire ; à toi Jean Moulin qui a su créer en ton temps "la convergence des luttes" ; ne désespérez pas de nous : nous sommes bien vos héritiers. Nous ne disposons plus que de notre détermination et de nos propres corps pour uniques armes. Pardonnez que nos soldats et policiers rangent les leurs, plutôt que tenir en joue les traîtres. Nous composons avec les contraintes de notre propre ère historique.

Demain encore, chacun d'entre nous répondra présent en entendant le  tocsin qui sonne sur les hauts-parleurs de nos écrans. A nouveau encore, notre ligne de front sera sans cohérence, et nous serons comme vous le fûtes, seulement quelques milliers à nous engager dans la bataille. Mais nous le ferons parce que nous sommes certains qu'à l'issue, nous finirons bien par être des millions. La foi en la victoire a gravé tous nos serments en notre cœur, soyez-en certains : nous n'abandonnerons pas.

Bien entendu, l'adversaire est aussi cynique que redoutable. Evidemment ce dernier se rie de nous tant que nous ne supprimons pas chacun de ses généraux. A n'en pas douter, c'est au sein même de nos propres réseaux que l'apathie, la bêtise et le défaitisme tentent d'instiller le doute dans le moral de nos propres troupes. Et pourtant, nous sommes encore là. Les mêmes résistants reviennent à chaque appel, ignorant superbement les prêcheurs d'apocalypse car nous savons...

Nous savons l'avenir heureux. Nous savons que demain, nous cesserons enfin de survivre et de désespérer. Nous savons que nous pourrons enfin regarder droit dans les yeux notre propre destinée, car plus rien ne fixera sur celle-ci, ses contraintes, son arbitraire, sa promesse d'une agonie lente et misérable. Les puissants d'aujourd'hui seront renversés, leurs propagandistes s'étonneront sans doute de respirer encore, mais tous regretteront l'époque où ils pouvaient haïr et conspirer impunément contre la France, en croyant qu'ils nous échapperaient constamment. 

Nous avons des geôles à remplir, des félons perfides à condamner, des salauds à livrer aux peuples martyres ayant survécu à leurs bombes, et parce que nous avons de l'honneur, de l'amour et de la reconnaissance pour tout ce que vous nous avez légué, nous ne faillirons pas.

Entendez-les mugir, les candides dissidents de canapé qui pensent nous donner des leçons de résistance. Ecoutez-les ces pleutres qui se donnent bonne conscience en invoquant ici l'élévation spirituelle de la nation à produire, ici quelques artifices de consommation qu'il faudrait étendre au peuple tout entier. Peuple mystifié, jamais écouté et reconnu pour ce qu'il est, et avec lequel il est hors de question d’interagir. Nous, achevant de nous hisser au sommet de notre Everest, nous laissons le vent emporter leurs jérémiades, et déjà nous progressons vers notre objectif.

Le Roy est nu ce soir, et les nuits sont chaudes. Nous installons déjà son échafaud place de la Concorde, susurrons à sa cour de nous suivre ou bien périr avec lui, et dans les rues de Paris, un parfum de Libération exalte nos dernières forces. Le Grand Soir désormais se rapproche, et la France toute entière devra sa Liberté à une poignée de résistants qui n'écoutaient plus que leur cœur avant de donner l'assaut. 

Ô nobles âmes françaises qui aujourd'hui encore, participez de la Libération de la France, ne vous retournez pas. Laissez les lâches et les paresseux nous railler encore, nous ne sommes peut-être jamais unis sur les mêmes batailles, mais nous partageons pourtant les mêmes tranchées parisiennes. Il est certain que viendra le moment où nous convergerons tous ensemble pour proclamer enfin l’avènement du nouveau millénaire, qui jusque-là attendait notre nécessaire insurrection, pour instituer la paix universelle et l'ordre social auquel nous aspirions. 

Gare à vous, traîtres et inquisiteurs de notre temps ! N'entendez-vous pas sonner le glas terrifiant de votre chute ? Vous aviez cru faire de la France un vaste marché où même l'Homme se vend, un grand hôtel misérable où les meilleures suites vous seraient éternellement réservées, une fange où nous serions condamnés à nous débattre et nous entretuer pour vous survivre. C'était sans compter sur notre colère, et notre regard constamment porté sur vous. Nous n'avons jamais perdu de vue qui nous opprimait. Fuyez tant qu'il est encore temps ! Les plus sages d'entre-nous serons sans nul doute les moins écoutés, et vos cravates supportent si bien le poids de vos propres corps. Craignez-nous, car nous sommes déterminés et chaque jour plus nombreux. Votre Salut n'existera que dans l'exil, soyez certains que nous comptons nous montrer impitoyables pour vous châtier.

Allons Camarades, avançons encore et n'abandons plus un mètre de terrain face à l'Oligarchie. Regardez-la trembler et s'auto-détruire d'elle-même. Plus nous frôlons leurs costumes, plus l'angoisse les étreint. Les voila qui s'affolent et s'entre-déchirent. Bientôt nous restaurerons notre dignité jusqu'au sein même du parlement. Nous purgerons la France des vautours qui dépeçaient son corps encore chaud, nous proclamerons "Les Jours Heureux" à nouveau, et nous raconterons tout cela à nos enfants.

Allons Camarades, ne vous découragez pas ! La Liberté nous attend. Vous savez qu'elle ne se réclame pas, mais qu'elle se prend !

mercredi 25 juillet 2018

Les vrais crimes d'Emmanuel Macron


Si l'affaire Benalla traduit le sentiment d'impunité qui règne au cœur même de l'Elysée, elle est à bien des égards, malgré la gravité des faits que l'on peut reprocher à Emmanuel Macron lui-même, une douce plaisanterie face à des crimes bien plus sérieux, que je compte aborder avec vous ici.

Mais au préalable, commençons par nous poser la question « qui est Emmanuel Macron » ?

Ses parents sont médecins et il a effectué ses études au Lycée Henry IV à Paris. N'espérez donc pas trouver en lui un jeune premier issu des milieux populaires qui aurait su prendre l’ascenseur social que le défunt programme du Conseil National de la Résistance avait su instituer en France, jusqu'à ce que des bourgeois de son calibre s'emploient à le défaire.

Emmanuel Macron, quand bien même il ose prétendre "sa pensée complexe" et dont nous lui reconnaissons son talent pour jouer de la langue de bois, n'est pourtant pas d'un grand niveau intellectuel. Il échoue en effet à deux reprises à l'examen écrit qui lui permettrait d'intégrer l'Ecole Normale Supérieure. Il poursuit son cursus à Sciences-Po tout en étudiant la philosophie à Paris-Nanterre. L'un des mémoires qu'il rendra dans le cadre de ses études, portera sur Machiavel. Il semble pour le coup qu'il ait bien appris les préceptes édictés par le penseur italien, pour ériger le cynisme et l'immoralité en vertus politiques.

Il effectue un stage d'attaché diplomatique à l'Ambassade de France au Nigeria à Abuja. De son aveu même, il fréquentera régulièrement une boite de nuit homosexuelle, « le Shrine » à cette époque. Aujourd'hui, le même homme nous jure malgré d'autres éléments troublants, qu'il n'est pas homosexuel. Ce dont pourtant tout le monde se fiche dès lors qu'il n'y a pas de mensonge sur cet aspect de sa vie.

