samedi 29 novembre 2014

Pourquoi faut-il faire tomber les drapeaux de l'Union Européenne ?

Le 30 mai 1941, le Résistant Grec  Manolis Glezos, escalade jusqu’au sommet de l’acropole pour faire tomber le drapeau Nazi qui flottait au-dessus de la ville d’Athènes depuis le 27 avril 1941. Par cet acte, il fut condamné à mort par contumace par l’occupant. Et malgré les arrestations et la torture, Manolis Glezos parvint à survivre à la Guerre.

Moins de deux mois plus tard, le 14 juillet 1941 en France, Pierre Huault, avec ses camarades Robert Besnier, Daniel Bussinger, Bertrand Mauduit et Pierre Lesaint, font tomber un mât supportant le drapeau Nazi qui flottait devant la Kommandantur de la ville d’Evron dans la Mayenne, arrachent le drapeau de l’occupant pour le remplacer par des drapeaux Français et Anglais, avant d’ériger à nouveau le mât sur sa base.

On accusera de terrorisme ces résistants de l’époque, qui seront d’ailleurs plus tard dénoncés et arrêtés.

Le 26 juin 1956, la « Feuille d’avis de Neufchâtel », quotidien qui paraît en Suisse, titre sa Une de la façon suivante : « Pologne : grève générale à Poznan : le drapeau soviétique a été arraché et le siège du P.C. Attaqué »

Le 22 Février 2008, le New York Times relate la colère de plusieurs dizaines de milliers de Serbes contre un pays qui décide arbitrairement et cela en violation du droit international, d’arracher le Kosovo à la Serbie, de la même façon qu’on arracha autrefois l’Alsace et la Moselle à la France. Cette foule en colère décrochera le drapeau Américain surplombant la façade de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique à Belgrade, avant d’incendier une partie du bâtiment.
Dans son édition en ligne du 9 juin 2014, le journal le point relate la dépêche AFP suivante :
« Dimanche, un homme masqué a escaladé un mât de la base aérienne à Diyarbakir et en a descendu le drapeau national turc, au lendemain de la mort de deux manifestants kurdes abattus par l’armée dans de violents affrontements dans le district de Lice.
L’arrachage spectaculaire d’un drapeau turc sur une base militaire du sud-est de la Turquie, secoué par des violences entre forces de l’ordre et manifestants kurdes, a suscité l’indignation lundi dans ce pays, notamment celle du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan qui a promis que son auteur en «paierait le prix» ».
Si l’emblème d’une Nation a vocation à fédérer toute une communauté politique afin d’assurer son unité, bien des drapeaux sont pour différents peuples, et cela depuis des siècles, les symboles même de leur asservissement. Ils sont parfois des drapeaux d’une puissance étrangère qui s’ingère dans l’administration de leur pays, voir leur fait la guerre. Ils peuvent être aussi des drapeaux d’institutions internationales à l’égale de ce qu’est l’Union Européenne aujourd’hui.
Si par le passé et en fonction de contextes différents des êtres humains se sont mis à arracher les emblèmes d'une oppression de l'espace public, c'est qu'aucun d'entre eux ne se posait la question de savoir si l'intensité de l'oppression rendait pertinente ou non une telle action symbolique. En France aujourd'hui, bien des citoyens savent que l'Union Européenne est un régime oppressif qui annihile :
A partir de là, dans l'un des rares pays du Monde où le droit de Résistance à l'oppression a été codifié conjointement avec le principe de Souveraineté Nationale, nous pourrions faire l'économie d'un long argumentaire juridique visant à inciter les Français à croire en eux-mêmes, et à considérer que toute entrave policière ou juridique à l'arrachage des drapeaux de l'Union Européenne de l'espace public, devrait être considéré comme illégitime.
Cependant, cet aspect des choses ne peut pas être éludé pour les plus craintifs d'entre nous. Pour les rassurer, commençons d'abord par évoquer ce qu'est le droit de résistance à l'oppression dans le droit pénal, puisque sa transposition existe bel et bien :

Article 122-7 du Code Pénal :

N'est pas pénalement responsable la personne qui, face à un danger actuel ou imminent qui menace elle-même, autrui ou un bien, accomplit un acte nécessaire à la sauvegarde de la personne ou du bien, sauf s'il y a disproportion entre les moyens employés et la gravité de la menace.
La République est assurément un bien collectif. Elle est le cadre unique où la Nation Française peut faire valoir son auto-détermination, organiser ses services de secours mutuels, décider des lois et établir un budget à son propre bénéfice. On peut parler d'atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation lorsque le dispositif démocratique, social et plus encore diplomatique et militaire de la France est sérieusement mis en danger par des personnes se rendant coupables d'intelligence avec une puissance étrangère.
Et les drapeaux en eux-mêmes, quelles lois violent-ils ?

Tout d'abord, l'article 2 de notre Constitution ne reconnaît qu'un seul emblème national : le drapeau bleu, blanc rouge. De même qu'il ne reconnaît qu'un seul hymne national (la Marseillaise), et une seule devise (Liberté, Égalité, Fraternité).

La France n'a à ce titre pas ratifié l'article 52 des déclarations annexées au Traité de Lisbonne reconnaissant que le drapeau représentant un cercle de douze étoiles d'or sur fond bleu, l'hymne tiré de "l'Ode à la joie" de la Neuvième symphonie de Ludwig van Beethoven, la devise "Unie dans la diversité", l'euro en tant que monnaie de l'Union européenne et la Journée de l'Europe le 9 mai continueront d'être, pour eux, les symboles de l'appartenance commune des citoyens à l'Union européenne et de leur lien avec celle-ci ».

