vendredi 26 septembre 2014

Le temps politique est désormais révolu, nous passons à l'action !

Depuis quelques jours, un phénomène commence à s'abattre sur les eurocrates, qui si tout le monde y met un peu du sien, pourra permettre rien de moins que de déclencher la tenue d'un référendum sur la sortie de l'euro et de l'Union Européenne, de façon très... alternative !

Cela fait des années que différentes formations politiques réclamant la sortie de l'U.E, l'euro et l'OTAN sont ostracisées par les médias, quand elles ne sont pas pleinement diffamées. Le régime de propagande et de censure a bien assez duré, et quiconque est un peu rationnel sur le système électoral et médiatique actuel, sait que ça n'est certainement pas en 2017 que nous verrons un responsable politique compétent et souhaitant nous libérer de la tutelle de l'U.E et l'OTAN, arriver au pouvoir par le biais du Suffrage Universel. A ceux qui en doutent encore par religiosité partisane, je me plairais à citer Alexis de Tocqueville :

"Je ne crains pas le Suffrage Universel, les gens voteront comme on leur dira !"

Quant à ceux qui ont bien compris qu'il est désormais temps de passer à la vitesse supérieure, sachez que de nombreuses initiatives existent pour favoriser notre reprise de pouvoir, et que certaines méritent très clairement votre soutien.

L'une d'entre-elles que je défends depuis 2012, commence enfin à faire des émules. Il s'agit de la Révolte Monétaire dont j'avais expliqué ici les points fondamentaux.

Rappelons rapidement quelques points de droit pour rassurer ceux qui découvrent l'idée :

L'article 439 du Code Pénal qui réprime l'altération et la destruction de la monnaie a été abrogé le 1er Mars 1994. Par ailleurs, la réglementation européenne qui désormais édicte les règles relatives à ce qui fonde la valeur des billets de banque, dispose dans l'article 3 de la décision BCE du 19 avril 2013 que "les billets en euros qui sont endommagés dans une faible mesure, par exemple lorsqu'ils comportent des annotations, des chiffres ou de courtes phrases, ne sont en principe pas considérés comme des billets en euros endommagés intentionnellement".

En clair, lorsqu'un billet est gravement endommagé (par exemple coupé en deux), la Banque de France a l'obligation d'échanger celui-ci à son détenteur, si elle a toutes les raisons de penser que la personne lésée n'est pas responsable du préjudice. Ajoutons que dans le même ordre d'idée, sachant que la monnaie circule de mains en mains, il n'est pas possible pour la Banque de France de savoir si un billet de banque altéré d'une quelconque façon, l'a été intentionnellement de la part de toute personne réclamant un échange de son billet contre un autre en bon état.

Dans le cas de la Révolte Monétaire, la question ne se pose même pas. Il s'agit de tamponner sur nos billets de banque le sceau FRANCS, ce qui ne nécessite aucunement que ces billets marqués soient retirés de la circulation. Ils conservent leur valeur et n'ont pas vocation à être recyclés immédiatement. Nul ne peut être poursuivi en justice pour avoir annoté de cette façon un billet de banque. De la même façon, tous les commerçants sont tenus d'accepter ces billets de banque qui ont toujours valeur légale.

C'est sur ce principe que nous jouons. Au moment de la rédaction de ce billet, 42 tampons sont déjà entre les mains de citoyens partout en France, ou en passe d'être envoyés. D'autres commandes sont en cours de traitement, et en moyenne, ce sont deux à trois commandes par jour que je reçois.

Ce qui signifie qu'à ce rythme, et cela en supposant une stabilité des commandes là où il y a toutes les raisons de remarquer une croissance exponentielle, ce sont environ 80 tampons qui vont s'ajouter tous les mois à ceux déjà fabriqués. Soit dans le même ordre d'idée, plus de 300 tampons en circulation pour le premier janvier 2015 et sans doute près de 1500 au 31 décembre de la même année. Cela encore une fois en considérant que le flot de commandes reste stable.

Sachant qu'en moyenne, c'est entre 300 et 800 € d'argent liquide que nous manipulons une fois nos factures payées en fonction de nos salaires petits ou moyens, ce sont donc de très grandes quantités de billets en euros que nous pouvons transformer en FRANCS.

Il faut savoir que techniquement, le jour où nous sortirons de l'euro de façon plus institutionnelle, les banques commerciales feront exactement la même chose. Elles devront apposer le sceau FRANCS au moyen d'un tampon sur tous les billets qu'elles récolteront, avant que les premiers billets de banque du nouveau FRANC sortent de l'imprimerie de Chamalières.

Si environ trois milliards de billets de banque circulent en France, nous sommes 65 Millions de Français à pouvoir les transformer en FRANCS. 

Mais même en considérant que les seuls 15 Millions de Français très hostiles aux traités européens tant dans leurs choix électoraux que leurs propre militantisme devaient être les seuls à jouer le jeu, nous pouvons considérer très aisément qu'un citoyen peut marquer à lui-seul près 30 billets chaque mois. Soit 360 billets de banques marqués à l'année pour un citoyen et 360.000.000 pour un million de citoyens prêts à en découdre avec le Système. Ce qui correspondrait à 10 % de la masse monétaire en fiduciaire transformée en FRANCS par moins d'un soixantième de la population en une année. 

Ce type d'insurrection est donc non seulement pacifique, mais aussi redoutablement efficace par sa viralité et sa visibilité.

Ci-à côté, voici une carte de France où les premiers billets en FRANCS sont introduits dans la circulation. Les chiffres correspondent au nombre de détenteurs de tampons.

Il suffirait que nous ayons dans chaque département au moins 10 personnes prêtes à jouer le jeu, pour organiser plus profondément la Révolte Monétaire, ne serait-ce que sur les questions logistiques. Sachant qu'il suffit de communiquer autour de vous l'idée, en montrant vos billets tamponnés pour faire des émules.

Le sceau en lui-même est reproductible chez n'importe quel cordonnier disposant du matériel nécessaire pour fabriquer des tampons.

Dans l'attente, je vous communique les prix (coûtants) du tampon, de son encreur et des frais de port :

Le tampon coûte 13,60 €
L'encreur coûte 3,90 €
L'emballage coûte 0,30 €
Les frais de port en France sont de 1,65 € et 2,55 € pour la Belgique.

Il suffit de me contacter par courriel pour commander votre tampon, me signifier si vous souhaitez un encreur avec, et quel mode de règlement vous choisissez (virement, paypal et chèque) à l'adresse suivante : syldartha@gmail.com

Mais nous pouvons faire mieux que les acheter à prix coûtant. En effet, si nous concédons créer une marge bénéficiaire minimale sur la vente de ces tampons, nous pouvons auto-financer une association qui pilotera la Révolte Monétaire, un site internet permettant de mettre en relation les insurgés de la République avec les commerçants acceptant de participer à l'opération, et faire connaître nos revendications à nos concitoyens autant qu'au Gouvernement. En outre, ces excédents permettront de financer d'autres formes de résistance, et même de créer des emplois pour assurer les questions logistiques, légales et commerciales.

