mercredi 29 avril 2015

Lettre aux autorités constituées

A l'ensemble de nos autorités habilitées au port d'arme,

Il est un cas de conscience qui s'est sans doute déjà posé à chacun d'entre vous dans une discussion professionnelle ou l'exercice de votre métier, et si ce n'est le cas, il est temps que vous preniez le temps d'y réfléchir en tant que citoyens Français, et en tant que policiers ou soldats. 

Car c'est une question qui porte sur la nature profonde de votre devoir en tant que professionnels du maintien de l'ordre et de la paix et les restrictions qu'elle suppose lorsque nos libertés fondamentales sont mises en péril par un gouvernement de collaboration.

L’État a le monopole de la violence légitime, et vous êtes les dépositaires de notre droit à la sûreté. Autant que faire se peut vous êtes les plus professionnels, rigoureux et disciplinés dans le service à la nation que vous rendez, qui est de garantir notre droit à la sécurité intérieure et extérieure. L'écrasante majorité d'entre vous avez choisi votre métier pour servir vos épouses et maris, vos enfants et votre peuple et vous méritez la considération de la nation malgré ce que votre « autorité de fait », vous impose parfois de faire contre nos intérêts fondamentaux à tous.

Cependant, avant de servir la patrie en tant que militaires ou policiers, vous restez et demeurez des citoyens Français ayant des exigences pour vos propres droits fondamentaux, ainsi que ceux de vos familles et vos proches. Et comme tous les citoyens Français, vous aimeriez pouvoir observer l'avenir à 30 ou 50 ans avec un peu plus de sérénité pour les générations futures tant en matière de progrès social, que de salubrité de notre classe politique. Il y a par ailleurs la nécessité de la paix à garantir avec les peuples Russes qui en 1905 chantaient la Marseillaise et en 1945 mettaient fin à la Seconde Guerre Mondiale en versant bien plus de sang que notre « allié » en Normandie qui est aujourd'hui devenu le « donneur d'ordre » d'un second gouvernement de collaboration. Vous êtes conscients de la puissance militaire de notre sœur de sang Russe et le contrepoids diplomatique qu'elle impose à la puissance occupante de la France par le truchement du stylo de François Hollande. Cette puissance occupante s'appelle désormais les États-Unis d'Amérique.

Si l'Allemagne nazie était la puissance occupante avec ses propres agents de collaboration en France entre 1940 et 1944, aujourd'hui, les velléités impériales dans l'échiquier « occidental » ont bien changé. Tout comme l'Allemagne nazie, l'U.R.S.S n'existe plus. Il ne reste désormais que l'Union européenne et les U.S.A à abattre pour que l'auto-détermination des peuples d'Europe soit respectée. Et à minima celle du peuple Français, ne serait ce qu'en hommage au Général de Gaulle, Jean Moulin et tant d'autres qui ne se sont pas battus pour autre chose que cela durant la dernière guerre mondiale et à travers l'histoire de France.

L'indépendance et la souveraineté nationale sont les principes sacrés seuls à même de pouvoir garantir la démocratie ainsi que la sûreté du territoire et la vitalité économique de la nation. Si notre indépendance et notre souveraineté sont soumises à des vulnérabilités pour servir des puissances étrangères contre les intérêts fondamentaux de la nation, il est de votre devoir de rétablir l'ordre, à la mesure de vos moyens et en composant au mieux avec vos contraintes professionnelles.

Vous n'êtes pas sans savoir que pour assainir nos institutions de ses dirigeants les plus corrompus ou incompétents, il a toujours fallu des révolutions, des putschs ou des guerres avant que de nouveau, la caste des félons les plus sensibles à la corruption et au délaissement du pays se réinstallent jusqu'à la prochaine crise politique. L'histoire n'est qu'un cycle de faits qui se répètent mais en suivant les repères culturels, économiques et géopolitiques du moment. Et si les crises débouchaient uniquement sur des catastrophes démocratiques, militaires et sociales, nous ne porterions pas en estime des personnages comme le Général de Gaulle. Certaines crises se finissent bien et amènent d'incontestables progrès sociaux et démocratiques. Voila pourquoi le droit de résistance à l'oppression est garanti par notre bloc constitutionnel et même notre code pénal au travers du principe d'état de nécessité.

La Constitution de la Vème République, n'a pas prévu des modes d'indépendance de vos institutions respectives au pouvoir exécutif, ce qui « de fait », vous impose de n'obéir qu'à une seule autorité qui peut être illégitime. Une autorité que pour notre part nous souhaiterions bien renverser. Cette autorité ne peut qu'en dernier recours, faire appel à vos services, et vous intimez l'ordre d'obéir à ses ordres sauf s'ils sont illégaux comme en dispose l'article 122-4 du Code Pénal.

