vendredi 18 avril 2014

L'armée du peuple et les fous

Ils sont moins d'une centaine à détenir les plus puissantes holdings du Monde. Cela à travers des part et plus encore des places dans les conseils d'administration de chacune de ces holdings, elles-même détenant d'autres parts et sièges dans les conseils d'administration dans d'autres holdings. Ce sont les vrais décideurs. Ils sont immensément riches, ils possèdent plus de la moitié des capitaux circulant sur Terre.

Les êtres humains sont sous leur tutelle, et pour éviter qu'ils se révoltent, ils veillent à ce que les pays qui sont sous leur coupe (notamment en occident) aient les apparences de la Démocratie. Ils possèdent les plus grands médias et décident des entités politiques qui peuvent être exposées à la population ou non. Ils veillent à ce que les entités qui leur soient plus défavorables soient purement et simplement censurées. Au mieux on les diabolisera. C'est bien simple, toute entité politique qui se veut régulatrice et globalement attachée à la liberté des peuples à disposer d'eux mêmes, n'ont pas le droit de cité.

Ils ont par le passé influencé les guerres les plus atroces tout comme aujourd'hui. Ils se sont rendus responsables de toutes les crises financières, et plus grave encore, d'une crise sociale et écologique qui ne cesse d'être entretenue depuis des décennies. Ils ont le pouvoir et la richesse, de puissants groupes de lobbying pour influencer les lois, mais ils restent insatiables. Le fait de tout avoir et de ne jamais être rassasiés de tout ce pouvoir et cet argent confine à la folie.

Les maîtres de ce Monde sont réellement fous. Fous à enfermer. Ils n'ont aucune empathie et sont totalement déconnectés de l'immense majorité des populations des pays où ils sévissent. Les morts violentes sous leurs bombes, la famine, les maladies qu'ils entretiennent ne génèrent strictement aucune compassion de leur part. Bien au contraire, cela fait marcher leurs business. Cela permet de rehausser le cours des actions des holdings qu'ils administrent. Cela leur arrache des sinistres sourires de satisfaction. Pour donner le change, ils se feront mécènes d'associations ou fondations qu'ils auront eux-mêmes créé pour « lutter » contre les causes de leurs méfaits. Ces fondations prêchant par exemple la défense de la Démocratie seront bien souvent des outils pour fomenter des guerres civiles. Le cynisme chez ces fous est incommensurable.

Les peuples, soigneusement abrutis de propagande médiatique et d'une instruction scolaire et universitaire validant pour acquis les briques du système qu'ils ont construit, sont totalement apathiques. Pour peu qu'un individu que la conscience du problème de fond rend exalté et plein d'espoir à l'idée de changer le Monde, il rencontrera l'hostilité de ses concitoyens qui le verront comme un ennemi qui ose déranger leur tranquillité. La reprise du pouvoir par l'insurrection est présentée comme une idée aussi utopique que dangereuse. Les peuples se dépolitisent, cherchent le réconfort dans les artifices des drogues, des télévisions abrutissantes, dans l'achat compulsif de vêtements fabriqués par des esclaves en Asie ou encore dans les spectacles sportifs. La réflexion politique, économique, sociale et démocratique est considérée comme profondément ennuyeuse. Elle n'enthousiasme pas. Ne nourrit aucune volonté de changement, quand bien même ils arrive que les idées des dissidents au « Système » puissent être considérées comme intelligentes par les zombies qui tolèrent encore de les écouter. Mais c'est bien la seule limite qu'ils donnent à leur intérêt pour la politique. Contribuer à une Révolution pour y parvenir est un concept insaisissable pour eux. Ces derniers iront sagement voter à l'abattoir si toutefois ils votent encore.

Les dissidents minoritaires jouent quant à eux les funambules avec leur esprit. Sous leur fil, un abîme de frustration prêt à les engloutir jusqu'à ce qu'ils finissent leur chute dans un océan de folie. Au mieux, ils pourraient se rattraper sur une corniche de désillusion et y rester le reste de leur vie durant. L'équilibre fragile leur faisant progresser pas à pas sur le fil qui court vers un horizon qui sans cesse s'éloigne, tient en trois mots : conscience, colère et espoir.

En France, ils sont quelques milliers et sont la seule armée du Peuple. Une armée surveillée de très près par des services plus officiels et aux ordres des employés des fous que les médias ont érigé en dirigeants politiques. Cette armée ne dispose d'aucun fusil, aucun canon. Elle marche de façon désordonnée vers son ennemi qui lui impose sa violence médiatique et physique lorsqu'il devient nécessaire d'utiliser les compagnies républicaines de sécurité ou des des milices politiques pour entraver sa progression.

Cette armée toute en guenille n'a aucun mécène pour financer sa seule arme : la presse alternative. Car cette armée voudrait grossir ses rangs en éveillant les consciences des zombies pour les sortir de leur apathie. Elle n'y parvient qu'au goutte à goutte lorsque les fous contre-attaquent par des campagnes d'abrutissement toujours plus élevées. On supprime l'histoire des Nations dans les programmes scolaires et on en invente une totalement nouvelle qui soit plus accommodante. Tout sentiment d'appartenance à une communauté nationale est un danger très sérieux pour les fous. L'Histoire doit à ce titre être manipulée, voir censurée. Car elle contient dans son écrin, le joyaux le plus précieux des Nations : son identité. L'identité nationale construit le désir d'unicité populaire. La volonté d'un avenir commun qui ne soit pas sous le joug des fous.

Dans cette lente destruction du principe de nationalité, les fous ne se contentent pas seulement de l'histoire. Il est nécessaire de construire de nouveaux mythes pour remplacer les anciens. Il faut les ériger en religion avec l'aide des médias et des politiciens. En Europe, les fous construisent ainsi tambour battant le mythe de l'Union Européenne à grands renforts de drapeaux sur les façades des bâtiments publics et même des écoles de nos pays. Le nom de la devise que se doivent de partager tant de peuples différents, contribue à placer un peu d'Union Européenne dans chaque poche des zombies dont le compte en banque n'est pas vide de ses chiffres au-delà du dix de chaque mois. L'euro est ainsi le plus formidable outil de propagande politique des fous. Un outil d'asservissement des peuples à leur cause et tout est bon pour le faire survivre. A commencer par l'appauvrissement toujours plus brutal des peuples pour faire survivre une monnaie qui structurellement, ne pouvait profiter qu'aux classes les plus aisées, mais certainement pas à l'écrasante majorité des petites gens.

