mardi 27 mai 2014

CE QU'IL FAUT COMPRENDRE DU DÉCLIN DE LA GAUCHE

Les élections européennes sont passées, et partout dans les médias, la même rengaine a été aboyée :

Séisme électoral, dangereuse montée de l'extrême droite, etc, etc...


En vérité, qui analysait correctement les chiffres se rendait compte que par rapport aux élections présidentielles, le FN a perdu quasiment 2 millions de voix, et que si l'on considère que l'abstention compte autant que les votes, le FN ne fédère à lui que 10 % de la population.














Contrairement aux bêtises racontées par les journalistes, le thème de l'immigration n'était pas celui qui intéressait les électeurs en premier lieu. Cette élection pointait du doigt l'Union Européenne, et le Front National reste le seul parti MÉDIATISÉ qui offre aux Français plus qu'une contestation des traités européens puisqu'il leur promet un symbole politique importante de leur Souveraineté : la restauration du FRANC.

En vérité, le FN est non seulement incompétent sur la question, mais le seul fait qu'il souhaite établir "un ministère des souverainetés" en dit long sur son prétendu désir d'en finir avec l'U.E. Dans un pays Souverain et indépendant de toute institution supra-nationale, il n'y a nul besoin d'un ministère des Souverainetés. Y'en a t'il un en Norvège, en Russie, en Suisse, au Venezuela, au Ghana, à Cuba, en Chine ou en Australie ?

Non, ces pays sont indépendants et n'ont pas besoin de faire de la communication sur leur Souveraineté bien comprise puisqu'elle existe de fait.

J'encourage cependant les lecteurs à consulter ce document pour comprendre à quel point le FN raconte des histoires sur la sortie de l'euro, et au passage, comprendre exactement ce qu'est l'euro :


Bref, cette élection européenne n'a pas réellement démontré quoi que ce soit s'agissant du FN qui reste sous la barre des 15 % des suffrages de l'électorat total, puisque c'est un plafond de verre connu des politologues. En mélangeant des thématiques plus ou moins sulfureuses comme le rétablissement de la peine de mort, la lutte contre les communautarismes religieux, ou encore une réforme sur l'IVG, non seulement tous les Français se revendiquant de la gauche libertaire ne donneront jamais leur voix au FN, mais il en va de même pour des Libéraux et Gaullistes qui peuvent diverger sur leurs vues économiques avec la gauche, mais être en phase sur les valeurs sociologiques jusqu'à une certaine mesure. Le FN est donc une sorte d'épouvantail médiatique qui a plus vocation à salir les questions de souveraineté nationale, qu'à devenir un parti de pouvoir. Cependant, on peut considérer que le danger n'est pas totalement exclu pour une raison simple :

La gauche trahit les Français !

Citons une pensée de Coluche qui garde un peu de sa pertinence s'agissant du FN. Coluche disait qu'un électeur du FN était un ancien communiste qui s'était fait piquer son autoradio.

Il y a derrière cette blague un peu de vrai. Mais à l'époque de Coluche, nous n'étions pas encore dans l'U.E qui naîtra véritablement sous Maastricht. Aujourd'hui, un électeur du FN est plus sûrement un Français de Gauche, qui s'est fait voler son référendum !

Le Traité Constitutionnel Européen (TCE) est devenu le Traité de Lisbonne après qu'un référendum remporté par le peuple, notre oligarchie tant PS que UMP a voté contre le peuple sa ratification. Lisbonne, c'est en vérité DEUX traités ratifiés à Rome, dont l'un est le Traité sur l'Union Européenne (TUE), et l'autre s'appelant le Traité sur le Fonctionnement de l'Union Européenne (TFUE).

Ces deux traités reprennent tout ce qui a été ratifié précédemment depuis Maastricht. Donc, de fait, sortir du Traité de Lisbonne, c'est mettre fin à tout ce qui a été ratifié auparavant.



Les articles 28 à 32 et 34 à 35 du TFUE (ex articles 23 à 29 du TCE) organisent le libre échange des marchandises et donc le dumping social et écologique lié. Ces articles sont en grande partie responsables de la désindustrialisation de la France.

