mardi 28 février 2017

Mesdames, ce billet vous est dédié


Il fut un temps où j'étais romantique et encore empreint de légèreté. C'était celui où je vous découvrais à tâton et où je m'instruisais avidement. Le déroulement d'une vie a tendance à déflorer progressivement nos propres mystifications. 

Que ce soient celles que l'on se forge sur le sexe opposé, ou encore nos croyances philosophiques, politiques et spirituelles. On y perd sans doute en romantisme et en légèreté, mais on y gagne au moins en sincérité.

A ce titre, je sais que les femmes sont des Hommes comme les autres : les mêmes petites et grandes bassesses, les mêmes actes de générosité et de bienveillance. La bêtise comme l'altruisme sont des notions inéquitablement partagées dans la population au détriment de la majorité du peuple, cela indépendamment de nos sexes respectifs. Si j'avais tort sur ce point, la Révolution aurait déjà eu lieu depuis bien longtemps. 

L'esprit pur, celui qui n'accorde de vérité qu'à l'usage de la raison pour rendre compte de son environnement, est totalement asexué. Il est indifférent à nos émotions, à nos pulsions, à nos repères culturels. Nos distinctions sexuelles n'ont de raisons d'être que pour le plaisir du jeu culturel, amoureux et charnel qu'il suscite. Si les êtres humains se réduisaient à des femmes uniquement, ou des hommes uniquement, la Vie telle que nous l'expérimentons chaque jour, n'aurait pas la saveur que nous la lui connaissons. Nos esprits enclavés dans des enveloppes charnelles et soumis à quantité de molécules influant sur nos émotions (le désir, la peur, la colère...) s’accommodent d'une situation, mais n'en restent pas moins affectés dans leurs raisonnements.


Au point de nous habituer à constater une dégradation de notre vie personnelle ou de notre environnement, sans que nous choisissions une stratégie de survie efficiente permettant de circonscrire les difficultés du moment. Nous avons tous des zones de confort mental motivant nos inactions ou nos irrationalités. Le propre de n'importe quel être vivant est pourtant d'utiliser son énergie pour garantir sa survie et celle de son espèce par extension. Les êtres humains restent les seuls animaux sociaux à utiliser l'essentiel de leur énergie à faire exactement l'inverse. Que ce soit par notre consumérisme, notre apathie, nos comportements auto-destructeurs, nous ne respectons pas l'ordre naturel dévolu à nos chairs :


Survivre, et protéger les générations futures.

Notre environnement politique est dégradé, c'est enfoncer une porte ouverte que de l'écrire. Cependant, la situation est réellement catastrophique tant sur le plan géopolitique, que monétaire, social, et environnemental, et nous sommes 7 Milliards d'êtres humains à nous disputer notre pitance énergétique et alimentaire quotidienne.  Je signale au demeurant, que dans un contexte fortement concurrentiel sur les ressources de la planète, nos politiciens ne trouvent rien de plus urgent à faire que démanteler la France pour en faire une région d'un projet commercial et ultra libéral appelé "Etats-Unis d'Europe" tout en armant des frappa-dingues au Moyen-Orient et en Afrique que l'on retrouvera plus tard au Bataclan. Si tout se passe bien, d'ici deux à dix années tout au plus, la troisième guerre mondiale sera déclarée et dans 1000 ans, les historiens devront bien admettre que nous étions la civilisation la plus débile qu'ait pondu l'Humanité.

Dans les hôpitaux psychiatriques, des messieurs tout de blanc vêtus et un peu inquiétants, jureraient que bon nombre de nos "responsables" politiques sont en fait des psychopathes qu'il faut enfermer au plus vite. Quand un peuple dispose d'une appétence à la Culture transcendant d'autres références que celles d'Hanouna et "Loft Story", ce peuple a toutes les chances d'être assez vigilant sur sa représentation politique pour n'avoir jamais besoin de faire sa révolution, et pour le moins éviter que des psychopathes se retrouvent aux plus hautes responsabilités de l'Etat. 

Mais quand on fait partie du peuple français, nous partons avec un sacré handicap : Nous !