Vous avez bien lu, non seulement nous n'avons pas reconnu le drapeau de l'Union Européenne, mais tous les autres symboles de l'institution y compris l'euro n'ont pas été reconnus non plus.
Malheureusement, les différents Codes sont peu protecteurs à ce sujet, cependant, des circulaires ministérielles existent et permettent de se donner une idée de l'esprit du consensus Républicain qui doit être respecté s'agissant des emblèmes autres que ceux reconnus par la France :
Commençons par la circulaire 246 du 4 mai 1963 rédigée à une époque où l’idéologie politique liée à l’Union Européenne, ne nous avait pas faire perdre des pans de Souveraineté sur le budget, la monnaie ou le commerce extérieur et qui dispose que :
Répondant à un appel lancé par l'Association française pour le Conseil des communes de l'Europe, un certain nombre de municipalités ont décidé de faire pavoiser les édifices publics aux couleurs de l'Europe à l'occasion de chacun des grandes circonstances de la vie communale.
De telles décisions ne soulèvent aucune objection de principe dès lors qu'elles concernent effectivement le drapeau adopté en 1955 par le Comité des ministres du conseil de l'Europe : douze étoiles sur champ d'azur.
Vous aurez soin cependant de rappeler aux maires, chaque fois que vous serez saisi d'une délibération prise dans ce but, que le drapeau tricolore reste le seul emblème qu'il convient d'arborer sur les bâtiments publics pour la célébration des fêtes nationales.
Observons tout d'abord que cette circulaire n'a aucune valeur de loi. Qu'elle mentionne que seul le drapeau tricolore peut-être arboré sur les bâtiments publics lors de la célébration des fêtes nationales. Plus intéressant encore est le fait que le drapeau qui est mentionné, n'est pas celui de l'Union Européenne, mais bien celui du Conseil de l'Europe, institution n'ayant strictement rien à voir avec l'U.E. Cette circulaire donc n'interdit pas mais n'autorise pas explicitement le pavoisement du drapeau de l'Union Européenne sur l'espace public.

Une autre circulaire en revanche, va bien nous permettre de revenir aux termes de la loi. Il s'agit de la circulaire n° 70-416 du 27 Octobre 1970 qui dispose que :

les exhibitions sur la voie publique d'insignes ou d'emblèmes associés aux couleurs nationales, sont d'une manière générale, de nature à compromettre la sûreté et la tranquillité publique ; elles peuvent dont être interdites et que : […] L'éventualité de l'exhibition ou l'utilisation, sur la voie publique, de l'emblème national, associé à des emblèmes ou insignes présentant un caractère politique ou religieux soit lors de cortèges, défilés et rassemblements, soit lors de quêtes, dans des conditions de nature à entraîner de la part d'une catégorie de citoyens, des réactions créatrices de troubles de l'ordre public, doit conduire les Maires à refuser d'autoriser ou à interdire la quête ou manifestation envisagée ;

Que nous dit cette circulaire exactement : Elle mentionne pour commencer que toutes « exhibitions » sur la voie publique d'insignes ou d'emblèmes associés aux couleurs nationales sont d'une manière générale, de nature à compromettre la sûreté et la tranquillité publique. Un peu plus bas, on parle même de réactions créatrices de troubles à l'ordre public.

Le trouble à l'ordre public est bien codifié par le Code Pénal dans son article 431-3, mais est considéré comme de la « provocation au trouble à l'ordre public » seulement ce qui encourage des attroupements armés. Il n'empêche que des manifestations au pied des drapeaux européens constituent un trouble à l'ordre public, dont le maire de la commune pourra être tenu pour responsable à ce titre, si l'on considère que la circulaire du 27 octobre 1970 fait foi.

Nous pouvons cependant encore aller plus loin, en considérant que la « construction européenne » est une idéologie politique particulière et même marginale en France. Non seulement par ce que différents scrutins mettent en évidence que les Français votent soit massivement contre les Traités à travers quelques partis populistes exhibés par les médias pour donner le change, soit ne votent pas, que ce soit en faveur ou contre les traités actuels. Et dans ce dernier cas de figure, un rejet dans les urnes d'une politique peut être interprété aisément comme un désaccord profond avec la doctrine en vigueur.

Cependant, un Référendum nous permet de connaître l'état des lieux du rejet des traités européens depuis celui de Maastricht (Traité sur l'Union Européenne) jusqu'à Lisbonne (Traité sur le Fonctionnement de l'Union Européenne). Il s'agit du Référendum des Français ayant rejeté à près de 55 % des voix, le Traité sur l'Union Européenne et le Traité sur le Fonctionnement de l'Union Européenne qui étaient tous deux inclus dans le Traité Constitutionnel Européen (plus tard repris par Lisbonne).

Les Français n'ont donc pas seulement dit non à notre oligarchie qui attendait de nous que nous succombions à leur européïsme béat. Ils ont aussi rejeté l'intégralité des traités ratifiés avant la date de ce Référendum. Or, le Référendum en France n'est pas considéré comme consultatif dans la Constitution. En démocratie, le Référendum est forcément contraignant, d'autant que notre Constitution dispose bien dans son article 3 que la Souveraineté Nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par voie de référendum.

Le fait que nos parlementaires aient violé notre décision référendaire du 29 mai 2005 ne donne strictement aucune légitimité à notre enfermement dans l'Union Européenne. Bien au contraire, cela ne fait qu'achever de nous convaincre que nous sommes sous le joug d'une dictature, et que la garantie des droits et la séparation des pouvoirs n'est plus assurée en France. En outre, cela permet de rappeler que puisque l'idéologie européïste est établie par la preuve du Référendum du 29 Mai 2005 comme étant un point de vue politique minoritaire, les Français très hostiles à l'Union Européenne subissent donc une discrimination tant sur leur opinions politiques, que leur origine nationale.

Ainsi, l'article 225-1 du Code Pénal dispose que :

constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques en raison […] de leurs opinions politiques, […] une nation ; et que constitue également une discrimination toute distinction opérée entre les personnes morales en raison […] des opinions politiques […] une nation ; […]

Voila donc un type de discrimination qui peut générer un trouble à l'ordre public, et qui oblige le maire d'une commune à ne pas imposer ses opinions politiques personnelles sur l'espace public, à travers l'érection ostensible d'un emblème politique dans lequel il se reconnaît à titre personnel. Ses administrés étant logiquement majoritaires à rejeter l'Union Européenne si l'on tient compte des résultats des scrutins précédents et du Référendum du 29 mai 2005, l'affichage ostensible du drapeau de l'Union Européenne est bien une discrimination sur l'opinion politique des citoyens qui est ici niée.

Bon, et en pratique, comment on résiste contre les drapeaux de l'U.E ?

