mercredi 11 avril 2018

Vous êtes notre ultime rempart : message aux policiers, gendarmes et soldats de la nation



A tous les gendarmes, militaires et fonctionnaires de police, ce message vous est adressé.


Dès l'institutionnalisation de vos corps respectifs à la fin du XVIIIème siècle, la mission qui vous a été confiée, a toujours été de garantir le droit à la sûreté de tous les Français, tel que prévu par l'article 2 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789, faisant partie intégrante de notre bloc de constitutionnalité.

Pour les policiers et gendarmes, vous êtes aussi le premier maillon de la chaîne judiciaire assurant (normalement) la garantie d'un Etat de Droit en France. Quant aux soldats appelés à servir notre patrie, votre rôle est en premier lieu d'assurer l'intégrité de nos frontières face à toute invasion étrangère, et par la puissance de feu et la maîtrise de la force qui vous est conférée, prévenir toute hostilité contre la France. Ce qui fait de votre institution le premier maillon diplomatique de notre pays. La dissuasion nucléaire n'est ainsi qu'un aspect de notre position majeure dans l'équilibre des puissances mondiales. Elle repose cependant sur votre savoir-faire et votre sens du devoir.

Si les militaires ne peuvent manifester, les policiers ne sont pas soumis à cette contrainte juridique. En Avril et en Septembre 2017, je suis ainsi venu vous voir sur vos lieux de manifestation pour discuter avec vous, et ce fut l'occasion de conserver quelques contacts avec quelques policiers parfaitement conscients des enjeux généraux qui sous-tendent à la qualité de votre travail. Je suis bien conscient que votre raz le bol ne concerne pas uniquement des problèmes matériels, pécuniers ou d'organisation du temps de service, mais aussi le sentiment que votre rôle consiste désormais à gérer une délinquance et une criminalité devenue endémique, là où en Suisse ou dans bien d'autres pays du monde, un policier ou un gendarme aura plus rarement l'occasion d'avoir à recourir à la force. Sa mission sera d'avantage plus préventive voire sociale dans le bon sens du terme, simplement parce que les conditions de paix publique et du respect de l'autorité de l'Etat, sont établies dans l'environnement général de la Société dans laquelle il est partie prenante.

Si je prends l'exemple de la Suisse pour vous parler, c'est afin que vous vous projetiez très concrètement vers des considérations politiques, démocratiques et économiques pouvant devenir des revendications légitimes permettant de bâtir une véritable politique de sécurité publique.

Pourquoi, y'a t'il une paix sociale préservée en Suisse depuis plus de 4 siècles ?

Premier point, et celui-ci est non négligeable : la Suisse est un Etat démocratique, ce que n'est en rien la France. Il est possible pour tout citoyen suisse, cela au moyen d'une pétition en ce sens, de soumettre une question politique sur n'importe quel sujet, au référendum d'initiative populaire. Cela qu'importe ce que pense le gouvernement suisse du moment. Je pense que tous ceux qui officient dans un corps de CRS ou de gendarmerie mobile, ne peuvent que comprendre qu'il y'aurait bien moins de manifestations à superviser, si notre peuple tout entier disposait du droit de légiférer, ainsi qu'investir et défaire sa représentation politique à son propre profit.

Lorsque l'on surmobilise vos effectifs sur de la contestation populaire plutôt que là où votre formation spécialement dédiée à la gestion du rapport de force, serait réellement utile pour garantir le sentiment de sécurité des Français, il va de soi qu'il faille vous interroger en tant que citoyens, sur les solutions politiques permettant de prévenir et de circonscrire l'usage de la force à un minimum sociétal incompressible. On ne peut considérer une réelle politique de sécurité intérieure sans réflexion sociale et politique, sur ce qui prévient la criminalité en général et ce qui lui oppose une contrainte ferme de l'Etat en dernier ressort. La Démocratie est indéniablement une revendication qui doit être votre, car à n'en pas douter, elle sera bénéfique pour résorber par avance, bien des conflits entre le peuple et le gouvernement.