L'article 39 du TFUE (ex art. 33 du TCE) organise le modèle agricole Européen sous l'angle du productivisme, c'est à dire moins d'exploitants agricoles, plus de produits phyto-sanitaires polluants, de mécanisation, et de semences brevetées monsanto ou pionneer par exemple.

Les articles 37 et 101 à 109 du TFUE (ex art. 31 et 81 à 89 du TCE), organisent le démantèlement des services publiques ou leur privatisation, ainsi que la fin de notre système de répartition et donc de la sécurité sociale et des retraites.

L'article 63 du TFUE (ex art. 56 du TCE) interdit le contrôle des mouvements de capitaux, et permet à des voyous comme Mital, d'acheter des usines en France, avant de les fermer pour en ouvrir ailleurs. C'est l'article responsable des délocalisations d'usines et des évasions fiscales.

L'article 123 du TFUE (ex art. 101 du TCE) interdit à la Banque de France de prêter à taux zéro, la monnaie dont a besoin la France pour racheter ses déficits sans passer par les "marchés" ou encore investir pour l'avenir.

L'article 282 du TFUE (n'était pas dans le TCE), permet à la BCE d'être indépendante des Etats et lui donne comme mission de garantir la stabilité des prix (lutte contre l'inflation), et non de promouvoir d'abord l'emploi. La lutte contre l'inflation est typiquement un mécanisme qui favorise les riches au détriment des pauvres.

Il y a 358 articles dans le TFUE et 52 dans le T.U.E. Pour changer la moindre virgule de l'un de ces articles, il faut l'unanimité de 28 chefs d'Etats de pays aussi différents que la Finlande peut l'être du Portugal, que les Pays Bas peuvent l'être de la Grèce, ou que de l'Allemagne peut l'être de la France.

La culture internationaliste de Gauche qui existe pleinement en Amérique du Sud sans pour autant priver les Nations de leur indépendance politique, monétaire et commerciale, a été largement rattrapée et déformée en France par les courants Trotskistes qui continuent de pourrir la Gauche malgré le vieillissement de ses penseurs. Les Trotskistes sont les alliés objectifs, parfois à leur insu, parfois volontairement du Grand Capital. Contrairement à ce qui est souvent dit, l'U.E n'est pas libérale, elle est capitaliste. On pourrait même dire ultra capitaliste, car même le capitalisme du début du Siècle dernier, n'aurait jamais osé vouloir s'en prendre aux institutions régaliennes du pays et les privatiser.

En défendant l'idée qu'on puisse "désobéir" aux traités pour faire "une autre Europe", non seulement les têtes pensantes de la Gauche actuelle démontrent le peu de cas qu'elles font du respect de la Constitution et du droit international, ce qui n'est pas fait pour rassurer les Français ; mais en outre, elles démontrent qu'elle tiennent absolument à s'accrocher au dogme d'une U.E à sauver et réformer, quand l'unanimité requise par autant de Nations différentes, permet à tout esprit pragmatique de savoir que cela est manifestement impossible.

Mais admettons que cette posture ne soit pas si grave politiquement (et pourtant elle est sérieusement contestable). Après tout, M. Mélenchon s'est plusieurs fois exprimé à ce sujet : s'il n'est pas possible de réformer les traités, on en sortirait.

Soit, mais alors pourquoi ne pas donner un gage, une garantie politique de nature à rassurer les Français en leur promettant de leur rendre un Symbole fort de leur unité et leur indépendance ? Pourquoi ne pas vouloir leur rendre le FRANC, quand bien même sous tutelle de l'euro au niveau des échanges interbancaires ?


Pour ceux qui auront consulté le lien plus haut, ils apprendront que cela est tout à fait possible, même si économiquement, ce n'est pas souhaitable. Je prendrais position ici, en signifiant que même économiquement plus que politiquement, il faut absolument sortir totalement de l'euro et il faut effectivement dévaluer notre monnaie nationale, à peu près au même niveau que le dollar U.S. Qu'on ne s'inquiète pas s'agissant de la dette qui soit disant "exploserait", cela est faux. 85 % de celle-ci est libellée en droit Français, ce qui signifie que nous pouvons tout à fait la dévaluer en même temps que notre monnaie restaurée, comme nous pouvons souverainement l'annuler pour tout ou partie, ou la transformer en FRANCS non convertibles à dépenser joyeusement dans l'économie réelle. Beaucoup de solutions existent, et il faut cesser d'écouter les prêcheurs d'apocalypse au sujet de la sortie de l'euro, ils MENTENT ! L'euro est un joujou pour capitalistes, pas un outil monétaire utile à l'économie réelle.