Il y a plusieurs façons de procéder, mais une seule a une chance de susciter à terme l'intérêt des médias. Commençons d'abord par la plus civilisée :

-Rédiger une lettre au Maire de sa commune lui intimant de retirer le drapeau de l'U.E en vertu des arguments juridiques explicités plus haut.

- Si l'on souhaite se montrer un peu plus combatif, on déposera plainte contre la mairie directement, cela par un courrier envoyé en recommandé au Procureur de la République de son département (Tribunal de Grande Instance, généralement) ainsi qu'au Préfet qui est l'autorité se superposant aux maires. Je tiens à souligner que cette action juridique ne marchera uniquement que par la répétition. Les magistrats étant soit trop timorés, soit eux-mêmes idéologisés voire corrompus pour accepter d'instruire de tels dépôts de plainte. Ceux-ci seront donc éternellement classés, à moins que dans un département particulier, un Procureur de la République peut-être un peu plus à cheval que les autres sur le respect de la Constitution, acceptera d'instruire le dossier.

Enfin, vient celle que je préconise et qui permet de nous passer de l'aide des institutions judiciaires, parlementaires ou administratives :

Le retrait pur et simple des drapeaux de l'U.E de l'espace public, par les citoyens eux-mêmes. Rappelez-vous, en tout début d'article, j'expliquais que le Droit de Résistance à l'oppression est transposé en droit pénal par le biais de l'article 122-7 sur l'état de nécessité. L'intérêt de retirer nous-mêmes les drapeaux est donc d'ordre juridique et médiatique. Juridique, du fait qu'à défaut d'obtenir le soutien de nos institutions judiciaires sensées défendre le droit, nous pourrons les obliger à se saisir de la question de notre Souveraineté Nationale et de la résistance à l'oppression qui s'y rapporte, par des dépôts de plainte des collectivités locales contre ceux qui décrocheront les drapeaux.

C'est à dire que le procès politique de l'U.E ne viendra pas de ceux qui se battent contre cette institution, mais bien de nos adversaires qui s'émouvront de notre résistance active sur les emblèmes de l'institution.
L'état de nécessité a déjà été invoqué avec succès dans un procès tenu au Tribunal Correctionnel d'Orléans le 9 décembre 2005, s'agissant de fauchages OGM. La décision a été rendue ainsi : « Les prévenus rapportent la preuve qu'ils ont commis l'infraction de dégradation volontaire pour répondre à l'état de nécessité ». Cet état de nécessité résulte de "la diffusion incontrôlée de gènes modifiés qui constitue un danger actuel et imminent, en ce sens qu'il peut être la source d'une contamination affectant des cultures traditionnelles ou biologiques", selon le tribunal. "La commission d'une infraction pénale pour remédier à la situation de danger était en l'espèce fondée au regard des enjeux en cause", a-t-il ajouté, rappelant par ailleurs le droit "à valeur constitutionnelle" de "vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé" pour les citoyens, ainsi qu'il a été reconnu dans la charte de l'environnement de 2004.
Deux enseignements importants sont d'ailleurs à prendre en compte dans cette affaire. Le premier étant que l'état de nécessité peut être invoqué au nom d'un droit prévu par la Constitution. Le second étant que le jugement a par la suite été cassé au détriment des faucheurs OGM. Il ne faut d'ailleurs pas s'attendre à gagner un tel procès, même si nous étions des millions, un Magistrat pourrait toujours trouver à redire sur la défense choisie, y compris si elle amène à une question prioritaire de constitutionnalité. En fait, un procès doit être considéré comme perdu juridiquement par avance, mais gagné sur le terrain politique et médiatique. Restons tout de même sur l'aspect juridique encore quelques instants, car nous allons voir que le « vol » de drapeaux de l'U.E n'en est pas forcément un, si nous faisons un petit plus. Ce qui va suivre est extrait d'un courriel reçu par un ami Magistrat :
Concernant ton droit à la parole en qualité de défenseur de toi même, il est de droit et tu ne pourrais être interrompu par le président que si ce dernier - en vertu de son pouvoir de police de l'audience- estime que tu es trop long ou que tes propos sont attentatoires à l'ordre public.

En revanche, la justice va se borner à limiter son offense uniquement au fait de vol d'un objet (le drapeau)

Le fait de les envoyer à d'autres instances et d'en justifier - si tu n'es poursuivi que pour vol- permettrait de plaider le défaut d'intention . En effet, le vol suppose une appropriation du bien volé : ce qui n'est pas ton cas.

Cela signifie que tout drapeau de l'U.E retiré de son support et envoyé à une personne morale ou non (comme par exemple le Président de la République ou le Conseil Constitutionnel ou encore différents médias), rend l'accusation de vol plus complexe, du fait qu'il n'y a aucune intention manifeste pour les prévenus de jouir du bénéfice de l'objet volé. Par ailleurs, nous avons bien tous le droit de plaider notre propre cause devant un tribunal.

Donc la bataille à gagner d'ici que le premier procès soit tenu (pour mon propre cas, certainement d'ici une bonne année), c'est celle de la communication. Il faut faire savoir tant par le biais des réseaux sociaux qu'au niveau médiatique qu'une insurrection a commencé et que nous n'avons pas l'intention de reculer à ce sujet.

En pratique désormais, voilà comment nous pouvons décrocher des drapeaux de l'Union Européenne de leur support :

Le cas de figure le plus courant sera celui des drapeaux tenus par un petit mat disposé en oblique sur le fronton d'une école ou d'un bâtiment public. Il suffit dans ce cadre de disposer d'une corde d'environ 10 mètres de long où l'on aura fixé un poids à l'aide d'un crochet (type trombone) et une balle de tennis par exemple. Avec un peu d'adresse, il est possible de lancer notre poids vers le haut, de telle façon à ce qu'il ceinture le mat du drapeau en retombant. La corde étant fixée à ce poids, chaque extrémité de celle-ci pourra être tirée par les décrocheurs qui s'écarteront le plus à la perpendiculaire que possible du drapeau pour faciliter la manœuvre.

