mercredi 28 février 2018

Le jour où la Révolution a échoué à cause d'une mauvaise communication

Suite à mon appel à la mobilisation devant la Maison de la Radio pour le 4 Mai prochain dans un enregistrement vidéo à ces fins, un certain nombre de commentaires ont relevé mes lacunes dans la communication, du fait de séquences pouvant refréner certains participants potentiels, ou parce que je ne m'exprime pas dans certains médias alternatifs pour amplifier la visibilité de l'événement. Je compte donc ici communiquer sur la question même de la communication et de mon rapport à cet exercice. 

Nous disposons tous de certains talents ou appétences pour certaines disciplines dans la vie. Et nous pouvons être médiocres et/ou désintéressés par d'autres. Pour ma part, si j'aime écrire du fait que cela me permet d'ordonner mes propres méditations au-travers du verbe, je répugne très clairement à communiquer sous forme de monologues sur des supports vidéo ou audio. Ce n'est que parce que je me dois de le faire que je m'y oblige, tout en sachant bien que d'autres feraient bien mieux que moi en la matière. Mais ces autres qui disposent de ces talents certains, communiquent au profit de leurs idées, beaucoup plus rarement pour celles qui ne sont pas les leurs, et encore moins celles auxquelles ils ne croient tout simplement pas. 

Par pudeur, je n'aime guère solliciter celles et ceux qui seraient les plus à même de m'aider à faire entendre mon appel à la révolution. Cela m'arrive toutefois car il faut bien essayer, mais si cela reste sans suite, je n'insiste pas. Je suis donc obligé de composer avec mes moyens et les formes qui sont les miennes pour malgré tout faire entendre à qui le veut bien mon message.

Prenons un exemple tout à fait parlant. Dans la vidéo que j'ai publiée, j'évoque pour introduire le sujet, le problème général de la corruption des médias, avant de faire part des informations propres au rassemblement auquel j'appelle, les revendications, puis je conclue par deux séquences où j'évoque des personnalités censurées par les médias via quelques photos illustrant mon propos, et enfin un extrait vidéo où l'une de ces personnalités (François Asselineau) s'indigne de la censure qu'il subit.


En découle alors deux types de commentaires : le premier m'avertit que ce choix de séquence finale va me couper du soutien des militants de la France Insoumise qui y verront une forme de partisanerie dissimulée, le second me rappelle que nombre de militants de l'UPR seront insensibles à cet appel car ils ne supportent pas mon regard critique sur le fonctionnement de leur parti. Dans les deux cas donc, des gens qui sont censés se battre pour des idées et être globalement sensibles aux revendications exprimées, refuseront de se mobiliser les uns parce qu'ils verront apparaître une personnalité politique d'une autre chapelle que la leur pour illustrer le problème de la censure, les autres parce que je ne fais pas oeuvre de communion sur les choix militants opérés par leur chef. Dans tout cela, ce qui reste superbement ignoré, ce sont les idées. C'est la raison même pour laquelle je considère que la partisanerie est une forme de religiosité abolissant la logique initiale de l'engagement militant, soit se battre pour une cause, non pour une chapelle. Dans ce cadre, dois-je ciseler ma communication en fonction de ce qui peut contenter tout le monde ? Eh bien je m'y refuse. Je communique sur des idées, des projets de mobilisation civique essentiels à notre libération nationale, et si des témoins de Jéhovah de toutes obédiences partisanes sont chagrinés des choix que je fais pour illustrer un problème dénoncé, ça n'est pas mon problème. C'est le leur.

C'est d'ailleurs pour cette raison que je ne compte pas vraiment sur le soutien des partisans de la France Insoumise, de l'UPR ou d'autres formations politiques vent debout contre l'oligarchie au pouvoir, car je ne connais que trop bien la psychologie d'une bonne part de ces militants. Si ça n'est pas leur chef qui les appelle à se mobiliser, aucune initiative extérieure à leur parti ne trouvera de grâce à leurs yeux.

Vient donc ensuite la question de la promotion dans les médias alternatifs. Il ne faut pas croire que je n'ai pas démarché depuis des mois quelques youtubeurs, intellectuels ou journalistes alternatifs pour venir expliquer le projet global et les revendications, ou mieux encore, les laisser s'en charger. La plupart des youtubeurs ou médias alternatifs qui m'ont été cités, connaissent parfaitement mon appel à faire le Siège de la Maison de la Radio. Dès lors, et cela parce que je ne veux pas harceler qui que ce soit, je préfère encore que ces derniers m'invitent à me faire entendre via leur propre canal pour disposer d'un supplément d'auditoire, plutôt que quémander jusqu'à l'indignité leur aide. D'autant que si j'exècre les monologues, je suis nettement plus à l'aise lorsqu'il s'agit d'expliquer mes points de vue au-travers d'un échange où je peux rebondir sur une question ou un commentaire. Quiconque fera quelques recherches sur des émissions de radio ou autres auxquelles j'ai participé, s'en rendra compte.