La Suisse a aussi la particularité d'être indépendante à tout point de vue. Elle n'est ni dans l'euro, ni même dans l'U.E, elle n'est pas membre de l'OTAN, et le peuple suisse est ainsi totalement souverain sur ses politiques publiques, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de ses frontières. D'ailleurs, une autre vertu des Suisses (chez qui vous remarquez qu'il n'y a eu aucun attentat « islamiste ») est la neutralité diplomatique. Lorsque les Américains, Anglais, Allemands et Français aboient contre un pays dans le monde au-travers d'une véritable propagande de guerre afin de légitimer le financement du terrorisme et les ingérences sur les affaires intérieures d'un Etat tiers, nos amis helvétiques maintiennent de cordiales voire d'excellentes relations avec le reste du monde. Une part du droit international s'est écrit et se fait respecter en Suisse, comme par exemple les conventions de Genève qui ne connaissent aucun « droit d'ingérence », mais seulement des crimes contre l'humanité. Notre pays est en revanche gouverné par des roquets qui, au nom de valeurs prétendument « républicaines » dont elles ont le signifiant avantage d'être flexibles au prorata du cynisme de ceux qui s'en glosent, passent leur temps à nous mettre à dos l'ensemble des peuples du monde avec qui nous pourrions avoir de bonnes relations. Les crimes contre l'humanité de Nicolas Sarkozy commis en Libye, et le financement du terrorisme opéré en Syrie par François Hollande ont produit quelles conséquences ?
  • Flux migratoires en provenance de la Corne de l'Afrique, intensifiés avec le trafic humain organisé par les djihadistes en Libye et promu par les violons politico-médiatiques pour nous faire passer la pilule de l'ouverture totale de nos frontières à ces migrants illégaux. Non sans cupides et malveillantes ambitions de certains milieux affairistes évidemment.
  • Sidération d'une communauté maghrebo-musulmane française sur nos incessantes guerres au Moyen-Orient et en Afrique, sans que jamais un seul magistrat ou député, alerte nos concitoyens sur l'illicité constitutionnelle et pénale de tels agissements. Rappelons que le sentiment identitaire des musulmans s'incarne dans la Ouma, sorte de fraternité religieuse et internationale dans cette communauté de croyance. Comment une partie de la population française peut donner du sens à des politiques de guerre contre des pays musulmans, alors que ces derniers ne nous agressent nullement ?
  • Tout les échanges de renseignements militaires et de police, d'Etat à Etat, entre la Syrie, la Libye de feu Kadhafi et la France, sont interrompus depuis l'amorce de ces conflits. Je ne crois pas nécessaire de signifier à des gens qui ont l'habitude de récolter du renseignement et investiguer à partir de ceux-ci, que faire un lien entre des attentats que nous n'avons pas pu empêcher en France, et l'interruption de flux de renseignements utiles entre services, n'est peut être pas sans pertinence. Plus encore lorsque l'on sait que bon nombre de « djihadistes » sont passés par la Syrie et que ces fous sont aisément manipulables par d'autres acteurs, qui peuvent tout à fait être étatiques.
  • Gestion des fameux djihadistes sur le retour en France. Et devinez qui seront les premiers acteurs à devoir subir ces difficultés et ces risques en France, si ce n'est les femmes et les hommes qui officient dans les institutions régaliennes de l'Etat ?
L'indépendance nationale, que ce soit sur les frontières, les infrastructures et équipements, la monnaie, le commerce et la diplomatie, vise à garantir l'intérêt général, dont la sûreté des Français fait indéniablement partie. Les Suisses ont toujours des douaniers et une politique de régulation des flux migratoires, comme de capitaux et de marchandises. Outre que cela favorise le plein emploi et des salaires élevés, les contrôles aux frontières garantissent à cette nation de se prémunir par avance et sur le temps long, de tout ce que vous avez à gérer au quotidien, que ce soit dans des ghettos, des bidonvilles ou des zones de transit frontalier. La police et l'armée, dépositaires du monopole de la violence légitime de l'Etat, sont le dernier rempart du peuple français face à tous les arbitraires. Sur vos seuls uniformes, repose le principe d'une nation en arme pour résister à toutes les formes d'oppression. Que les périls soient intérieurs ou extérieurs, qu'ils soient violents et soudains, ou plus insidieux et politiques, j'insiste sur ce point : vous êtes notre ultime rempart.