Autre cas de figures assez récurrents : les drapeaux soutenu par un mât vertical. Parfois, la drisse tenant le drapeau se trouve à l'extérieur du mât. Il n'y a alors rien d'autre à faire que dénouer celle-ci pour faire tomber le drapeau de l'U.E. Dans d'autres cas, elle se trouvera à l'intérieur du mat qu'il faudra ouvrir avec une clé technique, voir en cassant un cadenas verrouillant la trappe permettant d'accéder à la drisse. La plupart du temps, cette clé technique (pouvant se commander sur le site Amazon), est une clé « triangle femelle » de 10 mm de côtés. Il arrive cependant que cela ne soit pas toujours le cas, et reste alors des solutions demandant plus de moyens, à savoir escabeaux ou échelles, ainsi des sécateurs télescopiques. Dans tous les cas, il est inutile de prendre des risques en faisant des acrobaties inutiles, il y a suffisamment de drapeaux aisés à collecter via le premier système explicité ici.

Si ces opérations de décrochage sont faites de nuit entre amis, le risque d'être interpellé est quasi nul. En pareil cas, le risque maximum est une garde à vue de 12 heures environ avant d'être relâché au vue de la nature du préjudice. Au niveau pénal, les magistrats étant mal à l'aise avec les tribunes politiques, ils tenteront de régler la question avec au mieux un rappel à la loi, au pire avec une amende. Personne ne fera de la prison pour avoir décroché un drapeau de l'U.E, la question de notre Souveraineté est suffisamment bafouée en France pour que les Magistrats n'en rajoutent pas une couche supplémentaire, propre à créer des troubles de plus en plus sérieux parmi la population.

Quoi qu'il arrive, il ne faut pas brûler ou jeter les drapeaux, mais les envoyer à des institutions avec un courrier motivé. C'est la multiplication de ces décrochages et courriers attenants (en plus des photographies et vidéos produites et diffusées à ces fins), qui fera notre campagne de communication. Enfin, dernier élément fédérateur d'une telle action : elle ne souffre d'aucune division partisane. On peut être de gauche comme de droite, avec des positions extrémistes ou non, cela n'a aucune importance. Le citoyen qui décroche un drapeau ne défend pas une opinion politique personnelle, il défend son droit constitutionnel à l'auto-détermination de son propre peuple, ainsi que l'indépendance nationale de son pays.

On ne rassemblera pas les Français sur un consensus politique et idéologique. On ne peut les rassembler (pour commencer) que sur la base d'un processus insurrectionnel collectif, qui ne pourra déboucher à terme, que sur l'envie de bâtir une autorité de transition à l'égale du Conseil National de la Résistance, avec un programme commun, visant à satisfaire les nécessités d'assainissement démocratique et économique réclamées par tous les Français déjà en lutte.

En espérant que cet article saura encourager certains à entrer en Résistance,

Mes amitiés fraternelles à tous !

Sylvain B.

lundi 24 novembre 2014

La France, un nouveau Royaume

Je souhaite dans ce texte m'attarder sur l'idée politique la plus marginale qui puisse exister en France, à savoir la restauration d'un Royaume de France.

Je n'évoquerais quasiment pas ici les institutions, le fonctionnement démocratique et l'équilibre des pouvoirs. Je l'ai largement détaillé dans plusieurs documents, et je réaffirme solennellement que cette idée de Royaume serait autrement plus démocratique dans ses fondements que tous les Régimes Républicains que nous avons connu jusque ici.

Je souhaite plutôt m'attarder sur l'aspect « romantique » de ce Royaume, ainsi que le fonctionnement de l'institution Royale.

Les Républicains qui se battent aujourd'hui pour que la France recouvre son indépendance, sont très mal à l'aise avec les indépendantismes régionaux. Et pour cause, ce n'est pas au moment où l'on se bât pour que la France redevienne un État pleinement Souverain, qu'il faut céder aux revendications régionalistes à même de diviser la Nation.

Cependant, à travers ces revendications, il y a l'Histoire de France qui vient frapper à nos portes, et nous aurions tort d'ignorer cette dimension. Car il est possible d'offrir aux régionalistes la réappropriation de l'Histoire de leurs territoires respectifs, tout en assurant l'unité du peuple Français dans son ensemble.

Pour cela, il faut concéder que la France est d'abord le fruit d'une très longue construction politique, faite de batailles, de mariages et de traités d'annexion. Si l'on aime la France réellement, on se doit d'aimer l'histoire de chacune de nos régions pour la faire vivre.

La proposition que je défends permet de se réapproprier intégralement l'ensemble de notre Histoire. Cela d'abord en redécoupant nos Régions en 16 Comtés et Duchés respectant très grossièrement ceux ayant existé par le passé. Si ce découpage est « grossier », c'est par ce que ces Duchés et Comtés ont vu leurs délimitations changer régulièrement au fil de l'Histoire, et que l'on se doit bien de jouer de la cartographie de nos départements pour dessiner ces nouvelles frontières.

Ci-dessous, une proposition non exhaustive de toutes les bonnes idées qui pourraient être imaginées sur une carte des Comtés et Duchés de France.



Ces 16 Duchés et Comtés seront administrés par un Préfet de Région, assurant la courroie de transmission entre l’État et les départements. Mais tout Comté ou Duché a forcément un Duc, une Duchesse, un Comte ou une Comtesse comme autorité morale. Morale, par ce qu'il est hors de question d'anoblir qui que ce soit en France pour lui accorder des pouvoirs politiques quelconques, pas plus d'ailleurs que des revenus particuliers. Il s'agit juste d'un titre de noblesse, mais nous allons voire quel sera son rôle, et comment peut-on prétendre à ce titre.

Tous les 10 ans ou à chaque fois qu'un décès survient pour un Compte, une Comtesse, un Duc ou une Duchesse, des élections régionales sont organisées afin d'anoblir une citoyenne ou un citoyen de la Région. Un an avant cette élection, un appel à candidatures est affiché dans toutes les mairies de France. N'importe qui peut prétendre au titre. Cependant, une institution Royale sera en charge de faire un premier tri des dossiers via un examen permettant de contrôler les connaissances minimales des prétendants sur l'Histoire de leur région et celle de France, quelques notions de philosophie, et de culture générale. Cet examen sera ouvert à tous les Français de plus de 21 ans.

A l'issue de cet examen, seuls les candidats pour chaque Région ayant réussi l'épreuve, peuvent continuer de franchir les étapes suivantes. A savoir, un suffrage par le sort permettant de réduire à 10 candidats pour chaque Région. Ces candidats disposeront alors de tribunes médiatiques pour s'exprimer. Attention, il ne s'agit pas d'un concours de beauté. Ce que les Français rechercheront ici, c'est une certaine personnalité, une certaine culture, en un mot, un certain esprit.