Donc comment pour celles et ceux qui sont totalement en phase avec mon appel, réussir une communication efficace s'il semble évident que mes seules ressources seront insuffisantes ?

C'est bien simple, je ne peux compter que sur vous. Vous avez été des centaines à partager mon appel à assiéger la Maison de la Radio, mais pratiquement aucun d'entre vous n'a songé à communiquer le lien vers l'événement facebook (pourtant essentiel pour nous comptabiliser), ni même d'ailleurs à s'y inscrire. 

INSCRIPTION VERS L’ÉVÉNEMENT

Vous disposez tous d'un smartphone ou d'un quelconque micro sur votre ordinateur pour enregistrer votre propre soutien, mais personne ne songe à se livrer à l'exercice. Pourtant, la communication vidéo est toujours plus virale que la communication écrite. Et si nous étions ne serait-ce qu'une petite centaine à prendre 5 minutes de notre temps à diffuser le message par le support vidéo en évoquant nos raisons personnelles de soutenir une telle démarche, cela générerait un bruit de fond sur la toile qui serait tout à fait favorable à la promotion de l'événement. Je ne suis pas un bon communicant, je ne le serai jamais et je détesterai toujours l'exercice. Et c'est sans doute votre cas. En revanche, plusieurs centaines de très mauvais communicants qui communiquent malgré tout sur un même appel à la mobilisation, cela peut palier à cette difficulté à nous faire entendre.

Le rôle que je m'assigne est en vérité minime. A savoir déclarer en préfecture les lieux et dates de manifestation, et constituer quelques jours avant l'événement proprement dit, des équipes qui seront là pour assurer la sécurité, la promotion des revendications face aux journalistes, l'animation de la scène pour que chacun puisse s'exprimer à la tribune, etc. Mais je ne peux pas assurer tous les rôles à la fois, j'ai mes propres limites humaines dans un tel exercice collectif. Dans notre pays, nous avons un peu trop tendance à croire qu'un "sauveur" pourrait tout changer à lui-seul. Emmanuel Todd évoquait dans un ouvrage une France peuplée de catholiques zombies. Je suis assez d'accord avec lui, nous avons un rapport très christique avec l'autorité et la politique en général. Eh bien je ne suis rien de tout cela. Vous pouvez comptez sur moi pour un certain nombre de tâches, mais sachez que je compte sur vous en retour pour tout ce qu'il m'est impossible de faire seul, c'est à dire pratiquement tout.

En conclusion, la communication est affaire de tous. Elle ne peut reposer uniquement sur moi, et ce serait d'ailleurs courir à l'échec que d'espérer que je sois le plus à même de réussir seul cet exercice. Je renouvelle malgré tout mon appel à ceux qui ont un certain talent ou qui se sont forgé un large auditoire par leur travail ou leurs réflexions intellectuelles, à soutenir ce projet de mobilisation. Notre Liberté tient de nous tous, je ne suis qu'un maillon parmi des millions d'autres.

lundi 26 février 2018

Des raisons politiques légitimant la Révolution

Dans une précédente publication sur format vidéo où j'appelais à entamer un rapport de force à partir du 4 Mai prochain sous les fenêtres de la Maison de la Radio, l'une des revendications que je formulais portait sur la destitution d'Emmanuel Macron. Très succinctement, je donnais trois arguments motivant celle-ci. Deux portaient sur des crimes que l'on peut lui reprocher et une autre était plus "politique". Je compte éluder ici une fastidieuse démonstration juridique sur le crime de haute trahison et de financement du terrorisme que j'évoquais, pour me concentrer sur le motif le plus essentiel, à savoir l'usurpation de son mandat présidentiel. Plus précisément, je vais tenter de démontrer pourquoi il est souhaitable de destituer Emmanuel Macron, indépendamment des considérations morales, juridiques et politiques qui sous-tendent à son illégitimité à gouverner la France.

L'argument moral et politique est donc l'usurpation de sa fonction. Et comme justification simple, il suffit de nous rappeler de quelle propagande médiatique a jouit cet homme pour s'assurer que la part de notre peuple la plus bête et suiviste, le propulse au pouvoir. Si je me permet ce jugement très dur sur l'électorat d'Emmanuel Macron, je me le permet d'autant plus que c'est une couche sociologique qui se bornera à subir notre révolution et n'a pas la culture politique et militante suffisante pour réussir une contre-révolution. L'opposition, comme à chaque élection a été sous-médiatisée et diffamée. Il y avait deux véritables opposants à écouter durant cette campagne électorale, à savoir Jacques Cheminade et François Asselineau. Tous deux censurés depuis des années par l'oligarchie politico-médiatique là où les contestataires de façade comme Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon, ont toujours bénéficié d'une médiatisation minimum. Cela car l'oligarchie est rassurée par leurs considérations plus que clivantes sur certains sujets polémiques. Ni Mme Le Pen, ni M. Mélenchon ne sont à même de fédérer les Français du fait que malgré leurs points d'accord sur ce qui peut relever de l'intérêt général, ils se livrent une guerre idéologique sur des sujets secondaires, cela au plus grand profit de l'establishment politico-médiatique voyant son horizon dégagé de toute entrave à son pouvoir d'influence, grâce à une opposition populaire qui se déchire entre elle. Cela fait des décennies que ce jeu de dupes se poursuit, et cela continuera encore jusqu'à ce que la France soit définitivement démembrée et ingurgitée par un super Etat européen en construction.