Les fous ont aussi leur propre langue, et cela nous donne un indice sur les origines de leur secte. Ils ne parlent qu'en anglais et imposent peu à peu cette langue dans tout le système économique et universitaire de chaque Nation. Lorsque même les langues des Nations sont attaquées, ce sont les derniers remparts des identités nationales que les fous cherchent à effriter. Mais ce sont des remparts excessivement solides et c'est bien ce qui doit donner de l'espoir aux dissidents, en plus de leur connaissance de l'histoire de leur propre pays. Car les fous ont parfois perdu des batailles dans l'histoire. Il ne faut surtout pas croire que les quelques centaines de chiens de garde politiques et médiatiques des fous ne puissent pas être enfermés dans des cages pour qu'ils aboient loin des préoccupations populaires. Ils ne représentent rien face à des millions de gens, et l'armée du peuple doit absolument maintenir sa conscience élevée à ce sujet.

L'armée du peuple doit cependant envisager sans tabou qu'un jour, si les fous devaient lancer une trop grande offensive pour abolir définitivement les Nations, qu'il faudra bien abandonner le terrain de la transmission d'un peu de leur conscience à un peuple apathique, pour se diriger directement vers le front avec leur sueur et leur sang pour rendre aux peuples la maîtrise de leur destinée. La première ligne de front étant les médias, c'est cette dernière qu'il faudra briser physiquement. Les chiens de gardes politiques enverront sans nul doute leurs milices officielles pour tuer nos soldats qui auront pris d'assaut ces médias, tenir sous séquestre les pseudo-journalistes afin de diffuser massivement les informations qu'ils possèdent. C'est donc au prix du sang qu'il faudra envisager la possibilité d'un éveil populaire réellement puissant. Mais chaque jour, nos soldats funambules voient le front se rapprocher à mesure que l'horizon de l'indépendance des Nations s'éloigne. Il est désormais essentiel que la question se pose, c'est une question de vie ou de mort pour les peuples que nous cherchons à protéger...


jeudi 10 avril 2014

Au P.S rien de nouveau, le démantèlement de la France continue !

Le 8 avril dernier, Manuel Valls, nouveau Premier Ministre de la France, annonce dans son discours de politique générale à l'Assemblée Nationale, qu'il compte supprimer les départements Français et réduire le nombre de régions à onze entités. Cela dans le but d'améliorer le fonctionnement décentralisé de la France et produire des économies substantielles. Nous allons voir que non seulement Manuel Valls ne fait que suivre un processus initié depuis longtemps dans les instances européennes, mais qu'il n'y a aucune performance à attendre tant au niveau démocratique qu'au niveau budgétaire à cette réforme constitutionnelle.



Un peu d'histoire...

L'histoire de la décentralisation démarre en 1745, lorsque le géographe et astronome César François Cassini entreprend de cartographier le Royaume de France. Les premières cartes seront publiées en 1756 et permettront au Souverain de mieux connaître son territoire, faciliter son administration, le maillage infrastructurel et l'organisation des transports terrestres.

Le 12 novembre 1789, sont créées les municipalités, qui remplacent les paroisses, bourgs et seigneuries d'alors. Le 22 décembre 1789, sont créés les Conseils Généraux. Le 26 février 1790, l'Assemblée Constituante crée les départements. Le mot « département » a pour origine le verbe « départir » signifiant « partager ». L'objectif étant de favoriser la bonne gestion des territoires et garantir un peu de démocratie en permettant aux Français des 83 départements créés à l'époque, de pouvoir prétendre à un mandat via un suffrage électif en tant que conseillers généraux.

Le 17 Février 1800, Napoléon Bonaparte crée les Préfets. Ces derniers exerceront leurs fonctions administratives depuis la préfecture, qui selon la légende, dispose que « la taille de ces départements était fixée de façon telle, qu'il devait être possible de se rendre en moins d'une journée de cheval au chef-lieu de chacun de ceux-ci depuis n'importe quel point de leur territoire ». Le Préfet a pour rôle de faire courroie de transmission entre l’État et les départements du point de vue de la gestion de la force publique et l'autorité administrative.

Cette histoire de la décentralisation, quoi que mouvementée et ne répondant pas encore à des normes démocratiques réelles comme nous le verrons plus loin, pose malgré tout les fondations d'un système de distribution des compétences réellement pertinent pour la France. Les municipalités permettant aux citoyens de prendre part à la vie politique de leur commune et du pays, et les départements, d'une dimension suffisamment vaste pour gérer un grand nombre de communes, restent malgré tout proches de chaque administré grâce à des Chefs-Lieux de canton à moins « d'une journée à cheval » pour chaque Français.

Ce système est si performant, que plus de deux siècles après sa création, il existe encore aujourd'hui, quoi que largement menacé par le gouvernement actuel. Les régions pour leur part,  apparaissent suite à des revendications régionalistes après la première guerre mondiale. Mais uniquement par petites touches successives avec les « groupements économiques régionaux » pour commencer, puis sous le régime de Vichy, lorsque des préfets de région sont nommés par le Maréchal Pétain. Ces derniers seront définitivement confirmés par décret le 14 Mars 1964. C'est cependant en 1972 que les Conseils Régionaux apparaissent et en 1982 que les régions deviennent des collectivités territoriales à part entière.

Il est intéressant de relever que les territoires régionaux actuels sont nés à un moment où le pouvoir exécutif Français collaborait avec le régime Nazi. En effet, le projet de Manuel Valls n'est absolument pas nouveau et remonte à l'époque où le régime Nazi qui rêvait d'unifier l'Europe sous son joug, avait dressé une carte de l'Europe en fonction de critères ethniques. La voici :

 
Observez bien cette carte, car nous allons la mettre en relation avec d'autres cartes un peu plus tard. Tout d'abord, nous pouvons mieux comprendre pourquoi certains régionalistes Bretons comme Morvan Marchal collaboreront de façon totalement assumée avec le régime Nazi. Cette carte dessinée par les SS Nazis propose de redonner une autonomie partielle à une Bretagne réunifiée. Partielle, car il n'est pas question pour les entités régionales imaginées, de disposer d'une Souveraineté économique, militaire ou diplomatique sur ces nouveaux territoires.