Mais c'est encore une fois, d'avantage un outil politique, tout comme l'est l'emblème européen qui comme les drapeaux nazis ou soviétiques d'une autre époque, se répand partout sur les frontons de nos bâtiments publiques, jusque même sur les frontons de nos écoles qui ne sont pas censées être politisées. Car l'européïsme est bien une idéologie politique, et non une nationalité. L'emblème européen n'a d'ailleurs pas été reconnu par la France et n'est pas un drapeau.

La sortie des Traités et de l'euro ne doit pas être considérée comme du "repli sur soi", un "retour" vers un "dangereux nationalisme" et toute une série de slogans anxiogènes constamment entendus, y compris dans les rangs de la gauche. Les partisans de la restauration du FRANC ne peuvent pas être dans "le repli nationaliste" puisque justement, ils observent que partout dans le monde, les pays qui ne sont pas dans l'U.E ou l'euro ne sont ni forcément en guerre, ni en détresse économique et sociale, ni en déclin démocratique pour les plus avancés. Alors que c'est totalement l'inverse pour les pays de l'U.E qui sont comme cul et chemise avec l'OTAN et trempent dans les sales guerres des USA ou déstabilisent des États comme la Syrie, et dernièrement l'Ukraine,  sont en déclin économique, ce qui n'a même pas besoin d'être justifié ici, et en déclin démocratique, puisque les peuples ont perdu leur souveraineté et qu'ils votent pour des Présidents, Premier Ministres ou Chanceliers qui n'ont plus aucun pouvoir sur la monnaie ou l'économie de leurs pays.

Le tort de la Gauche est donc assurément son endoctrinement idéologique dans "l'alter européïsme". Pourtant de nombreux voix de Gauche tentent d'avertir les citoyens comme Jacques Nikonoff, Aurélien Bernier, Frédéric Lordon ou Jacques Sapir pour ne citer qu'eux. Mais étrangement, le débat semble refusé, et on ne répond à leurs arguments techniques qu'une série de slogans anxiogènes coupant court à tous débats.

Il faut donc que la Gauche tire les leçons de cette élection et ce déclin qui ne cesse de progresser. Il ne suffit que d'une promesse qui ne tient qu'en un mot, pour qu'un formidable bouleversement politique en France se produise, et cela en faveur de la Gauche :

FRANC !

Si la Gauche laisse le monopole de ce débat purement économique et institutionnel (et donc ni de gauche ou de droite) à l'extrême droite, elle continuera de se péricliter, car pour les Français, le message sera clair : La Gauche est résolument idéologisée et refuse de défendre leurs intérêts. Elle ne veut pas leur rendre leur Souveraineté et déconsidère la puissance de leur pays au point de lui refuser son indépendance.

Les électeurs qui pour la majorité ne recherchent pas sur internet des voix politiques et économiques dissonantes sur l'U.E n'entendront donc que le FN surmédiatisé pour les sortir de l'euro. Le chômage allant croissant, les usines se fermant ou se délocalisant jour après jour, et tout le programme du CNR s'auto-détruisant sous l'empire des traités européens, le choix stratégique et amère de la population pourrait bien se porter vers la seule voix audible sur la question de la sortie de l'U.E et l'euro au fur et à mesure de la paupérisation du peuple. Si la Gauche préfère l'idéologie à l'écoute de la colère et la détresse sociale du peuple qu'elle est censée défendre, elle finira d'agoniser, mais nourrira par son pêché d'orgueil intellectuel la progression du Front National.