Vous savez le mépris qu'observent à votre égard et celui du peuple tout entier, les dirigeants actuellement en charge de vos ministères de tutelle. Ce n'est pas par ce qu'ils ont été élus qu'ils sont légitimes. Les intérêts fondamentaux de la Nation ne répondent pas de l'élection, ils ne sont pas de la nature d'un choix politique du peuple souverain. Ils répondent de la loi et portent sur nos intérêts économiques supérieurs, le choix de la paix et l'indépendance nationale dans notre diplomatie ainsi que la préservation de la sûreté des personnes, infrastructures, et matériels militaires et civils. Ils répondent aussi de la préservation de l'état de droit au détriment d'une « autorité de fait » qui bafoue la morale et la justice au détriment des principes de séparation des pouvoirs et de démocratie.

Nous n'avons pas pour le moment d'autorité légitime à vous proposer, car les plus écoutés de nos intellectuels et personnalités politiques se déchirent dans des guerres d'ego et de partisanerie au lieu de se rassembler et former un corps politique représentatif de ce que souhaite cette partie du peuple éduquée sur le droit constitutionnel, la géopolitique et l'économie. Cette partie du peuple est celle qui s'active le plus ardemment à bâtir une révolution avec ses propres contraintes partisanes. Mais l'insurrection vient, n'en doutez pas, car peu à peu les réseaux et les initiatives se coordonnent grâce aux activistes les plus enthousiastes et fédérateurs de chaque mouvement ou parti, et le 14 juillet 2015 sera sans doute un premier moment important de notre rassemblement pour destituer François Hollande et mettre en place une autorité politique de transition.

Vos ordres seront de nous entraver, mais vous aurez la possibilité de pratiquer le zèle de la légalité. Si l'usage de la force n'est manifestement pas nécessaire, vous devez évacuer les manifestants un par un, et ces derniers ne doivent opposer aucune résistance. Vous avez le droit de les relâcher hors de la zone à évacuer, et ils ont le droit de partir s’asseoir dans un autre quartier de Paris. Chers C.R.S, vous n'avez pas l'obligation d'obéir à un ordre qui serait une réponse disproportionnée à une manifestation profondément pacifique, quand bien même elle pourrait être interdite par le Préfet de Paris. Votre unique et seul ordre, est d'évacuer les manifestants dans les conditions les plus sereines et apaisées que possibles, et garantir que les fauteurs de trouble soient isolés et mis en respect voir placés en garde à vue. Un manifestant non armé, en station assise et les paumes ouvertes vers le ciel n'est pas un fauteur de trouble. C'est un citoyen qui défend vos droits et ceux de l'ensemble du peuple Français, et il mérite votre considération. Vous n'avez que lui pour faire valoir vos exigences de citoyen inquiet pour l'avenir de ses enfants, lorsque vous n'avez pas d'autre choix que d'obéir à des ordres d'une autorité de collaboration que vous réprouvez tout autant que nous. Soyez assurés que nous en sommes bien conscients. Nous aurons bientôt un Gouvernement de transition à vous proposer, et il vous appartiendra de décider de lui obéir collectivement dans des circonstances exceptionnelles ou par la légitimité de différents référendums décisionnaires portant sur la révocation de François Hollande et son remplacement entre autres questions abordées.

Mais quoi qu'il arrive, une Révolution ne découle pas d'un processus électoral, et le temps des scrutins garantissant sa légitimité en droit, n'est pas celui d'un épisode insurrectionnel complet. La légitimité du renversement d'une « autorité de fait » précède la légalité institutionnelle et s'impose dans des circonstances que nul ne peut anticiper. Et tant que cette légalité institutionnelle n'est pas en mesure d'être organisée par la représentation des insurgés de la République, il est un devoir pour les autorités constituées et les corps administratifs d'agir avec discernement dans l'intérêt de la France.