C'est donc une question ouverte que je vous pose ici, et je suivrais très attentivement vos commentaires à ce sujet :

Pour ceux qui souhaitent s'engager dans la Révolte Monétaire, souhaitez vous qu'elle se fasse à prix coûtant, ou qu'une marge minime soit calculée pour monétiser et structurer notre Résistance ? Dans ce cadre, n'hésitez pas à faire des propositions à partir des tarifs cités plus haut. De façon générale pour vous donner un ordre d'idée, le tampon et son encreur + le colis pré-affranchi coûtent au total 19,45 €

Une marge de 2 ;  3 ou 5 € sur un tel kit multiplié par des centaines de personnes peut évidemment financer bien d'autres outils très utiles à notre organisation.

Je considère qu'il revient à ceux qui contribuent à cette Révolte Monétaire d'être les décideurs sur la monétisation ou non de la Résistance. Je lirais vos avis et en tiendrais compte.

Mes amitiés résistantes à tous !

Sylvain



mardi 23 septembre 2014

Lettre ouverte à Dieudonné

Cher Dieudo,

Je t'écris d'une part pour t'engueuler, et ensuite pour te faire un petit cadeau en plus d'une proposition. Tout d'abord, permets au pur "Gauchiste" que je suis de te faire part de mon indignation :

Tu es réellement un humoriste génialissime, mais tu gâches tout en t'enfermant dans le jeu stupide de tes adversaires. En effet, il serait temps que tu médites le temps que tu nous fais perdre alors que tu pourrais être l'îcone de la "gauche" Terra Nova, grâce au généreux don du petit gène tout noir de ton père, mélangé savoureusement avec le gène tout blanc que ta mère a tenté presque vainement de te léguer. Les quelques militants des associations "anti" racistes à la con qui ne cessent de communautariser les Français et considérer avec religiosité le métissage comme la seule voie de l'émancipation des hommes, devraient avoir les larmes aux yeux en te regardant. Tu es la preuve d'une réussite, la partie intégrante d'un projet. D'ailleurs, tu es LE projet ! Une sorte de Messie New Age à la Française. Mais tu sais très bien que selon l'évangile de Bernard Henri mes couilles et Manuel Sarkozy, il y a des propos qu'il convient de ne pas tenir ! Après tout, les prophètes ne sont que les numéros 2 après le Parrain qui se marre en nous regardant nous agiter ici-bas. Et visiblement, tes détracteurs semblent mieux connaître que toi la pensée du très haut. Soit un peu humble, merde (quand même) !

Dès lors que les connards du CRIF et consort ont décidé de te faire la guerre, la seule véritable façon de les emmerder, c'est bien de les ignorer. S'ils n'ont plus une petite vanne à se mettre sous la dent pour te chier dessus et hurler leurs fatwas en antisémitisme, ça ne peut que les rendre fébriles. Imagine-les chaque jour connectés sur Youtube, avec leurs petites mains tremblantes sur leurs souris, écouter tes fanfaronnades dans l'espoir d'en extraire le moindre mot à transformer en point Godwin, jusqu'à ce qu'au bout de quelques vidéos et spectacles sans même une crotte de nez à leur intention (ne serait ce que par humanité), ils finissent par bousiller leur clavier sur leur écran, avec la rage des gens "autorisés" qui se sentent ignorés, méprisés, humiliés.

En outre, ça permettrait enfin de prendre plus de temps pour t'occuper des gauchistes endoctrinés à TF1 et Libération, pour leur faire comprendre qu'il est temps de te Godwiniser sur des sujets plus importants et fédérateurs !

Je suis de Gauche. Je te parle pas de la gauche débile qui sodomise sans même un peu de lubrifiant le peuple, cela tout en agitant des feux de broussailles sur des sujets de société à la con. Non, je te parle de cette Gauche qui voudrait libérer le peuple de la tutelle de mafieux qui sévissent au Gouvernement, au Parlement, dans l'Union Européenne, au FMI, à l'OMC, dans l'OTAN (enfin bref, je vais pas te dresser toute la liste), pour instaurer un véritable programme Socialiste à la sauce Bolivarienne, sans pour autant nier nos spécificités Françaises.

Or, pour que cette Gauche Révolutionnaire s'éveille, il faut déjà lui offrir quelques symboles pour l'emmener sur les sentiers de la lutte. Et tu sais bien que ta quenelle est fort goûtue pour tous les sympathisants de Soral de façon générale, mais un trop grand nombre de Gauchistes parfaitement conditionnés par la propagande des boites de communication que sont TF1, FRANCE TELEVISIONS, EUROPE 1, RTL, RMC, etc, ont désormais beaucoup de mal à digérer ce met si raffiné. Surtout quand ta quenelle est épaulée, car tu sais bien que le très grand intellectuel Christophe Barbier, a  décrété qu'il s'agissait d'un "salut nazi inversé".

Tu connais mes copains Gauchistes. Nous sommes un tiers à vouloir étrangler St Barbier avec son écharpe rouge, et deux autres tiers sont convaincus qu'il dit vrai "puisque-le-monsieur-il-passe-à-la-télé-j'te-dis" ! Bon bah il faut que tu facilites la tâche au premier tiers dans tes déclarations pour que nos explications deviennent compréhensibles. Tu sais, l'ampleur de la bêtise humaine est très bien partagée à gauche comme à droite. Mais ce qui fait la différence entre un abruti de gauche, et un crétin de droite, c'est que le premier a une sorte de bouton dans le cerveau qui, dès qu'il est activé par un point Godwin, fait bugguer tout le reste des neurones. Ca marche aussi avec des mots clés comme immigration et sécurité. A droite, tu trouveras les mêmes boutons avec fiscalité, gratuité, altruisme, socialisme. Ce qui fait qu'un mec de droite aussi con qu'il soit, peut t'écouter lui évoquer un problème de société sans te taxer de facho ou d'antisémite, tandis que le mec de gauche si son cerveau est devenu de la béchamel, il plante. Y a même parfois un petit filet de bave qui s'écoule de la commissure de ses lèvres pendant qu'il secoue la tête en regardant le sol si t'as taquiné un peu trop fort le petit bouton en veillant à ce que ton cobaye ne puisse pas fuir de la pièce où tu te trouves avec lui.

Tu n'as donc pas le choix Dieudo ! En tant que Messie incarnant une certaine vision humaniste et universaliste de la France, tu te dois de revoir complètement ta copie. Les Gauchistes ont été traumatisés par un péril d'extrême droite qu'ils ont toujours fantasmé, mais jamais connu, alors il faut les carresser dans le sens du poil maintenant. Il faut les rassurer, les bichonner, les ramener vers LE projet que tu incarnes, grâce aux galipettes très universalistes de tes parents !

Et pour devenir une caution morale, il va falloir trouver un bon symbole à jeter en pâture à mes frères Gauchistes. Au fond d'eux-mêmes, ils voient bien que la lutte des classes, ça ne marche plus comme slogan. La faucille et le marteau, c'était joli avant, mais depuis la fin de l'URSS, on y croit plus vraiment. Et y a même plus un bon drapeau nazi à brûler ! A moins que...