Je terminerais par une dernière réflexion. A force d'associer la sortie de l'euro avec les vues sociétales plutôt réactionnaires du Front National, nombre de gens de gauche sont gênés aux entournures pour accepter la nécessité de restaurer notre Souveraineté pleine et entière. En soi, c'est déjà un énorme problème que des gens puissent s'auto-censurer sur une position économique et institutionnelle, par crainte d'être taxés de fachos, par quelques bien pensants qui méritent pourtant tout le mépris des gens assumant leur liberté d'opinion.

Mais il est tout de même possible de s'affranchir de cette difficulté à se dissocier des propos du Front National sur la question. Là où le FN ne veut absolument pas sortir de l'U.E et souhaite en vérité construire une monnaie commune, la Gauche véritable doit exiger le démantèlement pur et simple de l'Union Européenne et de l'euro. Ce qui est une position nettement plus claire, et autrement plus en faveur des peuples en grave souffrance sociale, notamment dans les pays du sud de l'Europe. Le FN ne permettrait pas à ces peuples de se libérer de la tutelle de l'U.E en voulant renégocier les traités à l'avantage de la France. La Gauche peut les libérer et leur rendre leur indépendance. Il suffit qu'elle exige la sortie pure et simple de l'U.E et l'euro. Si la France n'a pas besoin de l'U.E pour s'en sortir, l'U.E a besoin des deniers de la France pour survivre. 20 Milliards d'euros de nos impôts en moins dans les institutions européennes qui nous malmènent, cela signe la fin de cette démolition de l'Europe et la restauration de l'indépendance des Nations.

Quant à l'internationalisme, les citoyens de Gauche devraient tout simplement lire la Charte de la Havane et s'en inspirer. Elle indique la bonne route pour que des Nations libres et indépendantes, puissent coopérer en visant le développement social des pays les plus en difficultés.

Puisse ce texte être lu et être compris par ces communistes et socialistes qui veulent réellement donner un cap compréhensible au FdG, pour les Français.

Amitiés.

SB

lundi 5 mai 2014

Des textes sur la Souveraineté et la haute trahison dans le droit Belge


Suite à une conversation avec une ressortissante Belge qui se posait des questions sur les similarités existantes entre le droit Belge et le droit Français en matières constitutionnelle et pénale, j'ai effectué quelques recherches qui pourront aider les citoyens Belges qui le souhaitent à fouiller plus en avant dans leur droit, et s'en servir comme une arme pour dénoncer la légitimité des traités européens, et demander des comptes à leurs responsables politiques. Je précise que je ne suis pas juriste, je sais simplement lire et comprendre ma langue natale. Rien ne vaut le fait de discuter des lois avec des gens plus spécialisés pour savoir comment les utiliser au mieux.

Le droit Belge est contre toute attente, très éloigné structurellement du système Français. La Constitution même de la Belgique est plutôt avare de mentions s'agissant de l'auto-détermination de la Nation Belge, et ça n'est qu'au 33 ème article que ce droit apparaît. Cette loi constitutionnelle dispose que « les pouvoirs émanent de la Nation Belge », et que « ces pouvoirs sont exercés de la manière établie par la Constitution ».


Est-ce que les pouvoirs accordés à la Commission Européenne émanent à proprement parlé de la Nation Belge ? Si la Constitution Belge a été modifiée pour introduire le rattachement de la Belgique à l'Union Européenne, il peut être considéré au titre du Pacte International au Droits Civils et Politiques de l'ONU sur l'autodétermination des peuples (article 1 du Pacte), que la forme nationale suggérée par la Constitution Belge en catimini, garantit pleinement les droits politiques du peuple Belge à son auto-détermination, et que cela prime sur toute institution internationale ou supra-nationale :


Chapitre II de la Constitution du Royaume de Belgique :
Art. 33
Tous les pouvoirs émanent de la Nation.

Ils sont exercés de la manière établie par la Constitution.



L'indépendance du Royaume et l'intégrité du territoire n'apparaissent que dans l'article 91 sur le serment que doit prêter le Roi des Belges lors de son accession au trône. Cette notion d'indépendance nationale au sens strict du terme, signifie que nulle entité supra-nationale, ne peut s'arroger le droit de légiférer pour la Belgique :



Chapitre III : du Roi et du Gouvernement Fédéral :



Art. 91
Le Roi est majeur à l'âge de dix-huit ans accomplis.