Les candidats pourront moyennant des indemnités assurées par l'institution Royale, aller à la rencontre des Assemblées Municipales de leur Région pour expliquer comment ils aimeraient défendre l'histoire de leur territoire, mais aussi quel type de Souveraine ou Souverain ils seraient pour la France s'ils devaient être un jour élu.

Cette campagne serait l'occasion de grandes festivités dans les villes et les villages. Le Peuple se cherche une Dauphine ou un Dauphin pour le Trône de France, et chacun espère offrir à la France, le meilleur esprit qui soit pour éventuellement assurer un jour cette charge.

A l'issue de cette campagne, un Suffrage en deux ou trois tours dans chaque Région à la même date, permet d'élire le ou la représentant(e) du Duché ou du Comté.

Ces 16 représentants régionaux une fois élus sont alors soumis à un dernier Suffrage en deux ou trois tours, celui du peuple tout entier. Une nouvelle campagne médiatique d'environ 3 mois, permet aux Français de connaître l'ensemble des représentants régionaux. Cette fois-ci, on ne votera pas avec une pointe de chauvinisme Régional, mais avec la pleine conscience qu'une Dauphine ou un Dauphin élu, aura immédiatement vocation à remplacer la Souveraine ou le Souverain en cas de décès, d'abdication ou de destitution. Sachant que la charge Royale bien qu'apolitique, comporte tout de même de grandes responsabilités, telles que pouvoir destituer un Gouvernement, empêcher ou autoriser une Guerre (et notamment à travers l'usage de l'arme atomique), ou encore faciliter l'organisation d'un Référendum, cette élection prend donc bien une tournure politique. Les Français cherchent la personne la plus capable sur le plan moral et intellectuel d'assurer de telles fonctions.

Si au bout de 10 années, la Souveraine ou le Souverain règne encore sur le pays, une nouvelle série de suffrages est alors organisée dans les Régions pour que de nouveaux Comtes, Comtesses, Ducs et Duchesses viennent remplacer les précédents qui pourront conserver leur titre de Noblesse. Une nouvelle Dauphine ou un nouveau Dauphin sera alors élu(e), le ou la précédente(e) pouvant conserver son Titre, mais devra renoncer au Trône de France.

Si la Souveraine ou le Souverain décède, abdique ou est destitué(e) par Référendum d'Initiative Populaire, la Dauphine ou le Dauphin élu par le peuple Français durant les 10 dernières années, assurent immédiatement sa charge. Ce nouveau Souverain a vocation à régner à vie, bien qu'il puisse abdiquer à tout moment. Ce Souverain se doit de respecter une neutralité politique et religieuse absolue, en ne faisant jamais état de ses croyances personnelles à ces sujets. L'institution appartient aux Français, elle est un phare sur leur Histoire ancienne, et en même temps, une solution d'apaisement de la Nation en cas de profonde division politique. Le Souverain transcendant les Gouvernements par son règne long, peut percevoir ce qui relève d'une crise politique passagère dans le pays, d'une crise plus profonde, où le peuple Français aura besoin d'entendre des paroles d’apaisement et appelant à l'unité nationale pour résoudre cette crise. D'autant que l'institution ayant le pouvoir de destituer les Gouvernements, elle doit susciter une certaine sympathie du peuple, là où les Gouvernements et plus généralement les politiciens la craignent fortement.

Si je m'efforce de bien expliquer le contrôle que le peuple a sur l'institution (puisqu'il peut la révoquer par Référendum d'Initiative Populaire), ainsi que ses fonctions politiques premières, je tiens cependant à signaler que son intérêt démocratique, est d'essence romantique. Le Président de la République ne porte en lui aucune dimension historique, aucun mythe. C'est une coquille vide et très souvent contestée. Le Souverain n'a aucun rôle politique s'agissant des lois, mais l'entendre parler dans son poste de radio, son téléviseur, c'est d'une certaine façon entendre 2000 ans d'Histoire nous parler. Cela permet de répondre en outre au conflit existant entre les personnes les plus hostiles au principe du « chef » et celles qui au contraire, souhaitent une autorité charismatique pour administrer un pays.

Le Souverain ou la Souveraine est bien l'autorité charismatique et spirituelle de la France. Mais son pouvoir politique est nul. L’institution ne peut être à l'origine d'aucune loi, et elle est révocable à tout moment.

A l'inverse le Gouvernement serait bien élu au Suffrage Universel pour 7 ans, mais on ne s'intéresse pas à la personnalité du Premier Ministre et de ses ministres. On ne s'intéresse qu'à leurs idées et leurs compétences. Pour éviter qu'à la première Réforme venue, le peuple puisse révoquer le Gouvernement, c'est bien le Souverain qui doit contrôler avec l'aide de la Cour Constitutionnelle, si celui-ci remplit sa mission fixée dans le cadre d'un mandat impératif. Toute réforme Gouvernementale n'ayant pas été explicitée dans le programme politique du Premier Ministre alors en campagne, est forcément soumise à l'aval du Parlement.

Si un Gouvernement est fortement contesté, le peuple peut exiger sa révocation par le Souverain via un Référendum d’Initiative Populaire. Ce dernier met alors ses fonctions en jeu s'il considère que le Gouvernement mène sa politique conformément à ses engagements électoraux, et sans violer la Constitution ou les intérêts fondamentaux du peuple Français. Dans ce cas, le Référendum est organisé sous un mois afin de savoir si le peuple maintient sa confiance ou non envers le Souverain. Si celui-ci est destitué, le dernier Dauphin élu le remplace immédiatement et exige la démission du Gouvernement sur le champs.

De nouvelles élections sont alors organisées.