Les indépendantistes Catalans d'aujourd'hui seraient cependant ravis, tout comme les Basques. Violant les frontières originelles des pays concernés, leurs territoires revendiqués seraient devenus autonomes dans les formes (mais asservis dans les faits) si Hitler avait remporté la Seconde Guerre Mondiale. La France en tant que Nation n'existerait plus. La totalité de l'Europe de l'ouest serait sous le joug Allemand... comme aujourd'hui !

Cet impérialisme Allemand visant à ethniciser l'Europe qui aura tant inspiré Hitler, provient d'un mouvement idéologique né à la fin du XIX ème Siècle en Allemagne : le Pangermanisme. Cette forme de nationalisme exacerbé se focalise en effet sur « la pureté de sang » des peuples. En témoigne une citation de l'un des défenseurs de cette thèse en la personne de Georg Wilhelm Friedrich Hegel (sources wikipedia) :

« L'erreur la plus fatale pour un peuple, est d'abandonner ses caractères biologiques. » « L'Allemagne proprement dite s'est gardée pure de tout mélange, sauf sur sa frontière méridionale et occidentale où la bande de territoire en bordure du Danube et du Rhin fut soumise aux romains. La région d'entre l'Elbe et le Rhin est restée absolument indigène. »

Quand un indépendantiste Breton ou Catalan revendique des origines ethniques, culturelles et linguistiques distinctes des autres Français, il ne fait rien d'autre que perpétuer une idéologie qui a été clairement chérie des Nazis hier, et des écologistes et européïstes aujourd'hui.

Précisons avant de nous intéresser à ces oiseaux là, qu'en dehors de l'Alsace et la Moselle offertes sur un plateau d'argent à l'Allemagne par Adolphe Thiers en 1871, qui seront reprises à l'issue de la première guerre mondiale, les frontières de la France ont été stabilisées en 1860 après l'annexion du Dauphiné et du Comté de Nice par Napoléon III, soit il y'a plus de 150 ans. Ajoutons pour le petit détail historique, que nous n'aurions jamais perdu brièvement l'Alsace et la Moselle, si les politiciens de l'époque avaient été moins préoccupés par leur carrière, et plus sensibles aux propositions de Léon Gambetta qui avait réussi à lever une armée de fiers bretons volontaires pour repousser l'envahisseur Allemand de l'époque. Thiers refusera et fera fusiller les Communards de 1871 qui étaient tous des partisans de Gambetta. Ils n'étaient pas qu'anarchistes, bretons ou parisiens, ils étaient aussi patriotes ! 



Le contexte politique actuel de la régionalisation de la France...

Je disais donc que les écologistes défendent ardemment la thèse régionaliste autant que le bien fondé de l'Union Européenne, en reprenant dans leurs éléments de discours, les éléments de langage qui ont inspiré Hitler lorsqu'il faisait dessiner sa carte de l'Europe des ethnies par les SS.

Voici l'extrait d'une publication de Jean-Charles Valadier datant du 17 janvier 2014, élu E.E.L.V en charge de la promotion de la langue occitane à la Mairie de Toulouse à l'époque. Cette publication est tirée du site http://regions-federalisme.eelv.fr :

« Un certain consensus de la modernisation de la république française passe communément par des régions plus affirmées et qui correspondent à des véritables territoires d’identification sociale, économique et culturelle. Pour y parvenir, la carte de l’Occitanie doit apparaître dans le nouveau découpage territorial du sud de la France. Aujourd’hui, en accord avec les mouvements fédéralistes, la commission Régions et fédéralisme d’EELV propose un découpage régional de la France avec :

- une Bretagne réunifiée avec le rattachement de la Loire Atlantique
- la fusion des deux Normandies
- la création de deux grandes régions Val de Loire et Poitou
- une région Basque Nord et une région Catalogne Nord en lien avec des Eurorégions Euskadi et Catalogne,
- des régions renforcées avec fusion des départements pour la Corse et l’Alsace, et fusion des deux départements de Savoie.
- une autonomie régionale renforcée dans des collectivité territoriales uniques pour les régions d’Outremer.

Il est nécessaire d’intégrer dans ce schéma des structures administratives qui correspondent aux réalités économiques, sociales et historiques des territoires régionaux de langue et culture occitane. En effet, l’existence de langues et de dialectes est un marqueur fort d’identité économique, sociale et historique d’un territoire. Le dialecte était le fruit d’échanges quotidiens autour de marchés et de pouvoir politiques, du temps où les circuits courts étaient la règle ».


Je me suis amusé à chercher sur Wikipédia pour l'exemple, le nombre de locuteurs de la langue occitane. Car bien que vivant dans le Sud Ouest de la France et ayant eu la possibilité de parcourir longtemps mon pays de par mon ancien métier, je n'ai jamais entendu un seul citoyen Français parler cette langue.

Wikipédia mentionne qu'entre 0,11 et 12 millions de personnes parleraient l'occitan « selon les sources ». La majorité des estimations oscilleraient entre 1 et 4 millions.

Déjà, notons qu'entre 110.000 locuteurs et 12 Millions, il y'a un pas de géant. Si savoir dire « bonjour » en occitan suffit à faire de vous un locuteur de la langue, alors je peux me revendiquer comme un véritable polyglotte maîtrisant cette formule de politesse dans au moins 5 langues différentes, quand je baragouine en vérité qu'un très mauvais Anglais. D'autant qu'en vérité, nous avons à faire à une multitude de dialectes plutôt qu'à une langue occitane unifiée. Combien de personnes en France parlent par exemple le Gascon ? Le Catalan ? Le Provencal ? Le Languedocien ?

