mercredi 1 octobre 2025

L'ennemi de l'intérieur

L'article 20 du Pacte International relatif aux droits civils et politiques de l'ONU interdit la propagande de guerre. Ce qui ne semble pas gêner aux entournures nos journalistes comme nos politiciens. Pour citer Jacques Baud, le journalisme est à l'égal du mercenariat : soit la seule profession où l'on vit du sang des autres. Mais il semble que nos dirigeants politiques soient aussi concernés par cette définition. Cela alors que leurs responsabilités est de préserver la Paix au sein de notre territoire et de trouver les ressorts visant à rétablir celle-ci, par la diplomatie, à l'extérieur de nos frontières.

Malheureusement, depuis l'ère Sarkozy jusqu'à nos jours, nous sommes sous le joug d'une poignée d'oligarques qui sont fermement décidés à démolir le pays dans toutes ses composantes : son intégrité territoriale ; son patrimoine économique, industriel et agricole ainsi que l'unicité, l'indépendance et la souveraineté de la nation. La majorité des Français l'ont bien compris sans percevoir les raisons de cet acharnement à vouloir démolir la France. La pointe émergée de l'iceberg quant à cette idéologie de haine pour la patrie semble, à priori, reposer sur une médiocrité intellectuelle incommensurable, le carriérisme et la corruption. Mais en sous-jacent, il y a bien un projet politique : celui de constituer l'Union européenne en Etat sur la défaisance des pays qui y sont enfermés. Pour cela, il faut un ennemi commun. Alimenter les peurs, mentir autant que nécessaire sur la réalité d'un péril qui n'existe pas, détruire les économies des nations et présenter l'Union européenne comme la seule entité capable de nous fédérer, résister à cet ennemi et rétablir les économies moribondes. Avec pour concession ultime d'abandonner les derniers pans de souveraineté des nations que sont les domaines régaliens (à savoir la diplomatie, la justice, la police et surtout la défense nationale). D'où cette lubie de "défense européenne" dont on nous parle régulièrement et à laquelle même notre Etat-major militaire (corrompu par son carriérisme) appelle de ses vœux. Aujourd'hui, Emmanuel Macron ne cache plus son désir de céder notre dernier sanctuaire national qu'est la dissuasion nucléaire en "partageant" celle-ci avec l'Allemagne et les autres Etats-membres de l'UE. Personne ne s'en offusque ni dans nos médias ni au sein même de la Grande Muette.

Jamais la France n'a été ainsi dirigée par autant de traîtres pathologiques à tous les échelons de ses institutions. Pas même du temps du régime de Vichy où l'on peut concéder qu'à cette époque, la France était alors sous occupation militaire de l'Allemagne ce qui contraignait les forces politiques d'hier à devoir accepter des concessions que l'on se refuserait ordinairement en temps de paix. Mais sommes nous sous le joug d'une occupation militaire aujourd'hui ? Nullement ! Ce qui signifie bel et bien que ces intelligences avec l'Allemagne et les eurocrates de Bruxelles ne sont nullement le fait d'une contrainte extérieure qui pèse sur les choix politiques de nos dirigeants mais bel et bien une volonté qui leur est propre. Ils TRAHISSENT par choix. Les pires traître restant les généraux qui, pour avancer dans la carrière, trahissent à leur tour leur serment de protéger les Français et de garantir l'indépendance de la patrie. Ces gens méritent la prison à perpétuité. Car ils se torchent avec la dernière vertu que l'on associe généralement à la condition de soldat : l'honneur. Ils n'en ont aucun. Même les prostituées de bas étage ont plus de dignité que ces gens-là. 

J'ai longtemps prêché (et je continuerai jusqu'au bout) le principe d'une révolution non violente et légaliste sur les formes. Mais face à autant de trahisons, je ne suis pas dupe de ce qui adviendra plus certainement. Cela se terminera dans un bain de sang. Et je m'étonne d'ailleurs que nos généraux, haut fonctionnaires, journalistes et politiciens coalisés dans cette basse besogne de démolition de la patrie, agissent avec autant de légèreté et d'ostensibilité contre nos intérêts nationaux. Comme s'ils pensaient qu'ils ne risquaient rien. Que l'apathie apparente des gueux ne dissimulait pas un volcan prêt à exploser. Comme s'ils étaient assurés de pouvoir survivre à la colère qui gronde partout en France. Ces gens ne sont pas seulement des fous et des traîtres à la patrie : ils sont totalement hors-sol. Ils se pensent immunisés contre le désir de vengeance par le sang, des Français. Ils se sont laissés convaincre, à force de propagande médiatique, que nous acceptons leur détermination à nous détruire. Rien n'est plus faux et je leur adresse une mise en garde : vous paierez très cher vos trahisons ! Vous serez pendus aux platanes qui bordent les avenues parisiennes, vos beaux costumes et uniformes seront déchirés par les couteaux et vos dépouilles seront jetées à la Seine ! 

La Russie n'est pas et n'a jamais été notre ennemie. Elle est un partenaire commercial objectif sachant que la France ne produit ni gaz ni pétrole et que nous avons besoin d'une diversité d'approvisionnement sur ces matières premières. Ses frontières sont bien éloignées des nôtres et nous parlerions allemands si ce pays n'avait pas sacrifié par deux fois, des millions de ses citoyens au cours du siècle dernier dans une guerre contre un ennemi commun (et toujours actuel). La guerre en Ukraine est bel et bien une responsabilité liée à des manœuvres américaines contre la Russie. Nos dirigeants ont décidé de poursuivre cette guerre avec le sang des Ukrainiens et l'argent du contribuable français afin de faire avancer leur projet de constitution d'un grand Etat européen. N'importe quel géopolitologue sérieux que l'on confronterait à ces quelques harpies "pro-Ukraine" dans nos médias, démonterait les mensonges qui sont véhiculés chaque jour par leur propagande. Car il y a des FAITS, des dates, des événements et des noms que l'on puisse communiquer pour expliquer les origines de ce conflit et combien de fois nous aurions pu l'empêcher ou le faire cesser rapidement. Et c'est la raison même pour laquelle les géopolitologues et personnalités politiques les plus éclairés sont censurés. Nous n'entendrons que des "pro-Ukraine" dans nos médias, en réalité des va-t-en-guerre qui méritent d'être jetés dans une tranchée près de la ligne de front afin d'embrasser les obus et les drones qui nourrissent les angoisses de mort de soldats ukrainiens.