En 2004, à l'issue de ses études à l'ENA, il rejoint le corps de l'Inspection Générale des Finances sous la protection du très européïste et ami des financiers, Jean-Pierre Jouillet. En 2007, il bénéficie des subsides du « German Marshall Funds », institution américano-germanique faisant très officiellement et légalement, du trafic d'influence auprès de jeunes étudiants européens, pour améliorer les relations entre les U.S.A et l'Europe (selon les points de vue américains essentiellement, évidemment). C'est à cette occasion qu'Emmanuel Macron intègre la Banque Rothschild,

En 2006, il a déjà acquis la sympathie de tout le gratin industriel et financier français, puisque Laurence Parisot, alors patronne du MEDEF, lui propose un poste de directeur général au sein du syndicat du CAC 40. C'est pourtant en 2007 que son visage apparaîtra pour la première fois dans la presse, puisqu'il est le rapporteur et l'un des principaux contributeurs de la « Commission pour la libération de la croissance française » sous le haut patronage de Jacques Attali. Déjà à l'époque, cette commission souhaitait démolir les départements dont nous avons hérité de la Révolution Française, et qui permettaient à chaque citoyen de pouvoir saisir le préfet local se trouvant à moins d'une journée de cheval pour tous. En revanche, les régions, entités nettement moins anciennes puisque datant du XXème siècle, beaucoup plus éloignées des Français et coûtant elles-mêmes un « pognon de dingue », ne sont pas inquiétées. Bien au contraire, il s'agit de les promouvoir au-travers du folklore dont se revendiquent certains identitaires marquant leur volonté de sédition avec la France, et de les redessiner selon les normes allemandes, puisque l'esprit de collaboration n'a jamais cessé entre la caste politique française et les Etats qui nous sont les plus hostiles.

En 2008, sur recommandation de Jacques Attali, le voilà réintégrant la Banque Rothschild. En 2010, il propose son aide « bénévole » à la « Société des Rédacteurs du Monde » à l'occasion de la revente du journal convoité entre autres, par la Société Perdriel-Prisa Orange, cela par l'entremise d'Alain Minc avec qui Emmanuel Macron entretient d'excellentes relations. Entre 2010 et 2012, Emmanuel Macron conseille des multinationales sur des acquisitions-ventes et déclare des revenus supérieurs à 2 Millions d'euros dans le cadre de ses activités.

C'est en 2006 qu'il rencontre François Hollande qu'il soutiendra dans sa campagne électorale dès 2010. Ce dont François Hollande saura le remercier, puisqu'il deviendra son Secrétaire Adjoint de l'Elysée dès 2012.

Avant d'aller un peu plus loin dans la présentation du personnage et aborder les crimes d'Etat bien réels d'Emmanuel Macron, constatons que ce qui nous a été constamment rabâché par la presse lors de sa campagne électorale, ne correspond pas à la réalité. On nous a parlé d'un Homme nouveau du fait de sa jeunesse, avec des idées tout aussi neuves. Et pourtant, au vu de son cursus, de ses fréquentations et de ses opinions politiques, Emmanuel Macron fait indéniablement partie d'un ancien monde. Celui des traîtres à la patrie, des marchands de sommeil, des financiers, et des ultra-libéraux totalement idéologisés à la mainmise de l'Union européenne sur nos vies. Je connais des gens bien plus âgés qu'Emmanuel Macron, qui sont pourtant autrement plus jeunes que lui, notamment en matière d'opinions politiques favorables à la patrie. Emmanuel Macron n'est pas un météore venu de nulle part, mais bien le larbin fidèle d'un cénacle d'intérêts prédateurs qui veulent démolir la France.

Poursuivons donc sur les forfaitures de cet oligarque. Tout d'abord, rappelons-nous de la fameuse loi El Khomri, dont la ministre prête-nom était bien trop stupide et incompétente pour en rédiger ne serait-ce que le premier paragraphe. En vérité, c'est bien Emmanuel Macron qui en est le principal artisan, notamment sur la déréglementation de la loi sur le travail, qui n'a jamais permis de faire baisser le chômage. Et la raison en est bien simple : personne ne veut faire baisser le chômage en France.

Le 26 Août 2014, il est nommé par Manuel Valls, Ministre de l'Industrie, de l'Economie et du Numérique. Outre la très libérale batterie de réformes économiques qu'il faudra faire passer au 49-3 face à un parlement hostile, il reprend surtout les négociations en cours sur la vente de la branche énergie de l'industriel français Alstom, à la Société General Electric, elle-même faisant partie du complexe militaro-industriel américain. La prise de contrôle des américains sur cette branche de notre industrie, relève de la haute trahison pour les négociateurs français impliqués. En effet, Alstom fabrique les turbines de nos sous-marins nucléaires lanceurs d'engin (SNLE) tels que « Le Terrible », « Le Téméraire » ou « le Triomphant », ainsi que celles qui propulsent notre porte-avion « Le Charles De Gaulle ». Il se trouve que la fabrication de ces turbines relève des intérêts fondamentaux de la nation, car elles assurent notre indépendance technologique et industrielle en toutes circonstances, pour entretenir ou équiper de nouveaux sous-marins. Y compris et surtout en période de guerre contre toute puissance hostile, comme pourrait tout à fait le devenir un jour les Etats-Unis d'Amérique. Notre relation avec l'Allemagne ou le Royaume-Uni a par exemple toujours été faite de hauts et de bas dans l'Histoire. Les alliances contractées en une époque donnée, peuvent éclater brutalement et durablement du jour au lendemain. Tout Homme d'Etat ne peut que se projeter sur le temps long pour discerner ce qui relève de nos intérêts fondamentaux, et s'assurer de leur pérennité. En matière de relations internationales, l'amitié et les bons sentiments n'existent pas, seuls les rapports de puissance déterminent l'équilibre de nos relations diplomatiques. Avoir cédé aux Etats-Unis d'Amérique la part de notre industrie qui est au cœur même de notre dissuasion nucléaire, peut être qualifié de trahison au sens de l'article 411-3 du Code Pénal qui dispose que :

« Le fait de livrer à une puissance étrangère, à une entreprise ou une organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou à leurs agents des matériels, constructions, équipements, installations, appareils affectés à la défense nationale est puni de trente ans de détention criminelle [...]».

Je tiens à aller au bout de ma démonstration à ce sujet. Ainsi, le 13 Novembre 2014, le Commandant de Sous-Marin Nucléaire d'Attaque, Alexandre Tâchon, expliquait ceci dans une conférence qu'il donnait au Visiatome de Bagnols-sur-Cèze dans le Gard :
  • La vitesse maximum de nos sous-marins relève du secret-défense, elle ne peut donc être révélée.
  • Les propriétés acoustiques des turbines de nos sous-marins, dont l'usage tactique se fonde en premier lieu sur leur discrétion, relèvent aussi du secret-défense.
Actuellement, grâce aux facilités concédées par Emmanuel Macron à General Electric sur la prise de contrôle de la branche énergie d'Alstom, les tenants du complexe militaro-industriel américain, peuvent estimer plus précisément la vitesse de nos submersibles, en plus d'avoir désormais la main-mise sur les brevets leur permettant de connaître les propriétés acoustiques de nos turbines. Ce qui signifie que tout l'avantage tactique de nos sous-marins est perdu d'une part, et que par ailleurs, si nous devions un jour être en conflit ouvert avec les USA ou avec leurs alliés, nous aurions toutes les difficultés du monde à façonner des turbines destinées à l'entretien ou à la réparation de nos navires de guerre.