Je conclue cette explication en rappelant que cette institution Royale serait donc associée à :
  • Une Cour Constitutionnelle de Magistrats et de citoyens tirés au sort
  • Un Gouvernement élu pour 7 ans avec un mandat impératif
  • Un parlement monocaméral tiré au sort tous les deux ans
  • Des Conseils Généraux élus ou tirés au sort
  • Des Assemblées Municipales constituées de tous les citoyens d'une même commune en âge de voter, et pouvant eux-mêmes rédiger et voter des Projets de Loi d'Initiative Populaire.




dimanche 23 novembre 2014

Dépôt de plainte contre les mairies pavoisant le drapeau européïste


Ce dépôt de plainte à télécharger (voir en bas de texte pour le lien) est directement modifiable pour y inscrire les adresses et nom des élus incriminés.



Il doit être envoyé sous recommandé au Procureur de la République de votre département ainsi qu'au Préfet.

L'objectif étant que plus nous serons nombreux à déposer plaintes contre nos élus ne respectant pas la loi et la Constitution, plus nous ferons ouvrir des instructions, en espérant qu'une seule, quelque part en France, débouche sur une condamnation, ce qui ferait jurisprudence pour tout le territoire Français.


Nom Prénom Date
Adresse
CP / Ville
Courriel / Tel

Objet : dépôt de plainte 

Madame, Monsieur le Procureur de la République,

J’ai l’honneur d’attirer votre attention sur les faits suivants :
Au (adresse, lieu précis) dans le département de la (noter le département), se trouve un mât supportant un drapeau de couleur bleue avec un cercle d’étoiles d’or, cela à côté du drapeau bleu, blanc, rouge de la République Française.
  • Attendu que la Déclaration des droits de l’homme de 1789 dans son article premier dispose que : les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune ; et qu’il ne peut donc être fait une distinction entre les citoyens s’agissant de leurs opinions politiques, mais uniquement sur la base de l’utilité commune ;
  • Attendu que le même texte dans son article 3 dispose que : Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément ; que la Souveraineté Nationale est reconnue comme Une et indivisible, imprescriptible et inaliénable dans la déclaration des droits de l’homme faisant préambule à la Constitution du 24 Juin 1793 ; et que l’idéologie politique de la « construction européenne » nous prive de pans entiers de Souveraineté, alors qu’elle n’est pas partagée par l’ensemble de la population, comme en témoignent différents scrutins électoraux et le Référendum du 29 Mai 2005 ;
  • Attendu que la Constitution de la Vème République du 4 Octobre 1958 renforce ces dispositions dans son article 1 en proclamant que La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale, et qu’il ne peut donc être porté atteinte à l’unicité du peuple Français au travers de convictions partisanes de nos élus locaux ou nationaux.
  • Attendu que la Constitution dispose dans son article 2 que : l'emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge ; L'hymne national est la "Marseillaise" ; La devise de la République est "Liberté, Egalité, Fraternité" ; Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple et que la France n’a pas reconnu dans l’article 52 des déclarations concluant le Traité sur le Fonctionnement de l’Union Européenne reconnaissant que  le drapeau représentant un cercle de douze étoiles d'or sur fond bleu, l'hymne tiré de "l'Ode à la joie" de la Neuvième symphonie de Ludwig van Beethoven, la devise "Unie dans la diversité", l'euro en tant que monnaie de l'Union européenne et la Journée de l'Europe le 9 mai comme des symboles de l'appartenance commune des citoyens à l'Union européenne et de leur lien avec celle-ci.
  • Attendu que la Constitution réaffirme dans son article 3 que : La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum et qu’aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice ; et qu’il est donc légitime pour le citoyen que je suis de contester ce qui relève d’une idéologie politique violant l’esprit même de la Constitution, sans avoir besoin pour cela de m’enfermer dans un point de vue partisan ou idéologique, et que je suis à ce titre dans mon bon droit que de contester l’affichage ostensible de l’idéologie politique de Mme, M. le Maire au nom de la résistance à ce qu’il convient de qualifier d’oppression ;
  • Attendu que l’article 225-1 du Code Pénal dispose que : constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques en raison […] de leurs opinions politiques, […] une nation ; et que constitue également une discrimination toute distinction opérée entre les personnes morales en raison […] des opinions politiques […] une nation ; et que le Maire de (..) en arborant un drapeau lié à une idéologie qui lui est propre, s’autorise à discriminer ses administrés ne partageant pas les convictions politiques de ce dernier en imposant ostensiblement ce qui peut être considéré comme une provocation.
  • Attendu que la circulaire n° 246 du 4 mai 1963 rédigée à une époque où l’idéologie politique liée à l’Union Européenne, ne nous avait pas faire perdre des pans de Souveraineté sur le budget, la monnaie ou le commerce extérieur dispose que :
Répondant à un appel lancé par l'Association française pour le Conseil des communes de l'Europe, un certain nombre de municipalités ont décidé de faire pavoiser les édifices publics aux couleurs de l'Europe à l'occasion de chacun des grandes circonstances de la vie communale.
De telles décisions ne soulèvent aucune objection de principe dès lors qu'elles concernent effectivement le drapeau adopté en 1955 par le Comité des ministres du conseil de l'Europe : douze étoiles sur champ d'azur.
Vous aurez soin cependant de rappeler aux maires, chaque fois que vous serez saisi d'une délibération prise dans ce but, que le drapeau tricolore reste le seul emblème qu'il convient d'arborer sur les bâtiments publics pour la célébration des fêtes nationales.
Et que par voie de conséquence, il n’est évoqué qu’une « possibilité » de pavoisement d’un drapeau du Conseil de l’Europe – institution distincte de l’Union Européenne – et ayant changé d’emblème en 1983 dont je vous joins ci-à côté l’image, mais qu’il n’est pas imposé une « obligation » ; que par ailleurs il est signifié que le drapeau tricolore ne peut être associé à des emblèmes quelconques, en particulier lors des célébrations de fêtes nationales, il en ressort que le pavoisement de places ou édifices publics de l’emblème de l’Union Européenne ne revêt aucune obligation légale.
  • Attendu que la circulaire N° 70-416 du 27 Octobre 1970 disposant que : les exhibitions sur la voie publique d'insignes ou d'emblèmes associés aux couleurs nationales, sont d'une manière générale, de nature à compromettre la sûreté et la tranquillité publique ; elles peuvent dont être interdites et que : […] L'éventualité de l'exhibition ou l'utilisation, sur la voie publique, de l'emblème national, associé à des emblèmes ou insignes présentant un caractère politique ou religieux soit lors de cortèges, défilés et rassemblements, soir lors de quêtes, dans des conditions de nature à entraîner de la part d'une catégorie de citoyens, des réactions créatrices de troubles de l'ordre public, doit conduire les Maires à refuser d'autoriser ou à interdire la quête ou manifestation envisagée ; sans se superposer à la loi, n’en donne pas moins l’esprit concernant l’unité Républicaine qu’il convient de respecter ; et que par conséquent, Madame, Monsieur le Maire par ses propres convictions politiques affichées ostensiblement sur l’espace public à travers l’érection d’un drapeau européen aux côtés du drapeau tricolore, se rend coupable d’incitation au trouble à l’ordre public tel que défini par l’article 431-3 du Code Pénal ;
  • Attendu que l’article 4 de la Constitution dispose que : Les partis et groupements politiques doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie, et qu’en faisant pavoiser une place publique d’un emblème d’une idéologie politique violant les principes de la Souveraineté Nationale, Madame, Monsieur le Maire transgresse effrontément le Titre 1 de la Constitution au vu et au su de tous ses administrés.
En conséquence, je porte plainte contre (Nom du Maire) demeurant à (ville) et assurant un mandat de maire dans cette commune pour violation du Titre 1 de la Constitution, pour discrimination de ma personne du fait de mes opinions politiques méritant le respect Républicain de nos institutions ; et pour incitation au trouble à l’ordre public du fait de l’affichage ostensible d’un emblème politique non reconnu par la France tant dans les traités, que la Constitution (y compris son article XV sur l’Union Européenne) ou le droit, et s’imposant à ma vue chaque jour, alors que je me bats pour que le peuple Français se réapproprie son histoire constitutionnelle et ce qui fait pour notre Nation, les fondements de la démocratie et de l’unité républicaine.
Vous remerciant de bien vouloir m’informer des suites que vous donnerez à cette affaire, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur le Procureur de la République, l’expression de mes salutations distinguées.