L'ennemi de la France n'est pas et n'a jamais été la Russie. L'ennemi est intérieur. Macron est l'ennemi du peuple. Nos généraux sont nos ennemis. Nos journalistes sont nos ennemis et les hauts fonctionnaires et diplomates français sont aussi les ennemis de la France. Les seuls adversaires extérieurs de la France restent l'Allemagne, le Royaume-Uni, les USA, Israël et peut-être l'Algérie pour d'autres raisons d'ici quelques années. Je souhaite toujours que nous renversions les fous qui sont au pouvoir, qu'ils soient jugés pour crimes de haute trahison et que l'on envoie ces salauds casser du caillou sur les îles Kerguelen où nous ouvririons un bagne spécialement dédiés à ces gens. Mais encore une fois, je ne me fais aucune illusion : La vengeance du peuple ne sera pas judiciaire. Elle sera sanglante et je ne verserai aucune larme de crocodile lorsque cela adviendra. A bons entendeurs.

Si vous considérez qu'il soit salutaire de renverser les va-t-en-guerre sans violence mais en nous montrant stratèges, rejoignez nous le 8 novembre prochain, à partir de 9 h, devant les locaux de Radio France.


dimanche 28 septembre 2025

L'alliance des "souverainistes" qui n'arrivera jamais...


Le 27 septembre 2025, je me suis rendu à l'université d'automne de l'UPR avec pour principal objectif de remettre mon livre à Idris Aberkane ainsi qu'une invitation lui étant faite de prendre attache avec notre association VIGIMEDIAS dans l'espoir d'obtenir un peu plus de visibilité quant à nos mobilisations devant les médias. Ce fut aussi une excellente occasion de prendre le pouls de l'UPR en tant qu'organisation militante et humaine et de converser avec beaucoup de sympathisants de François Asselineau.

Une thématique est ainsi revenue régulièrement dans nos échanges, sans que cela ne soit vraiment à mon initiative, mais qui prouve que le sujet s'impose dans les esprits : faut-il une alliance des "souverainistes" (notez les guillemets) pour remporter la bataille idéologique ? A cette question, les avis divergent au sein de l'UPR. Il y a les pour et les contre bien évidemment. Mais si ceux qui s'y opposent en parlent spontanément, c'est sans doute que ces derniers ont conscience qu'il y a une insuffisance à faire cavaliers seuls dans la reconquête de la Souveraineté nationale. Je vais donc essayer de retranscrire des propos entendus traduisant les différents points de vue et livrer mon analyse de la situation. 

Evidemment, j'ai pu discuter avec quelques personnes souffrant d'une certaine radicalité dans leur grille d'analyse à ce sujet. J'ai ainsi été qualifié de "traitre" par un militant lorsque j'ai expliqué avoir quitté l'UPR en 2013 (c'est-à-dire bien avant l'époque des défections faisant suite à aux accusations qui ont été portées contre François Asselineau concernant des problèmes de comportement avec l'un de ses cadres). J'ai bien précisé alors que mon regard se portait à l'époque uniquement sur une forme de frustration militante ou d'autres sympathisants très actifs, tout comme moi, avions le sentiment d'être bridés dans notre activisme afin de ne pas porter atteinte à l'image de l'UPR et donc à M. Asselineau lui-même par voie de conséquence. Mon accusateur considérait que toute initiative menée en dehors du cadre de l'UPR n'avait mené à rien de substantiel sans qu'il ne veuille assumer le fait que M. Asselineau n'était pas parvenu non plus à franchir le mur médiatique ni remporter une quelconque victoire électorale depuis la création de son parti politique. Pour ce militant, la voie tracée par le président de l'UPR était donc la seule valable et il était inutile de s'inspirer d'autres modes d'action ni envisager des synergies ou associations politiques permettant de croître en visibilité et sur les résultats électoraux qui en découleraient.

Un autre militant qui me connaissait bien, me demanda si j'étais celui qui avait contacté M. Berkoff pour me plaindre publiquement dans son émission du sectarisme de François Asselineau quant aux associations politiques qu'il refusait objectivement. Ce à quoi je faisais valoir ma dénégation pour la bonne et simple raison que si je ne m'abstiens pas d'un regard critique sur notre représentation politique, j'en limite l'exercice et considère que TOUS portent une responsabilité sur cet écueil. Si l'on a peu évoqué (à tort) la question des relations entre l'UPR et Solidarité & Progrès, il va de soi que d'autres personnalités et partis ont été cités dans nos échanges. A savoir Florian Philippot, Nicolas Dupont-Aignan, Annie Lacroix-Riz et Georges Kuzmanovic.

Il est reproché, à juste titre, à Nicolas Dupont-Aignan son manque de radicalité sur la question de la sortie de l'UE tout comme cette absurdité consistant à défendre "l'alliance des droites" visant à s'associer à des organes politiques se prétendant patriotes sur les questions migratoires mais refusant de sortir de l'UE et l'euro de toute façon. Florian Philippot a subi les foudres de certains militants qui lui reprochent essentiellement sa participation à une soirée organisée par Republican Overseas ; des prises de position changeantes entre l'apparition de l'épidémie de Covid 19 et tout le cirque politico-médiatique qui a suivi ainsi qu'une attitude trop politicienne et conciliante vis-à-vis du régime israélien quant au génocide que ce dernier commet sur la population palestinienne. Ajoutons qu'il lui est aussi reproché d'avoir menti sur la question des parrainages qu'il disait avoir obtenu lors de sa présentation aux élections présidentielles de de 2022. Annie Lacroix-Riz et le PRCF suscitent à la fois une admiration intellectuelle pour leur radicalité sur la question de l'UE et leur maitrise des sujets économiques et historiques mais aussi beaucoup de dépit sur le fait qu'ils s'adonnent trop aisément au "cordon sanitaire" propre à la gauche afin de maintenir leur "pureté" idéologique. Enfin, Georges Kuzmanovic suscite de la méfiance sur sa personnalité, ses quelques ambiguïtés dans ses discours et plus encore un désintérêt quant à sa valeur ajoutée sur le nombre de militants et sympathisants qu'il pourrait apporter à une "alliance des souverainistes".