Cette transaction menée tambour battant sous le patronage d'Emmanuel Macron, a affaiblit très sérieusement les capacités défensives de la France, et a introduit de très sérieuses vulnérabilités au cœur même de notre dissuasion nucléaire.

Malgré le fait que pour un tel crime, il puisse écoper de 30 ans de prison, jamais la presse n'a fait état de la gravité de ses forfaitures sur la cession de la branche énergie d'Alstom, mais bien au contraire, elle l'a fait élire Président de la République.

Notons par ailleurs qu'Emmanuel Macron a aussi permis la fusion Siemens-Alstom sur les équipements ferroviaires, permettant au final à l'Allemagne de mettre la main sur cette branche sensible de notre industrie, puisqu'elle aussi liée aux capacités logistiques de la France à se projeter par voie terrestre à ses frontières et au-delà, en cas de conflit au sein de l'Europe. L'Histoire nous enseigne qu'il faut agir avec prudence avec l'Allemagne, mais aussi avec le Royaume-Uni. Ces Etats ont toujours compté sur l'esprit de trahison de nos dirigeants, pour nous affaiblir militairement et industriellement entre chaque conflit. Lorsque Mme Merkel prend le contrôle tout ou partiel de notre industrie ferroviaire, d'armement ou aéronautique, ça n'est certainement pas pour améliorer les relations économiques et culturelles entre nos deux pays. C'est bien pour favoriser les intérêts allemands au détriment des intérêts français.

Une autre affaire, beaucoup plus sanglante, risquera bien un jour de garantir à Emmanuel Macron, un long séjour en prison. Cinq jours avant sa nomination au poste de Ministre de l'Economie, François Hollande, le 21 Août 2014, révèle au journal « Le Monde » qu'il fait livrer des armes aux « rebelles syriens » depuis 2012. Ce que nous ignorons, c'est à quel moment ces livraisons d'armes de guerre ont cessé. Ce que nous savons, c'est que parmi ces armes, se trouvent notamment des lance-missiles MILAN fabriqués par l'entreprise française MBDA. C'est grâce à un rapport d'Amnesty International rendu public le 8 Décembre 2015, que l'information tombe. Quelques mois auparavant, la chaîne iranienne IRIB, équivalent de l'AFP en France, signale que des forces de la Résistance Libanaise, ont saisi à des terroristes du Front Al-nosra qu'ils combattaient, les mêmes armes de lutte anti-char françaises. Plus récemment, le 3 Juillet 2018, l'agence SANA, équivalent de l'AFP syrienne, signale qu'à la suite de la reprise du territoire de Deraa aux terroristes par les forces syriennes et russes, un immense stock d'armes a été découvert, composé pour partie, de lance-missiles MILAN.

François Hollande comme Nicolas Sarkozy, est à ce titre un faiseur de guerre qu'il faudra un jour juger pour ses propres crimes. Dans l'attente, nous savons que celui-ci n'a jamais fait montre de retenue pour nuire à la souveraineté de la Syrie et il y'a peu à douter que les ventes d'armes destinées aux mercenaires qui œuvrent en Syrie, se soient poursuivies jusqu'à la fin de son mandat. Ces ventes d'armes avaient pour intermédiaires le Qatar et l'Arabie Saoudite, mais il est à soupçonner que les Etats turcs et israéliens, ne soient pas étrangers non plus à ces transactions et rapports plutôt fraternels avec les terroristes qui opèrent en Syrie.

Pour comprendre la très probable implication d'Emmanuel Macron dans ce dossier, il faut savoir que le Ministre de l'Economie, comme en dispose l'article R1122-2 du Code de la Défense, fait partie du Secrétariat Général de Défense et de Sécurité Nationale, lui-même sous contrôle du Premier Ministre et du Président de la République.

L'article D1132-4 du Code de la Défense, précise que ce Secrétariat a entre autres pour mission « d'étudier avant décision gouvernementale, les questions relatives aux exportations d'armement, de matériels et de technologies de caractère stratégique ». Chaque livraison d'arme est conditionnée par un certain nombre de procédures à suivre et de décrets à signer pour les ministres impliqués dans la transaction. Le Ministre de l'Economie n'échappe pas à la règle. Si nous devions apprendre que les livraisons d'armes de guerre aux terroristes en Syrie, ont été poursuivies au-delà de l'été 2014, alors nous pourrions accuser Emmanuel Macron de s'être rendu coupable de financement du terrorisme, tel qu'édicté par l'article 421-2-2 du Code Pénal.

Des lois sur le terrorisme que peu d'entre nous connaissons. Ainsi, qui sait que lorsque Laurent Fabius disait dans une conférence au Maroc qu'Al-nosra faisait "du bon boulot", qu'il se rendait coupable d'apologie du terrorisme, crime puni de 5 années d'emprisonnement par l'article 421-2-5 du Code Pénal ?

Si nos dirigeants sont cyniques et n'hésitent pas à violer les lois en comptant sur notre ignorance de ces dernières autant que sur le silence de la presse et des magistrats, ne croyez surtout pas que nous soyons désarmés pour rendre justice ! La France est encore un Etat de Droit, mais il nous revient à nous, citoyens, de le faire respecter.

Par exemple, et pour terminer sur le casier judiciaire restant à remplir d'Emmanuel Macron : Savez-vous que tant dans le droit international, qu'au sein de notre bloc de constitutionnalité, il est interdit de s'ingérer dans les affaires d'un Etat tiers, et plus encore d'user de moyens militaires contre lui sans qu'un mandat clair et explicite, ait été accordé par la majorité des Etats-Membres de l'ONU ?

Ainsi, dans le préambule de la Constitution du 27 Octobre 1946, il est dit dans son article 14 que : 

« La République française, fidèle à ses traditions, se conforme aux règles du droit public international. Elle n'entreprendra aucune guerre dans des vues de conquête et n'emploiera jamais ses forces contre la liberté d'aucun peuple ».

Quant à l'article 2 de la Charte de l'ONU que la France a ratifié le 24 Octobre 1945, voici ce qu'il énonce sur la même question :

L'Organisation est fondée sur le principe de l'égalité souveraine de tous ses Membres.
    Les Membres de l'Organisation règlent leurs différends internationaux par des moyens pacifiques, de telle manière que la paix et la sécurité internationales ainsi que la justice ne soient pas mises en danger.

    Les Membres de l'Organisation s'abstiennent, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l'emploi de la force, soit contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout État, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies.
Cela n'a pourtant pas empêché Emmanuel Macron, de donner l'ordre à nos armées le 13 Avril 2018, de procéder au lancement d'une dizaine de missiles sur la Syrie. Les cibles étaient sensées être des lieux de fabrication ou de stockage d'armes chimiques de l'Armée Arabe Syrienne. Ce qui en soi, permet de nous assurer de l'incompétence ou du mensonge d'Emmanuel Macron sur l'affaire en question. Car si l'on veut préserver les civils de toute émanation de gaz à vocation militaire, la neutralisation des lieux de stockage ou de fabrication de ces armes chimiques, ne peut répondre d'une destruction explosive sans que le risque de dispersion soit rendu extrêmement élevé pour les populations résidant aux alentours de telles infrastructures. Cependant, il y a bien eu un mensonge sur la réalité des objectifs ciblés. D'abord et en premier lieu, parce que l'Armée syrienne a procédé à la destruction totale de son arsenal d'armes chimiques, cela sous le contrôle conjoint de la Russie et des Etats-Unis d'Amérique, ainsi que l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) qui a rendu un rapport en ce sens en 2016. Ensuite, parce que le gouvernement syrien a pu communiquer sur la réalité des objectifs choisis, en démentant à chaque fois les mensonges véhiculés par le gouvernement français sur la nature des cibles.