Heureusement, il y a tout de même une poignée d'irréductibles gaulois, qui comme d'habitude, n'en ont rien à faire des velléités impériales de Bruxelles et Washington (oui, l'ennemi n'est plus Romain ou Nazi), et qui résistent avec un esprit chevaleresque forçant notre respect en trollant des pages politiques de leurs opposants sur facebook. Une plus petite poignée d'entre eux encore, n'hésite pas à déferler dans les rues de temps à autres pour scander sa colère, avant de passer au Mc Do et rentrer jouer à la console le soir. Dans ces conditions là, les experts précisent que la Révolution risquera d'intervenir trop tard, et que le petit bout de choux qui vient de naître dans la famille, connaîtra sans doute une mort atroce et cela à un âge relativement jeune.

Pour les nécessités de style (ou par pure vanité d'ego-mal-placé pour mes plus hostiles délateurs), je vais me proclamer "expert provisoire en révolution" et analyser avec vous les quelques problèmes à régler :

1) Chère madame (et cela vaut aussi pour monsieur), peut importe ce que vous considérez de votre niveau d'éducation politique, si vous ne souhaitez pas que ces quelques revendications nécessairement radicales fassent consensus parmi nous, vous être contre la Révolution (et donc suppôt du Système - crevure capitaliste - etc) :

- Sortie de l'U.E ; l'euro et l'OTAN (restauration de notre indépendance et notre Souveraineté Nationale)
- Destitution et jugement des traîtres (comme je le disais plus haut, il y aussi des psychopathes dans le tas)
- Exigence d'un processus constituant participatif (on redéfinit les règles de la démocratie dans chaque salle municipale de France).

2) Si votre chérubin de 19 ans ou votre grand frère à peine moins jeune est assez couillon pour partir en manif avec un casque, une batte de baseball, des cocktails Molotov en plus de sa banderole "tout le monde déteste la police", vous le giflez immédiatement et l'enfermez dans la cave jusqu'à ce que la manif soit terminée. Les garçons sont soumis à une molécule-qui-rend-con appelée "testostérone". Nous comptons sur les femmes pour repérer les moments où de violentes décharges viennent irradier notre cerveau et nous empêcher de réfléchir, afin qu'elles remédient au problème le cas échéant (câlins, petites tapes dans le dos réconfortantes, scandale public, coup de pied parfaitement ajusté, composez en fonction de la gravité des symptômes). En effet, il se trouve que la voie pacifique pour manifester est la plus sûre. Elle peut permettre de réduire très significativement les coups de matraque, l'inhalation de gaz fort incommodants, et des éborgnements inutiles. Contrairement à une légende urbaine, il suffit de déclarer une manifestation, respecter les horaires de dispersion et ne pas jeter des pavés sur les policiers, pour que tout se passe merveilleusement bien. Cela exige donc une attention très importante des femmes sur les bouffées de molécule-qui-rend-con de leurs congénères masculins mais aussi féminins (si, si, y a des excitées aussi dans les manifs).

3) La Révolution, c'est mieux quand c'est pas long ! Nous le savons bien, nous avons notre zone de confort mental à respecter, et y a école demain pour le petit. Donc il faut que ça se passe bien, et que ça prenne le moins de temps que possible.

Pour cela il existe une solution : l'emplacement choisi pour le début de la Révolution. Nous l'avons par exemple constaté, la place de la République à Paris avec Nuit Debout, ça n'a pas marché. Il y a deux raisons à cela : d'abord parce que les revendications "vegan" associées aux vociférations de militantes d'associations LGBT n'ont pas convaincu les badauds que "la convergence des luttes" allait pouvoir marcher avec ça ; ensuite et c'est le plus important, parce que la place de la République est un grand espace à des kilomètres des ministères, du parlement et des grands médias nationaux.  Bref, le niveau zéro de l'occupation militante stratégique (je vous parlais de l'usage de la raison plus haut).

Le plus simple pour commencer donc, est d'occuper des grands médias nationaux, comme France Info, ou France 2 ou encore BFM, TF1. Bref, commencer par expliquer gentiment aux journalistes que les apprentis révolutionnaires qui braillent sous leurs fenêtres, auraient des revendications à exprimer au peuple, et que tant que cela ne sera pas fait, tout le monde reviendra le lendemain continuer l'occupation. Evidemment, quand on envoie quelqu'un lire les revendications (citées plus haut), on lui demande d' en profiter pour appeler le peuple à venir rejoindre la lutte sur le lieu même du rassemblement. C'est une occupation civique d'un bâtiment sensible, pas une protestation gentillette avant de terminer au Mc Do. L'objectif est d'informer les Français que la Révolution a commencé et qu'ils nous rejoignent.