Si demain le peuple défait par la rue l'oligarchie qui viole sans cesse nos intérêts fondamentaux et notre constitution, les responsabilités sur celles et ceux d'entre vous qui seront mobilisés seront écrasantes, lorsque pour la première fois un Ministre ou Premier Ministre, donnera un ordre de tir contre une foule en colère au préfet.

En Suisse, le problème de conscience ne se pose pas pour les militaires et policiers. Pour la bonne et simple raison que les citoyens suisses sont constitués en armée de milice, ce qui signifie que l'ensemble du peuple est en arme. La Suisse est une armée de conscription. Le service militaire est continu, et renouvelé cycliquement par des stages de remise à niveau. Les citoyens suisses ayant terminé leur service militaire, rentrent chez eux avec leur fusil. Ce qui a plusieurs implications sociales et démocratiques essentielles :

  • L'Armée est toujours issue de la nation (c'est à dire non professionnelle) dans sa réalité, et l'on ne tire pas sur son frère ou sa mère qui pourrait se trouver dans une manifestation.
  • Le sentiment patriotique, sans être exacerbé ou chauviniste, reste maintenu dans la population. Or, le patriotisme est le ferment de l'unité d'un peuple. Et tout politicien craint un peuple unifié lorsqu'il s'agit de violer ses intérêts fondamentaux. Les politiciens suisses, pas forcément meilleurs que les nôtres, sont cependant plus vigilants à ne pas heurter de plein fouet la constitution et les acquis sociaux de leur peuple. Une prudence qui n'existe pas chez les salopards arrogants qui sont au pouvoir depuis trop longtemps désormais en France. Si notre peuple était intégralement armé et disposait du référendum révocatoire, notre oligarchie ferait-elle preuve d'autant d'impudence à notre égard ?
  • Les policiers et militaires de métier en Suisse, savent que leurs concitoyens savent manier aussi bien qu'eux les armes, et connaissent bien leurs droits en général. Sachant que les jeunes Suisses un peu trop indisciplinés auront eu la possibilité de réapprendre les règles de civisme fortement plébiscitées durant leur formation à l'état militaire ; qu'il n'y a pas de ghettos à Berne, Zurich ou Genève ; de flux de migrants ingérables aux portes du pays ; de problèmes de terrorisme à craindre ; de manifestations constantes à encadrer ; tout cela fait que la relation entre le peuple et ses institutions militaires et policières, est autrement plus pacifiée et intelligente qu'en France.
A ce titre, soutenir le rétablissement du service militaire, voire évoluer plus loin encore sur ce sujet, c'est une revendication politique que tout policier ou gendarme doit porter avec lui.

Evoquons désormais deux sujets politiques qui ont aussi un lien évident avec une réelle politique de sécurité publique réfléchie en amont :

La question sociale, et celle plus ou moins polémique de la légalisation du cannabis en France.

Déjà ci-avant, j'évoquais le fait que de la permanence de notre indépendance nationale, découle la capacité pour l'Etat de hisser la Société vers le plein emploi. Le peuple se doit d'être souverain sur ses rapports de commerce avec le reste du monde. Il doit aussi l'être sur l'émission, la ventilation et le taux de change de sa monnaie, ainsi que le contrôle public de ses industries les plus stratégiques. Nous devons avoir la maîtrise totale de notre politique agricole pour garantir notre indépendance alimentaire en toutes circonstances. C'est par la fiscalité douanière aux frontières, les taux de change et la planification industrielle selon des enjeux d'avenir qu'il convient d'anticiper pour l'Etat, que l'on pose les conditions préalables à l'essor de l'activité économique d'un pays.

