dimanche 31 octobre 2021

De la naissance du Parti Complotiste Français (PCF)

Le 29 septembre dernier, la presse se faisait l'écho d'une annonce faite par l'usurpateur qui hante les coursives de l'Elysée, sur l'institution d'une Commission sur le complotisme et la désinformation sur internet. Cette dernière sera présidée par le sociologue Gérald Bronner et bien évidemment, les extrémistes politiques qui sévissent dans les médias et au parlement s'en félicitent. Car le "complotisme", c'est entendu, est le mal de notre siècle.

Il est vrai que le complotisme existe. Chez les journalistes, les politiciens, les sociologues et même les auto-proclamés spécialistes du "complotisme" à l'instar de Rudy Reichstadt, un agent d'influence atteint de troubles paranoïdes aigus, lui laissant à penser que la majorité des gueux que nous sommes, est elle-même complotiste ou sensible aux idéaux "d'extrême droite". Mais Rudy, comme Macrotte, Gérald Bronner et tant d'autres personnalités triées sur le volet, sont évidemment des autorités morales aux yeux des journalistes militants, là où le gueux qui s'indigne, fait usage de son sens critique ou pose des questions gênantes, verse évidemment dans le populisme le plus gras en plus d'être un adepte de "la théorie du complot". 

Le terme "complotiste" est ainsi particulièrement à la mode au sein des agences de propagande que sont devenus nos médias privés et publics. L'idée est simple et vieille comme le monde : salissez les opposants, discréditez-les voire faites les passer pour des fous, il en restera toujours quelque chose.

A ce genre de méthodes, beaucoup de personnalités en dissidence face à la Macronie font l'erreur de contester de telles accusations et de se justifier. Cela est inutile et même contreproductif. Lorsqu'un régime totalitaire installe un mot dans le langage commun dans le dessein de salir la dissidence politique de son pays, il n'y a qu'une seule chose à faire pour tuer le mot (et l'accusation sous-jacente de celui-ci) : le reprendre à notre compte, le déshabiller de sa charge morale, politique et même de son sens premier. Jusqu'à ce que l'accusation en "complotisme" devienne dépassée ou qu'elle appelle à une réponse sarcastique et méprisante pour celui qui en est victime.

Puisque nous sommes tous "d'extrême droite", "populistes", "antisémites" et "complotistes" dès lors que nous nous opposons aux criminels qui trahissent la France (quand bien même nous savons ne pas verser dans la fange intellectuelle sous-jacente à ces accusations infamantes), acceptons de nous approprier au moins le terme le plus usité par l'oligarchie. Elle nous qualifie de "complotistes", alors soyons des "complotistes". Mais des complotistes officiels avec une organisation militante, un programme politique et une réponse intellectuelle aux maux de notre Société. C'est dans ce but que j'annonce ici la création du Parti Complotiste Français.

Pour y adhérer, il faudra naturellement un tronc commun. Celui-ci est assez simple et consensuel pour nos réseaux d'affreux "complotistes" : sortir de l'UE, l'euro et l'OTAN et instituer une Constituante sitôt que nous serons au pouvoir. En clair, la restauration de notre indépendance nationale et l'établissement de la démocratie. Cependant, comme cette revendication politique n'apparaît jamais dans aucun parti, y compris d'opposition, j'ajoute que la purge de l'oligarchie doit aussi être une orientation politique (et judiciaire) pleinement assumée. A savoir, promettre aux Français que sitôt que nous aurons les commandes, tous les traîtres, les collabos, les corrompus et diverses petites mains de l'Oligarchie seront sanctionnés s'agissant de leurs crimes et délits contre la nation.

Le reste n'est que du programme politique à bâtir. Afin d'éviter tout de même des lignes idéologiques trop contradictoires au sein d'un même mouvement politique, autant vous signifier que je suis favorable à ce que notre politique migratoire et de raccompagnement à la frontière des clandestins soit extrêmement ferme ; qu'il en va de même pour notre politique de sécurité intérieure ainsi que la lutte contre le communautarisme et tout ce qui vise à dissoudre l'unité de la nation. De même, je n'envisage pas une politique énergétique et industrielle de la France sans l'apport du nucléaire même si nous pouvons faire évoluer les technologies (par exemple, construire des réacteurs à sels fondus de thorium et développer d'autres alternatives énergétiques notamment s'agissant du transport routier). Pour le reste, quand bien même je suis décroissant (et que je nourris donc une vision très radicale de l'écologie politique et des processus économiques qui l'accompagnent), je reste ouvert à ce nous bâtissions un programme qui puisse tenir compte de toutes les sensibilités et être acceptable politiquement par la nation. Enfin, c'est une évidence : l'état d'urgence permanent que nous subissons au titre du terrorisme ou de la pseudo épidémie de Covid 19 sera totalement levé et la totalité de nos libertés fondamentales rétablie. Il faudra même faire évoluer les institutions pour s'assurer que plus jamais le pouvoir exécutif ne puisse porter atteinte à nos libertés impunément.