Comme pour Nicolas Sarkozy et François Hollande, cette élection nous a donc été volée, puisque les opposants politiques les plus sérieux sont censurés et que les Français ne peuvent entendre un discours politique qui soit clair, fédérateur et à l'antithèse de la doxa mondialiste et libérale, et ignorent donc quel crédit ils peuvent apporter à des opposants rangés au statut de "petits candidats".

Cela s'appelle de la manipulation de l'opinion publique, et dans ce cadre, cela s'apparente à un vice démocratique certain sur les élections présidentielles. Ceux qui sont élus à la tête du pays, ne sont en rien légitimes, ils sont sponsorisés et accèdent à la fonction suprême par une forme de triche rendue légale par l'absence de lois contraignantes sur la médiatisation des opinions et personnalités politiques sur le service public de l'information, voire carrément par un cadre juridique très protecteur pour la propagande au profit des félons de la République. En témoigne la récente loi Urvoas sur la pseudo équité de temps parole entre les candidats à la présidentielle, qui ruine un peu plus encore le droit à un maigre espace médiatique des opposants à l'oligarchie.

En disant cela, je n'apprends rien à personne et je ne fais que ressasser un scandale démocratique que nous connaissons tous. Mais c'est un scandale qui dure tout de même depuis plusieurs décennies et auquel nous nous sommes à ce point habitués, que nous considérons que cela s'inscrit dans une certaine normalité à laquelle il faut bien consentir. Un syndrome de Stockholm se jouant sur plusieurs dizaines de millions de Français en somme. 

Je dis souvent que je suis l'un des rares révolutionnaires de ce pays, au plus grand agacement de nombre de militants politiques, qui voient dans mon discours une forme de prétention ou d'arrogance. Ça n'est pourtant pas le cas, et il me faut à nouveau poser une définition simple de ce qu'est dans les faits une révolution politique pour bien comprendre pourquoi je prétends être révolutionnaire :

Une révolution est une crise politique générée par une minorité agissante, conduisant à l'éviction d'une représentation politique contestée, cela par la destitution du chef d'Etat du pays concerné. L'oligarchie évincée à sa suite n'est qu'une conséquence de l'épuration qui découle de sa destitution.

En affirmant être révolutionnaire, je m'inscris donc dans la logique politique définie ci-avant. Rien de plus. La difficulté étant pour des gens de mon espèce, que peu importe les arguments juridiques, moraux ou politiques qui sous-tendent à notre révolte, nous sommes totalement marginaux face à une population qui est rendue apathique et asservie à une tyrannie qui a systématisé son usurpation continue du pouvoir. Le pire étant que même parmi les militants politiques se disant opposés à l'oligarchie en place, une écrasante majorité consent à ce qui fait système du fait d'un ordre juridique et constitutionnel établi en ce sens. Les révolutionnaires ne sont donc pas seulement minoritaires au sein d'une population générale, mais aussi au sein même des réseaux politiques dans lesquels ils sont inscrits.

J'en suis parfaitement conscient, mais ça n'est pas parce que l'écrasante majorité de mes semblables consent à accepter un scandale démocratique et social au long cours du fait que cela fasse système tant dans les lois que dans les pratiques politico-médiatiques de l'oligarchie, que pour ma part, j'accepte d'abolir ma propre part de discernement et me voiler la face sur la réalité des choses. Ce qui est scandaleux reste scandaleux. Ce qui est immoral reste immoral. Aucun argument juridique, constitutionnel ou même de sage communication ne peut altérer ma salubrité d'esprit et la logique intellectuelle qui en découle. Ce n'est pas parce que la majorité consent à son asservissement, que ce que je pense et défend s'éloigne de la vérité. D'ailleurs, que ce soit dans les sciences ou les considérations politiques, la majorité des avancées ont été permises par des gens qui défendaient leur point de vue contre la majorité de leurs contemporains durant des années. Car le temps de l'acceptation de toute vérité est long, terriblement long. Je ne souffre pas du syndrome de Stockholm et que l'on me pardonne donc de considérer que si le pouvoir est usurpé par des traîtres à la nation, qu'il soit par conséquent pertinent et même vital pour cette dernière de faire saisine de son droit de résistance.