Avant d'en arriver à mon propre regard sur la situation que j'ai bien évidemment exposé à mes interlocuteurs, je note tout de même que d'autres militants avec qui j'ai conversé se disaient favorables à des alliances politiques objectives mais aussi à une communication publique de l'UPR beaucoup plus offensive, ce à quoi je n'ai rien à redire. Toujours est-il que l'on peut constater que chacun à son avis sur la question, que celui-ci n'est pas nécessairement figé au-travers de "la ligne" propre de François Asselineau et qu'il y a donc une réflexion en cours sur ce point au sein de l'UPR.

Pour ma propre part, je considère bien évidemment qu'il soit nécessaire de rassembler les forces tout comme je suis bien conscient que l'on ne peut jeter la seule pierre à François Asselineau concernant la difficulté à parvenir à cette finalité. Tous ces représentants politiques, acteurs d'une critique féroce contre l'UE sur nos vies, ont la fâcheuse tendance à voir leurs intérêts propres avant de considérer l'importance de la cause elle-même. Ajoutons que les dissensions humaines ajoutent de la difficulté à celle déjà existante. TOUS pourraient faire un effort de bonne intelligence au profit de l'intérêt national mais TOUS, d'une façon ou d'une autre, s'en abstiennent. A ce titre, je partage l'avis de certains militants de l'UPR qui se disaient agacés par le fait que l'on reprochait à François Asselineau d'être le premier responsable de cette situation. Il doit prendre sa part comme les autres mais il convient d'objectiver notre analyse politique à ce problème en considérant les manquements de chacun.

Néanmoins, quelques points peuvent être examinés s'agissant de ce que l'on peut reprocher à François Asselineau. D'abord, il est devenu, par la force des choses, celui qui a le plus de poids politique et structurel concernant la question de la sortie de l'UE, loin devant les autres. Ce qui suppose aussi une responsabilité de conciliateur pour rassembler les forces. J'en faisais l'analogie suivante à mes interlocuteurs de cette façon : l'UPR peut, de très loin, devenir la locomotive d'un attelage dit "souverainiste" avec pour réserve de charbon militant "les Patriotes" du fait que Philippot a au moins bien compris l'importance essentielle de permettre à ses militants d'avoir le sentiment d'agir par le biais des manifestations qu'il organise régulièrement là où les autres formations politiques plus confidentielles que sont le PRCF, le PARDEM, S&P et République Souveraine, outre apporter une caution "plus à gauche" à cette alliance, restent aussi un vivier important de militants en plus de faire valoir une grille d'analyse sociale et politique utile au mouvement général. A cet attelage particulièrement clair sur la question de la nécessaire sortie de l'UE, il va de soi que Nicolas Dupont-Aignan et peut être quelques formations de droite radicale, pourraient vouloir in fine s'associer plutôt que de rester en dehors du jeu, ce qui signifierait de facto l'obligation d'accepter la revendication du Frexit pur et dur que les réels "souverainistes" défendent ardemment. Dans ce cadre, et particulièrement s'agissant des élections législatives où il s'agirait de faire entrer au parlement plusieurs centaines d'élus, il y a un réel intérêt à ce que ces représentants politiques acceptent de discuter et mettent leurs désaccords de côté afin de constituer une sorte de confédération respectant leur indépendance, leur singularité propre et leur identité politique, tout en donnant plus d'écho à notre message : il faut sortir au plus vite la France des griffes de l'Union européenne et de l'euro. 

A titre personnel, je considère qu'il serait nécessaire de patienter un peu avant de sortir de l'OTAN ou du moins de son commandement intégré, mais essentiellement du fait des circonstances géopolitiques actuelles. En effet, face aux va-t-en-guerre européens et américains, il devient pertinent que la France devienne "la (très puissante) minorité" de blocage pour forcer une grande partie des Etats-membres de l'OTAN à adopter une politique différente vis-à-vis de la Russie. Pour le moins, les empêcher de plonger les populations européennes dans une troisième guerre mondiale. Nous restons et demeurons une puissance nucléaire ainsi qu'un membre permanent du Conseil de Sécurité de l'ONU ce qui peut nous donner un certain poids au sein de l'OTAN pour réduire les fous au silence. Ajoutons que ce n'est pas parce que la France sortirait immédiatement de l'OTAN, rétablirait ses bonnes relations avec la Russie, que cela n'empêcherait les autres Etats-membres de poursuivre leurs provocations jusqu'à ce qu'une confrontation nucléaire puisse en découler et nous impacter directement. Nous n'avons aucun intérêt à ce que des villes européennes où des bases militaires, dépôts d'armements et munitions, parfois des ogives nucléaires, soient détruits et nous exposent à des radiations que les vents pourraient pousser sur notre pays. Sans compter les conséquences économiques qui en découleraient. A ce sujet, je suis bien évidemment minoritaire dans cette analyse vis-à-vis de mes interlocuteurs mais je n'en demeure pas moins convaincu qu'il ne soit pas inutile de s'interroger sur la question. 

Toujours est-il que théoriquement, rien ne s'oppose à ce qu'un attelage transpartisan puisse se former au moyen d'une charte (qui ne soit ni celle de l'UPR ni celle d'autres partis) qui reconnaisse à la fois l'indépendance des formations politiques réunies dans cette alliance ; la promesse de tout faire pour sortir la France de l'UE ; faciliter les référendums sur d'autres questions essentielles et destituer Macron s'il est encore à la tête de l'Elysée. Cela sans ajouter d'autres revendications qui puissent être à la source de divisions intestines entre les participants. En pratique, cela n'aura bien évidemment jamais lieu pour les raisons que nous avons vues plus avant. De même qu'il semble inenvisageable que chacun se nourrisse des pratiques militantes des uns et des autres pour performer un peu mieux notre communication générale et adopter des synergies utiles en ce sens. Quant à constituer un gouvernement de salut public avec différents acteurs défendant la Souveraineté de la France, la question est encore plus sensible puisque tout le monde s'interrogera sur qui en sera le Président. Raison pour laquelle une telle alliance ne pourrait fonctionner que s'agissant des élections législatives et qu'elle supposerait en premier lieu une concertation entre François Asselineau et Florian Philippot dont les méthodes de communication et radicalités sur le Frexit se complètent parfaitement outre qu'ils constituent, objectivement, le plus gros vivier de militants disponibles et actifs. Devraient alors s'ajouter immédiatement, suite à un premier accord entre ces deux hommes, une invitation faite à S&P, le PRCF, le PARDEM et République Souveraine à rejoindre la coalition ainsi constituée. Tout simplement parce qu'il n'y aurait pas de difficulté majeure à s'entendre sur la question du Frexit avec ces formations politiques. Enfin, des formations de droite bien moins claires sur la question de la sortie de l'UE auraient toujours le choix de prendre langue avec la coalition et décider ou non de faire un pas en avant vers le Frexit pour obtenir le droit d'intégrer la dite-coalition.