Téléchargez ce fichier en cliquant ICI



samedi 22 novembre 2014

Cher petit papa Noël...

Cher petit papa Noël,

Cette année, je dois bien te concéder que je n'ai pas été très sage. En effet, je n'ai pas cessé de désobéir à nos journalistes et politiciens qui veulent tous que je sois européïste et voudraient me faire détester la Russie ou encore les peuples Arabo-Musulmans, tout ça pour que j'accepte les guerres qu'ils fomentent pour du pétrole ou les visées impérialistes des Américains.

Je désobéis énormément cher petit papa Noël, et j'espère que tu accepteras quand même de me faire un cadeau qui ne coûte pas vraiment cher, mais qui pourrait permettre à des tas de gens de ne plus dormir dans la rue, de ne plus être déchiquetés par des bombes, de ne plus se suicider, de ne plus se poser la question de savoir si leurs enfants auront le droit à un avenir, et de ne plus croire que l'auto-détermination des peuples, c'est du « repli sur soi ».

Je voudrais cher Papa Noël, que tous les fonctionnaires de la Poste fassent une gigantesque grève. Non pas pour seulement défendre leurs intérêts corporatifs, mais aussi pour défendre tous les Français et même tous les Européens actuellement placés sous la tutelle de l'U.E.

Je voudrais que les employés de la Poste cessent de livrer le courrier, tant que la France ne sera pas sortie de l'Union Européenne et de l'OTAN. Et que tous nos fonctionnaires de la Poste, invitent leurs collègues des autres services publics à se mettre aussi en grève. Je voudrais aussi que le premier responsable Syndical qui ose refuser de soutenir une telle grève et amalgame une telle revendication aux thèses sulfureuses du Front National, soit envoyé tout nu au Pôle Nord après avoir été tondu pour son esprit de collaboration !

Comme tu le vois cher Papa Noël, tout cela ne coûte pas d'argent, et je peux même dire que ça en rapporterait, car nous économiserons des Milliards d'euros (en fait de nouveaux Francs) si nous sortions de l'U.E et l'OTAN. On pourrait même en économiser beaucoup plus en sortant du FMI et l'OMC mais c'est encore un autre problème.

Cher petit Papa Noël, mes arrières, arrières, arrières, arrières grands parents lorsqu'ils ont fait la Révolution en France, ont marqué dans une Constitution que la Souveraineté du Peuple était « une et indivisible, inaliénable et imprescriptible ». Aujourd'hui, nos politiciens veulent absolument dépecer ce grand acquis démocratique qu'est l'auto-détermination du peuple Français. Ils nous font croire que sortir de l'U.E et l'euro serait du « repli nationaliste » et serait une catastrophe économique pour nous faire peur. Mais ils oublient que nous n'avons pas toujours été dans l'euro, et la France n'était alors ni nationaliste, ni en train de subir une catastrophe économique. De même que les pays qui ne sont pas dans l'U.E ou l'euro se portent très très bien. Même que les Islandais qui ne sont pas dans l'U.E et l'euro, ont jeté en prison une partie de leurs politiciens et leurs banquiers après la crise de 2008, et ont annulé purement et simplement la dette odieuse que ces voyous avaient contracté au nom de leur peuple.

Cher petit Papa Noël, en vérité, j'aimerais que tu m'offres une Révolution en France pour Noël. J'aimerais qu'on chante tous la Marseillaise dans la rue, que l'on illumine de feux de joie la place de la Concorde à Paris, et que tous les Français arrachent tous les drapeaux de l'U.E de l'espace public pour rétablir leur Souveraineté. Alors si tu pouvais chuchoter à l'oreille des anges de bien vouloir demander à nos fonctionnaires de foutre un peu le boxon dans le pays, cela suffirait à me faire le plus beau cadeau de Noël !

Je te fais des gros bisous, et j'espère que tu accepteras de pardonner ma désobéissance.

Sylvain

Télécharger la lettre en cliquant ICI


jeudi 20 novembre 2014

Lettre à Eric Zemmour

Cher Eric,

Tu fais partie des rares journalistes pour qui je nourris un certain respect, et Dieu sait que si je devais écouter tant les bobos de « Gôche » ou encore les Soraliens les plus énervés, je devrais décréter que tu es au choix un vil réactionnaire homophobe d'extrême droite, ou alors un usurpateur suppôt de Satan à la solde des intérêts d'Israël.