Plus grave encore dans cette affaire, si l'on devait ignorer que notre Constitution et les règles du droit international ont été pleinement violées par Emmanuel Macron : en autorisant le bombardement de certains sites autour de la ville de Homs, notre armée a pu tester en situation réelle le fonctionnement de nos missiles de croisière. De la même façon, les adversaires russe et syrien, ont pu tester leurs défenses anti-aériennes sur les missiles français et recueillir des informations essentielles sur nos propres vulnérabilités. Car tous nos missiles n'ont pas impacté, fort heureusement d'une certaine façon. Certains ont été interceptés, ce qui a permis aux militaires russes, de s'assurer que leurs propres solutions de défense anti-missiles, fonctionnent sur une partie de la technologie française. Information dont il aurait été sage de nous assurer que les Russes puissent continuer de l'ignorer.

Dans l'attente, cette décision d'Emmanuel Macron de bombarder la Syrie, je le rappelle en violation expresse du droit international et constitutionnel de la France, répondait d'un mystérieux attentat chimique survenu à Douma le 7 avril 2018. Attentat si mystérieux, qu'aucun témoignage accréditant la réalité de cette attaque n'a pu être livré, ne serait-ce que par les hôpitaux syriens. En revanche, l'OIAC qui devait investiguer sur la ville de Douma, a été empêchée d'arriver en Syrie dans des délais raisonnables du fait des pressions occidentales, et n'aura pas non plus eu le temps de faire part des conclusions de son enquête, pour qu'Emmanuel Macron puisse disposer d'informations fiables à exploiter lui permettant d'autoriser ou non une action militaire (qui resterait de toute façon illégale au regard du droit international). Si aucune loi ne réprime spécifiquement l'usage des moyens militaires de la nation en violation des traités ratifiés et de notre ordre constitutionnel, d'autres touchant aux crimes contre l'humanité ou aux intelligences avec des puissances étrangères, peuvent être soulevées pour qualifier le crime que je viens d'exposer ici.

Je vous le disais plus haut, l'affaire Benalla au regard des autres trahisons d'Emmanuel Macron, n'est finalement pas grand-chose. Néanmoins, des ordres manifestement illégaux ont été adressés à nos services ou plus encore, des procédures administratives et judiciaires n'ont pas été suivies par le premier Magistrat de France, au moment où était porté à sa connaissance des faits graves commis par l'agent de sécurité et bagagiste Benalla. Plus inquiétant encore est le fait que l'emploi d'Alexandre Benalla ne répond pas du contrôle des services régaliens les plus légitimes pour assurer la sécurité de la présidence de la République. En introduisant au cœur de l'Elysée, un individu que ni la gendarmerie, ni la police nationale n'ont eu à former, et qui plus est fréquentant et recommandant auprès du Président de la République, des personnes ayant des liens plus ou moins directs avec le terrorisme, cela afin d'assurer la sécurité de ses meetings ; c'est au mieux une très sérieuse légèreté de gestion qu'il faut reprocher à Emmanuel Macron, voire des actes qui court-circuitent le contrôle opéré par l'Etat major de la police et des armées, sur les décisions de sécurité émanant de la présidence de la République.

Il n'est donc pas incompréhensible que les plus hauts responsables de la police et de la gendarmerie nationale, se soient émus de ces agissements, et aient révélé à la presse les charges qui pesaient sur le trublion Benalla, afin de donner un avertissement à Emmanuel Macron.

Si les institutions régaliennes sont loyales par nécessité, et qu'elles n'iront pas forcément plus loin dans leurs manœuvres contre Emmanuel Macron, il nous revient à nous, citoyens, d'évincer définitivement celui-ci de la présidence de la République.

On doit à Alexis de Tocqueville la citation suivante : «  Je ne crains pas le ‘suffrage universel’ : les gens voteront comme on leur dira ». Et il se trouve que durant près de deux années, les Français ont vécu un tintamarre médiatique autour d'Emmanuel Macron, tandis que nombre de candidats rivaux, ont vu leur propre campagne anéantie par des affaires judiciaires, là où d'autres encore, ont joui d'un temps d'exposition médiatique moindre quand ils n'ont pas subi un véritable régime de censure pour les ostraciser. C'est donc fort logiquement qu'Emmanuel Macron a été élu à la tête de la République française, et que nous pouvons considérer tout aussi légitimement, que son mandat est usurpé.

Il y'a donc actuellement au sommet de la France, un menteur doublé d'un tricheur, un traître et un assassin que nous ne pouvons raisonnablement laisser gouverner. Aussi, c'est par cette conclusion que je vous appelle à ne plus rien céder, et profiter de cette affaire Benalla mettant clairement en cause Emmanuel Macron et légitimant la saisine de l'article 68 de la Constitution par nos parlementaires sur la destitution du Président de la République, pour lui infliger un rapport de force suffisamment conséquent et durable, permettant d'aboutir à l'éviction du félon qui hante le palais de l'Elysée.


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mardi 17 juillet 2018

Quête de Sens

J'ai beau tourner et retourner la question en mon esprit, je reste interdit face à ce que je ressens. Moi, l'Homme froid qui se veut stricte puissance cognitive et objectiver le monde. Établir des sommes d'informations, produire les recoupements les plus pertinents et formaliser les déductions les plus logiques. Bien sûr je me sais apte à ressentir un certain nombre d'émotions. Je puis être agacé, scandalisé, triste, furieux ou rempli d'allégresse. Mais ces états d'âme sont aussi rares qu'évanescents.

T'aimer en revanche, je ne comprends décidément pas.

Ô bien sûr, tout est sous contrôle ! Il ne faudrait pas que ce trouble qui ne me quitte plus depuis notre rencontre, puisse porter atteinte à cette raison aussi bornée que confortable pour un cœur que très peu d'autres avant toi, sont parvenues à fracturer. Alors je concentre mes pensées sur l'insipide comme sur l'essentiel, sur l'effort manuel comme l'analytique. Cela en espérant oublier quelques instants seulement, le poids qui pèse ostensiblement sur mon palpitant. Accroché à ce dernier, il y'a ce médaillon de toi. Et quand j'y repense, toute ma condition humaine resurgit. L'irrationnel me fait face et plante son épée en mon âme. Mes instincts les plus primitifs rejaillissent à nouveau : je te veux contre moi. Je désire ceinturer ton frêle corps de mes bras devenus soudain virils. Je désire te cajoler, te bercer, te promettre que tu n'auras plus jamais rien à craindre, et te faire le serment de rester à jamais ton plus ardent protecteur. Me voilà tour à tour homme gémissant et implacable soldat dressant le poing à une Société qui s'effondre tout autour de nous. Je défie quiconque de te faire du mal, je tuerais sans remord celui qui voudrait te malmener.

Tout cela me fâche cependant, car en vérité, rien n'est sous contrôle ! Je n'ai pas de prise sur l'amour que je ressens, comme sur celui que tu ne ressens point à mon égard. J'ai beau prier les anges, les Dieux et le Diable s'il le faut, cela dans l'espoir que l'univers chuchote en ton âme qu'il est désormais temps de t'ouvrir à mon cœur, mais la grande conspiration n'a pourtant jamais lieu. Alors et une fois encore, je tente d'oublier. Épuiser mon corps en concentrant ma force sur quelques rondins de bois à trancher ; méditer et promouvoir la révolution ; coucher un peu de ma pensée politique sur quelques canaux cybernétiques ; mais toujours Cupidon et les siens se rient de mes vaines tentatives pour échapper à ma plus tendre obsession. Définitivement, tu me hantes, me handicapes, me fragilises et le plus beau est que tu me ré-humanises. Cela bien malgré toi.