Une fois la logique mentale et démocratique de la révolution définie, poursuivons désormais sur la logique plus politique s'articulant autour de revendications n'ayant plus rien à voir avec l'oligarchie à évincer, mais avec les mesures à prendre pour restaurer l'Etat et sa mission d'intérêt général. Parmi les revendications délivrées dans mon appel, j'ai évoqué la sortie de l'OTAN, de l'UE et l'euro, l'institution d'un processus constituant, et du temps d'antenne accordé à notre opposition politique pour expliquer aux Français avec tout le temps qui nous sera nécessaire, la logique de nos revendications. Il va de soi que si nous défendons les seules revendications politiques actuelles, sans exiger la révocation d'Emmanuel Macron, nous irons droit dans le mur. Des réformes politiques sont conduites par des femmes et hommes au pouvoir, non par des opposants qui n'ont aucun mandat particulier pour les mener à bien. En sachant qu'Emmanuel Macron et la cohorte de félons avec qui il est partie liée, se refuseront de toute façon à accepter nos revendications, nous n'avons pas le choix que d'évincer ces fripouilles pour installer au gouvernement et même au parlement, notre propre représentation politique. Tout vide sanitaire appelle à un renouvellement du personnel politique. 

Ce qui effraie beaucoup de gens dans nos réseaux, c'est l'absence de visibilité sur les suites d'une révolution politique ayant entraîné l'éviction d'une oligarchie qui nous assujettissait jusque là. Il n'y a pourtant aucune raison d'être craintif, car quand bien même nous n'aurions pas prévu de gouvernement provisoire à instituer, la Constitution et le succès politique des insurgés fera le reste :

1) En cas de vacance de la présidence de la République, l'article 7 de la Constitution dispose que le président du Sénat reprend la main, le temps d'organiser de nouvelles élections présidentielles. C'est donc durant cette transition, que forts de leur succès politique, les insurgés trouveront le temps d'investir des candidats à l'élection présidentielle à venir, ainsi qu'aux élections législatives qui suivront. 

2) La Constitution ne dit rien sur les ministres et le premier ministre en cas de vacance de la présidence de la République. Si Emmanuel Macron est destitué du fait d'une révolution réussie, il est totalement improbable que les insurgés souhaitent maintenir Edouard Philippe et son gouvernement. Le président du Sénat pour sa part (actuellement Gérard Larcher) sera sous pression. La seule ambition de ce dernier sera de pouvoir se retirer dignement après son court mandat présidentiel opéré, cela sans être inquiété par la vague d'épuration découlant de la Révolution proprement dite. Ce qui signifie donc que si les insurgés lui imposent un premier ministre et un gouvernement au complet, son intérêt sera de ne pas s'y opposer pour rester dans les bonnes grâces des révolutionnaires.

3) Nous pouvons aisément nous mettre d'accord sur une représentation politique provisoire. Mais cela au-travers d'un exercice totalement inédit en France et le plus simple pour moi, reste de l'expliquer par l'exemple. Je vais donc vous proposer un gouvernement de transition en nommant pour chaque ministère, des personnalités que je considère comme les plus à même de nous fédérer. Et c'est parce que vous ne serez pas forcément d'accord sur toutes les personnalités citées, qu'il conviendra dans le cadre d'assemblées populaires instituées directement sur nos lieux de rassemblement, de proposer d'autres ministrables, et que nous votions tous pour trancher nos choix. Voici donc quel gouvernement idéal j'ai en tête :

Premier Ministre : Marie France Garaud
Ministre de l'Intérieur : Alexandre Langlois
Ministre de la Défense : Régis Chamagne
Ministre des Affaires étrangères : François Asselineau
Ministre de la Justice : Philippe Pascot

Ministre de l'Economie et des Finances : Jacques Sapir
Ministre de l'Industrie : Jacques Cheminade
Ministre de l'Agriculture : Lydia Bourguignon
Ministre du Budget : Jacques Nikonoff
Ministre des Affaires Sociales : Bernard Friot

Ministre de la Santé : Henri Joyeux
Ministre de l'Education : Franck Lepage
Ministre de la Culture : Alexandre Astier

Secrétariat d'Etat à la Constituante : Etienne Chouard

Les seuls ministères sur lesquels je manque de références sont très clairement celui de l'Outre-Mer et de la pêche. Et j'en appelle à nos compatriotes connaissant des intellectuels ou personnalités politiques bien au fait de ces thématiques, à proposer quelques noms.

Toujours est-il que je ne vous ai évoqué aucun programme politique, si ce n'est les revendications portant sur la restauration de notre indépendance nationale et d'établissement d'un processus constituant. Cependant, en proposant une représentation politique qui puisse assurer une transition au sein d'un gouvernement provisoire, je propose se faisant une coloration politique particulière sur des réformes tout azimut à produire dans le futur. Par ailleurs, les personnalités que je cite sont fiables. Cela fait des années qu'elles font de la pédagogie au peuple sur des sujets divers et variés, la majorité d'entre elles n'ont pas de position partisane ou d'ambitions politiques affichées, et toutes sont expérimentées et volontaristes à changer les choses pour le mieux.

Ce que notre dissidence doit réussir à faire pour se projeter dans l'après-révolution, c'est organiser le plébiscite de son gouvernement idéal. Et il y'a urgence en la matière, ce qui est le dernier argument favorable à la Révolution.