Si je suis à peu près certain que les militants du PRCF seraient tout de même ennuyés à l'idée de mettre de l'eau dans leur vin s'agissant de la pureté idéologique qu'ils revendiquent face aux méchants droiteux ou capitalistes plus ou moins fascisants qui constitueraient cette coalition, je ne doute absolument pas que l'écrasante majorité des militants de l'UPR, des Patriotes, de S&P et d'autres formations politiques considéreraient l'initiative comme porteuse d'avenir pour la cause. Pour le moins, si chacun espère qu'une telle coalition puisse un jour advenir, je ne crois pas qu'il soit utile, à ces fins, de constamment vitupérer sur les uns et les autres quant aux réticences affichées ou dissimulées de chacun. Au contraire, les propositions positives tout comme la reconnaissance que nos "leaders" restent humains avec leurs qualités et leurs défauts, reste à mes yeux la meilleure façon de militer sur cet objectif. Ce n'est pas en braquant les gens dans leurs positionnements initiaux que l'on obtient des avancées. C'est plutôt en glissant sous le tapis les discordes passées et en se montrant exemplaires dans nos vœux de concorde militante que l'on puisse espérer influer sur les décisions des dirigeants des partis politiques concernés.

N'en reste pas moins que je considère que je crois plutôt en la Révolution par le fait que par toute posture électoraliste et que je vous invite à nous rejoindre le Samedi 8 novembre prochain à partir de 9 h devant la Maison de la Radio (avenue Kennedy à Paris) pour déjà mettre sous pression nos médias qui censurent tous les émissaires de notre courant de pensée tout en s'adonnant à une propagande éhontée en faveur des européïstes et du bellicisme contre la Russie.




samedi 14 décembre 2024

Hommage à Christophe Chalençon

Christophe Chalençon n’est plus. Je n’ai pas eu l’opportunité de faire sa connaissance et je me garderai bien de m’accaparer la tristesse de ceux qui l’ont connu et aimé. Simplement, de Gilet Jaune à Gilet Jaune, je souhaitais lui rendre hommage et lui témoigner de mon respect pour le courage qui a été le sien et dont je sais ne pas être à la hauteur, à titre personnel.

Christophe était en soi quelqu’un d’iconoclaste si l’on en juge par le métier qu’il s’était choisi. Combien d’entre nous connaissons ne serait-ce qu’un seul forgeron ? Cet antique artisanat ayant permis aux peuplades conquérantes d’Eurasie de façonner les outils nécessaires à leur développement agricole ainsi que les armes qui leur permettraient de se défier de leurs ennemis depuis les temps anciens jusqu’à nos jours. Il faut nourrir un certain caractère pour oser se griller la peau, s’endolorir les muscles et mettre à l’épreuve sa patience afin de façonner une pièce par le feu et le martèlement de l’acier jusqu’à obtenir un chef-d’œuvre de son propre fait. Peu avant son décès, il avait pour projet de forger une épée pour un camarade Gilet Jaune qui est une connaissance commune. Malheureusement, la maladie ne lui aura pas laissé la possibilité d’honorer ce dernier ouvrage.

M. Chalençon était un homme pragmatique et comprenant parfaitement l’intérêt pour tout peuple en insurrection de chercher de la reconnaissance internationale. Ainsi, il avait en 2019 réussi le coup de force de générer une crise diplomatique entre les autorités italiennes et la Macronie en rencontrant, à Montargis, Luigi Di Maio, l’un des leaders du Mouvement 5 Étoiles et ancien Président du Conseil Italien. Sur cette rencontre, il avait répondu avec sagacité dans les pages du Parisien :

« Personne ne nous manipule. Ils se servent de nous et nous nous servons d'eux. Cette rencontre nous a apporté du crédit et nous a permis de prendre une dimension internationale. Di Maio a fait l'effort de venir nous voir, contrairement à nos ministres et à notre Premier ministre. Je pense qu'ils vont mal dormir ce soir, Macron aussi ».

Là où les doctrinaires refusent d’agir avec la tête froide pour porter d’habiles coups de canif à l’ennemi, Christophe Chalençon comprenait parfaitement l’intérêt de faire feu de tous bois pour faire enrager le tyran qui hante les couloirs de l’Élysée et donner une aura internationale au mouvement révolutionnaire en France, quand bien même cela pourrait être utilisé par d’autres politiciens étrangers pour des raisons qui leur sont propres.

La presse nationale a usé de tous les qualificatifs dégradants contre M. Chalençon. Il était bien évidemment, aux dires de cette dernière, « un populiste d’extrême droite controversé et complotiste ». Ce qui est toujours l’hommage du vice à la vertu en la circonstance. Julien Denormandie, proche conseiller de Macron et petit bourgeois plein de morgue contre les gueux que nous sommes, s’offusquait des déclarations de Christophe Chalençon lorsque ce dernier expliquait en 2019, dans une entrevue accordée à la chaîne de télévision italienne LA7, que des groupes paramilitaires français se tenaient prêts à prendre le pouvoir et que Macron devrait prendre garde à ce que l’on ne bricole pas une guillotine en place publique pour en finir avec sa personne. Son souhait ardent qu’il soit mis fin à la tyrannie en France, y compris physiquement si les voies judiciaires ou politiques s’avèrent irrémédiablement compromises, lui avait valu un séjour en prison de plusieurs mois. Cela parce qu’il avait osé signifier ce que la majorité des Français pensent tout haut mais susurrent tout bas. Oui, les petits juges, les journalistes compromis et les politiciens traîtres, se faisant passer pour des gens plein de vertu et de modération, nourrissent une haine féroce à l'encontre de ces gueux qui refusent de voir leur pays disparaître sur l’autel de Bruxelles, Washington et tant d’autres intérêts prédateurs. Cette bourgeoisie bien-pensante et braillarde qui oublie bien volontiers, que M. Chalençon ne faisait que reprendre à son compte l’article 27 de la Constitution du 24 juin 1793 disposant que : « Que tout individu qui usurperait la souveraineté soit à l'instant mis à mort par les hommes libres ». Et lorsqu’un Français, plus fort en gueule que les autres, plus déterminé que ses semblables à crier la vérité du peuple à la face de ces quelques milliers de salopards qui règnent sans partage sur notre vieux pays, il va alors de soi, pour cette caste de bourgeois bouffis d’orgueil, qu’il faille briser moralement, socialement et jusque dans son moindre souffle de vie, l’impénitent qui aura osé délivrer les mots que, dans notre lâcheté collective, nous confinons dans les tréfonds de notre cœur.