Je ne trouve pas de sens à mon existence ici-bas. Pas de sens à ces milliards d'astres qui matérialisent un univers qui autrefois n'existait pas. Pas de sens à la malveillance des Hommes, à leur méchanceté, à la volonté de nuire des puissants, à la crédulité et l'apathie de millions de leurs si volontaristes assujettis. Mais puisque tout cela est, et fait Système, j'admets n'en être qu'un rouage, et je dédie ma propre existence à la conquête d'un peu plus d'harmonie. Je ne sais pas pourquoi, mais une pulsion mystérieuse fait de moi et malgré moi un authentique combattant. Lacordaire a rédigé ma propre devise : "la Liberté ne se réclame pas, elle se prend !" Ainsi je tente ce que je peux pour abattre les murailles qui conditionnent nos asservissements. Miséreux et misérable dans cette quête aux allures d'Utopie, on se scandalise de la vérité que je préfère de loin à l'idéologie ; on raille les entreprises que je ne réussis point ; on me conseille aimablement un sage abandon et parfois, on me couvre de louanges sans jamais répondre à mon appel. Si bien que la frustration des premiers jours de lutte a finit par céder la place à la détermination froide incitant à ne plus écouter, mais poursuivre le combat quoi qu'il m'en coûte, jusqu'à ce qu'ils comprennent...

Tout cela n'a aucun sens !

Je ne comprends pas pourquoi je ne suis pas ces millions de bien-heureux portés par l'insouciance des temps futurs. Pourquoi Dieu m'a fait Soldat pour une cause semblant à bien des égards totalement perdue. Mais plus encore, je ne comprends pas pourquoi je t'aime. Car si même la Révolution se rationalise, trouve sa propre logique implacable dans le terreau de l'Histoire que nous écrivons tous ensemble, j'ai beau chercher de la raison dans mes sentiments, mais à chaque fois que j'additionne tes merveilleuses qualités d'âme, une bourrasque emporte toute la savante construction intellectuelle que j'édifiais quelques secondes auparavant. Tant d'autres sont si belles, si douces, si pleines de vie, et pourtant, c'est sur toi que mon cœur porte son dévolu. Je me retrouve alors plongé dans l'abîme de l'incertitude. Cette ignorance n'en finit pas de me malmener. Je n'ai pas de prise sur ce que je ressens. Je ne peux rien éteindre, ni même établir la démonstration qu'un grand tout exige notre union. Je suis simplement condamné à t'aimer sans rien y comprendre.

Alors, je veille. Nous nous croisons de temps à autres, je m'assure que tu te portes bien, dépose un baiser sur ton front, te renouvelle ma chaude amitié, puis nous nous quittons à nouveau pour ne plus nous revoir durant des semaines. Puisque je ne souhaite en aucun cas entretenir ta gêne ni exacerber mon trouble, tu constates alors mon silence durant ces entre-deux. J'envie alors ceux qui ont parfois les honneurs de partager ta propre couche, mais je me garde bien de te le signifier. Je maudis ma pudeur, ma retenue, mon apparente tranquillité, pourtant à mille lieues de l'être solaire que je serais indéniablement si je devais entrer de plein pied dans ta vie. Tu ne soupçonnes point le feu qui brûle en moi et les millions de rires et sourires que je t'arracherais le reste de ta vie durant.

Puis à l’aune de quelques nuits où plus rien ne semble si important dans cette étrange existence que je mène, me voilà à nouveau en train de tisser des liens sur des sujets ne se recoupant pourtant point. Tu ne m'as jamais inspiré mes idéaux révolutionnaires, et tu n'as été la muse que d'une chanson. Pourtant, voilà qu'au fond de moi une idée un peu désagréable, quelque peu immorale et bassement réductrice de temps d'années d'engagement au profit de tout un peuple, se fraye sournoisement un chemin en mon âme : peut-être que si je remportais un jour ce combat, que je devais susciter pour cette raison l'adoration de millions de mes concitoyens, alors toi, tu me regarderais enfin... Tu le sais bien, je suis indifférent aux humeurs des foules, aux diatribes des malfaisants autant qu'aux louanges de ceux qui estiment ce que je fais. Je ne poursuis ni la gloire, ni la fortune, je ne traque que la Liberté. Mais si à force de ne rien céder à cette quête au long cours, c'est la quintessence de tout cela que je devais finir par trouver sur mon chemin, toi qui m'aura vu combattre, aura connu tous ces moments où tantôt je faiblissais, tantôt je retrouvais pugnacité à mon ouvrage, serais-tu alors honorée d'être aimée par le meneur d'une Révolution réussie ? Est-ce que dans ce cas, tu sentirais la même pesanteur étreindre ton cœur en pensant à moi désormais ? Est-ce que l'affection que tu me portes se transformerait en un brasier ardent ? Faut-il réussir l'extraordinaire pour être aimé de toi ?

Tout cela n'a décidément aucun sens, et je me résigne alors à cette triste conclusion ; je ne pourrais en rien être autre que ce que je suis aujourd'hui, et ton cœur n'aurait pas de raison nouvelle d'embrasser mon âme, puisque que contrairement à tout un peuple qui soudain me porterait en triomphe, tu resterais une intime qui à jamais, ne pourrait mystifier mon propre état d'être. Tu connais bien de mes faiblesses, autant que ce qui discrédite mes plus ardents détracteurs. Et rien de tout cela n'a su éveiller le même trouble qui m'étreint et parfois m'étrangle. Sans doute serais-tu fière de moi, et me congratulerais quelque peu de ne pas avoir abandonné, mais à jamais tu resterais ma plus tendre amie.

Alors dans cette vie qui n'a décidément aucun sens, je reprends mon bâton de pèlerin. Soldat solitaire d'une cause perdue, j’écope ma barque qui ne cesse de vouloir sombrer, et pagaye contre les courants les plus hostiles. Mais désormais lorsque je faiblis, je concède à l'irrationnel le droit d'espérer plus que ta reconnaissance un jour, si je devais réussir. Et cela donne provisoirement un peu de sens à ce que je fais. Je ne suis plus seulement amoureux de mon propre peuple, mais je revendique être sous le joug de ta propre lumière. Et elle vaut des millions de femmes et hommes, m'encourage et me pousse, m'impose la patience et la ténacité. La ligne de front n'est plus très loin. Peut-être que la Révolution me rendra libre : un homme libéré de ma plus tendre obsession : toi...


lundi 9 juillet 2018

Toi, oui toi là ! C'est quand que tu bouges ton cul ?

La guerre menace à nos portes, mais l'on se contente de commenter le bruit de fond médiatique pointant de son doigt inquisiteur notre volonté de Liberté.

Nous les populistes, les canards boiteux de la pensée économique et sociale, les trop-à-cheval sur le respect du droit international, les dissidents criards et passant l'essentiel de leur temps à s'invectiver plutôt que faire corps contre les usurpateurs qui sont au pouvoir, nous nous refusons à admettre qu'il nous faille faire état de notre toute puissance.