Pour ce qui concerne les militaires, vous pouvez déjà refuser des opérations extérieures de déstabilisation manifeste d'un État Souverain servant en premier lieu des intérêts extérieurs à la France. Vous en avez le droit et il faut user de ce droit. Tout comme le droit de grève dans l'armée n'est pas prohibé, mais jugé « incompatible avec l'état militaire » dans le Code de la Défense. Le métier de militaire étant celui de combattant, il est considéré comme humain pour le législateur de ne pas empêcher un soldat de fuir un assaillant qui le déborde et met manifestement sa vie en péril malgré un ordre contraire. Un combattant mort n'est d'aucune utilité pour remporter une bataille ou une guerre. Derrière l'honneur et la morale, s'impose l'utilisation intelligente des moyens humains militaires. Voila pourquoi le droit à la désertion (ou de grève) n'est pas « prohibé », « interdit » ou « défendu » mais jugé « incompatible avec l'état militaire » par la loi. Par extension, le droit de grève ou de désertion peut s'appliquer à d'autres aspects de la vie militaire comme la non divulgation d'informations à sa hiérarchie pour un chef de corps ou tout militaire ou policier travaillant dans le renseignement. Les informations pouvant être relayées, étant toutes celles qui ne portent pas préjudice à l'organisation d'une insurrection pacifique par notre dissidence. C'est à dire l'essentiel des renseignements collectés par vos services quotidiennement. Dès lors qu'aucun crime de sang ou de dégradation d'infrastructure civile ne peut être reproché à des activistes, votre désobéissance peut être celle de la rétention d'information. Êtes vous bien certains d'être capables d'être au courant des initiatives de tous les individus placés sous votre surveillance ? Peut-on vous reprocher de n'avoir pas pu humainement obtenir une information à temps pour empêcher une manifestation dans un lieu ou bâtiment public du fait que les entités surveillées sur le moment étaient toutes autres et autrement plus dangereuses pour la sûreté publique ?

Votre droit à l'ignorance et au silence face à l'échelon hiérarchique le plus pertinent est le meilleur soutien que vous puissiez offrir aux insurgés. Messieurs Valls, Fabius, Le Drian et Hollande n'ont pas besoin d'avoir toutes les informations qui puissent les amener à vous donner des ordres par la voix des préfets et de l'état major français, à même de vous mettre en porte à faux avec votre conscience de citoyens français.

La désobéissance des corps administratifs et militaires en droit, peut prendre des formes très subtiles et réellement positives pour garantir les intérêts fondamentaux de la nation ainsi que le maintien de l'ordre public. Nous ferons tout pour que cette révolution soit pacifique et puisse trouver sa légitimité par les canaux du droit et du référendum. Mais jusqu'à ce que la destitution de François Hollande soit officialisée sur le Journal Officiel de la République Française, la nation toute entière a besoin de votre soutien et de votre ignorance relative sur ce que les citoyens les plus engagés à rétablir la Souveraineté du peuple Français sur son territoire politique, font pour arriver à cet état de fait.

Pour notre part, notre engagement est de n'offrir aucune résistance lorsqu'il faudra bien évacuer les places publiques, mais nous ne pouvons pas garantir que des bâtiments civils ne seront pas occupés avec une résistance farouche sur plusieurs jours, faute de quoi, nous ne pourrions pas garantir l'espace médiatique et institutionnel suffisant pour inciter l'ensemble du peuple Français à entrer en résistance et organiser les référendums nécessaires à notre légitimité.

Nous pouvons changer les choses dans le bon sens, sans tomber dans les travers historiques des dictatures autoritaires et asservies à des puissances financières ou étrangères, mais il nous est nécessaire d'obtenir votre étroite coopération par des discussions informelles entre vos agents et nos meilleurs activistes, et votre sélection de ce qui peut être révélé ou conservé sous silence comme informations utiles à notre organisation populaire.

Policiers et soldats, nous comptons sur votre responsabilité de citoyens, d'adultes libres de conscience et de parents pour nous aider. Comptez sur nous pour assainir la France dans la paix et en considération des nécessités démocratiques et sociales à élever dans la profondeur pour les décennies à venir. Nous sommes une intelligence collective interconnectée par des institutions et des intérêts communs. Nous sommes une nation, nous sommes interdépendants.

Soldats et policiers, servez le peuple, non un Gouvernement Illégitime !




mercredi 8 avril 2015

Comme un parfum de révolution...


Il y a trois années de cela à peine, quand je m'engageais pleinement sur les voies de l'activisme, je savais d'emblée que le chemin serait long avant que nous soyons suffisamment nombreux pour faire chuter ce système.

Mais aujourd'hui à la veille d'un 30 Mai 2015 qui en hommage à un référendum violé, sera le prétexte à une manifestation qui ne sera que l'échauffement avant celle du 14 Juillet prochain, je suis intimement convaincu que nous sommes désormais assez nombreux pour animer la Seconde Révolution Française à venir. 


Nous avons déjà beaucoup parlé à l'Armée et à la Police, n'en doutez pas.

Croyez bien qu'ils lisent notre littérature et regardent nos vidéos. Je puis vous le dire car j'ai régulièrement l'occasion de discuter avec des gens à des degrés d'échelons hiérarchiques différents, que les corps constitués nous écoutent et si l'on est un peu rationnel, ils ne nous nuisent pas.