Dans le cadre de notre rattachement à l'Union européenne, mais aussi notre adhésion aux termes édictés par les accords de l'OMC ou de l'OCDE, la France n'a plus le plein contrôle à son profit du commerce à ses frontières, ainsi que sur les flux de capitaux et le taux de change de sa monnaie.

Si notre pays se désindustrialise, voit le nombre de ses exploitations agricoles s'effondrer, et fabrique massivement de la misère sociale, cela est dû uniquement à la volonté politique des promoteurs de l'Union européenne et de « la mondialisation heureuse » en France. Ces gens sont des traîtres. Ils violent littéralement le titre premier de notre Constitution concernant le respect de la Souveraineté Nationale qui est imposé aux mandataires du peuple et partis politiques. Ils nous trahissent en livrant à des puissances étrangères, des pans entiers de nos industries de défense les plus sensibles, tout en dépeçant nos services publics en vue de les privatiser les uns après les autres. Notre pays, gouverné par des financiers et dont l'indépendance technologique et industrielle de défense est sous contrôle de puissances hostiles à la France selon les circonstances politiques du moment, est de facto incapable d'assurer la défense de son territoire en cas de guerre menaçant à ses frontières.

Je tiens ici à rappeler quelques actes de haute trahison qui auraient dû mener des dirigeants politiques en prison et une levée de bouclier de notre Etat-Major :

1997 : prise de contrôle sur Matra, fabriquant français de missiles, par l'allemand DASA et le britannique British aérospace

2000 : prise de contrôle de Thermodyn, fabriquant de turbines de propulsion de sous-marins nucléaire d'attaque français, par l'Américain General Electric

2001 : Fermeture de la Manufacture d'Armes de St Etienne qui fabriquait le fusil d'assault des militaires français, après le rachat de GIAT industrie, qui deviendra Nexter quelques années plus tard. GIAT industrie se défaussera aussi de son usine de fabrication de munitions du FAMAS au Mans au début des années 2000. La France dépend actuellement de fournisseurs étrangers pour ses propres munitions de combat.

2015 : prise de contrôle de Nexter, industrie spécialisée dans les technologies militaires en France, par l'armurier allemand Krauss-Maffei Wegmann. Cela avec le consentement de François Hollande et de son ministre des finances de l'époque : Emmanuel Macron

La même année, la branche énergie d'Alstom, qui construit les turbines de nos sous-marins lanceurs d'engins nucléaires, est cédée à Général Electric avec la complicité d'Emmanuel Macron et François Hollande

2018, l'ex-constructeur de navires et sous-marins militaires français DCNS, renommé Naval Group, a vocation selon Bruno Lemaire et Florence Parly, a devenir je cite « un Aibus de la Marine » où le secret défense français sur nos technologies militaires sera pleinement partagé par les Etats italiens, allemands, anglais ou américains.