J'en connais tellement parmi nous qui ont peur que le monde change, même si ce serait pour le mieux. Alors ils se résignent, cessent le combat, et tentent de trouver d'improbables valeurs philosophiques à la machine à broyer dans laquelle nous sommes déversés, numérotés et jugés sur notre pouvoir d'achat plus que sur nos humanités.

J'en connais beaucoup plus encore, qui se scandalisent avec une sincérité pleine de chaleur sur les trahisons et reniements de l'oligarchie, mais dès lors qu'on leur parle de renverser cette dernière, les voila qui détournent soudain leur attention, comme si le processus révolutionnaire implicite suggéré, serait un pas de trop à produire dans leur propre subconscient. Alors enchaînés à la poigne de leurs bourreaux, ils s'indignent lorsque hilares, nos "maîtres" nous persécutent. A aucun moment, il ne leur viendrait l'idée de cesser d'accepter leur légitimité à gouverner la France, et se battre en conséquence pour renverser tout ce que la République a généré de félons et de corrompus dans nos institutions. Le mot "Révolution" en lui-même effraie totalement.  Il comporte en son cœur la somme de l'intensité historique, de la radicalité politique, de la décision implacable de renverser un ordre, de la revendication du débordement des masses, de la possibilité du sang versé ainsi que de la garantie de la sueur et des larmes. Et pourtant il comporte aussi la promesse d'un sentiment de joie et d'exaltation dépassant tout ce que la majorité des générations successives d'un pays, pourrait un jour avoir à expérimenter de leur vivant. Cette seule promesse de joie et de changement devrait pourtant s'auto-suffire pour nous convaincre de produire un effort.  La Révolution suppose tellement de champs ouverts, de risques de dérapages ou rattrapages malveillants, de moments cruels, mais aussi de progrès démocratiques et sociaux si essentiels à faire advenir, qu'elle doit s'imposer dans les cœurs de toute une génération de femmes et hommes, comme un don de soi résolument nécessaire. Partout dans le Monde, on s'interroge sur les fumerolles qui se dégagent au-dessus du volcan français. Est-ce que le peuple des Jacqueries, de la Révolution de 1789 ou de 1830, de la Commune, du Front Populaire et du Conseil National de la Résistance, va à nouveau entrer en éruption ?

Oui, de toute façon. 

La véritable question est QUAND ?

Je vous appelle à décider par vous-mêmes de la réponse, afin que nous conservions tous ensemble le contrôle d'un processus politique extrêmement complexe appelé "Révolution". Je suis un Démocrate radical, rien ne se fera sans chacun d'entre vous. Je me borne à vous adresser une stratégie simple qui n'a pas changé depuis des années, et dont je résume au-travers de considérations purement opérationnelles, en quoi elles constituent un rapport de force efficient contre notre adversaire.

En premier lieu, le désarmer juridiquement en ne laissant aucune possibilité à un Ministre de l'Intérieur par l'entremise du préfet, d'empêcher nos rassemblements et cortèges. Et pour cela, la discipline est exigée pour tous. Pas de casseurs ni de milices politiques tolérées, horaires déclarées en préfecture respectées, comportement civique avec la police imposé. Je suis conscient que cela agace les plus passionnés d'entre nous, mais ça n'est pas sujet à discussion. Un siège citoyen d'une institution, suppose la durée dans le temps long (plusieurs semaines). En outre, tout renversement d'une tyrannie, suppose un lien rétabli entre l'armée et la nation. Par extension, la police est aussi nécessaire à une telle désobéissance générale des corps régaliens contre ceux qui prétendent avoir l'autorité politique et hiérarchique sur leurs institutions. Les confrontations avec les CRS ou Gendarmes Mobiles, sont à ce titre, totalement improductives et contre-révolutionnaires. Et là-dessus il est vrai, je réclame votre confiance sur cet aspect de la stratégie que je vous propose. Qu'importe les luttes ou chacun a pu garder des rancœurs, il faut s'astreindre à un "pacifisme" qui déplaît, mais qui est pourtant impérieux sur le temps long d'une occupation et s'agissant des relations qu'il s'agit de nouer peu à peu avec le haut commandement militaire de l'Etat.

En second lieu, la place à occuper - et pardonnez-moi de le décréter provisoirement - c'est la Maison de la Radio. C'est à dire le siège du Groupe Radio France, ou toutes les informations (choisies) pourront être dictées dans les studios du bâtiment, pour atterrir dans les oreilles de millions d'automobilistes partant travailler au petit matin. Les Médias sont l'interface entre le pouvoir politique et le peuple. Si l'on veut réinformer massivement la population sur l'économie, la géopolitique, le concept de démocratie et les alternatives existantes, il est nécessaire d'user des moyens publics de la nation pour communiquer en ce sens. Assurément, France Télévisions, Radio France, Public Sénat et l'AFP sont des agences de presse que nous entretenons de nos impôts afin de garantir notre droit à l'information politique, ne serait-ce que pour voter en toute conscience...


Si ce droit est bafoué du fait que la majorité de nos journalistes, soit totalement asservie et idéologisée, et que manifestement cela permet à des intérêts prédateurs de faire propagande pour leurs intérêts et leurs marionnettes, il est du droit et du devoir du peuple, de s'insurger et rétablir par le rapport de force, l'équilibre et la diversité des opinions politiques nécessaires à l'exercice réel de la démocratie.

A savoir qu'un "rapport de force", dans un pays tel que la France en 2018 ne nécessite pas nécessairement le recours à la violence, mais exige en revanche bien la mobilisation des masses. On ne négocie pas du temps d'antenne dans les médias publics en faveur du peuple, sans une masse d'insurgés menaçants sous les fenêtres du média occupé. L'oligarchie craint le débordement, et le juste équilibre à observer dans le délicat exercice d'une Révolution, c'est de maintenir la menace d'une telle possibilité tout en s'assurant de la discipline des troupes pour ne pas ruiner le long processus de fraternisation à créer entre les corps armés et les révolutionnaires. Processus permettant à terme de décapiter le Roy, voila pourquoi j'insiste particulièrement sur l'aspect ordonné d'un tel siège civique. 

Si l'on devait obtenir par ce rapport de force, du temps d'antenne en continu sur l'une des stations du groupe Radio France, mais aussi sur le groupe France Télévisions, il parait évident que nous ferons intervenir des intellectuels et personnalités politiques censurés jusque là. Dès lors que nos revendications sont respectivement la destitution d'Emmanuel Macron et de son gouvernement, l'instauration d'une constituante et la sortie de l'U.E, l'euro et l'OTAN, il s'agira alors de pouvoir proposer une continuité institutionnelle aux Français, et faire appliquer ces impérieuses nécessités politiques pour lesquelles nous nous serons battus.

Nous pouvons constituer un gouvernement par plébiscite, et avoir le contrôle sur celui-ci. La Constitution prévoit qu'en cas de vacance de la présidence de la République, c'est le président du Sénat (soit Gérard Larcher aujourd'hui) qui doit reprendre les rênes du pays pour assurer la continuité de l'Etat. Cependant, la Constitution ne dit rien sur le gouvernement à nommer. Nous pourrons en proposer un qui sera légitime et cohérent avec nos revendications très aisément. Je peux vous le garantir si vous acceptez de considérer que dans le processus révolutionnaire à initier, la question de nos futurs mandataires et de la mise en oeuvre des revendications est à proprement parlé secondaire. La question primaire à résoudre, c'est celle de l'institution du rapport de force. Car une fois celui-ci entamé, il devient possible de faire entendre des appels à la grève générale, à nous rejoindre dans nos cortèges et rassemblements, tout autant qu'expliquer nos revendications au peuple tout entier. Nous devons ouvrir le canal, et voila pourquoi le QUAND de la Révolution nous appartient à tous.