En effet, cela fait des décennies que de gouvernement en gouvernement, les irresponsables politiques dont nous avons écopé nous envoient dans le mur écologique, social et démocratique. Nous avons peu de temps pour prévenir les crises énergétiques, financières et alimentaires qui en découleront. Nous ne devons pas seulement reprendre le pouvoir pour rétablir la Souveraineté du peuple sur notre pays, mais aussi pour planifier une relance industrielle et agricole qui anticipe les crises majeures que nous aurons plus que prochainement à encaisser. Nous n'avons pas le temps d'attendre qu'une élection présidentielle nous permette de placer un candidat à la fois fédérateur et réformateur au pouvoir, d'autant que comme évoqué plus haut, nous savons pertinemment que les élections ne sont point libres et non faussées. Comme en 2007, en 2012 et en 2017, les élections de 2022 et les suivantes, seront monopolisées par un même establishment politico-médiatique et nous n'aurons encore que nos yeux pour pleurer. Dans l'attente, la forge de la précarité sociale, des guerres de basse intensité et la démolition de la France se poursuivra jusqu'à ce que le mur du pétrole ou de la finance siffle la fin de la partie, non sans mettre au tapis tout un pan de notre population.

Patienter dans l'espoir qu'une élection change la donne, est un suicide à petit feu. Agir par une insurrection populaire méticuleusement planifiée, qui se veut stratégique et pacifique dans ses fondements, c'est nous donner quelques chances d'éviter le pire qui reste encore à venir.

Alors bien évidemment, en exigeant la destitution d'Emmanuel Macron et malgré tous les arguments que je viens d'expliciter, il se trouvera toujours des militants politiques pour contester cette revendication jugée comme trop radicale. Mais qu'importe, dans un rapport de force, on exige le plus en sachant pertinemment que l'on obtiendra un succès partiel ou total en fonction de la puissance de la mobilisation. Ce qui signifie que cette revendication ne doit pas être un frein, mais au contraire un encouragement pour obtenir un succès à minima sur les autres revendications politiques, d'une façon ou d'une autre.

Raison pour laquelle je vous appelle à cesser de légitimer les fripouilles au pouvoir et chercher des artifices intellectuels pour les laisser libres d'agir à leur guise contre nos intérêts fondamentaux. Ces gens sont des traîtres à la patrie, ils ne gouvernent que parce que nous consentons à reconnaître la validité d'élections truquées, et il serait temps que nous nous rappelions que dans l'Histoire de France, ce sont des minorités agissantes qui à plusieurs reprises, ont changé le destin de notre peuple. La meilleure reconnaissance que nous pouvons avoir pour nos aïeux, ça n'est pas de louer leurs efforts et parfois le don de leur vie pour faire advenir des progrès sociaux et démocratiques substantiels, c'est de nous montrer dignes d'eux en reproduisant ce qu'ils ont réussi avec un tant soit peu de courage et de lucidité.




vendredi 9 février 2018

Lettre ouverte à (l'ordure) Jean-Yves Le Drian


Cher Jean-Yves,

Je t'écris pour te faire remarquer qu'à l'ère où la chasse à la "fake news" est organisée et où les complotistes notoires peuvent subir les foudres du site de Rudy Reichstadt (je sais à part les journalopes, personne ne fait attention à ce bouffon), il me semble que tu prends de gros risques dans tes maladresses de communication.

En effet, le 7 Février dernier, on pouvait apprendre dans une dépêche de l'Agence France Propagande (oui, l'AFP, c'est ça), que tu as déclaré, je cite :

"Toutes les indications (...) nous montrent aujourd'hui qu'il y a l'usage du chlore par le régime en ce moment en Syrie", a-t-il dit sur la chaîne BFMTV et sur la radio RMC.

D'un coup, j'ai eu espoir. Au bout de la troisième fois que l'on nous fait le coup, je me suis dit, ça y'est, Jean-Yves va nous sortir un steak, quelque chose de bien saignant qui justifiera par A + B ses accusations. Ça sera une info si authentique et étayée par des faits bruts, qu'il sera impossible de la nier. Mais comme à chaque fois, tu as été décevant, car tu as finalement ajouté :

"Je parle avec précaution parce que tant que ce n'est pas complètement documenté, il faut être prudent".

En clair, t'as pas le moindre début d'une preuve mais c'est pas grave, ça coûte rien et puis entre nous, on sait que les auditeurs de RMC, ce ne sont que des gueux à qui l'on fait boire de la propagande pour qu'ils continuent de voter sagement. #La fabrique du consentement# - #ingénierie sociale# - #Goebbels n'était qu'un amateur# , tout ça...

Mais enfin, toujours est-il que ça n'est pas très sympa de qualifier de "régime" le gouvernement syrien légitime, et plus encore de l'accuser encore et toujours d'avoir fait usage d'armes chimiques.