Christophe Chalençon a osé pour nous tous. Il n’eut que des petits bourgeois félons pour s’indigner de ses propos. Pour le peuple épuisé de subir tant d’humiliations de l’ado attardé qui usurpe le mandat présidentiel et de ses semblables, la vérité délivrée toute nue par Christophe Chalençon fut une respiration. Elle valait bien une certaine gifle infligée au cri de Montjoie Saint-Denis en 2021 par un autre courageux du nom de Damien Tarel. Le peuple français, pour quelques secondes, si ce n’est quelques heures d’indignation politico-médiatique, était alors vengé.

Christophe Chalençon était de la trempe de ces guerriers français qui ne s’en laissent pas conter. Il disait ce qu’il pense sincèrement, provoquait l’ennemi avec brutalité quitte à en subir les conséquences sur sa propre liberté et sa vie même.

Cette colère largement partagée par tout un peuple ne pouvait cependant être totalement exultée par une glorieuse insurrection finale. Elle a fini par le ronger comme tant d’autres résistants avant lui jusqu’à l’achever. Il ne verra désormais le Grand Soir advenir que depuis les champs Élyséens. Nous lui sommes redevables d’avoir eu le courage dont nous n’avons pas osé faire preuve. Espérons que nous lui rendrons honneur bientôt, non pas dans des larmes vaines, inutiles sinon hypocrites, mais en reprenant à notre compte sa volonté d’en découdre avec notre oligarchie et de la renverser définitivement. Peut-être a-t-il souhaité, par son exemplarité, rappeler aux Français que nous pouvons toujours être un peuple guerrier. À nous de nous en inspirer et de ne surtout rien lâcher à ce juste combat : celle du peuple contre sa tyrannie, celle de la Justice contre les renégats, celle du Bien public contre le Satanisme de nos prétendues « élites ».

Force à toi Christophe et bon vent vers les étoiles.

De la part de Vigimédias et en mon nom propre.

Sylvain Baron

samedi 22 juin 2024

La merveilleuse démocratie ukrainienne

Je publie ici l'intégralité des propos de Dmitry Birzulov, un entrepreneur de Mélitopol, tenus le 15 juin 2024 dans une conférence de presse à laquelle j'ai pu assister dans la ville pré-citée. La vidéo sera prochainement publiée, peut-être sur le site internet de France Soir, une fois le montage terminé. L'histoire que nous raconte Dmitry Birzulov a tous les ingrédients d'un vrai polar. Une histoire de mafia rackettant sans vergogne des entrepreneurs de la ville au moyen d'intimidations, de violences et même de meurtres cela avec la complaisance (sinon le soutien pro-actif) des autorités politiques et judiciaires locales mais aussi du SBU ainsi que la garde rapprochée du président Zelenski. 

Puisqu'on nous cesse de nous présenter l'Ukraine comme la plus merveilleuse des démocraties, j'espère que cette histoire vous donnera un avant goût de ce qui est défendu par les larbins de Bruxelles et de Washington en Europe : 

Bonjour, je m'appelle Dmitry Birzulov. Je suis entrepreneur et j'ai passé toute ma vie à Melitopol, où je possède plusieurs magasins depuis un certain temps. Aujourd'hui, je vais vous parler de l'anarchie organisée par les autorités locales ukrainiennes et les services spéciaux contre leur propre population avant 2022.

Par "anarchie", j'entends que les entreprises locales de la ville ont été constamment soumises à un racket par des gangs qui exigeaient un paiement en échange d'une "protection" contre les menaces qu'ils représentaient eux-mêmes, l'extorsion d'un "tribut", l'intimidation des hommes d'affaires locaux qui refusaient de payer, et l'incendie de voitures et de maisons, les enlèvements et les meurtres de ceux qui demandaient de l'aide aux autorités de Kiev. Je peux justifier tout ce que je dis avec des preuves, y compris des photographies, des vidéos et des documents.

Artur Gorobets ou "Tucha"
Il a été révélé par la suite que cette activité criminelle était directement supervisée par les autorités de la ville, en particulier par le maire Ivan Fedorov. Les agents du bureau local du SBU (police secrète du régime) de Mélitopol étaient complices pour couvrir les crimes du gang criminel local dirigé par Artur Gorobets, connu sous le nom de "Tucha". Ils exigeaient de l'argent des entrepreneurs simplement pour avoir le droit de faire des affaires. J'ai refusé et j'ai porté plainte auprès des forces de l'ordre, ce qui m'a valu des menaces.

Après avoir refusé de reculer et de retirer ma plainte concernant les activités criminelles de la police secrète, mon entrepôt a été incendié. Je me suis rendu à la Verkhovna Rada [NDLR : parlement ukrainien] pour déposer une plainte contre les juges qui couvraient les actes des criminels lorsque ma voiture a été incendiée. La police secrète a ensuite classé cette affaire d'incendie criminel.

En 2019, j'ai pris l'initiative de déposer personnellement un recours auprès du président de l'époque, M. Zelensky. Cependant, au lieu de résoudre le problème, j'ai fait l'objet de plusieurs procédures pénales à mon encontre. J'ai été contraint d'écrire une lettre à Zelensky et de revenir publiquement sur mes déclarations concernant l'implication de la police secrète dans la protection des criminels et l'intimidation des entrepreneurs locaux. J'ai refusé et l'étude notariale de mon avocat a été incendiée en conséquence. Un an plus tard, lorsque Zelensky est revenu à Zaporozhye, j'ai essayé de lui donner des documents sur l'anarchie persistante. Son agent de sécurité a pris les documents, a promis de m'aider, puis les a vendus à la police secrète locale.