Avec Nicolas, Sylvain, Anita, Reza, Davy, Moon, Pascal et bien d'autres révoltés de France, nous organisons et maintenons une occupation régulière sous les fenêtres de la Maison de la Radio, tous les Samedi après-midi entre 14 h et 20 h, et nous invitons chacun à venir partager avec nous quelques heures de discussion et nous renforcer ainsi en nombre un peu plus, semaine après semaine. Désormais nous disposons de prospectus à distribuer partout en région parisienne en plus d'un site internet et d'un dossier de presse pour expliquer notre démarche. Il faut entendre que si j'ai d'une certaine façon le malheur d'être autant théoricien qu'expérimentateur de mes idées, ces dernières ne m'appartiennent plus sitôt qu'elles ont été portées à la connaissance de tous. On peut ne pas m'apprécier en tant que personne, mais accepter au moins des éléments de stratégie insurrectionnelle que je propose. Nous sommes donc une équipe, un réel collectif ouvert et sans organisation ou structure particulière : qui veut agir et aider en fait partie. Je ne suis pas "leader" de tous ces gens, je ne suis pas leur "papa", ni leur "maître à penser" ou leur "guide spirituel", je suis simplement par l'antériorité et la continuité, toujours membre actif d'une cellule immunitaire de la France qui ne survit et n'est efficace qu'en étant composite dans sa structure.  Chacun sait ce qu'il peut faire, et le simple fait d'être présent est en soi une grande action. Bien plus noble et intéressante qu'une tâche administrative ou une commande de banderole ou de tract. Bien plus stimulante par les conversations qu'elle permet, que toute communication écrite ou orale à produire, pour vous inviter encore et toujours à vous mobiliser.

Le 14 Juillet prochain (nous sommes en 2018), nos Soldats, toujours issus de la nation, défileront comme tous les ans sous les yeux du peuple, d'un grand nombre de chefs d'Etats et responsables politiques, et rappelleront aux Français ce ce qui constitue le dernier levier de notre puissance s'il fallait un jour résister à une oppression étrangère. Menace qui ne pourra jamais être considérée comme éteinte, il n'y a pas de fin de l'Histoire, ni d'amitié durable en géopolitique. Le défilé militaire sera alors le moment pour nous, simples civils, d'évoquer un moment de notre Histoire où une minorité du peuple, se soulevait contre un occupant étranger et contre les collabos de son propre pays. Le Chant des Partisans est à ce titre un symbole idéal pour les circonstances. Sa rythmique est martiale et il se chante au battement des pas de la troupe ; sa beauté et sa simplicité parlent au cœur de tous ; ses paroles réveillent en nous le désir de résister, mêmes aux plus veules d'entre nous.


Il viendra un moment où l'usurpateur qui occupe actuellement le palais de l'Elysée, osera encore chercher l'approbation d'un peuple qu'il méprise tout autant que les femmes et hommes qui composent les corps régaliens de l'Etat. A 10h10, depuis l'avenue de Friedlan, elle-même débouchant sur l'Arc de Triomphe, le félon arrogant qui se prétend Président de la République, débutera la revue des troupes, c'est à dire la remontée des Champs Elysées jusqu'à la place de la Concorde.

Avec quelques camarades, nous serons situés aux abords du théâtre du Rond-Point pour entonner le Chant des Partisans à l'attention de nos Soldats, puis tourner le dos au passage de l'usurpateur.


Vous entendrez et lirez toutes les railleries sur cette initiative, de la part de celles et ceux qui ont choisi le camp de la défaite. Ignorez les faibles qui cancanent, n'écoutez que votre cœur et venez !

D'autant que pour nous, cette journée se poursuivra une fois le défilé militaire terminé. Je vous l'ai dis, l'objectif, c'est la visibilité de notre dissidence. Nous convergerons donc avec toutes celles et ceux qui le veulent bien, cela pour 11 h 30, sur la place du Président Edouard Herriot, aux abords immédiats de l'Assemblée Nationale. Et à partir de 13 h, nous entamerons une marche en direction de BFM et France Télévisions (esplanade Henri-de-France). 


De votre nombre, dépendra l'écho médiatique que nous pourrons espérer sur nos revendications.

Venez !

Si vous comprenez parfaitement qu'assiéger les grands médias publics est une façon d'inquiéter les chiens de garde et leur imposer leur attention autant que leur respect, venez ! Si vous êtes épuisé(e) par l'interdiction qui nous est faite de pouvoir nous projeter individuellement ou collectivement vers un avenir qui nous semblerait meilleur, venez ! Si vous estimez que personne, pas même un politicien, un banquier ou un journaliste, n'a le droit de censurer ou diffamer vos propres opinions politiques, venez ! Si vous considérez que les marionnettistes et chargés de communication de ces derniers, ont suffisamment fait de mal à la France, venez ! Si en vous, un indicible et puissant sentiment de Révolte a su se forger jusqu'au plus profond de votre cœur, cela durant des années face aux trahisons répétées et l'arrogance de leurs auteurs, venez !

La Révolution n'adviendra que lorsque nous serons d'accord sur une stratégie et des revendications. Je vous demande de nous faire confiance à ce sujet, et venir nous aider à faire grossir le cœur nucléaire de l'insurrection qui vient. Vous êtes tous indispensables à la Révolution, et à ce titre, toi qui lit actuellement ce sempiternel appel à nous rassembler, oui toi-là ! C'est quand que tu bouges ton cul ?






jeudi 5 juillet 2018

La nécessaire Révolution : Dernier Appel...

Voilà quelques années, alors que je conduisais ma vie tant bien mal dans un quotidien à peu près semblable à celui de n'importe quel citoyen lambda, j'achevais de faire mon éducation politique. Si mon sentiment d'alarme par rapport à l'état de la biodiversité et l'épuisement des gisements de pétrole en cours - avec toutes les conséquences prévisibles que cela suppose - avait motivé mes premières lectures et recherches personnelles, aujourd'hui, le tocsin sonne toujours en mon esprit sur cet aspect des choses, mais bien d'autres sirènes hurlantes s'y sont ajoutées.

Si venir à la rencontre de mes concitoyens pour leur expliquer quelques notions de philosophie du droit ou d'économie autant que pour écouter ce qui suscite leur propre colère civique, a toujours été un parti pris dans mon parcours militant, lorsque je communique vis-à-vis de nos propres réseaux, je considère ne plus avoir à faire l'effort de dresser un constat sur le niveau de totalitarisme et de désespérance sociale qui s'est institué dans notre pays. Je ne vois aucun intérêt à prêcher des convaincus.

C'est à ce titre que pour une et ultime fois à nouveau, je m'affranchirais de bavardages sur la situation politique de notre pays, pour en arriver à l'essentiel et à la seule conclusion qui doit en découler pour tout individu sensé : la Révolution est nécessaire et même urgente !

Je serai à nouveau présent face aux studios du Groupe Radio France Samedi 7 Juillet 2018 avec les quelques camarades qui forment un noyau dur et résolu face à l'inertie ambiante. Anita, Sylvain, Nicolas, Reza, Moon, et tant d'autres, sont de celles et ceux qui sont assez attachés à la France et sincèrement inquiets pour leur avenir et celui de leurs enfants, et qui estiment par conséquent qu'ils n'ont plus à courber l'échine face à une oligarchie qui nous provoque et nous trahit sans cesse. Ils se battent ! Concrètement. 