Le Roi ne prend possession du trône qu'après avoir solennellement prêté, dans le sein des Chambres réunies, le serment suivant :


"Je jure d'observer la Constitution et les lois du peuple belge, de maintenir l'indépendance nationale et l'intégrité du territoire.".



En revanche, petite notion qui manque dans notre constitution Française sous une autre forme, le droit de battre monnaie prévue par la Constitution Belge. Ceci est très important. Car si c'est le Roi qui jouit de ce droit du point de vue Constitutionnel, il faut bien entendre que le Roi n'est rien d'autre qu'une institution Belge au service des Belges. Cela signifie que tout citoyen Belge peut contester le fait que le Roi n'use pas de son droit à battre Monnaie, en considérant que les traités européens ratifiés par les politiciens Belges, violent l'ordre constitutionnel en interdisant à la Belgique de battre librement monnaie, notamment à travers l'article 123 du TFUE.



Art. 112
Le Roi a le droit de battre monnaie, en exécution de la loi.



Autre surprise de la Constitution Belge : Le roi peut dénoncer les traités antérieurs à 1993, ce qui signifie que le Traité de Maastricht ayant été ratifié le 7 février 1992 peut être dénoncé. Malheureusement, ce traité a été repris ensuite dans différents traités jusqu'au Traité de Lisbonne. Il semble que les autres Traités ne peuvent être dénoncés que par les chambres parlementaires Belges, mais en Belgique comme en France, difficile de faire confiance à ses politiciens. Quoi qu'il arrive, le Roi étant une autorité morale et institutionnelle pour tous les Belges, cela vaut le coup pour les citoyens Belges, de l'interpeller par courrier massivement :



Art. 167

5. Le Roi peut dénoncer les traités conclus avant le 18 mai 1993 et portant sur les matières visées au § 3, d'un commun accord avec les Gouvernements de communauté et de région concernés.

Le Roi dénonce ces traités si les Gouvernements de communauté et de région concernés l'y invitent. Une loi adoptée à la majorité prévue à l'article 4, dernier alinéa, règle la procédure en cas de désaccord entre les Gouvernements de communauté et de région concernés.



En matière de Droit Pénal



Le droit pénal Belge est aussi beaucoup plus réduit que le droit Français. Le crime de haute trahison n'y existe pas à proprement parler, mais une loi (unique) proche de nos lois (bien plus nombreuses) sur l'intelligence avec une puissance étrangère reste possible à saisir. C'est bien de celle-ci que les sujets Belges doivent user pour demander des comptes à leurs responsables politiques qui auront violé leur Souveraineté, et sans nul doute permis que des données de communications téléphoniques privées soient transmises à la N.S.A. En effet, on sait désormais que ce sont les autorités Françaises qui ont communiqué des données à la N.S.A directement, et il semblerait tout aussi logique que les autorités Belges aient fait de même :



De la haute trahison dans le Code Pénal Belge :



  Art. 135Bis.



Quiconque, directement ou indirectement, reçoit d'une personne ou d'une organisation étrangère et sous quelque forme que ce soit, des dons, présents, prêts ou autres avantages, destinés ou employés en tout ou en partie à mener ou à rémunérer en Belgique une activité ou une propagande de nature à porter atteinte à l'intégrité, à la souveraineté ou à l'indépendance du royaume, ou à ébranler la fidélité que les citoyens doivent à l’État et aux institutions du peuple belge, est puni d'un emprisonnement de six mois à cinq ans, et d'une amende de mille euros à vingt mille euros.



On notera que ce même article évoque l'idée d'ébranler la fidélité que les citoyens doivent à l'Etat et aux institutions Belges. Quand on cherche à européïser les peuples d'Europe pour que cette fidélité soit transférée du niveau national au niveau de l'Union Européenne, il y'a de quoi se poser des questions sur le caractère légal des traités votés et des déclarations européïstes constantes des politiciens Belges.