A moins que tu deviennes le chantre de l'anti-capitalisme  que même Mélenchon, il serait une demi-molle à côté de toi ! En fait, c'est même pour cela que je te fais parvenir ce superbe accessoire de théâtre financé par la Mairie Collabo de Baurech en Gironde. Une petite croix gammée dessinée au centre du cercle étoilé, et hop, tu te la joues dictateur qui légitime son capitalisme le plus ignoble à travers sa très Sainte Constitution Européïste. Ça pourrait faire un nouveau spectacle absolument hilarant où il ne serait même pas nécessaire d'évoquer la corporation des pleurnicheuses hystériques, pour te concentrer sur des lobbys sur lesquels adorent taper la Gauche : Mon Santo, BASF, Goldman Sachs, etc !

Ce sont eux qui financent la dictature et qui lui chuchotent les bonnes directives à prendre. Dans les milieux très autorisés de la Grosse Komizion, on appelle ça des "Christmast Lists" ! Bref Dieudo, voila ta nouvelle Mission si tu l'acceptes : Tu te réconcilies avec la Gauche en la faisant marrer sur le véritable Gouvernement de la France, tu lui fais comprendre qu'il faut qu'elle massacre ce nouveau drapeau nazi qu'on lui expose partout sur le territoire, et t'hésite pas à transformer tes billets en FRANCS devant les caméras ! Je te livre même un petit tampon pour faire ça propre (on est pas des sauvages).

Moi, je me démerderais avec d'autres pour expliquer que non t'es pas méchant et que tu bouffes pas des juifs au petit déjeuner, qu'il t'arrive même de papoter très tranquillement avec des gens de confession juive, et que si Soral est ton pote, ça ne signifie pas forcément que tu sois en osmose avec tout ce qu'il peut dire. Ça sera long, je te le cache pas, mais je te rappelle que toi t'es LE projet, alors que moi, tout blanc que je suis, et même avec un beau-père Africain pour m'aider, je n'arriverais pas à leur faire comprendre qu'on peut dénoncer une influence communautaire sans pour autant amalgamer toute la communauté en question avec la part de celle qui casse les couilles.

Bref, je compte sur toi, le temps presse !

Des bisous (en tout bien tout honneur mon cochon !)

Sylvain

samedi 20 septembre 2014

Nul n'est censé ignorer la loi


Lorsque le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple et chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.

L'article 35 de la déclaration des droits de l'homme de 1793 sera pour ainsi dire la dernière fois que l'on entendra parler de droit à l'insurrection. Si l'on fait exception de l'article 20 de la loi fondamentale Allemande qui dispose dans son dernier alinéa, que "tous les Allemands ont le droit de résister à quiconque entreprendrait de renverser - l'ordre étatique - s'il n'y pas d'autres remèdes possibles.

Le droit de résistance à l'oppression n'est pas codifié, et à part le petit manuel du guérillero urbain de Carlos Marighella, aucune réflexion pratique sur l'insurrection n'a été rédigée bien que des philosophes tels que Régis Debray aient médité sur la question. Ce droit sacré n'est pourtant pas difficile à définir et encadrer pour éviter la barbarie inutile. Mais il est évidemment bien trop sensible pour le législateur, qui très souvent est aussi celui qui opprime son propre peuple. Je me suis donc moi-même pris au jeu de ce travail de réflexion, non dans l'esprit de prendre les armes forcément, mais au moins définir ce que sont les différentes formes d'oppression, ainsi que le type de résistance que l'on peut leur opposer en fonction de l'intensité de la tyrannie cherchant à nous asservir. Ce petit traité sur l'insurrection, mentionne dans l'un de ses chapitres, la nécessité de jouer de la justice.

Mais je me rends compte que je n'avais pas développé si fortement que cela cette idée. C'est au cours d'une discussion téléphonique avec un autre activiste très intéressé par le droit lui aussi, qu'une idée commune nous est venue :

Procéder à l'instruction de tous les crimes commis par notre oligarchie

En vérité, cette instruction a déjà commencé par petits morceaux. J'ai par exemple rédigé il y'a plus d'un an un appel à tous les magistrats pour rendre compte que le gouvernement se rendait coupable d'intelligence avec une puissance étrangère. Mais ça n'est pas le seul texte basé sur du droit que j'ai produis et je ne suis d'ailleurs pas le seul à m'être intéressé à la question. Magali Pernin du blog Contrelacour met en relation le contraste saisissant entre "le droit" européen très profitable à des intérêts minoritaires et le droit Français qui reste pour l'essentiel beaucoup plus protecteur de l'intérêt général. Mon ami dont je ne communiquerais que son pseudo sur facebook - Peuple de France - s'est lui penché sur la question du consentement à l'impôt. Ceux qui ont été assez loin sur ce dernier sujet savent que le consentement de l'impôt est lié au fait que tous les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée (Art. 14 de la DdLH).

Pourtant en pratique, ce droit est manifestement violé par une loi qui ne peut être qu'anticonstitutionnelle de facto. C'est ce qu'a permit de démontrer la députée Laure de la Rodière dans une question au gouvernement sur le nom des détenteurs de la dette publique française, en 2010.

En fait, peut importe par quel bout nous prenons les choses, notre classe dirigeante viole très régulièrement la loi, et aucun Magistrat n'a tenté de faire l'instruction de l'ensemble de notre oligarchie, pour démontrer que nous sommes bien asservis à une tyrannie qui méprise le droit Français, ce qui pourrait légitimer d'autant plus facilement notre insurrection, quand bien même pacifique.

Voila pourquoi nous vous proposons de fournir un travail collectif de recherche visant à la rédaction d'un livre qui s'intitulera "Nul n'est censé ignorer la loi". Je suis prêt à fournir l'essentiel de l'effort de rédaction, mais cela ne serait peut-être pas nécessaire si chacun décide de s'attaquer à un petit morceau du Code Pénal, et lier les articles attenant à des crimes et délits que l'on peut imputer à nos dirigeants, et cela depuis le Congrès de 23 Juin 1992, où nos parlementaires se sont permis de modifier la Constitution en violant le Titre 1 de celle-ci sur la Souveraineté Nationale. Le fait que le Conseil Constitutionnel de l'époque ne se soit pas opposé à la ratification de ce traité est une forfaiture grave, puisque notre histoire constitutionnelle dispose que la Souveraineté Nationale est une et indivisible, imprescriptible et inaliénable (art. 25 de la Ddlh de 1793). 

C'est donc un très bon point de départ dans le temps que de remonter jusqu'à cette forfaiture de 1992, pour observer le comportement de nos politiciens, les lois et traités qu'ils ont ensuite voté, et mettre le tout en relation avec ce que nous savons du droit constitutionnel et pénal.

Pour faciliter la tâche de ceux qui voudront participer à ce travail collectif de recherche, je précise qu'il faudrait d'une part ouvrir un forum de discussion dédié, et ensuite s'intéresser à la classification du Code Pénal

La plupart des chapitres contenus dans les livres II à V du Code Pénal peuvent nous renvoyer à des affaires connues, ou des incompatibilités entre les dispositions des directives, règlements et traités européens et la loi Française. 

Il ne faudra pas hésiter cependant à jouer du droit international s'agissant de certaines affaires en matières financières ou du droit de la Guerre. Ainsi le Pacte International Relatif aux Droits Civiques et Politiques de l'ONU pourra être d'une aide très précieuse. Ultime paradoxe, le droit européen lui-même pourra s'avérer utile, même si certains flous existent notamment sur la Convention Européenne des Droits de l'Homme. Cependant la jurisprudence européenne est parfois intéressante à faire valoir. D'autres textes de droits internationaux mériteront le détour, mais il conviendra de les utiliser le plus habilement que possible et en relation avec notre droit national pour caractériser des délits et crimes.

