mardi 21 janvier 2014

Jour de colère pour tous !

Le 26 janvier prochain à 14 h, place de la Bastille, s'élancera le cortège du mouvement "jour de colère" dont on sait qu'il est partiellement initié par différentes officines d'extrême droite. Evidemment, les organisateurs dont on soupçonne qu'il s'agit de militants FN du Vaucluse, feront tout pour agiter tous les grigris à même de diviser les Français sur un grand nombre de sous-sujets (mariage pour tous, matraquage fiscal, avortement, identité régionale, etc, etc).

En clair, cette manifestation ne sera qu'une vaste fumisterie droitière de plus, ce qui fera plaisir à notre oligarchie qui n'aime pas qu'on lui parle des vrais sujets à savoir : l'Europe, l'euro, l'OTAN et tout ce qui s'y rapporte comme par exemple TAFTA, le MES et les différentes violations constitutionnelles liées à la construction tambour battant des Etats-Unis d'Europe.

Cependant, je serais dans le cortège, non pour faire miennes les revendications débiles et islamo-homophobes de quelques notoriétés d'extrême droite présentes à cette manifestation, mais bien pour chanter la Marseillaise et dénoncer le Traité de Lisbonne et toutes les démolitions sociales et démocratiques induites par ce traité.

En outre, il me paraîtrait intelligent que les Français lassés de toutes ces divisions gouvernementales ou partisanes, rejoignent aussi ce cortège pour le véroler de l'intérieur, et faire valoir les seules revendications légitimes qui soient au détriment des foutaises signifiées plus haut :

Exiger un référendum sur la sortie de l'Union Européenne de toute urgence, exiger la sortie de la France de l'OTAN, et au passage qu'une enquête soit menée sur les violations du code pénal de M. Hollande et de certains de ses ministres s'agissant de l'affaire Snowden.

Nombre de partisans de partis politiques de gauche considéreront que cela serait renforcer la visibilité de l'extrême droite que de participer à ce genre de manifestations, tout en rappelant qu'eux mêmes organisent les leurs régulièrement (sur des sujets tout aussi secondaires, oserais-je le rappeler).

Cependant, je considère pour ma part que la meilleure façon de lutter contre l'extrême droite, c'est se confronter à elle dans ses propres manifestations, débattre sereinement et lui faire sentir son infériorité numérique et idéologique en rendant ses revendications marginales par rapport à celles qui devraient fédérer tous les Français un peu conscients de la réalité politico-économique du pays.

Aussi, tout en sachant qu'il est difficile pour nombre de partisans de gauche de savoir dépasser certains enfermements idéologiques visant à considérer que l'extrême droite ne peut être combattue que par la censure, le mépris ou la violence, j'appelle pour ma part tous les Français et en particulier ceux de gauche, à venir renforcer cette manifestation, avec toutes les banderoles qui vous plairont dès lors que vous jetterez la focale sur l'Union Européenne et la nécessité de restaurer notre Souveraineté pleine et entière.

Je vous encourage de la même manière à imprimer le tract suivant à distribuer aux manifestants, journalistes et policiers encadrant le cortège, ainsi que les paroles de la Marseillaise afin que nous puissions tous la chanter et faire enrager nos élites qui tiennent à démolir tous nos mythes nationaux.

En espérant que cet appel sera entendu par le plus grand nombre et que le désir de combattre l'extrême droite, pourra se conjuguer avec la défense de notre indépendance nationale, je vous souhaite mes meilleurs vœux résistants pour cette année 2014 qui commence !
Sylvain Baron





lundi 6 janvier 2014

500 jours pour tout changer !

Fernand Bonnier de La Chapelle
Héros de la Résistance

Dans le tout premier billet que je publiais sur ce blog, je faisais référence à un article du Code Pénal sur le commandement de l'autorité légitime rédigé comme suit :


Article 122-4 du Code Pénal


N'est pas pénalement responsable la personne qui accomplit un acte prescrit ou autorisé par des dispositions législatives ou réglementaires.


N'est pas pénalement responsable la personne qui accomplit un acte commandé par l'autorité légitime, sauf si cet acte est manifestement illégal.


 
L'autorité légitime est de façon générale pour un magistrat, l'entité qui donne les ordres à un fonctionnaire, officier ou militaire et à laquelle ces derniers se doivent d'obéir, sauf si cet ordre viole manifestement la loi.