S'agissant à nouveau des écoutes téléphoniques de la NSA, et plus encore de transmission des données enregistrées par les autorités Belges, reste une loi qui précise les contours juridiques d'une telle violation de l'intégrité territoriale Belge, et de ce qu'il en coûte pour les auteurs de ce crime :


  CHAPITRE Vbis. - Des écoutes, de la prise de connaissance et de l'enregistrement de communications et de télécommunications privées.

  Art. 259Bis.



1. Sera puni d'un emprisonnement de six mois à deux ans et d'une amende de cinq cents [euros] à vingt mille [euros] ou d'une de ces peines seulement, tout officier ou fonctionnaire public, dépositaire ou agent de la force publique qui, à l'occasion de l'exercice de ses fonctions, hors les cas prévus par la loi ou sans respecter les formalités qu'elle prescrit :


  1° soit, intentionnellement, à l'aide d'un appareil quelconque, écoute ou fait écouter, prend connaissance ou fait prendre connaissance, enregistre ou fait enregistrer, pendant leur transmission, des communications ou des télécommunications privées, auxquelles il ne prend pas part, sans le consentement de tous les participants à ces communications ou télécommunications;


  2° soit, avec l'intention de commettre une des infractions mentionnées ci-dessus, installe ou fait installer un appareil quelconque;


  3° soit, sciemment, détient, révèle ou divulgue à une autre personne le contenu de communications ou de télécommunications privées, illégalement écoutées ou enregistrées, ou dont il a pris connaissance illégalement, ou utilise sciemment d'une manière quelconque une information obtenue de cette façon.


  § 2. Sera puni d'un emprisonnement de six mois à trois ans et d'une amende de cinq cents [euros] à trente mille [euros] ou d'une de ces peines seulement, tout officier ou fonctionnaire public, dépositaire ou agent de la force publique qui, à l'occasion de l'exercice de ses fonctions, hors les cas prévus par la loi ou sans respecter les formalités qu'elle prescrit, avec une intention frauduleuse ou à dessein de nuire, utilise un enregistrement, légalement effectué, de communications ou de télécommunications privées.


  [§ 2bis. Sera puni d'un emprisonnement de six mois à deux ans et d'une amende de cinq cents euros à vingt mille euros ou d'une de ces peines seulement, tout officier ou fonctionnaire public, dépositaire ou agent de la force publique qui, à l'occasion de l'exercice de ses fonctions, hors les cas prévus par la loi ou sans respecter les formalités qu'elle prescrit, indûment, possède, produit, vend, obtient en vue de son utilisation, importe, diffuse ou met à disposition sous une autre forme un dispositif, y compris des données informatiques, principalement conçu ou adapté pour permettre la commission de l'infraction prévue au § 1er.]


  § 3. La tentative de commettre une des infractions visées aux [§§ 1er, 2 ou 2bis] est punie comme l'infraction elle-même. <


  § 4. Les peines [prévues aux §§ 1er à 3] sont doublées si une infraction à l'une de ces dispositions est commise dans les cinq ans à compter du prononcé d'un jugement ou d'un arrêt, passés en force de chose jugée, portant condamnation en raison de l'une de ces infractions ou de l'une des infractions visées [à l'article 314bis, §§ 1er à 3].


  § 5. [Les dispositions du § 1er, 1° et 2°, ne s'appliquent pas à [1 la recherche]1 la captation, l'écoute, la prise de connaissance ou l'enregistrement, par le Service Général du Renseignement et de la Sécurité des Forces armées de toute forme de communications émises à l'étranger tant à des fins militaires dans le cadre des missions explicitées à l'article 11, § 2, 1° et 2° de la loi du 30 novembre 1998 organique des services de renseignement et de sécurité que pour des motifs de sécurité et de protection de nos troupes et de celles de nos alliés lors de missions à l'étranger et de nos ressortissants établis à l'étranger, comme explicité au même article 11, § 2, 3° et 4°.]

samedi 3 mai 2014

Il est désormais temps de prendre le pouvoir !

 
Voila désormais plus de deux ans que je tiens ce blog et que je travaille à méditer sur les bons outils insurrectionnels à saisir pour reprendre notre destinée en main.

Après de nombreux mois de difficultés, bien des choses ont fini enfin par se réaliser, et nous n'en sommes toujours qu'au début de l'insurrection. Mais il est désormais temps de nous lancer.