J'interroge chacun des soldats français qui peuvent écouter mon message, quel que soit leur grade au sein de la grande muette : si la France devait être un jour embarquée dans une guerre contre l'Allemagne ou toutes autres puissances étrangères, comme cela s'est déroulé à plusieurs reprises par le passé, demanderions-nous à l'ennemi d'avoir l'obligeance de nous ravitailler en munitions, armes et pièces de rechange afin de pouvoir maintenir notre résistance militaire contre lui ?
J'affirme ici haut et fort que la livraison de pans entiers de notre indépendance industrielles sur nos technologies de défense, constitue un crime de haute trahison de la part des responsables politiques signant les décrêts et traités rédigés en ce sens. Je rappelle à ce titre que l'article 411-3 du Code Pénal sur la trahison dispose que :
« Le fait de livrer à une puissance étrangère, à une entreprise ou une organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou à leurs agents des matériels, constructions, équipements, installations, appareils affectés à la défense nationale, est puni de trente ans de détention criminelle ».
Si l'industrie de défense constitue en soi un pan de notre maîtrise technologique et de notre indépendance nationale, nombre d'industries dont la production est affectée à des besoins plus propres aux civils, sont tout aussi stratégiques pour la France. Qu'elles portent sur l'énergie, les télécommunications, le textile, les machines outils ou automobiles, l'électronique, l'agro-alimentaire, et que sais-je encore : toutes permettent à notre peuple de ne dépendre que de lui-même pour satisfaire à ses besoins. Lorsqu'une usine ferme parce qu'elle est délocalisée à l'étranger ou parce que ses coûts de production sont plus élevés que ceux existant ailleurs dans le monde, c'est outre un savoir-faire perdu, des centaines voire des milliers de gens qui viennent gonfler les chiffres du chomage. La misère est la mère de toutes les aliénations sociales. Que ce soit par les ravages de la dépression, l'alcoolisme, la drogue ou les désordres familiaux favorisant la délinquance de jeunes n'ayant plus de repères d'autorité au sein de leur foyer, la conséquence sociale de la fermeture d'une usine, ce sont les gendarmes et policiers qui l'assumeront parmi les premiers sur le long terme.
En 2017, il a été relevé dans vos propres procédures, plus de 223.000 atteintes aux personnes, c'est à dire des violences, pas simplement de petits larçins ne causant aucun traumatisme particulier. C'est un chiffre évidemment sous-évalué puisque la majorité des victimes de violences ne déposent pas nécessairement une plainte. Il est tout à fait pertinent de supposer qu'en vérité, c'est plus d'un million de nos concitoyens qui ont été victimes d'agression dans des ghettos de nos grandes agglomérations, ou encore dans les écoles, collèges, lycées et transports en commun.

Notre Société est extrêmement violente et cela est une volonté politique manifeste de nos mandataires, cela afin que le désordre qui en découle, maintienne l'attention des Français sur leurs problèmes quotidiens, plutôt que sur les trahisons et affaires de corruption de nos dirigeants politiques. Une Société reste bien plus aisée à contrôler pour les puissants, dès lors que cette dernière est divisée et soumise à toutes les déprédations sociales forgeant le foyer des guerres civiles futures.

Le bien-être social s'obtient non seulement par une politique économique qui soit favorable à l'intérêt national, mais aussi par des régulations migratoires drastiques, une Justice ferme et efficace, une politique d'urbanisme qui va à l'inverse de ghettoïsation d'un pays et une éducation par l'école, les médias et la conscription à une certaine dose de civisme entre les citoyens. Les policiers et gendarmes ne peuvent s'affranchir d'une réflexion à spectre large sur la question de la sûreté publique, et vous me pardonnerez cette fois-ci d'ajouter à cette logique une thématique plus polémique.

Au début du siècle dernier, le cannabis était considéré comme une plante médicinale. Ce qui est toujours le cas aujourd'hui du fait que ses principes actifs ont des effets reconnus contre la sclérose en plaque, certains cancers, l'insomnie et d'autres pathologies encore. A l'égal de l'alcool et du tabac, son usage est désormais purement récréatif, non sans excès il est vrai par une large partie de la population. Si l'on considère que le corps n'appartient à personne d'autre qu'au citoyen, alors la pénalisation de la consommation de drogues diverses et variées, n'a pas lieu d'être dès lors que celle-ci n'est pas associée à des comportement dangereux et anti-sociaux constatés.

Reste donc la question de la vente de tels produits. Si l'alcool et le tabac sont librement vendus dans des commerces parfaitement légaux, cela fait des décennies que le choix de nos mandataires politiques reste concentré sur la prohibition, quand bien même cela alimente de facto un marché noir et l'établissement d'une mafia dans les quartiers sensibles, qui avec le produit de sa vente, versera dans des traffics autrement plus dangereux comme celui des armes et des drogues dures. Si le cannabis était légalisé, cela signifie qu'il y'aurait une filière de production et de distribution qui serait mise en place par le gouvernement, avec des contrôles sanitaires sur la qualité des produits vendus, des taxes permettant d'abonder les caisses de sécurité sociale, et une politique de prévention des dérives comme celle existante pour l'alcool. Plus encore, cela aurait un effet non négligeable sur la sécurité publique, puisque nombre de petits dealers actuels, verraient leurs clients originels se détourner d'eux pour leur préférer la sérénité d'un marché devenu légal et contrôlé. Ainsi, les revendeurs qui agissent dans les quartiers difficiles seraient soumis à un choix simple :

Continuer leur activité de façon légale et se détacher de toutes activités criminelles concommitantes pour assurer leur tranquilité à l'égard des pouvoirs publics, ou maintenir leurs traffics illégaux par défiance à une autorité politique qui leur proposerait pourtant une porte de sortie à la délinquance.