Non pas qu'il ne faille pas louer le travail de quelques passionnés qui veillent à préserver ces langues d'un oubli total alors qu'elles font bien parti de notre patrimoine linguistique historique sans lesquelles, le Français actuel n'existerait pas. Mais soyons sérieux, apprendre ces langues tient désormais bien plus du folklore local que d'une identité politique et linguistique à même de fédérer les populations concernées, jusqu'à leur faire rejeter leur langue maternelle qui est le Français.

Pourtant, une promotion exacerbée des langues régionales est actuellement menée par tous les partis politiques européïstes, à savoir l'UMP, le Centre/Modem, le PS et EELV.

Le 5 Novembre 1992, soit peu de temps après la ratification du Traité de Maastricht, Bruxelles nous pond « la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires ». Avant d'en citer quelques extraits, il faut rappeler que le Traité de Maastricht et les traités qui suivront, visent à hégémoniser économiquement et militairement l'Europe occidentale, à travers des règles de libre circulation des capitaux, services, marchandises et personnes imposées dans le marbre des traités, ainsi que la vassalisation à l'OTAN (Article 42 sur le Traité de l'Union Européenne). Ces traités donc nient totalement les spécificités économiques, géopolitiques, institutionnelles et démographiques de chacun des États concernés. Toute cette diversité économique et institutionnelle de l'Europe doit être abolie au profit d'un modèle unique. Modèle qui fonctionne tellement mal du fait des antagonismes nationaux véritables, que tous les pays du Sud (France comprise) subissent une crise qui n'en finit pas de produire toujours plus de chômage et de mal être social.

Dans son préambule, la Charte Européenne des langues régionales ou minoritaires « considère que la protection des langues régionales ou minoritaires historiques de l'Europe, dont certaines risquent, au fil du temps, de disparaître, contribue à maintenir et à développer les traditions et la richesse culturelles de l'Europe »

Donc d'un côté, il faut faire disparaître notre richesse économique, institutionnelle et diplomatique, de l'autre il faut promouvoir au sein des États, des langues qui ont pour ainsi dire disparu afin de mieux nous enrichir culturellement. La question que l'on devrait se poser dans ce cadre, est de savoir ce qui est le plus important ? Nous enrichir d'un emploi et d'un steak dans notre assiette ou d'un folklore régional ?

Détaillons un peu cette Charte en analysant son premier article :

Au sens de la présente Charte :

a. par l'expression «langues régionales ou minoritaires», on entend les langues :

i. pratiquées traditionnellement sur un territoire d'un État par des ressortissants de cet État qui constituent un groupe numériquement inférieur au reste de la population de l’État ; et

ii. différentes de la (des) langue(s) officielle(s) de cet Etat ;
elle n'inclut ni les dialectes de la (des) langue(s) officielle(s) de l’État ni les langues des migrants ;

b. par «territoire dans lequel une langue régionale ou minoritaire est pratiquée», on entend l'aire géographique dans laquelle cette langue est le mode d'expression d'un nombre de personnes justifiant l'adoption des différentes mesures de protection et de promotion prévues par la présente Charte;

c. par «langues dépourvues de territoire», on entend les langues pratiquées par des ressortissants de l’État qui sont différentes de la (des) langue(s) pratiquée(s) par le reste de la population de l’État, mais qui, bien que traditionnellement pratiquées sur le territoire de l’État, ne peuvent pas être rattachées à une aire géographique particulière de celui-ci. 

 
Notons qu'il y'a sans doute plus de Français qui savent parler la langue Arabe ou le Wolof, que de Français sachant parler le Breton ou l'Occitan. Mais ce qui intéresse l'Union Européenne, ce sont des langues indo-européennes (soit parlées par des blancs) et non des langues parlées par des populations venues de territoires plus « exotiques ».

Plus alarmante est la mention de l'aire géographique dans laquelle une langue minoritaire est parlée. Cela signifie que l'on souhaite faire valoir qu'il y'a au sein des pays, des aires géographiques qui ne sont pas totalement fédérées sous le giron national, du fait de particularismes culturels locaux bien ancrés, comme des langues que pratiquement plus personne n'utilise.

Cela n'a pas échappé au Conseil Constitutionnel qui le 20 Mai 1999, a rappelé que « la langue de la République est le Français » comme en dispose l'article 2 de notre Constitution et surtout que « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances" ; que le principe d'unicité du peuple français, dont aucune section ne peut s'attribuer l'exercice de la souveraineté nationale, a également valeur constitutionnelle ». Ceci en référence à l'article 1 de notre Constitution.

Dans ce cadre, la Charte Européenne des langues minoritaires a donc été retoquée. Et le Conseil Constitutionnel avait bien fait, en lisant sa décision, nous pouvons noter que cette mention relative sans doute aux articles 7 ; 9 et 10 de la Charte :

« Considérant que ces dispositions sont également contraires au premier alinéa de l'article 2 de la Constitution en ce qu'elles tendent à reconnaître un droit à pratiquer une langue autre que le français non seulement dans la "vie privée" mais également dans la "vie publique", à laquelle la Charte rattache la justice et les autorités administratives et services publics »


Cependant, comme à son habitude, le Conseil Constitutionnel proposera pour solution de procéder à une modification de la Constitution, plutôt que de protéger fermement celle-ci en imposant l'interdiction pour la France de ratifier une Charte qui ébranle très sérieusement le principe d'unicité du peuple Français.

Ce que fera le très européïste Nicolas Sarkozy (ainsi que l'écrasante majorité des élus réunis en congrès pour l'occasion) le 23 juillet 2008 en introduisant subrepticement l'article suivant dans notre Constitution :


ARTICLE 75-1.
Les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France. 
 
On en était cependant resté là, jusqu'à ce M. Hollande soit élu par un peuple abruti de propagande télévisuelle. Ce dernier, sans doute pour faire plaisir à ses partenaires de EELV, avait promis la ratification de la fameuse Charte, qui je le rappelle, s'attaque à « l'unicité du peuple Français ».