Retour sur quelques publications importantes que j'avais rédigé, et qui permettront à chacun, si vous acceptez la logique dans laquelle je souhaite travailler avec vous tous, de contribuer à reprendre les commandes du pays.

Je précise que le point de départ de cette insurrection ne peut que commencer sous trois conditions :

- La première étant qu'il nous faut absolument un armée d'éditeurs de site web pour créer les outils à même d'organiser l'insurrection intelligente que je propose.

- La seconde étant qu'il faudra que chacun contribue un peu de son temps et de son argent à cette insurrection. S'agissant de l'aspect monétaire, je tiens à préciser que la somme n'a pas besoin d'être importante. Des donations inférieures à 5 € peuvent s'avérer très performantes dès lors que nous jouons du nombre.

- La troisième et dernière condition, est de mettre de côté ce qui relève du militantisme politique (sans pour autant vous faire abandonner vos sympathies partisanes), et l'activisme clair et net au profit de l'ensemble du peuple et avec tous les partenaires possibles. Qu'ils soient sensibles à vos opinions politiques ou pas.

Dans la vidéo suivante, je fais le récapitulatif des outils qui sont à notre portée. La plupart d'entre eux ne demandent quasiment aucun effort monétaire ou de temps personnel pour être utilisés. Certains en revanche demandent une véritable organisation. L'usage de l'ensemble de ces outils de façon concomitante est ce qui pourra affaiblir concrètement le gouvernement, et nous amener aux portes du pouvoir. Il faut donc considérer que tous doivent être mis en place.
 

Le premier outil que j'expose dans la vidéo est la Justice. Je renvoie au lien suivant pour que nous puissions tous nous en servir, cela dans le cadre d'une seule affaire, mais suffisamment grave pour menacer directement le gouvernement en place pour peu qu'une enquête soit ouverte :


Le second outil que je développe est la révolte monétaire. Les explications me semblent suffisamment claires dans la vidéo, mais plus de précisions peuvent être trouvées sur le lien suivant :


Nous avons besoin d'un site internet pour commencer et constituer un fond d'au moins 30.000 € pour l'organiser. Ce site de collecte permettra de rassembler progressivement les fonds, mais la révolte monétaire pourra commencer dès que le site internet sera créé et en ligne :

J'aborde ensuite dans la conférence, l'outil qu'est le courrier. Là, nous n'avons aucun site pour nous structurer véritablement, et la présentation de l'outil dans la vidéo étant suffisamment rapide et compréhensible, inutile que j'ajoute un lien.

Je poursuis ensuite vers la stratégie de l'envahissement dont vous pouvez prendre connaissance plus en détails sur ce lien :

Rien d'autre à faire qu'adhérer au Parti Socialiste et entrer dans la matrix en allant faire de la pédagogie dans les sections, et en commençant à chercher vos partenaires envahisseurs dans toute la France pour rédiger le programme. Un site internet peut aussi aider à cette nécessité.

Enfin je termine par la presse papier. A ce titre, je signale que le projet "Poil à Gratter !" est désormais bien en route sur Bordeaux, et que c'est votre soutien qui contribuera à son essor :

http://editiondelormee.blogspot.fr/2013/07/bienvenue-sur-le-blog-de-poil-gratter.html

Comme, on souhaitera me demander sans doute qui devra t'on placer au pouvoir si nous devions réussir cette insurrection, je me permets de vous proposer cette solution pour en décider :

http://sylvain-baron.blogspot.fr/2014/01/500-jours-pour-tout-changer.html

Il est désormais temps de prendre le pouvoir et cela ne tient qu'à vous ! Nous sommes plus de 30.000 sur les réseaux sociaux à avoir compris que cela commence par revendiquer notre sortie des traités européens, de l'euro et de l'OTAN, les questions plus programmatiques viendront ensuite naturellement. Pour le moment, jouons de ce qui nous met tous d'accord s'agissant des points fondamentaux qui nous rassemblent, et travaillons à destituer ce gouvernement pour le remplacer par celui que nous aurons imaginé.

Je compte sur vous !

Sylvain Baron