Sur le plan agricole - autre thématique qui m'est chère - j'espère que nous pourrons dégager ensemble des propositions permettant de générer un réel exode urbain vers les campagnes, la multiplication par 10 du nombre d'exploitants agricoles à l'issue de notre gouvernance, une facilité à s'établir que ce soit sur l'accès à la terre, le bâti et l'outillage, le contrôle des prix de la matière première agricole en faveur de l'autonomie financière des producteurs ainsi que la promotion des petites exploitations mêlant élevage et polyculture avec des normes phytosanitaires les plus respectueuses que possibles de l'environnement. 

Enfin, la lutte contre l'artificialisation des sols devrait être aussi dans le champs de nos réflexions communes. 

Tout en dégageant ici de grandes orientations politiques, je refuse l'idée de me montrer plus précis, cela dans le but que ce travail de réflexion et de rédaction programmatique, soit une œuvre collective. Autrement, à quoi bon fonder un parti ayant pour but de rassembler une dissidence qui a déjà  mille et une propositions politiques à faire valoir sur de nombreux sujets ? Si contrairement à certains, je considère qu'il faut rétablir l'Etat dans sa puissance, sa dignité et sa logique de protection des populations ; qu'à mon sens le gouvernement doit rester le chef d'orchestre s'agissant de la cohérence des politiques publiques à instituer pour faire appliquer un programme : cela ne veut pas dire qu'il faut s'interdire la démocratie par ailleurs, ni la responsabilisation judiciaire de notre classe politique. 

En clair, ma vision est celle d'un Etat à nouveau "fort" qui se fait respecter dans le Monde et protège les intérêts des Français des prédations étrangères ou mercantiles. Un Etat où nombre d'industries et services stratégiques sont à nouveau nationalisés à l'abri des intérêts financiers ou étrangers ; une Révolution qui institue la démocratie pour que plus jamais la voix du peuple ne soit méprisée ou censurée ; une nouvelle classe politique qui assume son amour de la France et notre désir d'unité recouvrée ; un gouvernement qui travaille sur un horizon de cinquante ans lorsqu'il envisage de grandes réformes industrielles et agricoles au profit de la nation.

Cela signifie rétablir dans les faits l'autorité de l'Etat ce qui se distingue nettement de l'autoritarisme du Poudré. Pour cela, nous devons devenir une réelle force politique. Autrefois, le PCF (parti communiste français) avait pour lui les masses ouvrières afin de peser dans le débat politique. Mais depuis l'avènement de Robert Hue et tous ceux qui lui ont succédé à la tête de cette organisation politique, le PCF n'est plus le parti des pauvres, mais une officine de la bobocratie avec son florilège de haine de la patrie, de culture "woke", d'indigénisme et de préférence de l'étranger face à nos intérêts nationaux. Le PCF est mort, il s'agit d'en construire un nouveau. 

Aussi, j'appelle tous les Français conscients de l'urgence de la situation, désirant proposer, débattre et voter des éléments de programme en bonne intelligence avec la volonté de trouver des positions consensuelles sur les grands sujets qui nous préoccupent, à se joindre derrière moi dans la création du Parti Complotiste Français.

Tout est encore à faire que ce soit sur le plan administratif ou l'organisation même de la vie d'une telle structure. Mais je peux promettre au moins certaines choses que l'on voit rarement dans les partis :

1) Pas de culte du chef, nous aurons certes des porte-paroles et représentants divers et variés, mais cela répondra plus de la nécessité organisationnelle que d'une logique anthropologique où chacun tend à se déresponsabiliser et faire confiance aveuglément aux meilleurs communicants. Si les statuts du PCF seront rédigés dans un premier temps de la façon la plus simple que possible : au centième adhérent recensé, ces statuts seront soumis à la discussion collective pour être refondus avec des normes démocratiques partagées ainsi qu'un système permettant un renouvellement régulier (et légitime) des cadres du parti.