Histoire que tu évites de te mettre en porte-à-faux avec l'usurpateur très jupitérien qui se prétend Président de la République Française, et cela avant même que ses mesures contre la communication de fausses informations ne soient sur les rails,  je te signale que l'article 27 de la loi sur la liberté de la presse de 1881, sanctionne de 45.000 € d’amende la diffusion de fausses nouvelles depuis un support médiatique.

Je sais, sous les ors de la République, 45.000 €, ça représente l'argent de poche du fiston et il y aura toujours un procureur et au pire un juge conciliant pour éviter de tels emmerdements. Mais tout de même : il faudrait vraiment en finir avec ce complotisme constant vis à vis de la résistance produite actuellement par l'armée régulière syrienne. Avec les salopards (et criminels) Fabius et Hollande, vous nous avez cassé les pieds à chaque attentat chimique en Syrie pour nous dire sans aucune précaution, sans même attendre les premiers résultats d'investigation qui ne peuvent de toute façon et en aucun cas être communiqués le jour même de l'incident, que le vilain-méchant-pas-beau Bachar Al Assad (rien qu'écrire son patronyme me fait trembler à cause de vos fatwas constantes sur ce garçon) était de toute façon coupable du problème. Et qu'évidemment, cela légitimait "une réponse forte de la communauté internationale" (sous entendu les mafieux de l'OTAN) et que cela ne pouvait que légitimer un droit d'ingérence humanitaire, etc, etc...

Bon, une règle simple pour éviter d'être accusé de complotiste notoire et de colporter des "fake news" :

Quand tu n'as aucune information sur un sujet, contentes-toi de fermer le claque-merde qui te sert de bouche. C'est un premier point. Lorsqu'en outre, les relations diplomatiques avec la Syrie, et notamment les liens existants entre les services secrets français et syriens sont anéantis par vos grandes conneries sous le mandat de l'autre usurpateur qu'était le sanguinaire François Hollande, il est impossible que tu puisses bénéficier d'informations de première main. Sauf si certains djihadistes français sont moins djihadistes que mercenaires à la solde d'intérêts étrangers que tu défends sur place. Car il semble que tu sois le seul trou du cul sensé être un minimum informé sur les questions géopolitiques, qui tienne pourtant le discours du dernier des crétins buvant comme du petit lait la propagande de RMC et consort. On dirait que tu ignores superbement les intérêts turcs, américains, israéliens ou saoudiens qui alimentent la guerre contre la Syrie. Pourquoi ? Te faut-il des informations que tes services omettraient de te transmettre ? Tu te crois dans le monde des bisounours ?

En 2013, peu après le premier attentat chimique de la Ghouta, tu te rendais aux Emirats Arabes Unis pour raisons de business, et tes communicants expliquaient au journal CNews :

"Compte tenu de l'accélération de la crise, le président de la République (François Hollande) a souhaité que Jean-Yves Le Drian ait des entretiens politiques réservés uniquement à la question de la crise syrienne et régionale avec le Qatar et les Emirats, qui sont en première ligne sur le sujet et avec lesquels il est intéressant que nous ayons une position rapprochée", avait indiqué l'entourage de M. Le Drian.

"Ce sont des pays qui interviennent diplomatiquement très fortement sur la question syrienne et avec lesquels nous avons une coopération stratégique très affirmée", a-t-on souligné de même source. "Il est absolument nécessaire que nous ayons une conversation avec eux sur le sujet".

L'Arabie saoudite, le Qatar et les Emirats sont en pointe pour aider sur le terrain la rébellion syrienne face à l'armée du régime de Bachar al-Assad.

Il est vrai que selon certains documents, tu t'entends bien avec les despotes arabes (les vrais). Y'a du business à faire, ce ne sont pas des histoires que les gueux (ou "rien") ne peuvent comprendre. La Syrie et le Yemen ne sont que des dommages collatéraux, et puis si les arabes se zigouillent entre eux, ça permet toujours aux GENTILS occidentaux (surtout s'ils sont ministres français) de pouvoir donner des leçons de morale et de paix à bon compte. En 2015, 27 % des exportations françaises au Moyen-Orient étaient des armes. En 2016, l'Arabie Saoudite nous a d'ailleurs acheté pour plus de 3 milliards de dollars en fournitures militaires. Ils sont si gentils et si démocrates nos grands copains saoudiens ! C'est vrai qu'à choisir entre le très laïc et républicain Bachar Al Assad et le très princier et islamiste Salmane ben Abdelaziz Al Saoud, y'a pas photo ! Comment peut-on faire une comparaison entre la démocratie saoudienne et la violente dictature syrienne ? Indépendamment de ces considérations morales, au salon de l'armement d'Abou Dhabi, c'est l'orgie pour l'industrie militaire française. Peut-être est-ce un début d'explication, mais comme je pense que tu es d'avantage un traître à la solde d'intérêts étrangers, les affaires de gros sous ne sont à mon sens que la surface de tes forfaitures.