Nul n'est censé ignorer la loi sera publié à la fin de ces travaux et un exemplaire sera remis au maximum de magistrats et de journalistes. L'avantage d'un tel essai politique, c'est que pour la première fois, la dissidence éclairée de tout un peuple, aura fourni un travail collectif pour justifier par le droit, le fait qu'elle ne dénonce pas seulement un point de vue politique, mais bien un point de vue légaliste. Ce qui transforme totalement l'approche que l'on peut faire de notre volonté d'en découdre avec les félons de la République. Il ne s'agira plus des concepts qui restent totalement brumeux pour l'ensemble des citoyens, mais de leur démontrer, textes de loi à l'appui, que notre résistance est parfaitement fondée.

Enfin, je précise que certaines affaires soulevées par les "milieux conspirationnistes" pourrait tout à fait entrer dans le cadre de ce travail collectif, mais uniquement à partir de faits avérés ne laissant aucun doute possible sur la culpabilité de personnes physiques et morales mises en accusation. Les rumeurs et doutes persistants sur des affaires sordides où aucune preuve solide n'existe doivent absolument être écartées. C'est la seule possibilité de rentre notre travail crédible. Je suis certain que quelques magistrats que je connais pourraient nous aider à construire ce livre, il ne tient qu'à vous de le rédiger désormais.
En espérant que cette idée fera son chemin,

Sylvain

jeudi 18 septembre 2014

Mesdames, vos enfants sont en danger de mort, il est temps de réagir !

Les femmes représentent environ 40 % des adhérentes au Parti Socialiste ainsi qu'au Front National et à l'UMP.

Elles sont moins de 30 % à adhérer au Front de Gauche, moins de 20 % à l'UPR et enfin un peu plus de 30 % à militer pour EELV.

Si je m'intéresse aux chiffres des adhésions plutôt qu'à ceux des simples électeurs, c'est bien par ce que le profil politique d'un militant diffère sensiblement d'un simple citoyen allant déposer son bulletin dans l'urne. En effet, les suffrages ou au contraire les taux d'abstention des femmes sont globalement identiques à ceux des hommes, en dehors de quelques spécificités sociologiques particulièrement marquées à l'UMP et au Front National.

Toute personne qui adhère à un parti politique est par nature un être profondément engagé dans la défense d'une cause qu'il considère comme étant la bonne. Les citoyens qui adhèrent à un parti politique ont pour l'essentiel d'entre-eux des visées altruistes, y compris à l'extrême droite de l'échiquier politique, n'en déplaise à une gauche bobo qui se montre trop suffisante dans son analyse des motivations des militants du Front National. Très peux de partisans d'une quelconque chapelle politique exerceront un mandat. Ils resteront de simples Français bataillant sur le terrain pour répandre leurs idées, qu'ils considèrent comme étant les plus à même de servir l'intérêt général.

Or, nous constatons que les femmes sont nettement moins impliquées que les hommes en politique. Certains facteurs historiques et sociaux peuvent l'expliquer. D'abord, la France a été très longtemps une société patriarcale du fait de l'influence du Christianisme durant des siècles. A l'inverse, les pays Scandinaves qui depuis le XVIème siècle ont été marqués par la Réforme Luthérienne, disposent d'une proportion relativement équilibrée entre les femmes et les hommes en politique. A tel point que les femmes exerçant des responsabilités politiques importantes y sont très nombreuses et que le parlement Suédois compte 47 % de femmes à titre d'exemple.

Un autre phénomène souvent mis en cause est le fait que les femmes ont la double casquette de mères et de travailleuses. Cela même si les hommes sont aujourd'hui de plus en plus impliqués dans leurs responsabilités de père.

En vérité, d'autres causes plus profondes font que les femmes sont moins engagées en politique que les hommes en France, bien qu'elles soient plus nombreuses à s'investir dans le cadre associatif. De façon tout à fait culturelle (et c'est bien là une identité de genre notable), les femmes semblent plus attachées en France à se mobiliser pour ce qui relève de leur sphère géographique et humaine proche, tandis que les hommes apprécient nettement plus de résoudre des problèmes relativement éloignés de leur influence directe. Raison pour laquelle, c'est assez naturellement que l'on voit beaucoup de jeunes femmes s'engager vers des métiers à forte dimension sociale, tandis que les hommes à niveau d'étude équivalent, s'orienteront plus souvent vers des postes de planification ou de management.

C'est aussi pour la même raison que la France souffre d'un terrible déficit de femmes dans la politique alors que ces dernières sont immensément précieuses, ne serait ce que pour leur moindre corruptibilité et un regard social sans doute plus prononcé que celui des hommes.

Sur les réseaux sociaux où sévissent les dissidents politiques les plus éduqués et sur l'économie et la géopolitique, la proportion de femmes s'effondre plus encore que dans les milieux politiques plus consensuels. En témoigne les résultats de ce sondage ayant principalement été relayé dans les réseaux dissidents, démontrant que seulement 18 % de femmes se sont montrées extrêmement attentives à des analyses et idées que l'on ne peut entendre dans les médias mainstream. Des idées pour lesquelles il faut nécessairement faire quelques recherches personnelles, ce que l'on n'espérera pour ainsi dire pas, d'un(e) militant(e) UMP ou PS.

Cela signifie donc que la dissidence politique de notre pays est formée d'environ 80 % de sujets mâles, ce qui pose un énorme problème lorsqu'on souhaite bouleverser un système établi.
Traditionnellement, les femmes sont un peu plus conservatrices que les hommes. Bousculer un ordre établi est synonyme de danger, d'incertitude… Surtout lorsqu'on a des responsabilités de mère à assurer. Les hommes pour leur part sont un peu plus conquérants et se montrent moins récalcitrants à braver la loi – c'est à dire l'ordre établi - que les femmes.

Leur propension à vouloir changer le Monde, non pas dans leur propre sphère d'influence mais bien au-delà, semble faciliter leur désir de se cultiver sur des sujets bien éloignés des préoccupations quotidiennes – c'est à dire plus sociales – des femmes.

Notons ici que nous ne parlons que de généralités, chaque individu indépendamment de son sexe peut être à l'antithèse des phénomènes présentés ici. Cependant, puisque nous disposons de quelques chiffres, nous ne pouvons nier le fait que les femmes dans leur grande majorité, font moins attention que les hommes à des dangers géopolitiques et économiques extrêmement sérieux, et qu'elles risqueront d'être plus difficiles à convaincre de la nécessité d'agir à ce titre.

Il y a pourtant cette légende urbaine d'une femme qui aurait soulevé un camion pour dégager son enfant qui venait de se faire renverser. Cette légende me laisse à penser que c'est bien à l'instinct maternel des femmes qu'il est nécessaire de s'adresser, bien plus qu'à leur intérêt pour la politique.

Mesdames, vos enfants sont en danger de mort et vous pouvez pourtant leur offrir un avenir !