Mais par autorité légitime, on peut aussi considérer un pouvoir exécutif ayant reçu la légitimité du peuple que ce soit d'un point de vue institutionnel, ou dans le cadre de circonstances exceptionnelles.

Ainsi, Yves Mayaud, professeur de droit pénal à la Sorbonne, expliquait dans son petit livre (que je vous recommande) "les grands articles du Code Pénal"  la même chose de cette façon :

Le commandement de l'autorité légitime s'entend par "une autorité publique, civile ou militaire qui serait légitimée par le peuple en incarnant la légalité républicaine". Il appuie cette philosophie du droit en faisant valoir que "la question n'est pas facile, surtout lorsqu'un gouvernement entier est en cause, qui plus est avec une apparence de légitimité (gouvernement de Vichy)".

Or, nous savons avoir un gouvernement qui a les apparences de la légitimité, mais n'en a aucune réellement, et pour le moins constitutionnellement si l'on considère les violations constitutionnelles et du code pénal du Président de la République.  Remettons nous dans le contexte historique évoqué par M. Mayaud :

Alors que le François Hollande de l'époque  nous enfonçait toujours plus dans la collaboration avec une puissance étrangère occupante, la Résistance s'organisait sur tous les fronts :

- militaires et diplomatiques avec le Général de Gaulle et le Général Giraux depuis l'extérieur du territoire métropolitain (Royaume-Uni et Algérie).

- militaires et politiques à l'intérieur, avec différents mouvements communistes, socialistes, syndicaux, gaullistes et même d'extrême droite.

A cette période de l'Histoire, c'était l'état de nécessité qui faisait loi. Il s'agissait uniquement de chasser l'occupant et reprendre le contrôle du pays, avant d'organiser des élections et une constituante au plus tard 1 an après la libération.

Et effectivement, tout ceci sera fait, avec même le luxe d'une assemblée consultative provisoire, ou globalement, toutes les entités politiques ayant refusé d'accorder les pleins pouvoirs à Pétain, avaient le droit de citer. Ce fut une façon habile de permettre à cette nouvelle autorité légitime qui sera incarnée dans un premier temps par le Général De Gaulle, de concilier les partis politiques et obtenir leur soutien et propositions, notamment en matière constitutionnelle.

Entre le 3 juin 1944 et le 27 Octobre 1946, la France subira donc une dictature éclairée et transitoire du Gouvernement Provisoire de la République Française. Deux années d'assainissement en accéléré à grands seaux de nationalisations et de référendums qui permirent au pays de redresser la tête et imposer le programme du Conseil National de la Résistance et une Constitution temporaire.

Aujourd'hui les contraintes historiques ne sont plus les mêmes encore que les causes n'aient pas changées. Il convient à ce titre de considérer que ce précédent juridique de la République Française, a tout à voir avec le "Commandement de l'autorité légitime" en philosophie du droit. Ce sont différentes entités politiques et militaires qui se sont associées pour résister à l'oppression d'une puissance occupante et d'un gouvernement trahissant manifestement les intérêts fondamentaux de la Nation, cela en collaborant avec l'ennemi.

Les causes n'ayant pas changé tant sur l'intelligence avec une puissance étrangère (collaboration) que sur l'état de nécessité (modèle écono-politique et monétaro-financier opprimant les Nations), il est tout à fait légitime de se prévaloir de l'état de nécessité pour qu'un Conseil National de Transition impose son programme sur une période de temps courte, avec l'appui de l'Armée très clairement.

Et c'est d'ailleurs la seule façon objective et légale de destituer François Hollande et son gouvernement actuel. En considérant que la Haute Cour de la République est constituée de parlementaires dont une majorité écrasante ont toujours été favorables aux pertes de souveraineté de la France dans le cadre de la "construction" européenne ainsi qu'à notre rattachement à l'OTAN, il ne peut être rationnellement espéré que nos députés se constituent en Haute Cour pour exiger la démission du Président de la République, en vertu de l'article 68 de la Constitution.

La question étant désormais de savoir comment bâtir une entité qui pourra se proclamer au nom du peuple Français, comme disposant du commandement de l'autorité légitime ?

La première façon de s'organiser est de s'inspirer de la Stratégie de l'envahissement que je propose aux Français, du fait que nous nous contenterions d'utiliser un outil institutionnel pré-existant, parfaitement décentralisé, et permettant de par ses statuts et son règlement intérieur de concourir à la réflexion et la rédaction collective d'un programme politique, ainsi qu'accorder l'investiture à des prétendants à un mandat quelconque pour nous représenter.