Pour les policiers, gendarmes et magistrats, cela signifierait de toute façon une réduction sensible des procédures sur de telles affaires de trafic et plus de latitude pour concentrer leurs efforts contre les violences et les trafics d'armes et de drogue dure, entre autres. La question morale est sans intérêt dans cette réflexion, ou alors il s'agit de ne pas être hypocrite en considérant que si l'alcool et le tabac peuvent être vendus librement, il n'y aurait donc pas moins d'immoralité à rendre légale la vente de cannabis. Cette hypocrisie politique nourrit parmi bien d'autres agissements de nos mandataires, la défiance d'une bonne part de notre jeunesse qui comprend parfaitement que nos politiciens ne cherchent pas à pacifier la Société et résoudre avec pragmatisme ses problèmes, mais au contraire veillent à maintenir le charbon ardent de nos contradictions, notamment pour que vos services soient sans cesse occupés à gérer cette petite délinquance, plutôt que réellement assurer des missions garantissant notre sécurité à tous sur l'espace public.

Je ne puis que vous encourager à débattre de la question dans vos commissariats et brigades de gendarmerie.

Je souhaite conclure mon message par un appel à votre sentiment de devoir envers la nation. Je vous l'ai dis plus haut, nos mandataires nous trahissent. Que ce soit par la livraison d'industries de défense à des intérêts étrangers ; que ce soit par des guerres illégales menées notamment en Libye ou encore par le financement du terrorisme en Syrie, dont messieurs Hollande, Fabius, Le Drian et Emmanuel Macron se sont rendus complices.

De tels crimes ne peuvent rester impunis et il est hors de question de laisser notre pays entre les mains de véritables psychopathes qui outre vouloir démolir la France en tant qu'Etat-Nation, subventionnent le terrorisme et fomentent des agressions militaires totalement illégales au regard de notre Constitution, du Code Pénal et du Droit International, au point d'exacerber les tensions avec des puissances nucléaires telles que la Russie. L'intégrité de notre territoire et des personnes est menacée en France. Plus seulement par les couteaux des terroristes jouissant des facilités octroyées par nos dirigeants politiques, mais carrément par l'état de guerre ouverte avec la Russie, qui pourrait bien concourir à la destruction totale de villes comme Paris, Lyon ou Marseille dans le futur, cela sous un feu nucléaire que semble appeler de ses vœux, Emmanuel Macron.

Les usurpateurs qui siègent au gouvernement et à l'Elysée ont été sponsoriés par des intérêts prédateurs et étrangers. Et j'insiste encore, ces gens nous entraînent à la guerre.

Votre devoir à tous est de garantir l'intégrité territoriale et de nous prémunir contre la guerre. En outre, vous n'êtes pas désarmés juridiquement pour faire valoir à des magistrats que des politiciens se rendent coupables d'actes criminels.

A ce titre, et puisque l'actualité géopolitique se fait chaque jour plus brûlante et que c'est désormais la totalité de notre peuple qui est menacée du péril de la guerre, je vous appelle à mettre aux arrêts Emmanuel Macron, Edouard Philippe, Jean-Yves Le Drian, Florence Parly, ainsi que tous les diplomates et militaires de haut rang qui voudraient entraver votre action pour défendre notre peuple et rétablir la sûreté et l'ordre républicain sur notre territoire.

Je vous appelle à faire preuve de courage et à ne plus répondre des ordres de toute autorité politique qui n'émane pas expressément d'un renouvellement électoral qui soit libre et non faussé.

Le peuple français vous regarde et remet son existence à vos propres consciences et à votre sens du devoir. Vous êtes notre dernier rempart, ne l'oubliez jamais.