En effet, il semble qu'il faille encore modifier la Constitution pour que la France soit autorisée à ratifier une telle Charte. Le 28 janvier dernier, 361 députés ont donc approuvé une proposition de loi permettant de modifier la Constitution, qui évidemment ne sera pas soumise à référendum :


Il est à noter que c'est Bruno Le Roux qui a défendu le bébé. Le même député P.S qui avait tempêté pour que la France ratifie notre adhésion au Mécanisme Européen de Stabilité (Système permettant de récupérer dans les caisses de l'Etat de façon automatique, des milliards d'euros pour sauver en continu le Système Bancaire), et le Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance (TSCG) qui est en fait une énorme machine à austérité imposée, nous faisant perdre toute souveraineté budgétaire. Je l'affirme haut et fort ici : M. Le Roux est un véritable traître qu'il conviendrait de jeter en prison, pour violation de l'article 411-5 du Code Pénal sur « l'intelligence avec une puissance étrangère ». Ce triste sire ne cesse de servir des intérêts autres que ceux du peuple Français avec un zèle proprement ahurissant.

Si le texte Constitutionnel proposé, garantit par son alinéa 1 que les locuteurs de langues régionales ne pourront revendiquer que les institutions publiques adoptent une obligation de s'exprimer, recevoir ou transmettre des documents dans une langue régionale, l'alinéa 2 en revanche est totalement contradictoire, puisqu'il dispose que la Charte ne viole pas l'article 2 de notre Constitution. Ce qui est totalement faux dans les faits, comme l'avait parfaitement précisé le Conseil Constitutionnel en 1999.

Nous n'avons à ce jour pas de date prévue pour une réunion du Congrès afin de modifier la Constitution, ni un quelconque écho de tenue d'un référendum pour autoriser une telle modification constitutionnelle. Cependant, le site euractiv précise que cela interviendra dans le printemps 2014, et de se féliciter que les députés européens aient adopté à la quasi unanimité le 11 septembre 2013 une résolution incitant les Etats Membres non signataires de la Charte à se presser de la ratifier. J'ai vérifié sur l'excellent site « http://www.votewatch.eu » quels eurodéputés avaient voté contre cette résolution, m'attendant en particulier à une trahison de la part de M. Mélenchon qui manque de clarté sur ses motivations « Républicaines », mais je dois admettre que pour le coup, il ne nous a pas trahi puisqu'il a voté contre cette résolution. Ce qui n'est pas le cas de son collègue du Parti Communiste Jacky Hénin, qui en bon larbin du Parti Sociétaliste, a voté pour. Décidément, le PCF est vérolé jusqu'à la moelle et je ne comprends pas comment le Parti de Gauche peut rester allié à cette officine totalement à la botte du P.S


Les Eurorégions, ou le démantèlement effectif de la France

Nous l'avons vu plus haut, le contexte politique européen vise à diviser le peuple Français de l'intérieur, en promouvant des langues régionales quasiment disparues, cela avec l'appui des élus des partis européïstes constamment médiatisés en France. Et en l’occurrence, le PS dont l'européïsme n'est plus à démontrer est un soutien acharné au démantèlement de la France, pour instituer progressivement un Super Etat Européen, calqué sur les Etats-Unis d'Amérique.

Mais il ne faut pas brusquer le peuple Français, et procéder par petites touches successives. Si la ratification de la Charte Européenne sur les langues régionales ou minoritaires n'est qu'une pierre à l'édifice, elle permet de légitimer quelque chose de bien plus grave dont vous n'entendrez quasiment jamais parler dans les médias, y compris quand M. Valls évoque son projet de suppression des départements. Nos journalistes qui soit par médiocrité, soit par carriérisme, ne souhaitent pas faire le rapprochement entre les eurorégions et le projet de M. Valls

Je vous avais évoqué plus haut le projet Nazi de découper l'Europe en de vastes régions sans Souveraineté effective, dans un contexte fédéral ou l'entité exécutive aurait été l'Allemagne. Mais je ne vous avais pas évoqué la tête pensante de la structure juridique d'une telle fédération. Il s'appelait Walter Hallstein, et fut l'un des juristes et officiers Nazis qui représentèrent l'Allemagne de l'époque, lorsqu'il s'agira de présenter son projet de « Nouvelle Europe » à Benito Mussolini entre le 21 et 25 juin 1938. Le Maréchal Pétain s'en fera le plus vif collaborateur lors de l'inauguration de l'exposition « La France Européenne » avec les autorités nazies le 6 juin 1941.

Ce Walter Hallstein sera fait prisonnier par les Américains à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, et nous le retrouverons un peu plus tard... à la tête de la Commission Européenne entre 1958 et 1967. Auparavant, il aura été nommé Secrétaire d’État aux affaires étrangères de l'Allemagne. Il sera d'ailleurs l'un des co-signataires du Traité de Rome le 25 Mars 1957.

Vous avez vu plus haut la carte dessinée par les nazis sur cette Europe Fédérale où la France cessait d'exister au profit d'une multitude de régions dont l'autonomie se réduisait à quelques considérations ethno-culturelles. Voici donc la carte des eurorégions :


Notons pour commencer que l'Allemagne s'agrandit dans ce projet, en récupérant notemment les Sudètes. Mais la France se réduit de moitié afin que l'Occitanie, la Catalogne, la Bretagne, la Savoie et l'Alsace, la Corse, le Pays Basque, l'Aragon et la Ligurie puissent exister en tant qu'eurorégions.

Une autre carte mérite notre attention, c'est celle imaginée par EELV :


On y voit clairement la création des entités Catalanes, Basques, Corses, Savoyardes, Bretonnes et Alsaciennes, en fonction des désiratas de quelques régionalistes absolument minoritaires en France, et dont nous l'avons vu plus haut, avons quelques raisons historiques de nous méfier. Il en va de même pour le crédit qu'on peut apporter à leurs revendications, car cherchez bien : tous souhaitent rester dans l'Union Européenne. Un indépendantiste ou nationaliste qui accepte n'avoir aucune souveraineté économique, monétaire ou diplomatique pour se satisfaire de son seul folklore régional ne peut définitivement pas être pris au sérieux.