Une autre façon pratique et devant se superposer (et non se confronter) à cette stratégie, est la création d'un site internet permettant aux citoyens Français de proposer des noms de techniciens et responsables politiques, à différents postes.

Ce site devrait donc être classifié en ministères avec l'organigramme suivant :

- Gouverneur de la Banque de France
- Haut Conseil de Surveillance de l'Audio-Visuel

- Président du Conseil National de Transition (facultatif)

- Conseiller aux affaires étrangères
- Conseiller à la Défense
- Conseiller aux affaires intérieures
- Conseiller aux finances
- Conseiller à l'économie
- Conseiller à l'industrie
- Conseiller à l'agriculture et aux ressources halieutiques
- Conseiller à l'énergie
- Conseiller aux transports
- Conseiller à la santé
- Conseiller à la justice
- Conseiller au logement
- Conseiller en charge de la Constituante

Nous avons tous des noms en tête en fonction des portefeuilles. Par exemple, à l'agriculture, je ne serais pas étonné que Lydia et Claude Bourguignon ainsi que Pierre Rhabi soient de bons candidats à même d'obtenir un plébiscite des Français.

Le site internet doit donc pouvoir permettre aux citoyens de proposer des noms pour chaque poste, avec si possible l'intégration d'un lien vidéo pour présenter la personne suggérée, et enfin permettre un vote des internautes pour élire un Conseiller.

Un compteur (visible) sur le site doit permettre de clôturer les votes trois mois après son lancement, car il s'agirait de faire vite.

Une fois un Conseil National de Transition définitivement investi par le vote des internautes, il faudra vérifier que chacune des personnes plébiscitées par les Français acceptent leur mandat. Ce qui logiquement ne devrait pas poser d'immenses problèmes si le soutien est massif.

Ce Conseil National de Transition aurait alors le cahier des charges suivants :

1) Etablir en urgence un programme minimum d'assainissement démocratique et social, en considérant que tous les traités européens depuis celui de Maastricht, sont désormais nuls et non avenus.

2) Exiger des forces régaliennes de sécurité ainsi que de l'Armée, qu'elles lui remettent le Commandement de l'Autorité Légitime au nom du peuple Français et, mettre tout en œuvre pour arriver à une telle finalité

3) Dès lors que l'Armée aura accepté ce nouveau commandement, il s'agira de gouverner sur 500 jours la France par des réformes et nationalisations de structures stratégiques nécessaires, avant que des élections soient organisées sur la base de la Constitution de 1958, dont différentes modifications auront été préalablement soumises à Référendum contraignant, afin de permettre au peuple de rétablir le bon fonctionnement des institutions.

4) Outre les réformes constitutionnelles à produire d'urgence sur notre actuelle constitution, le Conseil National de Transition aura la charge d'organiser une constituante, que le prochain gouvernement élu ne pourra pas remettre en question, mais se devra au contraire de faciliter.

Un mandat de 500 jours donc, accordé à des gens qui ne l'auront pas demandé mais plébiscités pour la qualité de leurs travaux et sans doute un peu de leur sagesse.

Un tel Conseil National de Transition est de fait un gouvernement exécutif fort et ayant la légitimité démocratique d'être formé par le biais d'un plébiscite de l'entièreté de la Résistance Française, à travers ses composantes politiques, économiques et syndicales, autant que simplement citoyennes.

Il devra pouvoir agir par ordonnances et décrets pour accélérer l'assainissement du pays et l'organisation d'élections libres et non faussées, notamment par l'entremise du Haut Conseil de l'Audiovisuel ayant la charge de garantir une représentativité totale et équitable des forces politiques existantes en France, ainsi que de la diversité d'opinions sur nombre de sujets intéressant au premier chef la Nation.

La première étape est donc simplement un site internet, et si possible une carte d'adhérent au P.S pour accélérer le processus et faciliter la rédaction d'un programme national de transition.

J'appelle donc tous les Français disposant de quelques compétences dans l'édition d'un site web, à prendre le temps de créer un tel site au profit du peuple Français, et permettre de définir à quel collège de personnes, saurions nous prêts à confier le Commandement de l'autorité légitime, et inviter cette entité créée à se mettre au travail en ce sens.