Avec environ 5000 personnes au tout début, il faut compter à peu près cinq jours pour que la Révolution soit bien amorcée et que nous soyons bien des Millions. Je sais, c'est compliqué, il faut monter sur Paris, faire garder les gosses par la belle-mère qui va encore casser les pieds, mais on a pas le choix : la Révolution ira plus vite si commencée dans la capitale sous les fenêtres de la Maison de la Radio. Il sera néanmoins possible de la continuer dans sa ville de résidence ensuite. Mais pendant quelques jours, il faut se trouver un canapé sur la région parisienne et revenir imperturbablement occuper les  grands médias du matin au soir, jusqu'à ce que la censure cède.

L'idéal serait d'avoir un gouvernement de transition à présenter pour reprendre la main, et il est possible de proposer des personnalités et voter pour celles-ci sur le site en lien ICI, pour qu'en quelques semaines, des tendances se dégagent, pouvant valoir ministère ensuite.

Dans l'attente, j'en appelle à votre foutu gène maternel et en votre présumé sens exacerbé de la protection : si vous souhaitez éviter des guerres et la famine à votre gosse, vous devez vous révolter maintenant !

Je suis prêt à déclarer en préfecture trois jours de trolling pur de TF1 du Samedi 18 Mars au Lundi 20 Mars, pour que les "petits" candidats à la présidentielle censurés par cette chaîne d'envergure nationale, puissent exprimer leurs analyses et propositions.

Histoire d'être clair sur les candidats ayant des difficultés avec les grands médias :

- Jean Lassalle
- Charlotte Marchandise
- François Asselineau
- Jacques Cheminade
- Nicolas Dupont Aignan
- Alexandre Jardin

Nous pouvons comme premières revendications, exiger que ces candidats puissent se faire entendre, afin que le débat public sur des grands sujets économiques, géopolitiques et démocratiques, soit restitué aux Français.  Ce sont ces enjeux qui garantissent la paix et la sécurité alimentaire sur le temps long en France. Ce sera aussi le moment pour nous d'exiger des journalistes qu'ils rendent la parole aux peuple, pour s'assurer que certains sujets importants alimentent le débat politique en France et ne soit pas laissé qu'à la grille d'analyse de politiciens rompus à la langue de bois et à des experts auto-proclamés dans mon genre, dont le petit avis ne vaut pas plus que le notre. Toujours est-il, mesdames - et pardonnez ce qui me reste de romantisme - j'en fais appel à votre bon cœur :

Commencez la Révolution !

Et rendez vos mecs chevaleresques en les obligeant à s'inscrire avec vous sur l'événement en lien ici 

Nous devons être 5000 avant le 12 Mars participants pour que je déclare le rassemblement en préfecture.


lundi 20 février 2017

François, le pote des racailles [Lettre ouverte]

Cher François,


Finalement, tu auras réussi le prodige malgré ta haine de la France et de notre peuple, à te maintenir durant cinq années à la tête du pays. Qu'importe si aucune révolution ne t'aura chassé du pouvoir, les charges qui pèsent contre toi en matière de financement du terrorisme et de haute trahison, restent et demeurent, et viendra le temps de rendre des comptes devant la Justice.

Dans l'attente, tu aurais pu considérer qu'il soit salutaire pour l'image que tu souhaites donner à la fin de ton mandat, d'éviter de contribuer à des hystéries médiatiques en assumant ton rôle de président de la République, mais comme à ton habitude, tu n'as pas pu t'empêcher de mettre en péril la vie des Français par tes déclarations et prises de positions.

Mais revenons un peu en arrière pour analyser avec recul cette forfaiture :

Le 13 Juin 2016, Jessica Schneider et Jean-Baptiste Salvaing, tous deux policiers, sont sauvagement assassinés par Larossi Aballa à leur domicile, pour la seule et unique raison qu'ils étaient... policiers.