Bref, je sais pas comment tu fais pour rester aussi calme et équilibré face à tout ce déferlement de haine, mais pour ma part, j'apprécie bien souvent la qualité de tes réflexions et la dénonciation que tu fais des dogmes européo-atlantico-libéraux de nos « élites ».

Certes, il y a bien des domaines où je ne suis pas d'accord avec toi, ou encore je trouve que tu manques de courage, mais je fais parti des quelques personnes qui considèrent que tu es en fait plutôt un type de gauche si l'on considère ton attachement au respect de la Souveraineté Nationale, et la nécessité d'une économie politique un minimum régulée. Je sais, te voilà complètement paumé, finalement tu ne serais pas de droite, mais rassure toi, moi aussi les concepts gauche/droite, j'avoue ne plus rien y comprendre et surtout ne plus y adhérer.

Toujours est-il que si je t'écris avec un petit cadeau ci-joint dans l'enveloppe, c'est pour te dire qu'une Révolte a commencé en France. Pour l'instant bien loin du bruit médiatique, mais chaque jour, de nouveaux insurgés la rejoignent.

Nous sommes « les décrocheurs » et avons décidé de rétablir nous-mêmes notre Souveraineté Nationale puisque le Guignol qui nous sert de « Président » refuse de nous sortir de l'U.E et l'euro. De fait, nous retirons les drapeaux de l'occupant de l'espace public et les renvoyons à des journalistes, personnalités ou institutions politiques. Par exemple, Hollande en a reçu quelques uns, tout comme le Président du Conseil Constitutionnel. La direction des programmes de France 2, le Quartier Général de la C.I.A, Jacques Attali, Dieudonné, le Général d'Armée Jean-Pierre Bosser, la Ministre de l'Education, Natacha Polony, Claire Barsacq, Nicolas Doze, Christian Noyer, Claude Bartolonne et d'autres encore ont aussi reçu un drapeau.

Comme tu le constates, ça fait donc pas mal de drapeaux qui tombent et qui voyagent un peu, et comme je te le disais, le mouvement s'amplifie. Nous déposons même des plaintes contre les maires qui pavoisent les édifices et places publiques des drapeaux de l'U.E du fait que ceux-ci sont illégaux (je t'épargnerais les arguments juridiques).

Mais nous ne nous contentons pas des drapeaux, nous rétablissons aussi le FRANC sur nos billets de banque. De la même façon que les employés de banque seraient tenus de le faire par décret si nous sortions de l'euro aujourd'hui, le temps que les premiers billets de notre nouvelle monnaie nationale soient imprimés.

Doucement mais sûrement, nous nous acheminons vers les 200 premiers tamponneurs en a peine deux mois, et nous pensons qu'avec une moyenne de 30 billets au moins par personne tamponnés chaque mois, ce sont plus 4000 billets qui ont dû être convertis en Francs symboliquement, et jetés dans la circulation sans problème.

Honnêtement, même si quelque part je l'espère un peu, je ne pense pas que tu te feras l'écho de l'information sur les médias où tu as encore le droit de citer. Je me souviens avoir entendu un jour François Asselineau expliquer avoir eu l'occasion de discuter avec toi dans un café. Tu n'as pourtant jamais évoqué son parti politique dans les médias. Pas plus que tu n'évoques les autres officines politiques promouvant la sortie de l'U.E, l'euro et l'OTAN tels que le M'pep (dont je suis adhérent), le P.R.C.F, le P.O.I ou encore Solidarité & Progrès.

Ne restent aux Français que la sur-exposition de partis populistes tels que le Front National ou le Front de Gauche qui font des sinuosités avec ces questions, et en tout cas ne font pas montre de pédagogie sur la réalité des traités et de l'euro.

En Démocratie, les journalistes ne devraient pas décider de quels partis politiques méritent une exposition médiatique et lesquels n'en méritent pas. C'est sans doute pour cette raison qu'Alexis de Tocqueville disait à propos du Suffrage Universel qu'il ne le craignait pas, car « les gens voteront comme on leur dira ».

En tout cas, à défaut que tu parles de tous ces Français qui sont sympathisants de toutes les formations politiques citées (populistes ou non) et qui participent à la Révolte Monétaire et au décrochage des drapeaux en mettant de côté leurs chamailleries partisanes habituelles, je suppose que tu resteras attentif à cette information et souhaiteras peut-être surveiller l'évolution de cette insurrection qui vient...

Dans l'attente, j'ai tout de même une requête à te formuler. Contrairement à moi, tu ne connais pas de difficultés financières mais tu ne peux (ou ne veux) visiblement pas t'exprimer pleinement sur un ensemble de sujets importants pour émanciper les Français d'un véritable régime de propagande. De mon côté, je suis réellement pauvre, mais j'ai toute liberté de m'exprimer sans que Serge Dassault ou Thomas Rabe de la Fondation Bertelsmann vienne me taper sur les doigts.

Ainsi, je te livre en autre pièce jointe un petit journal associatif que nous distribuons sur Bordeaux essentiellement. Notre objectif à terme est d'en faire un gratuit vivant de la publicité, mais pour cela, nous avons besoin de quelques dizaines de milliers d'euros pour assurer au moins trois tirages à 10.000 exemplaires en plus de financer quelques outils et salariés nécessaires à notre développement, pour gagner en visibilité et convaincre de futurs partenaires de diffuser leur publicité dans notre journal.

Tu es journaliste et je t'espère sensible à notre démarche. Tu reçois ici le sixième numéro de « Poil à Gratter ! » qui est le seul journal papier à évoquer les partis politiques que je te citais plus haut (en dehors du FN et du Front de Gauche). J'espère que nous pourrons compter sur une petite aide financière de ta part pour que vive réellement la Liberté de la presse et que la Liberté d'expression soit réellement défendue dans notre pays. Bien sûr, je ne me fais pas d'illusions, mais peut-être ai-je tort de considérer que les Soraliens les plus énervés se trompent à ton sujet.

Quoi qu'il en soit, te voilà au moins prévenu d'un processus insurrectionnel que nous menons en France, et j'espère que tu sauras t'y intéresser ne serait-ce qu'un peu.

Bien cordialement,

Sylvain Baron

pour les Décrocheurs