Si les fonctionnaires de police sont plus directement liés par la tradition à l’obéissance aux Préfets qui reçoivent les instructions de la place Beauvau, l'Armée reste plus indépendante et a déjà su par le passé redonner les clés du pays à des responsables soucieux des intérêts de la Nation. 

Il ne faut pas cependant croire que nos soldats et nos policiers vont mener l'insurrection pour nous ou faciliter la notre. Les Soldats du Rang ne feront rien pour nuire à leurs frères, sœurs, enfants et parents qui seront dans les rues, mais nos policiers risqueront bien d'être soumis à une pression énorme par leur hiérarchie.  

Notre bataille devra se faire  en station assise par millions à même le sol, et cela en débordant dans les rues et ruelles de Paris. 

Il ne faudra pas hésiter à installer des campements dans chaque rue pour cerner les bâtiments civils que sont l'Assemblée Nationale, la délégation de la Commission Européenne et de l'autre côté de la Seine, l'Automobile Club où se réunit tous les mois le Club du Siècle. A noter que l'ambassade des Etats-Unis est proche, et que l'on aura l'occasion d'envoyer des billets doux aux donneurs d'ordre de François Hollande.

Dans notre insurrection, il sera nécessaire de nous montrer compréhensifs avec nos policiers. Une personne assise et non armée est par définition une personne pacifique ne cherchant aucunement la confrontation. Si nous devions finir par être des millions à déborder les rues de Paris, faire lever de telles foules assises serait pour la maréchaussée une opération insurmontable. Mais c'est ce que doivent faire inutilement nos policiers, s'ils veulent que pour leurs enfants et eux-mêmes, nous réussissions tous cette Révolution.

Il est impératif pour les manifestants de suivre les consignes des policiers leur demandant de se lever et quitter les lieux. Pour chaque manifestant qui se lève, 10 autres manifestants viendront s'ajouter à notre occupation dans un autre quartier, sans doute eux mêmes expulsés de la manifestation. 

Dès lors que nous ne résistons pas aux officiers de police, ces derniers ont l'obligation de refuser d’obéir à tout ordre qui imposerait l'usage de la force ou des méthodes qui seraient manifestement illégales ou disproportionnées face à la menace. S'ils devaient exécuter un tel ordre alors que les manifestants coopèrent, la situation deviendrait intenable pour nos forces de police, et personne en France - sauf ceux qui veulent sa perte - ne souhaite des affrontements qui virent au drame.

Nos policiers peuvent aussi se mettre en arrêt maladie au bon moment pour nous aider. 

Ceux qui souhaiteront faire leur métier et assurer l'ordre, devront le garantir avec le moins de zèle que possible vis à vis des insurgés en acceptant que les manifestants éloignés d'une zone à vider, partiront ensuite s'installer vers d'autres ministères ou instances parlementaires. 

Nous allons prendre Paris, et notre occupation ne cessera que lorsque l'indépendance de la Nation et la Souveraineté de notre peuple sera pleinement restaurée. Nous ne lèverons le Siège que lorsque Paris sera épurée de sa mafia politico-financière ainsi que ses chiens de garde qui aboient dans nos télévisions et postes de radio.

Ces décideurs qui depuis les plus hautes sphères institutionnelles supra-nationales, considèrent les êtres humains comme de la chair à canon lorsqu'on habite au Moyen-Orient ou en Libye, et des moutons que l'on engraisse avant de les mener à l'abattoir lorsque l'on vit en Occident.

Le cynisme de ces mafieux a viré à la psychopathie, et il fut d'autres temps où la folie menait à des guerres extrêmement féroces et coûteuses en vies humaines. A l'ère nucléaire, laisser de vulgaires mafieux se charger de la diplomatie et donner des ordres à notre Armée est tout simplement inacceptable.

Il est une impérieuse nécessité nationale que de destituer François Hollande, imposer la démission à son Gouvernement et reprendre le contrôle de notre Parlement.  Les intérêts fondamentaux de la Nation, c'est le droit pour un pays de vivre en paix avec les autres nations, et s'assurer que le pain et le miel abondera toujours pour nos enfants. Si cette perspective n'est plus garantie, c'est qu'il est désormais temps d'expurger les institutions des traîtres qui osaient asservir le peuple à quelques intérêts privés ou étrangers jusque là.

Et chacun d'entre nous a désormais conscience que si nous ne reprenons pas en main notre pays de toute urgence, c'est bien notre destinée à tous ainsi que celle de nos enfants, qui va sérieusement s'assombrir.

Le 14 Juillet prochain, nous reprendrons notre Souveraineté, nous occuperons Paris !

Ce n'est plus un débat politique, c'est une urgence nationale !