Les 80 % d'hommes qui composent la dissidence politique de notre pays, sont pleinement conscients de l'extrême gravité des enjeux. La majorité d'entre eux cependant, ne raisonnent pas comme une mère souhaitant protéger son enfant d'un monde apocalyptique à venir, mais plutôt comme des messagers s'adonnant au débat intellectuel dans l'espoir de convaincre leurs semblables, alors qu'il est plus que temps de passer à l'action.

Si la totalité des femmes de notre pays comprenaient dans les moindres méandres intellectuels à quel point nous sommes actuellement au bord d'un conflit Nucléaire avec l'axe Sino-Russe, sans même évoquer le dangereux et exponentiel dérapage financier et énergétique risquant de réveiller des famines que l'on ne croyait plus imaginables en Europe depuis des siècles, peut-être qu'à défaut de soulever des camions, nos femmes seraient bien plus promptes que les hommes à faire preuve d'une certaine radicalité pour renverser le Système actuel.

La dissidence a clairement besoin des femmes, car j'ai dans l'idée qu'elles-seules peuvent aider les hommes à cesser de tomber dans les écueils de l'intellectualisation de la Résistance, mais bien de se mettre en mouvement pour garantir la sécurité de nos enfants et des générations futures.

A ce titre, la question de faire tomber ce Gouvernement de félons aux ordres d'intérêts contraires à ceux de la Nation, ne doit pas être considérée comme étant de dimension politique, mais bien de sauvegarde de la vie. La majorité d'entre nous avons des enfants ou des petits-enfants qui, si nous ne faisons rien pour eux, évolueront dans le meilleur des cas dans un monde de cendres et d'extrême pauvreté. Autant nous pouvons avoir la lâcheté de ne pas nous insurger pour assurer notre propre avenir, autant il est inacceptable de condamner nos enfants qui ne peuvent que subir les décisions (ou l'absence de décisions) des adultes.

Raison pour laquelle Mesdames, je ne vous demande pas de comprendre tout ce qui fait le terreau intellectuel de la dissidence qui souhaite nous sortir de l'U.E, l'euro et l'OTAN, mais de considérer qu'il est de votre devoir maternel de pousser vos hommes à l'insurrection, quitte à leur montrer l'exemple...


lundi 15 septembre 2014

Lettre à Thierry Thuillier

Monsieur,

Le 23 Octobre 2013, votre patron Monsieur Pflimlin  a déclaré sur l'antenne de RTL, vouloir que la redevance ne soit plus seulement fondée sur la possession d'un poste de télévision mais sur la possession de tous les écrans.

Vous êtes le directeur général à l'information et directeur d'antenne et des programmes de France 2, groupe ayant la charge de rendre un service public dont la vocation est d'informer CORRECTEMENT les Français. Or, je constate que malgré la pluralité des chaînes que vous supervisez, la réelle diversité de l'offre politique existante en France, de même que la pluralité des intellectuels pouvant apporter des points de vue utiles à la réflexion objective des Français, n'est pas respectée.

Dans un rapport publié par le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel le 20 Mars 2014 sur la qualité des programmes, seulement 30 % des Français disaient considérer objectives et honnêtes les informations véhiculées par les chaînes de télévision. Ce même rapport rend compte que 46 % seulement des Français s'estiment satisfaits des journaux télévisés ou des émissions politiques. Une année auparavant, les Français étaient encore 52 % à accorder un minimum de crédit à ces programmes.

Pardonnez moi Monsieur de me montrer exigeant, mais j'estime qu'en démocratie véritable, le taux de satisfaction des électeurs s'agissant des informations qu'ils reçoivent de nos grands médias (en particulier publics) devrait être proche de 100 %

Dès lors que ça n'est pas le cas, votre patron peut évidemment oublier son souhait d'étendre la redevance audio-visuelle à l'ensemble des écrans dans nos foyers. Car entre TF1, BFM et le Groupe France Télévision, je ne vois strictement aucune différence dans le traitement de l'information, ni s'agissant des personnalités politiques ou économistes reçus.

Divisons si vous le permettez, l'électorat Français non sur le bon vieux clivage artificiel « Gauche »/ «Droite », mais plutôt sur les valeurs « Européïste » et « Républicain » ou encore « Atlantiste » et « Neutre » en matière de géopolitique.

Cela nous permettra de comprendre cette désaffection des Français qui touche autant le service public de l'audiovisuel, que les médias privés.

Voici d'abord une image très parlante de la représentation politique en France :

Comme vous pouvez le constater, François Hollande et Nicolas Sarkozy (tous deux aussi européïstes qu'atlantistes) ont bénéficié du maximum de temps d'antenne lors des dernières élections présidentielles. Une corrélation évidente est faite sur leurs résultats électoraux qui démontre que plus une personnalité est médiatisée, plus elle obtient des suffrages à son bénéfice. Admettons que Marine Le Pen, Jean Luc Mélenchon, Nicolas Dupont-Aignan et Jacques Cheminade soient les seuls Républicains (bien qu'aucun d'entre eux ne remette en cause le bien fondé de l'Union Européenne si ce n'est Jacques Cheminade). Ces quatre personnalités rassemblent environ 25 heures de temps d'antenne contre 72 heures d'antenne pour les très européïstes François Hollande, Nicolas Sarkozy, François Bayrou et Eva Joly.

Pour quiconque a lu les traités et est un tant soit peu éduqué sur le droit Constitutionnel en France, nous avons bien à faire à un authentique régime de propagande contre la Souveraineté Nationale, c'est à dire ni plus ni moins, le régime Républicain et la démocratie en France.

J'ajouterais que le C.S.A ne publie pas de rapport sur les temps d'antenne d'autres personnalités politiques ou des économistes pour évaluer par exemple, combien de fois Jacques Attali a pu s'exprimer sur les médias publics comparativement à Jacques Sapir ou encore Frédéric Lordon (tous deux hostiles à l'euro).

Des personnalités comme François Asselineau, Jacques Nikonoff, Aurélien Bernier, Georges Gastaud et tant d'autres qui défendent la nécessaire sortie de l'Union Européenne, l'euro et l'OTAN sont même presque totalement absents des médias. Ce ne sont pourtant pas les moins mauvais intellectuels en politique pouvant apporter un éclairage très utile aux Français pour leur faire connaître l'esprit des Traités européens, et leur faire comprendre pourquoi un François Hollande qui a été surmédiatisé durant les dernières élections présidentielles, se retrouve aujourd'hui affublé d'un misérable 15 % d'opinions favorables. Vous le savez, cet homme a toujours voté pour les traités qui dépossèdent le parlement et l'exécutif de sa capacité à orienter la politique monétaire et commerciale de la France, puisque désormais ces questions font partie des champs de compétences « exclusifs » de l'Union Européenne. Si le peuple est dépossédé de sa boite à outil économique et qu'on ne lui explique pas cela dans les grands médias publics, comment peut-il disposer d'une éducation politique minimale à même d'orienter à son propre bénéfice ses choix électoraux ?