Malgré mes efforts pour demander des comptes à la police secrète qui protégeait les criminels, l'anarchie s'est poursuivie sous le couvert des autorités locales. Au tribunal, le SBU et ses associés ont acheté tout le monde. Les juges Redko et Ivanenko ont été complices dans ces affaires criminelles, recevant des pots-de-vin de la part de membres de gangs en échange de verdicts favorables. 


Les juges Redko et Ivanenko

D'autres entrepreneurs ont également tenté de lutter avec moi contre cette tyrannie, comme Sergey Fomenko, qui a été retrouvé pendu chez lui. La version officielle est celle du suicide, mais il est difficile de croire qu'un homme d'affaires impliqué en tant que victime dans une affaire puisse se suicider volontairement. Il avait déjà été kidnappé et avait témoigné au tribunal avant d'être assassiné.


Sergey Fomenko "suicidé"

Fedorov a également travaillé avec le précédent maire, Sergey Minko, qui est aujourd'hui membre du parlement ukrainien et fait partie du comité chargé de superviser les forces de l'ordre.

Des images vidéo montrent le garde du corps de Minko, Roman Kiyashko, en train de battre un homme d'affaires local qui refusait de payer un "tribut". C'était une pratique courante à Mélitopol. La police secrète du régime nazi était complice de ces crimes, et la plupart des hommes d'affaires étaient trop effrayés pour leur tenir tête. Ils ont préféré payer pour protéger leur famille.

Des vidéos montrent également les actes inhumains commis par les hommes de Fedorov lorsqu'ils ont tenté de prendre le contrôle d'une fonderie par l'intermédiaire de son directeur, Sergey Kuzmin.

Ils ont tiré sursa maison, mettant même en danger la vie de la petite-fille du propriétaire. Tout cela s'est déroulé avec le consentement silencieux de la police secrète. J'ai apporté ces images à Kiev pour les montrer à Zelensky, mais son chef adjoint de la sécurité, Yevtushenko, a refusé de les transmettre. Il a prétendu qu'il ne voulait pas "contrarier" le président. L'affaire a finalement été enterrée par la police secrète de Mélitopol. Heureusement, l'enfant est saine et sauve, mais les bandits ont également tenté de s'en prendre à son père.

Fedorov et Minko ont détourné des centaines de millions de dollars de fonds budgétaires et ont repavé les rues de la ville à plusieurs reprises. Il est de notoriété publique que notre ville était inondée de drogues stockées dans le bâtiment du SBU et souvent distribuées à l'aide de véhicules officiels. Au début du conflit, Fedorov a imprudemment autorisé les chars ukrainiens à entrer dans la ville, provoquant des affrontements qui ont abouti au bombardement du bâtiment du SBU. Il s'agissait d'une tentative claire de détruire des preuves. Il est faux de dire que des soldats sont morts en se défendant contre les forces russes. En fait, ils sont morts à cause des véhicules blindés ukrainiens qui ont tiré sur le bâtiment administratif. Le commandant s'est enfui dans un véhicule blindé dès les premières heures, laissant les soldats se faire aider par des gens ordinaires. Et maintenant, ces mêmes soldats attaquent notre ville.

Au cours des premiers jours du conflit, Fedorov est resté dans la ville, évacuant ses voitures et ses biens par l'intermédiaire de personnes de confiance. Parallèlement, il s'est ouvertement opposé au régime de Kiev, en donnant des interviews dénonçant la corruption de Zelensky et en participant à des manifestations. Cela a duré jusqu'à ce que des documents soient signés à Kiev, l'accusant de crimes qui auraient pu conduire à la confiscation de ses nombreuses propriétés. Il n'a tenté de quitter le territoire russe que lorsqu'il y a été contraint.

Pendant son bref passage au pouvoir à Melitopol, libérée par l'armée russe, il a démantelé la police et a interrompu l'approvisionnement en électricité. Cela a facilité le pillage par les subordonnés de la police secrète, qui ont saccagé des bijouteries, des centres commerciaux et des pharmacies. Fedorov, fait prisonnier par l'Armée russe, sera finalement échangé contre neuf soldats russes. Zelensky lui-même a supervisé l'échange, ordonnant la castration des soldats la veille. Cela leur a infligé de graves traumatismes psychologiques. Le monde doit être au courant. Je suis certain que ce n'est pas le cas.

Après l'échange, Fedorov a commencé à extorquer les "évacués" qui voulaient quitter la ville, en leur faisant payer 200 dollars par place de bus. Il a utilisé l'argent des contribuables ukrainiens et occidentaux pour orchestrer des attaques terroristes et a ordonné l'assassinat de résidents de Melitopol et de personnalités publiques qui avaient osé s'opposer à lui, y compris le bombardement de nos écoles, de nos jardins d'enfants et l'assassinat de nos enfants. 

Maksim Zubarev
C'est ce qui est arrivé au chef du village d'Akimovka, Maksim Zubarev, qui avait préparé plusieurs rapports d'enquête sur Fedorov. C'était un civil, non armé. En avril 2023, sa voiture a été détruite par des saboteurs ukrainiens. Je suis certain qu'il s'agissait d'une démonstration de puissance de la part de Fedorov, mais il est clair que son influence sur la ville est en train de s'estomper. 


La ville aura un bel avenir. Je crois que c'est inévitable. Depuis que Zaporozhye a rejoint la Russie après le référendum, il est devenu beaucoup plus facile de faire des affaires.

En conclusion, je lance un appel aux habitants des parties occupées de Zaporozhye, Kharkov et Odessa qui en ont assez du régime nazi de Kiev et qui ne supportent plus d'être envoyés au front pour mourir pour des "élus du peuple" comme Zelensky et Fedorov. Si leur vie devait être réellement menacée, ils s'enfuiront à l'étranger, laissant les civils comme boucliers humains. N'attendez pas cela. Réagissez au mépris des autorités. Organisez des manifestations. Partez pour la Russie en passant par d'autres pays pendant que vous le pouvez encore.