2) Pas de militantisme à papa dans ce parti ! Je suis activiste et si je crée un parti, ça n'est pas pour m'éloigner de ce en quoi je crois sur le plan opérationnel. Nous continuerons de mettre la pression à l'Oligarchie devant les grands médias et lieux de pouvoir et, si notre puissance de feu nous le permet, nous consacrerons des moyens importants à une communication politique percutante qui puisse causer énormément de torts à l'Oligarchie. De même, notre communication n'aura aucune raison d'être "lissée" sur le plan médiatique pour satisfaire à l'image "marketing" de nos représentants. Je suis un homme rugueux, provocateur, volontiers sarcastique et cruel avec le monde médiatico-politique, et je ne me vois pas changer de façon d'être sous prétexte d'améliorer mon image sur le plan médiatique. Je ne puis exiger de chacun qu'il se refreine dans sa propre communication. Cela n'exclue pas pour autant de savoir désarçonner nos ennemis, en nous refusant précisément de prêter le flanc à des débats polémiques stériles. J'ai beau vouloir créer le Parti Complotiste Français, à titre personnel, les illuminatis, la franc-maçonnerie, le satanisme et autres repères plus ou moins ésotériques dans lesquels pataugent une partie de nos oligarques, ont toujours suscité mon indifférence si ce n'est mon désintérêt le plus profond. Je pense la politique avec les lois, l'économie, la monnaie, les grandes lignes diplomatiques assurant l'indépendance de la France et la promotion de la paix ainsi que la bonne entente entre les peuples, non en me focalisant sur les épiphénomènes. C'est le paradoxe que je souhaite faire valoir avec la création de ce parti qui d'une part, nous institue officiellement en "complotistes" assumés, tout en démontrant constamment notre sérieux politique en évitant les sous-sujets quand il y a déjà tant à dire et à faire sur les politiques publiques de la France. 

3) Nous viserons tous les mandats électoraux qu'il nous sera possible d'envisager, mais c'est d'abord par une campagne permanente de discrédit de l'Oligarchie régnante, que nous chercherons à atteindre le pouvoir. Les propositions politiques sont une chose, mais le plus grand problème de la France à ce jour, c'est d'abord notre représentation politico-médiatique actuelle qui trahit le peuple et se doit donc d'être renversée. Ce sera l'axe cardinal de notre travail militant, de notre communication et même de nos réflexions juridiques et politiques. Nous devons faire entendre aux Français que, s'ils acceptent de nous remettre leur confiance, nous nettoierons les écuries d'Augias "au karcher". Nous devons leur signifier que tous ces salauds encravatés qui nous méprisent, nous insultent et nous trahissent quotidiennement, auront un jour à rendre des comptes, et pour bonne partie d'entre eux, finiront bel et bien en prison.  Cet axe de communication politique étant constamment négligé par tous les autres partis, nous serons donc le seul à en faire un élément programmatique et une démarche militante permanente qui soit audible des Français.

J'invite donc tous les Gilets Jaunes, les précaires, les révoltés, les provocateurs, les anars qui aiment la France, les cocos qui le sont toujours restés, les anti-capitalistes de bonne foi, les libéraux qui comprennent la nécessité d'Etat, les "souverainistes" qui en ont assez d'une communication trop gentillette de leurs représentants, les écolos qui refusent de culpabiliser la population mais veulent agir sur l'organisation économique, ainsi que tous ces utopistes qui rêvent d'un monde meilleur, à me rejoindre dans la création du Parti Complotiste Français et proposer leurs talents et savoir-faire pour, d'emblée, mettre en chantier l'organisation administrative, comptable et la gestion des relations publiques du Parti Complotiste Français.

Ce qui n'est pas négociable est le nom du parti qui suit un certain but - il faut donc avoir un certain sens de l'ironie pour en admettre la logique intellectuelle - mais j'espère qu'en définissant des lignes politiques aussi claires qu'ouvertes sur les moyens de leur mise en œuvre avec une réelle volonté de satisfaire au Bien commun, je trouverais un écho favorable à ce projet.

Je communiquerais une adresse où vous pourrez faire parvenir votre adhésion sitôt que toutes les démarches administratives et bancaires auront été terminées. J'appelle cependant toutes les bonnes volontés à m'aider dans ce travail préalable, et d'emblée, je recherche un trésorier ainsi qu'une personne soigneuse sur la gestion des procédures, pour m'assister dans cette étape.

Dans l'espoir que mon appel saura susciter votre intérêt, je vous encourage quoi que vous décidiez, à continuer le combat quelles qu'en soient les méthodes et outils utilisés à ces fins.

Sylvain Baron