De même, nous constatons sur les questions géopolitiques un bashing anti-Russe alarmant, où les positions Américaines sont sans cesse relayées, et les questions posées par la Russie à l'Occident s'agissant par exemple de la déstabilisation de l'Ukraine par des Nations tierces (en particulier la Pologne, les États-Unis et l'Allemagne) sont censurées en France. Je vous rappelle que ce sont des affaires sérieuses et que lorsque la majorité de nos dirigeants européïstes s'alignent sur les positions du pays le plus militarisé au Monde, il est de salubrité publique que nos médias apportent un équilibre de points de vue, afin de garantir que le peuple puisse trancher objectivement entre ce qui relève de la propagande de guerre, et ce qui relève de la complexité de la géopolitique. Je vous rappelle aussi que l'article 20 du Pacte International Relatif aux Droits Civiques et Politiques de l'O.N.U interdit la propagande de guerre. J'ajoute que l'Article 211-2 du Code Pénal dispose que :

La provocation publique et directe, par tous moyens, à commettre un génocide est punie de la réclusion criminelle à perpétuité si cette provocation a été suivie d'effet.

Si la provocation n'a pas été suivie d'effet, les faits sont punis de sept ans d'emprisonnement et de 100 000 € d'amende.

Quand des personnalités politiques ou pseudo intellectuels encouragent à mener des guerres (les exemples caricaturaux sont messieurs Bernard Henri Levy, Bernard Koushner et Laurent Fabius), sont relayés en toute impunité par les médias publics, ce n'est pas seulement la justice qui ne fait pas son travail : ce sont les journalistes !

Je vous rappelle enfin que la Charte de Munich dispose dans ses articles 9 et 10 que les journalistes se doivent de :

9) ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui du publicitaire ou du propagandiste ; n’accepter aucune consigne, directe ou indirecte, des annonceurs ;

10) refuser toute pression et n’accepter de directives rédactionnelles que des responsables de la rédaction.

Si l'on s'en tient au respect qui serait fait de la part des journalistes du Groupe France Télévision de l'article 10 de cette Charte, vous êtes le responsable direct d'un tel niveau de propagande sur nos médias publics. Si France 2 ne disposait pas de la caution journalistique sérieuse qu'est l'émission « ce soir ou jamais » de Frédéric Taddeï, vos choix éditoriaux seraient pleinement comparables à tout ce qui peut être qualifié de « télé-poubelle » sur les médias privés.

Dès lors Monsieur, que vous adoptez le parti pris de la « politique spectacle », où l'on cherche le slogan et la petite phrase d'une personnalité politique déjà connue, cela au lieu de permettre aux Français d'entendre des intellectuels de tous bords qui leur feront de la pédagogie sur la Constitution, les lois, les traités européens, la géopolitique ou encore les grands mécanismes de régulation économique, vous vous rendez responsable d'un véritable complot contre le peuple Français, qui plus est financé avec ses impôts.

J'ajouterais pour terminer que les Français qui ont depuis longtemps jeté leur téléviseur, pour s’intéresser à la « real politique » au moyen d'internet et des livres, ne sont pas dupes de l'épouvantail médiatique qu'est le Front National, visant à associer la restauration de la Souveraineté Nationale à des thèses xénophobes et réactionnaires.

Aussi, puisque je ne m'adresse pas à un journaliste, mais finalement à un employé discipliné d'une institution ayant vocation à endoctriner le peuple Français à rejeter sa propre Souveraineté sur son pays, je me permet de vous livrer en pièce jointe, un torchon bleu aux étoiles d'or décroché d'un mât dans la ville de Bordeaux. C'est le 7ème drapeau européïste que je décroche, et croyez bien que d'autres vont suivre. Vous pourrez interroger la Présidence de la République qui vous confirmera qu'elle a déjà reçu par courrier d'autres drapeaux européïstes. Le Conseil Constitutionnel va aussi recevoir le sien, et le Quartier Général de la CIA en Virginie aura certainement reçu le sien au moment où vous ouvrirez ce colis.

Les mairies des communes où des drapeaux disparaissent sont informés par courrier de l'illégalité du drapeau européïste sur l'espace public, à chaque fois que moi et d'autres personnes en France retirons ces emblèmes des façades ou devantures de nos institutions.

Puisque nous sommes obligés de supporter votre propagande, vous devrez assumer l'insurrection qui vient. Je ne puis que vous recommander de revoir complètement votre ligne éditoriale tant qu'il est encore temps, car il est préférable en démocratie qu'un renversement idéologique soit lié à des médias véhiculant des informations libres et non faussées permettant à toutes les formations politiques de faire connaître à égalité de traitement leurs analyses et propositions aux Français, plutôt qu'à une insurrection populaire qui en France a généralement démontré que nous n'hésitons à faire couler le sang lorsque la colère est à son paroxysme.

Vous n'imaginez pas le niveau de colère qui sévit dans nos foyers, et à quel point si nous devions reprendre le pouvoir autrement que par une élection, nous ne pardonnerions rien à tous les collabos du Système.

Dans l'espoir que ma mise en garde sera prise au sérieux,

Bien cordialement,
Sylvain Baron


vendredi 5 septembre 2014

A la mémoire de Bob Crow

Bob Crow
Le 11 Mars 2014, s'éteignait à 54 ans à peine, le syndicaliste et militant communiste Anglais Bob Crow. Le très puissant syndicat des transports Anglais RMT qu'il avait hissé de 53.000 à 80.000 adhérents sous sa gestion, s'était prononcé pour que le Royaume-Uni sorte de l'U.E dans l'intérêt des travailleurs Britanniques et Européens.


En France, aucun syndicat n'oserait franchir la dangereuse limite qui pourrait heurter la sensibilité des très rares travailleurs qui croient encore aux vertus de la démolition européïste. Par ce que nos syndicats de façon tout à fait rationnelle du point de vue de la sociologie, sont presque tous interconnectés avec les formations politiques de gauche du Pays, les dirigeants de la CGT, de la CFDT et de Force Ouvrière excluent totalement de briser  un tabou politique partagé tant au Front de Gauche qu'à ce qui reste du Parti Socialiste : La sortie de l'euro. Et bien que Sud Solidaire ait au moins le bon goût de refuser les subsides de Confédération Européenne des Syndicats (elle-même subventionnée par la Commission Européenne), je suis à peu près certain que la question de la sortie de l'Union Européenne reste très sensible à aborder au niveau de ses dirigeants.

Il existe pourtant des formations politiques de Gauche comme le M'pep, le P.R.C.F, le P.O.I ou encore l'Opposition de Gauche, qui préconisent la sortie de l'Union Européenne, de l'euro et l'OTAN dans leurs programmes respectifs. Cette dissidence de gauche est évidemment censurée, ou au mieux affublée d'une fatwa en « Rouge-Brunisme » afin que la discussion soit close avant même tout débat, si un militant communiste ou CGT venait à se poser des questions sur ces formations politiques.

Une horde de néo-conservateurs sévissant non seulement sur les médias, mais aussi dans les rangs de la Gauche Radicale, terrorise de ses fatwas au « repli nationaliste » qui réclamerait la sortie de l'Union Européenne et le démantèlement de cette institution  pour sauver l'Europe.