Dans un document daté du 11 janvier 2007, le Comité Économique et Social Européen a donné une définition aux Eurorégions qu'il convient d'analyser :

Les eurorégions sont des structures permanentes de coopération transfrontalière entre collectivités régionales et locales de proximité directe situées de part et d'autre de frontières nationales partagées

Elles présentent notamment les particularités suivantes :

les eurorégions et les structures similaires ne forment ni une nouvelle administration ni un nouvel échelon gouvernemental mais constituent une plate-forme d'échange et de coopération transfrontalière horizontale entre les collectivités locales et régionales; elles encouragent également une plus grande coopération verticale entre les collectivités territoriales, les pouvoirs nationaux et les institutions européennes ; ce sont des associations de collectivités locales et régionales situées de part et d'autre d'une frontière nationale, parfois dotées d'une assemblée parlementaire ;


ce sont des associations transfrontalières avec un secrétariat permanent, une équipe technique et administrative, et des ressources propres.

dans certains cas, ce sont des entités de droit privé, reposant sur des associations sans but lucratif ou des fondations de part et d'autre d'une frontière, en accord avec leurs juridictions nationales respectives. Dans d'autres cas, ce sont des entités de droit public, basées sur des accords conclus entre États, veillant notamment à la participation et la coopération des collectivités territoriales ;

très souvent, les eurorégions sont non seulement définies par leurs limites géographiques ou politico-administratives mais partagent également des caractéristiques économiques, sociales ou culturelles communes.


Un autre article du même document précise :

La coopération régionale transfrontalière et la création des eurorégions ont pris de l'ampleur à partir de 1990. Parmi les facteurs qui ont contribué à cet élan, citons notamment :

- les progrès en matière d'intégration européenne, en particulier suite à la mise en place du marché unique, à l'introduction de l'euro et à l'élargissement de l'UE;

- la décentralisation et la régionalisation croissantes des États européens ;


- l'augmentation du travail frontalier ;

- la reconnaissance, quoique limitée, du rôle des régions dans la gouvernance des institutions européennes;


L'objectif visé est d'assurer que « la coopération transfrontalière consiste à assurer une intégration économique et sociale par le biais de stratégies communes de développement et d'échanges structurés entre les deux côtés d'une frontière ». 

A priori, dans un monde de bisounours et de petits cœurs, on ne peut que se réjouir d'une telle initiative, mais nous ne sommes pas dans un tel monde. L'Union Européenne s'est construite par petites touches successives. Il faut l'admettre et le comprendre en vous posant la question suivante : Est ce que le peuple Français, après avoir versé beaucoup de sang pour récupérer l'intégrité de son territoire et sa pleine souveraineté au sortir de la Seconde Guerre Mondiale, aurait accepté d'entrer directement dans l'Union Européenne telle que nous la connaissons aujourd'hui ? 

La réponse est évidemment non, car nos aïeux auraient été scandalisés qu'on leur propose de perdre la Souveraineté si difficilement reconquise après avoir été sous le joug nazi durant près de 6 années. Il a d'abord fallu faire la Communauté Européenne de l'Acier et du Charbon (CECA), puis la Politique Agricole Commune, créer une zone économique avec le Traité de Rome, une Commission Européenne, puis enfin un parlement européen et une monnaie commune via le Traité de Maastricht. Le Traité de Lisbonne se contentant d’aggraver les traités ratifiés depuis lors. Tout cela sur cinquante années.

Souvenons nous que Walter Hallstein était l'une des têtes pensantes d'une institution qui a été largement voulue, financée et soutenue politiquement par les U.S.A et l'Allemagne. Ce même Walter Hallstein qui provoquera l'ire de Charles de Gaulle lorsqu'il s'agira de proposer que des décisions européennes soient approuvées à la majorité qualifiée des Etats-Membres, ce qui ne pouvait que signifier que la France aurait à subir les points de vue de l'Allemagne et des pays Anglo-Saxons. La politique de « la chaise vide », conduira les dirigeants européens à proposer l'obligation d'accord unanime sur les questions importantes, ainsi qu'à l'éviction de Walter Hallstein de la Commission Européenne.

L'Allemagne aujourd'hui, nous le constatons, conduit selon ses propres vues la politique de l'U.E. Que ce soit sur les questions monétaires, économiques ou budgétaires, elle impose son calendrier, les traités qu'elle souhaite, et ce qu'Hitler n'a pas réussi dans la Guerre quant à étendre son empire, Mme Merkel  est en train de le réussir par la voie politique et économique.

Et c'est là que le vieux rêve pangermanique revient sur le devant de la scène : Faire de toute l'Europe une association de Länder, soit des micro-Etats dépourvus de Souveraineté réelle, focalisés sur des pseudos identités régionales, et sous le joug de l'Allemagne.

Il est à noter que les Américains soutiennent pleinement cette vision culturelle des élites Allemandes, car ils ont tout intérêt et particulièrement pour la France, à ce que les Nations Européennes soient purement et simplement démantelées. Cela leur permettrait d'éradiquer le volcan historique Français faiseur et inspirateur de révolutions sociales, et évincer notre pays du Conseil de Sécurité de l'ONU. Le veto Français quant à la Seconde Guerre d'Irak n'a jamais été vraiment digéré par les U.S.A, et outre les questions militaires, les États-Unis dont la monnaie repose sur une montagne de dettes et des fondamentaux économiques déplorables, a besoin de pouvoir écouler ses dollars indéfiniment dans une zone euro totalement à la merci de son propre système bancaire. Aussi ne nous étonnerons donc pas d'apprendre, que la Banque Goldman Sachs recommandait début 2013 à la France de réduire ses collectivités territoriales, suivie par la très atlantiste Organisation de Coopération et Développement Économique (OCDE), qui dans un rapport datant du 19 Mars 2013, proposait à la France de supprimer purement et simplement ses départements, et réduire le nombre de ses communes en les fusionnant.

Nos dirigeants ont récemment tenté un coup d'essai en fusionnant le Haut Rhin et le Bas Rhin par référendum. La gifle aura été claire, les Alsaciens ont dit non le 7 avril 2013 à 54,44% grâce à l'intelligence des électeurs du Haut Rhin et plus surement, une meilleure information communiquée dans ce département. Pour autant, l'eurorégion TriRhena agglomérant l'Alsace et des territoires Allemands et Suisses est déjà bien instituée (en droit Allemand), tout comme les eurorégions Euskadi dans le Sud Ouest de la France, ou encore Pyrénées-Méditérannée reliant le Sud de la France à l'Espagne. Le démantèlement de la France a bien commencé...