Aucun homage ne leur a été rendu de ta part, si ce n'est ton devoir protocolaire pour leurs funérailles. Tu as d'ailleurs immédiatement politisé la question sous l'angle du terrorisme, alors qu'un meurtre de ce genre est plus propre à la barbarie d'un déséquilibré qu'à un mode de revendications politiques.

Le 8 Octobre 2016, une horde de barbares (pardon, de pauvres victimes de la société), agresse un équipage de police au cocktail Molotov, et cause des brûlures très sérieuses à quatre des policiers présents. Aucun des policiers n'a osé faire usage de son arme alors qu'ils étaient légitimes à l'utiliser. Cela pour la bonne et simple raison que notre police n'a rien à voir avec celle des Etats-Unis d'Amérique. N'en déplaise à ceux qui tirent à boulet rouge sur l'ambulance...

T'es tu déplacé au chevet de l'adjoint de sécurité qui est longtemps resté entre la vie et la mort après cette agression ? Absolument pas. Tu t'es contenté de remodeler ton gouvernement quand le vent de colère que cela a suscité a mis sur la sellette Bernard Cazeneuve du point de vue des policiers qui ont manifesté leur émotion, et leur volonté d'en finir avec l'usage politique qui est fait de leur administration.

Une autre agression est passée plus inaperçue, et ne concerne pas la Police. Il s'agit de Marin, jeune étudiant lyonnais en Science-Politique, qui a pris la défense d'un couple agressé par une bande de racailles, et a été roué de coups au point de tomber dans le coma. 

T'es tu rendu au chevet de ce jeune homme pour saluer son courage ?

Non.

En revanche, quand Théo se retrouve victime d'une bavure policière, qui quoi qu'inexcusable et appelant à une réponse pénale exemplaire, faisait suite à un comportement agressif de sa part et ayant permis la fuite d'un trafiquant contrôlé par les policiers incriminés, tu te déplaces à son chevet.

En sachant pertinemment que le tintamarre médiatique était déjà en soi un appel à peine dissimulé aux émeutes et que ton rôle était plutôt d'appeler au calme.

D'un côté donc, des victimes policières et civiles d'une violence de banlieue que tu n'as jamais été foutu de régler par une politique sociale, de justice et de sécurité exemplaire, et de l'autre, un jeune homme certes victime d'un acte de barbarie inacceptable de la part d'officiers de police, mais dont on sait aujourd'hui qu'il n'était pas si innocent et pacifique qu'il voulait bien le laisser entendre aux journalistes. 

Je ne te crois pas assez stupide pour ignorer qu'un tel geste, lourd de symbole, serait sans conséquences. C'est comme si tu avais donné un blanc seing aux racailles pour se déchaîner, en venant toi-même ajouter ta caution morale à l'hystérisation médiatique sur les violences policières.

Si encore, tu t'étais déplacé au chevet des policiers blessés ou de Marin, nous pourrions dire que ton comportement est digne, et ta considération de la Justice, égale pour tous.

Mais ça n'est pas le cas. Elle est à géométrie variable en fonction des signaux politiques que tu veux véhiculer. En outre, ton mandat implique constitutionnellement de te porter garant des institutions de la République, et de te mettre au-dessus des agitations politiques du pays. Tu n'en as eu cure. Tu espérais les émeutes, tu les as obtenu.

Des prolos ont vu leur voiture incendiée, des bâtiments publics et du mobilier urbain ont été saccagés, sans compter les lynchages qu'ont vécu des policiers et des personnes au mauvais endroit et au mauvais moment. 

Tu as donc contribué à mettre en péril la sûreté des personnes, et nous ne sommes pas assez crédules pour y voir « une erreur de jugement », mais bien au contraire, une volonté politique délibérée de ta part de créer le chaos.

Ton regard à géométrie variable sur la violence des banlieues, aiguille sur tes intentions.

Ne reste plus qu'à attendre cette élection qui nous débarrassera de toi, pour entamer les poursuites pénales à ton encontre. Profite bien des derniers jours qui te restent. Car ensuite, tu seras traîné dans la boue avant de finir tes jours en prison, n'en doute surtout pas.

Le peuple te jugera, toi et les tiens.

A bon entendeur et avec mon éternel mépris,

Sylvain Baron