Les Anglais à l'instar des peuples Scandinaves, savent que le respect de la Souveraineté Nationale a un caractère indivisible et inaliénable car les Souverains héritent de leurs Terres. C'est le propre des monarchies. Pourtant, cette radicalité démocratique qui trouvera sa formulation en droit constitutionnel nous vient du plus grand Républicain de Gauche de notre Histoire, à savoir Robespierre. Cet homme qui avec sa Constitution de 1793, a inscrit dans le droit positif de la France, les caractères inaliénable, indivisible et imprescriptible de la Souveraineté Populaire est aujourd'hui délaissé par une Gauche biberonnée à TF1 et Libération, et ne connaissant plus rien des mythes qui ont fondé ses valeurs. Il n'y a que l'extrême droite qui puisse soutenir un projet aussi fascisant que celui de l'Union Européenne. Tous les mouvements politiques qui soutiennent la sortie de l'Union Européenne ne peuvent être que soit d'un courant Néo-Gaulliste ou alors n'émaner que de la Gauche qui se revendique être la Gardienne historique du respect de notre Souveraineté Populaire. Un Socialiste ou un Communiste qui proclame vouloir « changer l'Europe » n'est rien d'autre qu'un traître à  Patrie ou un ignorant n'ayant jamais lu les traités qui nous assujettissent.  


L'article 48 du Traité sur l'Union Européenne dispose en effet dans son premier alinéa que :


1. Les traités peuvent être modifiés conformément à une procédure de révision ordinaire. Ils peuvent également être modifiés conformément à des procédures de révision simplifiées.


En continuant la lecture de l'article de traité décrivant la procédure de révision, nous trouvons à l’alinéa 3 le texte suivant :

3. SI le Conseil européen, après consultation du Parlement européen et de la Commission, adopte à la majorité simple une décision favorable à l'examen des modifications proposées, le président du Conseil européen convoque une Convention composée de représentants des parlements nationaux, des chefs d'État ou de gouvernement des États membres, du Parlement européen et de la Commission. La Banque centrale européenne est également consultée dans le cas de modifications institutionnelles dans le domaine monétaire. La Convention examine les projets de révision et adopte par consensus une recommandation à une Conférence des représentants des gouvernements des États-membres telle que prévue au paragraphe 4.


Le Conseil européen peut décider à la majorité simple, après approbation du Parlement européen, de ne pas convoquer de Convention lorsque l'ampleur des modifications ne le justifie pas. Dans ce dernier cas, le Conseil européen établit le mandat pour une Conférence des représentants des gouvernements des États membres.

Nous pouvons noter pour commencer que le principe du Référendum Obligatoire pour décider de la teneur des Traités n'est même pas mentionné malgré le fait que plus de 500 Millions de personnes soient concernées au premier chef. Ensuite, et c'est ici que cela se corse, il faut qu'une majorité d'Etats-Membres imposent l'ouverture d'une « convention » qui devra mettre d'accord des Gouvernements et des parlements nationaux de 28 pays très différents (sans parler des divisions politiques internes à chacun de ces pays) sur une révision plus profonde des traités. Pays qui devront en plus négocier avec des institutions européïstes comme le Parlement Européen, la Commission et la BCE pour procéder aux changements souhaités. Même dans un roman de Kafka, on ne pourrait trouver une complexité si auto-bloquante.


Mais les rédacteurs des Traités ont pris soin de verrouiller encore plus la question. L’alinéa 4 du toujours article 48 du Traité sur l'Union Européenne dispose que :

4. Une Conférence des représentants des gouvernements des États membres est convoquée par le président du Conseil en vue d'arrêter d'un commun accord les modifications à apporter aux traités. Les modifications entrent en vigueur APRÈS avoir été ratifiées par TOUS les États membres conformément à leurs règles constitutionnelles respectives


Ces 28 Nations encore une fois très différentes dans leur construction politique, historique, culturelle, sociale, linguistique et même religieuse, doivent alors se mettre d'accord à l'unanimité pour modifier les Traités. Tandis que les Français exigeraient le rétablissement de règles de protectionnisme et de normes monétaires plus souples, les Allemands s’arque-bouteraient sur le libre échange et le taux de change de l'euro pour rédiger un nouveau traité. Il suffit d'imaginer le résultat de tels débats à 28 Gouvernements et Parlements Nationaux, en plus de l'ingérence d'institutions ayant l'obligation de se mêler de ce qui ne les regarde pas, pour comprendre que la révision des Traités est impossible. Et quand bien même 27 pays s'accorderaient sur un nouveau Traité, si le 28 ème décide ne pas le ratifier, les traités actuels continueraient alors de courir.

Il n'y donc qu'une façon simple de pouvoir prendre les mesures qui fassent fi des traités qui organisent méthodiquement la guerre des salaires entre européens, c'est d'en sortir souverainement et cela de toute urgence !


Ce qui est prévu par l'article 50 du même traité. Cet article dispose en effet que tout État-Membre peut sortir de l'Union Européenne (et de l'euro) de façon unilatérale.

On pourrait abolir un florilège de mécanismes européens qui sont directement responsables du chômage de masse et des bas salaires partout en Europe, en un week-end à peine. Bien sûr, la sortie de l'U.E doit forcément s'accompagner d'un projet de reconquête industrielle et agricole, mais ce qui relève finalement d'un petit moment dans toute une série de changements, semble être un mur intellectuel indépassable, avant que la fatwa en « nationalisme » ne débarque et interdise d'imaginer la sortie de l'U.E comme un début de solution tout à fait pertinent à nos problèmes.


Les privatisations du Service Public sont prévues par les articles 37 et 106 à 109 du Traité sur le Fonctionnement de l'Union Européenne (TFUE). Les délocalisations et évasions fiscales sont organisées par l'article 63 du TFUE sur la libre circulation des mouvements de capitaux. L'obligation de s'endetter aux taux d'intérêts fixés par les « marchés » plutôt qu'à taux nul auprès de notre propre banque centrale est fixée par l'article 123 du T.F.U.E. Notre soumission au libre échange et au dumping social et écologique induit par cette « libéralité » est prévue par les articles 28 à 32 du T.F.U.E. Notre agriculture que l'on pourrit par des normes productivistes et intensives trouve  sa raison d'être dans l'article 39 du T.F.U.E.

La litanie des articles de Traité démolissant nos structures sociales et tout espoir d'élévation vers une certaine qualité de vie, pourrait continuer très longtemps. Et il faudrait s'interdire le débat de la sortie de l'Union Européenne ?


Comment nos syndicats peuvent ils abandonner les travailleurs Français au diktat de tels traités sur leur niveau de vie et le niveau d'emplois ? D'autant que tous les responsables syndicaux importants ont forcément dû lire ces traités pour comprendre d'où viennent les directives et règlements qui « libéralisent » toujours plus les secteurs d'activité qu'ils sont sensés défendre.

On nous parle de cet idéal européen, mais l'on veille bien à exclure dans les débats télévisés, les exemples européens qui marchent justement vraiment bien. Et quels sont ils ?

Les Russes, les Suisses, les Norvégiens, et les Islandais. Ces peuples ne sont pas enfermés dans l'euro, ni dans l'Union Européenne et la gestion de leur monnaie vise à faire le choix de la « compétitivité » par l'instrument monétaire, plutôt que par les salaires.


La modeste Islande s'est illustrée récemment en cessant de payer Souverainement des dettes bancaires qui ne la concernaient pas, a nationalisé et fermé des banques, fait condamner les banquiers voyous en plus de se payer le luxe d'une constituante pour assainir un système démocratique qui avait pu permettre de telles dérives financières.