Ainsi, sur la question des attaques chimiques, on ne t'a jamais entendu commenter le rapport de 23 pages publié par Richard Lloyd, ancien inspecteur de l'ONU spécialiste des missiles, et Théodore Postol, professeur au MIT, document qui discréditait les accusations adressées contre l'armée régulière syrienne concernant l'attaque chimique de la Ghouta. Etude qui sera  d'ailleurs reprise dans le rapport de l'ONU sur ce dossier. Merde, pourquoi t'as fermé ta gueule quand on avait un début d'explication sur ce massacre en Syrie ??? Tu aurais pu aussi à la même époque lire les articles du journaliste Seymour Hersh, homme réputé aux USA pour sa proximité avec les renseignements militaires américains. Tu aurais ainsi pu découvrir ces informations s'agissant de l'attentat de la Ghouta  :

« Dans les mois qui ont précédé l'attaque, les services de renseignement américains ont produit une série de rapports hautement classifiés, aboutissant à une exploitation d'ordre formel - un document de planification qui précède une invasion terrestre - citant des preuves que le Front al-Nusra, un groupe djihadiste affilié à al -Qaida [NDLR : mais qui fait du "bon boulot" selon Fabius], maîtrisait la synthèse du gaz sarin et était capable d'en fabriquer en grande quantité ».

« Déjà à la fin mai, le consultant supérieur du renseignement m'a dit que la CIA avait informé l'administration Obama sur al-Nusra et de son travail avec le gaz sarin, et avait envoyé des rapports alarmants qu'un autre groupe fondamentaliste sunnite actif en Syrie, al-Qaïda en Irak (AQI ), avait également connaissance des moyens de production de ce gaz neurotoxique. À l'époque, al-Nusra opérait dans des zones proches de Damas, y compris la Ghouta orientale. Un document du renseignement publié à la mi-été a abondamment cité le nom de Ziyaad Tariq Ahmed, un expert en armes chimiques qui officiait autrefois dans l'armée irakienne, s'étant établi en Syrie et être opérant dans la Ghouta orientale. […] Il est considéré comme une cible de grande envergure par l'armée américaine ».

Pourtant, en 2016, tu reconnaissais que les terroristes (subventionnés avec ton aimable consentement sous François Hollande) utilisaient de telles armes en Syrie. Tu as déjà oublié ce détail ? Où il est juste sans intérêt lorsqu'il s'agit de poursuivre une propagande de guerre contre la Syrie. Propagande dont je te rappelle qu'elle est prohibée tant dans le droit international (Pacte International relatif aux droits civiques et politiques de l'ONU) que dans le droit pénal (Art 211-2 CP).

Donc par pitié, quand tu commets un crime en étant aux plus hautes responsabilités régaliennes de notre pays, FERME TA GUEULE ! C'est pas que je sois contre le fait que tu fasses joujou avec les moyens militaires de l'Etat contre un pays qui ne nous a rien fait. Je sais que de toute façon, je suis nécessairement trop gueux, trop rien, trop con pour comprendre le bien-fondé de toute cette entreprise de destruction de la Syrie. Mais tout ce que je te demande en tant que citoyen français souhaitant que notre pays reste digne et honorable au moins en apparence, c'est de bien vouloir fermer ta gueule quand tu autorises ou ordonnes que des saloperies soient faites en territoire étranger avec les moyens de l'Etat français. 

Arme chimique sympa et autorisée
Un autre point dont tu ne sembles pas au courant (c'est à se demander si tu es réellement ministre des affaires étrangères), c'est que la destruction de l'essentiel de l'arsenal chimique syrien a été terminée en 2014 et cela sous la supervision des Américains ! Alors avec quel genre d'arme chimique soupçonnes-tu l'armée régulière syrienne de procéder à de telles opérations ? Des boules puantes ??? Des gaz lacrymo piqués à nos CRS ???

Par ailleurs, ne voyant aucune différence entre les dégâts produits par un obus sur une place de marché ou un missile ayant quelques molécules de gaz Sarin pour trucider quiconque sera au mauvais endroit et au mauvais moment, je reste toujours interdit sur ce désir de vouloir humaniser les méthodes de mise à mort. Y'aurait-il une guerre propre ? Des guerres joyeuses et sans souffrances ?  Des armes sympas et humanitaires et d'autres moins "fun" pour la morale ? Les bombardements au Yemen, c'est plus propre que des attaques chimiques ?

Allons un peu plus loin encore : Supposons que la Syrie soit toujours dotée d'armes chimiques (qui à l'égale des autres armes bactério-chimiques et nucléaires, sont plus défensives et dissuasives que vouées à être réellement offensives), qu'est-ce que cela peut bien nous foutre à nous Français, qui sommes tout de même dotés de la bombinette nucléaire ? Faut-il que l'on exige de l'armée régulière syrienne qu'elle n'use que de lance-pierres pour répondre aux terroristes (subventionnés par la France) sur son territoire ? Tiens d'ailleurs à ce sujet, si la Syrie était une puissance nucléaire, tu oserais raconter toutes les conneries que tu as prononcé sur ce pays et son gouvernement depuis des années ? De la même façon, si Evo Moralès avait été le président d'une puissance nucléaire à l'époque où tu étais Ministre de la Défense, tu aurais contre-signé la directive qui permettait de fermer l'espace aérien à son avion début Juillet 2013 en violant expressément les Conventions de Vienne sur ce sujet ? Pourquoi cette différence de traitement entre les Etats ? Y'a d'un côté les petits pays dont les gentils civilisateurs blancs peuvent faire ce qu'il veulent et y'a ceux face auxquels on se couche ?