Lorsqu'on entend dire que l'Occident et Zelensky sont prêts à se battre jusqu'au dernier Ukrainien, c'est bien la stricte vérité. Ils ne se soucient pas des vies humaines. Seul l'argent les intéresse. Ils continueront à détruire les Ukrainiens tant que ce sera rentable pour eux.

Aux habitants de Zaporozhye qui sont partis à l'étranger, notamment en Europe : revenez maintenant. Il n'y a aucune raison d'avoir peur. Notre oblast se développe rapidement, avec la construction de nouvelles écoles, de jardins d'enfants, d'hôpitaux et de routes. Les gens sont enfin libres de vivre leur vie comme ils l'entendent. Les retraités touchent leur pension et les salaires ont été augmentés. De nouvelles opportunités commerciales sont apparues à Melitopol. Il en va de même pour les prix de l'électricité. Avant 2022, les factures d'électricité et de chauffage avaient grimpé en flèche, obligeant de nombreuses entreprises, écoles et universités à fermer leurs portes. Cela s'explique par le fait que les centrales électriques privées appartenaient à Fedorov et Minko. La ville est sur le point de se remettre de l'horreur et de la terreur qui s'y sont déroulées avant 2022.


vendredi 8 mars 2024

Puisque Macron est "sans limites"...

Le 7 mars 2024, à l'issue d'une réunion ou Branquignole dernier a réuni les "chefs de partis" afin de faire le point sur "l'accord de coopération en matière militaire avec l'Ukraine" qu'il souhaite leur faire voter au parlement, ce dernier a osé déclaré qu'il ne fixe "aucune limite" dans notre engagement militaire CONTRE la Russie. Le fou à lier usurpant actuellement les fonctions présidentielles est effectivement "sans limite". Sa jupitérienne saleté n'a que faire de ces fameuses lignes rouges qui régissent la Paix et la Guerre, la vie et la mort de millions de gens, l'abondance et les cendres. Un détraqué aux relents psychotiques et assurément traître à la patrie jusqu'à la rognure d'ongle règne actuellement sur nos destinées sans que personne ne vienne à songer qu'il serait de salut public que de le neutraliser. 

Ce n'est certainement pas un parlement constitué de félons et de demi-collabos, tous plus préoccupés par leur carrière politique et leurs frivolités sur des sujets qui ne relèvent jamais de nos intérêts nationaux, qui fera obstacle aux désirs morbides de l'usurpateur. Un demi-dingue, se rêvant chef de guerre leur explique qu'il veut nous envoyer nos troupes en Ukraine contre la Russie et ces chiwawas idolâtres de Bruxelles, réfléchissent comment accommoder leurs discours russophobes et militaristes à leur fausse indignation des nouvelles éructations macroniennes.

L'attitude du dangereux sociopathe Macron est celle du larbin zélé des américains voulant se faire plus royaliste que le roy. A tel point que la diplomatie américaine a dû donner une tape sur la truffe de leur teckel élyséen. Non seulement il révèle ouvertement le secret de Polichinelle sur le fait que l'Armée française participe déjà aux opérations de renseignement et de lancement de missiles SCALP ainsi que les obus dont les équipements de désignation de coordonnées imposent que des militaires français formés à ces procédures relevant du secret défense soient présents et pro-actifs.

Si son projet de coopération militaire indécent de bellicisme et de dangerosité manifeste contre la Paix en France date du 16 février 2024, les soldats français envoyés sur ses ordres en Ukraine, sans qu'aucun traité d'assistance militaire mutuelle nous relie avec ce pays non membre de l'UE et l'OTAN, sont d'ores et déjà présents depuis l'envoi des premiers missiles SCALP  en juillet 2023 et des canons Caesars sur le front depuis avril 2022. Ce qui signifie que des soldats français ont délibérément porté atteinte à la vie de soldats et civils russes. Ce qui peut susciter légitimement, en représailles, une déclaration de guerre de la Russie suivie de vagues de bombardements majeurs sur le territoire français dans la dernière des extrémités. C'est donc une grave atteinte, parfaitement délibérée, à la préservation de notre intégrité territoriale et de la sureté des personnes telle que sanctuarisée par l'article 410-1 du Code pénal. Engager les forces militaires de la France dans un conflit qui nous est extérieur et en provoquant délibérément une puissance nucléaire majeure, relève à ce titre de la trahison à plus forte raison si aucun traité nous engage avec l'un des deux belligérants.

Pour rappel :

Art. 411-2 du Code pénal :

Le fait de livrer à une puissance étrangère, à une organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou à leurs agents soit des troupes appartenant aux forces armées françaises, soit tout ou partie du territoire national est puni de la détention criminelle à perpétuité et de 750 000 euros d'amende.

Art. 411-3 du Code pénal :

Le fait de livrer à une puissance étrangère, à une entreprise ou une organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou à leurs agents des matériels, constructions, équipements, installations, appareils affectés à la défense nationale est puni de trente ans de détention criminelle et de 450 000 euros d'amende.

Et afin de clarifier parfaitement le fait que la neutralité et la cobelligérance sont parfaitement définies dans le droit international public ratifié par la France (et dont l'article 5 de notre constitution oblige le Président de la République à le respecter SCRUPULEUSEMENT) : évoquons donc l'article 4 des conventions de La Haye sur les droits et devoirs des puissances neutres que viole depuis début 2022 le criminel Emmanuel Macron :

Des corps de combattants ne peuvent être formés, ni des bureaux d’enrôlements ouverts, sur le territoire d’une Puissance neutre au profit des belligérants.

Ce que ce débile d'Emmanuel Macron peut ignorer du fait de son incompétence crasse y compris sur des sujets aussi sérieux que la Paix et la Guerre ne peut être cependant omis par les juristes, chefs d'Etat-major et hauts fonctionnaires faisant office de petite Cour des Larbins du Poudré. Loin de faire respecter le droit et recadrer l'ado attardé qui aboie "GUERRE" dans les coursives de l'Elysée et devant les caméras, cette petite Cour de "conseillers" avalise ses exigences de roitelet chié par la Banque Rothschild avec les bons conseils de messieurs Attali, Mink et, sans doute même, de la CIA directement. Il est si doux avec le maître américain qui démolit nos gazoducs, nous vole la turbine Arabelle par son entremise, envoie sa sorcière Victoria Nuland foutre le feu en Ukraine quand l'Oncle Sam n'est pas occupé à bombarder la Syrie, l'Irak et tant d'autres nations depuis qu'il s'arroge le titre de "gendarme du monde". 