Si elle avait intégré l'Union Européenne, l'Islande aurait été « sauvée » comme la Grèce, Chypre ou encore le Portugal, l'Espagne et l'Irlande, via le M.E.S (Mécanisme Européen de Stabilité). Car en devant obéir aux règles monétaires et économiques à la sauce des Traités Européens, il est tout à fait normal que l'on ferme des usines, des TPE et PME et des exploitations agricoles mais il est cependant interdit de mettre sous les verrous un terroriste financier et clôturer ses actifs. Les Banques qui sont continuellement sous perfusion de monnaie centrale émise par le Système Européen des Banques Centrales (SEBC) essayent de maintenir à flot leurs fonds propres à même de soutenir les actifs pourris qu'elles détiennent. Elles restreignent ainsi drastiquement les conditions de crédit à leurs clients en faisant le choix de sauver les primes de leurs actionnaires, au-détriment de l'irrigation de l'économie réelle.


Par ailleurs, les cures d'austérité associées au dumping social organisées par Traité, génèrent le phénomène exactement inverse au résultat attendus par les idéologues de la Troïka. Les ménages et les entreprises s'appauvrissent au point que des millions de crédits ne sont plus honorés bien avant que les loyers cessent d'être payés. L'appauvrissement de la population et la fermeture de nombreuses TPE et PME, en plus des délocalisations d'usines, provoque la faillite en continu du Système Bancaire. Le M.E.S, sorte de mini FMI Européen mis en place dans le dos des peuples, et cela en violation de la clause de non renflouement entre les États membres (Art. 125 du T.F.U.E), permet de ponctionner de façon automatique, autant de Milliards d'Euros que désirés  par la Troïka, pour sauver les banques dont les actifs pourris ne peuvent plus être garantis par les bons niveaux de fonds propres.


Pour sentir l'esprit du Traité instituant le M.E.S, rien ne vaut d'en présenter quelques extraits choisis. Le deuxième alinéa de l'article 8 du M.E.S explique comment les 700 Milliards de capitalisation du fond se décomposent :

2. Le capital autorisé se compose de parts libérées et de parts appelables. La valeur nominale totale initiale des parts entièrement libérées s'élève à quatre-vingts milliards (80 000 000 000) d'euros. Les parts de capital autorisé initialement souscrites sont émises au pair. Les autres parts sont elles aussi émises au pair, à moins que le conseil des gouverneurs ne décide, dans des circonstances particulières, de les émettre à d'autres conditions.

Cet extrait signifie qu'au moment de la ratification du Traité sur le M.E.S, les États-Membres de la zone euro ont dû s'endetter de 80 Milliards d'euros pour abonder le fond d'un capital immédiatement disponible. Le restant du Fond n'étant en vérité qu'une obligation de recapitaliser le M.E.S si les fonds qu'il détient ne sont plus suffisants pour par exemple supporter la faillite de la BNP ou de la Société Générale.
 
Dans ce cas, c'est le 4ème alinéa du même texte qui dicte la procédure :

Les membres du MES s'engagent de manière irrévocable et inconditionnelle à fournir leur contribution au capital social autorisé, conformément à leur clé de contribution définie à l'annexe I (20,4 Milliards d'euros pour la France). Ils répondent dans un délai approprié à tous les appels de fonds, conformément aux modalités définies dans le présent traité.

Et quel est le délai approprié pour qu'un État s'endette sur les marchés afin de trouver les milliards qui pourraient sauver la BNP ? Le troisième alinéa de l'article 9 du M.E.S répond à cette question :


3. Le directeur général appelle en temps utile le capital autorisé non libéré si cela est nécessaire pour éviter que le MES ne puisse honorer ses obligations de paiement, programmées ou autres, envers ses créanciers. Il informe le conseil d'administration et le conseil des gouverneurs de cet appel. Lorsqu'un manque de fonds potentiel du MES est décelé, le directeur général lance un appel de capital dès que possible, afin que le MES dispose de fonds suffisants pour rembourser intégralement ses créanciers aux échéances prévues.

Les membres du MES s'engagent de manière irrévocable et inconditionnelle à verser sur demande les fonds demandés par le directeur général en vertu du présent paragraphe dans les sept (7) jours suivant la réception de ladite demande.


Et tout cela, sans consultation des parlements nationaux évidemment. Le consentement à l'impôt est ici clairement violé, puisque les peuples ne peuvent refuser directement ou indirectement de s'endetter collectivement pour sauver des banques éternellement ruinées.

Pour qu'un État Membre puisse être « aidé » par le M.E.S, il se doit d'accepter de laisser la Troïka décider des coupes dans le budget national, cela en intégrant le T.S.C.G (Traité sur la Stabilité et Coordination et la Gouvernance) en violation la plus complète de la Souveraineté des citoyens sur leur propre Budget National et voté comme d'habitude en catimini par nos parlementaires.


Pour nous faire accepter une telle dictature par couche successive, des armées de communicants ne cessent de prédire l’apocalypse si nous devions sortir de l'euro. Mais sans jamais pouvoir chiffrer ou prouver leurs dire, alors que les eurolucides, sont au moins certains de savoir comment restaurer les régulations nécessaires et annuler tout ou partie de certaines dettes souveraines.

L’État est par nature une entité qui ne pourra jamais connaître la faillite totale. Cela par ce qu'il dispose d'un capital humain renouvelable « à l'infini » pour produire la richesse nécessaire à l'apurement d'une dette collective servant de support à la monnaie. Le consentement à l'impôt consiste à dire que les citoyens accordent à l’État, un prélèvement d'une part de la sueur d'une journée de travail, cela sous forme de monnaie. Cette monnaie qui elle-même est créée à partir d'une décision collective de s'endetter pour faire travailler d'autres personnes, et jouir d'une existence digne. C'est bien la façon de s'endetter et de rembourser une dette qui compte, non le fait qu'une dette perpétuelle existe. De fait, si Sarkozy plutôt que de nous endetter brusquement de 500 Milliards d'euros pour sauver nos banques, avait choisi de redistribuer l'essentiel de cette somme pour relancer l'industrie Française et nationaliser les banques défaillantes, l'essentiel de l'émission obligataire de l'époque serait sans doute en passe d'être remboursée ou dévaluée aujourd'hui.


Selon le rapport Perruchot, près de 4 Milliards de subventions publiques inondent les syndicats, qui disposent de fonds propres supérieurs à plusieurs dizaines, voir centaines de millions d'euro pour piloter une grève générale.


Il me semble donc tout à fait scandaleux que nos syndicats ne soient pas vent debout pour organiser un mouvement social d'ampleur avec pour unique revendication l'organisation d'un référendum sur la sortie des traités européens et de l'euro. Cela ne serait-ce qu'en tenant compte de l'intérêt des travailleurs qu'ils sont sensés défendre. La question de cette sortie de l'Union Européenne ne pourra pas être éternellement censurée, sachant que la colère gronde de plus en plus en France s'agissant de la légitimité de cette institution sur nos vies. Il me paraîtrait donc sage qu'une concertation soit lancée dans les bases militantes de chacun des syndicats du pays, s'agissant d'un appel à la Grève  Générale sur la base de ces revendications.

En espérant que ce texte saura vous persuader d'initier les débats dans vos propres antennes syndicales, veuillez accepter mes meilleures salutations.


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