S'il faut supprimer une entité territoriale, autant supprimer les régions !

Dernier volet de ce long article, celui qui propose une autre solution, indépendamment des problèmes géopolitiques sous-jacents des trahisons répétées de nos politiciens quant à l'intégrité territoriale et la souveraineté de la France. En premier lieu, notons que sortir de l'Union Européenne nous ferait économiser environ 7 Milliards d'euros par année en Net, sans compter l'amélioration de nos recettes du fait que nous reprendrions enfin le contrôle sur notre monnaie et notre souveraineté commerciale, ce qui serait pleinement favorable à la relance économique de la France. Jacques Sapir, directeur d'étude à l'EHESS a mené une intéressante étude où il expliquait que si la France sortait de l'euro et reprenait le contrôle de ses taux de change et de ses mouvements de capitaux, nous pourrions aisément relancer une croissance forte produisant pas moins de 3 millions d'emplois en quelques années. C'est donc autant de recettes supplémentaires pour l'Etat que de quitter l'U.E, et des dépenses en moins, bien évidemment.

Maintenant, puisque le débat se focalise sur les collectivités territoriales, il est vrai que les départements nous coûtent cher. En 2011, selon une note de synthèse délivrant les chiffres clé des collectivités territoriales publiées par le gouvernement, la totalité des recettes collectées par les départements était de 63,2 Milliards d'euros, quand les régions en percevaient 22,3 Milliards.

A priori, les régions nous coûtent moins cher, mais la vérité est que ce n'est pas leur petit nombre qui joue vraiment dans cet état de fait. Ce sont les compétences qui leurs sont attribuées qui nécessitent moins de dotations de l’État ou d'impôts directs perçus.

Transférons intelligemment ces compétences entre l’État et les départements, et nous pourrons faire des économies substantielles en supprimant les régions. Moins d'élus à entretenir, de mille-feuille administratif, et tout cela en favorisant la proximité. De la même façon, les regroupements de communes nous coûtent 32, 7 Milliards d'euros. Supprimons les joyeusement, nous ferons encore des économies, et permettront aux maires de ne pas avoir à répondre à des entités supra-communales dans le cadre de projets locaux d'investissements.

Car ce qui compte dans l'affaire, ça n'est pas tellement une question d'argent. De la monnaie, nous pouvons en trouver ou en économiser aisément si nous quittons l'U.E, dénonçons une partie de notre dette, et relançons une économie de planification en considérant les enjeux écologiques et énergétiques qui s'imposent à nous.

Ce qui compte vraiment, c'est que les pouvoirs publics restent au plus près des citoyens. La commune et le département sont des entités administratives qui restent sous véritable contrôle de la population, du fait de leur proximité. Contrairement aux régions, à l’État et plus encore l'Union Européenne. Rien n'empêcherait cependant de proposer une transformation démocratique des collectivités locales et territoriales par des mandats issus de la démocratie directe ou encore par le suffrage par le sort. Là, nous atteindrions une réelle démocratie grâce aux municipalités et aux départements.

C'est donc une nécessité avant tout démocratique que de maintenir nos départements, et mettre un terme à la relation incestueuse entre les régions et l'Union Européenne sur nos vies.

En outre, je souhaite conclure en rappelant que les départements existent au travers de l'article 72 de notre Constitution, sur les collectivités territoriales.


Toute altération aussi importante de la décentralisation Française, impose une modification de la Constitution qui selon moi, doit absolument être soumise à référendum contraignant. Nous ne parlons pas là d'un simple problème d'économies à réaliser, mais de jeter aux orties tout un pan de l'histoire Française, pour éloigner toujours plus les sphères de pouvoir des citoyens.


Clairement, Monsieur Valls aura tout intérêt à organiser un référendum sur la question, mais qui j'étonnerais si je pense qu'il n'en sera rien...

vendredi 4 avril 2014

Cher Manuel !

Cher Manuel !


Je tenais à t'écrire pour te féliciter quant à la promotion de Premier Sinistre que tu as reçu de la part du Gouverneur U.S de la province de France, et te faire part de toute mon admiration.

Il faut dire que tu as un sacré C.V !

Bon pour commencer, il faut que tu saches que je fais partie de "l'arrière garde de la République", je ne suis en effet pas de confession juive, et pire encore : j'exècre le Sionisme. J'irais même jusqu'à dire que je trouve que le Sionisme est une doctrine fondamentalement similaire au Nazisme. En tout cas, les bébés crevés sous les bombes de Tsahal dans la bande de Gaza fleurent bon le phosphore. Le Zyklon B, c'est totalement has been, les fous furieux génocidaires d'aujourd'hui que tu admires tant, lui préfèrent des joujoux autrement plus barbares. Il faut reconnaître que c'est tellement plus marrant de voir la chair d'un enfant Palestinien brûler sous les décombres d'un immeuble bombardé !

Aaaaaaaaaaah comme je comprends ton admiration pour Israël et ceux que tu appelles "l'Avant-Garde de la République" ! Cependant, il se trouve que comme tous les racistes du Monde (oui, par ce que dès lors que je me positionne en tant qu'anti-sioniste, c'est évident que je suis antisémite selon ta logique très particulière), j'ai non pas un mais plusieurs excellents potes juifs. On est jamais trop prudent, il faut toujours trouver un alibi pour prêcher sa "haine" tranquillement.

Bon, ça n'est qu'un détail, mais il se trouve que la dernière question que je peux poser à quelqu'un avec qui je fais connaissance, c'est de connaître son origine confessionnelle. D'une part par ce que je m'en fous, et d'une autre part... bah non en fait, c'est juste que je m'en contrefous réellement. Mais, ce sont des choses qui finissent néanmoins par se savoir, car nos origines confessionnelles sont une micro-part de notre identité. Et comme on aime bien ses amis, on prend souvent le package complet quand on les apprécie.