Par ailleurs très cher Jean-Yves, comme tu n'en es jamais à une connerie près, tu as osé évoquer des ingérences de l'Iran et d'autres pays en Syrie récemment :

La France exige le retrait de "tous ceux qui n'ont rien à faire en Syrie", "y compris les milices iraniennes, le Hezbollah", a déclaré mercredi Jean-Yves Le Drian.

Le petit détail que tu sembles oublier, c'est que le soutien apporté par l'Iran, le Hezbollah et même la Russie à la Syrie est accepté et même réclamé par le gouvernement syrien légitime. Là où les ingérences bien françaises en Syrie, notamment au-travers du financement du terrorisme sur place (Art. 421-2-1 et 2 du Code Pénal pour rappel) ainsi que le soutien diplomatique et financier du pseudo Conseil National Syrien n'était en rien attendu par la Syrie. 

Et l'on peut même dire que la France était marginalisée dans le concert des nations, si l'on tient compte que 181 Etats sur 193 (la vraie Communauté Internationale en somme) n'avaient pas reconnu cette instance factieuse soutenue par quelques pays occidentaux et... les pays arabes qui  "interviennent diplomatiquement très fortement sur la question syrienne". Par ailleurs, il n'existe aucun droit d'ingérence. C'est bien un crime dans le droit international, et ça l'est tout autant du point de vue de notre Constitution (je te conseille vivement la lecture du préambule de la Constitution de 1946 à ce sujet). Par exemple, lorsque le 22 Novembre 2015 tu expliquais sur la Radio Europe 1, que tu comptais donner l'ordre à nos chasseurs d'aller bombarder la ville de Raqqa en Syrie, tu avais demandé l'autorisation au Gouvernement Syrien ? 

Non ???

Ou alors, si tu peux vraiment pas t'empêcher de l'ouvrir, tu balances tout dans leur réalité la plus brutale qui soit : les ingérences françaises, anglaises, américaines, israéliennes ou saoudiennes, tu en parles autant que celle des Etats et groupes armés alliés à la Syrie. On sait (je veux dire les gens un tant soit peu intéressés à la géopolitique, donc t'es pas concerné rassure-toi) que les israéliens et les américains font joujou avec les velléités indépendantistes des Kurdes, qui comme c'est constamment le cas depuis des décennies, resteront toujours les couillonnés de l'Histoire. Cela fâche un peu Erdogan, mais tu ne semblais pas très ennuyé lorsqu'il facilitait la libre circulation des djihadistes (notamment français) à destination de la Syrie ou au contraire lorsqu'ils étaient sur le retour en France. Quand Erdogan invectivait Bachar Al Assad, on t'as pas vu moufter. Quand Israël détruit impunément des cibles militaires syriennes, pas même un petit rappel aux règles du droit international. Merde, je trouve vraiment que tu as une morale à géométrie variable. Sans doute la même que ta copine Florence Parly qui répond avec un peu de légèreté (du genre "ça arrive, c'est pas grave") quand on lui fait remarquer que des armes vendues aux Saoudiens contribuent à tuer des civils Yemenites.

Bon écoute mon con, pour conclure, je pense tout de même que tu es un pur salopard qui mérite de finir ses jours en prison vu les hectolitres de sang que tu as sur les mains. Non seulement du fait de tes saloperies (et celle de Hollande et Fabius bien sur) en Syrie, mais aussi parce que ces dernières ont entraîné en retour des vagues de terrorisme en France ayant mis au tapis plusieurs centaines de nos concitoyens. Si la France avait poursuivi sa politique arabe telle qu'elle était conduite sous le mandat de Chirac, nous serions toujours bons copains avec les pays arabes laïcs, nous aurions encore la sympathie des palestiniens que je préfère de très loin à l'ingérence continuelle des israéliens que ce soit dans notre parlement, nos médias ou au sein d'autres institutions sensibles de la France. Et plus que certainement, par une politique soucieuse de respecter la souveraineté des Etats et leur intégrité territoriale, les fous de Dieu n'auraient pas de raisons objectives de considérer que la France contribue à faire couler le sang en terre islamique. Il n'y a pas d'autres moyens de lutte contre le terrorisme que la prévention, et notamment dans les choix de politique étrangère et intérieure qui sont faits. Tu étais et es encore aux responsabilités et c'est aussi ce qui fait que tu feras partie des ordures qui seront un jour jugées et sévèrement punies lorsque nous aurons rétabli l'Etat de Droit en France.

Avec mon indicible mépris,

Sylvain Baron