Les élus des médias pour leur part, monopolisent le temps d'antenne national alors que celui-ci devrait être dévolu à éclairer nos concitoyens sur la réalité de la diversité d'opinions politiques de notre pays. Les félons qui sont aux meilleurs niveaux d'influence, sont prêts à dépecer le moindre de nos intérêts fondamentaux au profit de toutes les puissances et intérêts économiques hostiles à la France, tout en jouissant de la complaisance ou du prosélytisme quasi assumé de journalistes recrutés pour leurs bonnes dispositions. Le fait que nous payerions une redevance et globalement une TVA et autres taxes et impôts pour financer le fonctionnement de nos médias publics, exige que certaines considérations éthiques et déontologiques soient respectées. La censure et la propagande de guerre, ne sont manifestement pas des préceptes défendus par la Charte de Munich,  en revanche, au moins l'un de ces deux actes relève bien d'un crime tant au-travers de l'article 211-2 du Code Pénal que sous les termes énoncés par l'article 20 du pacte international relatif aux droits civils et politiques de l'ONU.

Christophe Barbier, Bernard Henri-Levy et même d'anciens et actuel prétendus chefs d'Etat, peuvent s'inquiéter d'avoir un jour à rendre des comptes sur leurs méfaits. Des titulaires d'une carte de presse ayant contribué à obtenir notre passivité sur les crimes commis en Libye ou en Syrie, et à aggraver la situation diplomatique déjà catastrophique de la France avec un pays frère de deux guerres autant que de révolution puis devenu la seconde puissance nucléaire mondiale désormais ; ont aussi toutes raisons de considérer que lorsque la peine d'indignité nationale sera rétablie, leurs noms seront parmi les premiers cités pour recevoir ce juste châtiment.

Je vous demande de me croire sur parole et de me faire confiance. Je sais comment faire et je suis prêt à tout donner de ma personne, pour que les criminels qui sévissent à toutes les strates de nos institutions soient jugés et jetés en prison, chaque fois que le sang aura coulé par leur faute ou que nos intérêts nationaux les plus sensibles auront été aliénés au profits de puissances étrangères. Je vous demande juste de me croire, et me laisser vous donner le plan de route. Avec le soutien de quelques milliers d'entre-vous prêts à donner un peu de votre temps, je vous promets la Révolution avant l'automne, si vous acceptez que je sois aux commandes de celle-ci.

Deux lieux et deux rendez-vous :

Samedi 7 Juillet devant la Maison de la Radio, pour celles et ceux qui soutiennent depuis le départ notre action, ou tiennent cette fois-ci à faire acte de présence. Comme d'habitude, nous-nous y présenterons pour 14 h, et cela jusqu'à 20 h. Je recueillerai le témoignage des nouveaux venus sur leur opinion quant à l'indépendance de la presse en France, et les publierai sous format vidéo via les réseaux sociaux.


Samedi 14 Juillet sur les Champs Elysées, pour chanter le chant des partisans (j'imprimerai quelques exemplaires, mais prenez de l'avance de votre côté) quand nos soldats défileront, et tourner le dos à l'usurpateur qui ose détourner les fonds et avilir le prestige de la France pour mieux concourir à démolition de notre pays.

Je déclarerai cependant en préfecture un rassemblement pour le même jour (14 Juillet) au pied de l'Assemblée Nationale, pour 11h30 jusqu'à 13 h, avant un cortège qui nous mènera au pied de BFM et France Télévisions à l'issue, sans doute à partir de 14 h.

Les revendications ne changent pas :


1) Du temps d'Antenne pour adresser un message à la Nation et faire connaître notre dissidence intellectuelle et politique aux Français.
2) Destitution d'Emmanuel Macron pour crime de haute trahison ainsi que financement du terrorisme.

3) Sortie immédiate et unilatérale de l'OTAN, organisation d'un référendum sur la sortie de l'U.E et l'euro.
4) Engagement d'un processus constituant pleinement participatif et décentralisé à toutes les Communes de France.


Je suis prêt à profiter de ce moment pour vous expliquer comment constituer un gouvernement de transition et l'imposer à nos armées, sans même violer notre Etat de Droit et encore moins notre Constitution. Si nous sommes nombreux, ce sont des ateliers constituants ou d'autres qui peuvent s'instituer. Si des musiciens nous rejoignent ainsi que d'autres artistes de rue, nous pourront rendre ce moment encore plus convivial et ostensible.

Mais obtenir du temps d'antenne pour briser la censure et démolir les slogans de la propagande des puissants, suppose un rapport de force engagé avec au moins quelques milliers de personnes. Encore une fois et plus que jamais : chacun est indispensable à la Révolution dans nos réseaux. Il faut être présent, on ne la fera pas autrement que par la Rue. 

Ceci est toutefois mon dernier appel. Cela fait des années que je me bats, tente de faire entendre une stratégie révolutionnaire complète à qui préfère l'espoir à la désillusion mortifère, mais je termine aussi un cheminement sur l'engagement militant. Le dépassement de soi est à ma portée pour peu que le soutien soit présent, mais au long cours, c'est aussi mon désir de vous servir qui s'érode. Si je prétends être votre meilleur allié pour déterminer une planification insurrectionnelle de bout en bout et l'exécuter jusqu'à son terme, sachez vous ne me rendriez pas "maître" en m'accordant votre confiance et votre engagement, mais je serais bien au contraire votre asservi. Car le poids de votre jugement collectif me serait écrasant.  Je vous dis avoir besoin de quelques milliers de femmes et hommes disponibles sur au-moins quelques journées d'affilée, pour réussir à déstabiliser très fortement l'establishment politique en place. Je vous promets donc bien un succès à l'issue de votre mobilisation plus qu'implicitement. Cela n'est pas une pas un engagement moral qui ne soit pas pesé et soupesé pour moi. Il y'eut des femmes et hommes par le passé qui, en leur propre domaine, tentaient de convaincre de leurs idées pouvant bouleverser des certitudes établies, et qui pourtant suscitaient le rejet ou l'incrédulité de leur contemporains. Il faut souvent que bien des années s'écoulent avant que des idées nouvelles puissent s'ancrer définitivement dans nos consciences comme des vérités essentielles Nous n'avons pourtant pas le luxe d'attendre que les barrages mentaux des uns et des autres tombent, et je ne vois pas d'intérêt à être martyre de mes propres théories sur le droit de résistance. Il n'y a en réalité pratiquement rien de neuf dans ce que j'expose, c'est plutôt dans la cohérence de mise en oeuvre d'un ensemble de théories que je tire ma singularité intellectuelle et militante.


Je sais que vous êtes quelques centaines à suivre plus ou moins fréquemment mes travaux, quelques milliers à simplement apprécier ma méthode et mes points d'attaque, et quelques dizaines de milliers à connaître mon nom. Si quelque part en faisant le tour des "personnalités politiques" et "intellectuels" de nos réseaux, vous reconnaissez mon rôle particulier en ce sens que je suis le seul à vous parler de Révolution et à vous proposer par l'exemple une méthode ayant un tant soit peu de pertinence, je vous renouvelle mon appel à me faire confiance et à venir nous rejoindre sur Paris.

Ceci est mon dernier appel.

J'espère que cette fois-ci je serai entendu.

Sylvain Baron