Mes excellents potes juifs donc, bizarrement ne sont pas très à fond avec le sionisme. On peut même dire que tout comme les simples musulmans vivant tranquillement leur religion, ils n'apprécient pas que des espèces de cinglés, s'approprient leur propre foi pour légitimer tous les actes barbares possibles. D'autant que le sioniste est en général un animal aussi spirituel que Hollande est légitime au mandat qu'il occupe (sans même parler du tien).

Bref mon petit Manuel, il existe des juifs anti-sionistes, et donc antisémites si je dois en juger ton grand discours de lèche que tu as donné au CRIF le 19 mars 2014. Donc par voie de conséquence, ils sont dans la haine d'eux même.

Chaque jour, j'essaye de les rassurer, de leur faire comprendre qu'ils ont tout à fait le droit de considérer qu'une part de leur identité a été façonnée par des repères confessionnels, mais qu'ils doivent savoir s'estimer pour autant comme des êtres humains bien plus complexes et précieux que leur simple condition juive, car ils sont aussi Français, plutôt marrants, éduqués, excessivement pacifistes et bienveillants. Bref des gens agréables à connaître somme toute ! Et le fait de ne pas être Sioniste, que l'on soit juif ou non, c'est généralement faire preuve d'un humanisme bien compris.

Sauf évidemment pour quelques félons qui trahissent le peuple pour des intérêts étrangers ou privés, n'est ce pas mon cher Manuel ? D'autant que si Israël est un problème géopolitique, il me semble que les fameux "lobbies juifs" (qui évidemment n'existent pas, c'est entendu) dont on parle à demi-mot en France, ne sont sionistes que par simple conviction raciste, rien de plus. La vérité étant que le CRIF et sa milice la LDJ, sont avant tout composés de Français de confession juive, défendant leurs intérêts communautaires en France qui ont plus souvent à voir avec le pouvoir et l'argent qu'avec l'intérêt de l'ensemble des juifs de France. D'ailleurs mes excellents potes juifs (encore eux), ne se sentent nullement représentés par ces fameux lobbies. Merde ! Quand même !

C'est comme si moi, en tant que Français baptisé catholique, je devais absolument me sentir représenté par Civitas, sous prétexte de ma religion d'origine. Mais non seulement, je n'ai pas besoin d'une quelconque religion pour chercher sereinement un peu de sagesse et de proximité avec Dieu, mais quand bien même ce serait le cas, et cela sous l'angle catholique, je n'ai aucune raison particulière de considérer que Civitas soit représentatif de l'ensemble des catholiques de France. Si j'extrapole encore ta pensée, je devrais donc considérer qu'un autre excellent pote à moi, qui lui a le mauvais goût d'être Algérien et de confession musulmane de surcroît, doit donc se considérer comme étant représenté par Al Qaeda ? 

Est ce que les Takfiristes que le mafieux (et sioniste) Laurent Fabius soutient avec zèle en Syrie, sont représentatifs des musulmans ?

Bref, vu ton manque de discernement sur la question, et visiblement ton peu de considération de la liberté d'opinion et d'expression qui sont pourtant des ABSOLUS, je me dis qu'on risque d'être dans la merde avec toi comme premier Sinistre. En général, un tel poste est fait pour des gens intelligents, soucieux du bien commun, pondérés et totalement respectueux des Droits de l'Homme et de la Constitution.

Or pas de chance, sur bien d'autres dossiers, tu crains vraiment Manuel ! Ton européo-atlantisme patent a de quoi effrayer. J'ai presque l'impression que tu cultives comme tes copains du Parti Sociétaliste et de Union des Magouilleurs Professionnels, une certaine haine de la France.

Mais bon, nous allons devoir te supporter jusqu'à ce que tu sois éjecté par le peuple de l’Hôtel de Matignon (si tant est que le peuple se réveille un jour), et je me disais qu'il conviendrait pour t'aider à exercer ton mandat dans les limites possibles de ta compréhension du droit positif, de te fournir un extrait d'un arrêt de la Cour Européenne des Droits de l'Homme, datant du 7 Décembre 1977 :

« La liberté d'expression vaut non seulement pour les « informations » ou « idées » accueillies avec faveur ou considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent : ainsi le veulent le pluralisme, la tolérance et l'esprit d'ouverture sans lesquels, il n'est pas de « société démocratique ». »

Cela signifie (par ce que je pense qu'il faut t'en fournir une petite explication) que si vraiment tu tiens à considérer qu'un antisioniste est forcément un antisémite, que c'est malgré tout son droit le plus strict. En effet, la Liberté d'expression comme je te le disais plus haut, c'est un ABSOLU (observe les majuscules). En d'autres termes, la Liberté d'expression permet de penser et dire toutes les horreurs du monde. Par ce qu'il est évident que par exemple, on ne peut pas empêcher un raciste d'être raciste. Ce n'est pas par ce que tu ferais voter une nouvelle loi sanctionnant le racisme, que les futurs sanctionnés par la dite-loi cesseraient d'être racistes. Bien au contraire, tu risquerais bien de les renforcer dans leur connerie, si tenté que ces malheureux aient réellement été racistes un jour.

De la même façon, la Loi Gayssot viole le principe de liberté d'expression, et même de neutralité scientifique en terme de recherche historique. Ce n'est pas par ce qu'une loi nous dit qu'il est interdit de réviser un petit morceau d'Histoire, que des gens ne cultiveront pas quelques doutes quant à la version officielle. Par exemple, la version officielle des autorités américaines sur les attentats du 11 Septembre semble arranger un certain nombre de personnes. Elle est pourtant hautement contestable et contestée, y compris par des Sénateurs Démocrates et Républicains aux USA. Preuve que l'Histoire se révise toujours au fur et à mesure que le temps passe, et que de nouveaux éléments se font jour.

Voila mon petit Manuel, tu es donc parti pour faire appliquer ta doctrine ultra capitaliste, européïste, atlantiste et pour le coup sioniste en France, et nous allons donc en chier. Mais si à minima, tu pouvais ne serait ce que nous laisser ce dernier élément de Démocratie en France, ça serait très fair play de ta part.
 
Je te fais des gros bisous socialistes,

Avec tout mon mépris,

Sylvain Baron