A ce titre j'appelle tous nos soldats, quels que soient leur grade, à refuser toute opération extérieure en Ukraine ou aux frontières de l'Ukraine, y compris s'agissant des simples "exercices" comme cela se déroule actuellement en Roumanie et dans les pays baltes, visant à constituer des provocations  ostensibles, graves et répétées contre la Russie et par voie de conséquence contre notre intégrité territoriale ainsi que le droit des Français à maintenir la Paix en notre pays.  Je fais savoir par ailleurs à nos officiers de l'Etat major, nos plus hauts magistrats, hauts fonctionnaires et parlementaires ayant le pouvoir collectif de neutraliser le traître Emmanuel Macron qui revendique ouvertement vouloir porter atteinte à la sureté de l'Etat, que votre inaction voire votre servitude relève aussi de la Haute trahison !

Si vous laissez ce cinglé (et j'insiste sur le terme) nous plonger dans l'abîme de la guerre ouverte contre la Russie, cela par votre inaction relevant bien plus que de l'indignité nationale : vous devrez rendre des comptes, sans doute par des voies extra-judiciaires, devant les Français qui auront survécu à cette conjuration des fous sur notre pays. 

Il y a longtemps que bien des lois auraient dues être invoquées par nos députés pour faire saisine de la Haute Cour, cela afin de destituer le psychopathe élyséen. Ce ne fut jamais le cas. Comment espérer le contraire de la part d'un parlement largement constitué de collabos comme au temps du Régime de Vichy ? Ne sont ils pas tous européïstes et anti-russe dans leurs déclarations faites à la presse ? Ne sont ils pas eux mêmes les toutous serviles de Washington et de Berlin ? 

Il ne nous reste désormais que la désobéissance des armées pour concourir au salut de la patrie par-delà la mentalité capitularde à l'égard de l'ennemi (réel) américain d'une partie de nos généraux.. Ces officiers là qui se couchent comme d'autres l'ont fait avant eux et devront eux, comme leurs aïeux, être jugés pour leur crimes et finir leur vie en prison. En rappelant que la dissuasion nucléaire est l'ultime recours pour préserver la France de toute atteinte à notre intégrité territoriale et à notre indépendance nationale. Elle ne peut donc être partagée et est même réputée "tout azimuts". C'est à dirigée contre TOUS les Etats, y compris se disant nos "alliés" comme les Etats-Unis d'Amérique quand bien même ils sont factuellement nos ennemis mortels.

Soldats ! Votre Code d'honneur vous rappelle dans son article premier que votre devoir d'engagement porte envers votre seul pays. Votre mission est protéger le territoire et les populations françaises de façon préventive et offensive en dernier recours. Vous n'êtes nullement le supplément de chair à canon nécessaire pour l'Ukraine ou les Etats-Unis d'Amérique dans leur guerre insensée contre la Russie. Cette dernière n'est pas et n'a jamais été une ennemie de la France mais bien une alliée stratégique contre l'Allemagne et désormais l'Amérique. Vous devez, par votre comportement, vos renoncements et cela jusqu'à la désobéissance s'il le faut, empêcher que le territoire français soit marqué d'une cible pour les missiles de l'armée russe. Il suffit de refuser de concourir à rendre la France cobelligérante dans ce conflit. Cette guerre contre la Russie ne concerne que les Ukrainiens et les Américains, nullement les Français ! 

Nous refusons tous de mourir pour Kiev et vous avez le devoir de nous protéger. Macron n'est pas votre Commandant en chef, c'est un traître dont la juste place est en prison. Votre allégeance à ses ordres relèvera désormais de la haute trahison. Soyez en conscients !

mardi 31 octobre 2023

Grande haine et petites perfidies

Il faut bien l'admettre : mon moral n'est pas très bon. Bien des raisons peuvent l'expliquer mais je compte ici exposer ce contre quoi je me dois de faire preuve de retenue alors que je sais subir la bêtise et la malveillance d'une toute petite poignée de personnes. Ce que vous lirez vous paraîtra en apparence très anodin voire sans intérêt, mais cela illustre parfaitement la bassesse d'une minorité de militants qui aurait de quoi user les plus vaillants d'entre nous. Je vous livre d'abord un sms reçu ce jour que je contextualiserai ensuite :

"Vous le savez certainement depuis le 21 octobre il y a une entente de 3 groupes organisateurs de manifs qui déclarent à tour de rôle en étant sur la même déclaration et en ayant choisi les revendications ensemble. Cette semaine la déclaration de Vigimédias va me mettre dans l'embarras ainsi que [...]. , lors de notre 1ère réunion Sylvain nous avait indiqué qu'il souhaitait se mettre en retrait et ne plus être déclarant parce qu'il en avait marre de la paperasse. Ça nous convenait à M. et moi car il y a des critiques à son encontre, quelle qu'elle soit il faut éviter que les personnes clivantes soient dans l'organisation de premier plan. En manifestation ou par appels, des Gilets jaunes nous demandent si Sylvain sera dans les déclarants de Vigimédias, ce qu'ils ne souhaitent pas, nous leurs avons indiqué que ça ne serait pas le cas, comme nous l'avait dit Sylvain. Ce lundi Sylvain nous annonce en réunion qu'il sera déclarant (le seul) car il n'y a personne d'autre de disponible de Vigimédias. Ça va être problématique pour [...]. et moi car aux yeux des manifestants nous passerons pour des menteurs, et j'imagine déjà les articles sur certains facebook. La parole donnée c'est important. Bref je propose à Sylvain de prendre avec lui des codéclarants pour que sa présence soit moins visible. [...] accepte d'en faire parti, il faudrait trois autres personnes, l'idéal serait Marie-Charlotte, Pascal et une autre personne. Important : les codéclarants ou revendications peuvent être ajoutés (des modifications sont possibles et cela après l'envoi du mail de déclaration), la présence des codéclarants n'est pas obligatoire le jour de la manifestation. Il faut juste fournir son prénom nom et téléphone rien d'autre.

Il a une autre solution le décalage de la manifestation médias à la semaine prochaine (quand seront dispos Marie-Charlotte et pascal) pour cette option il faudrait me répondre très rapidement pour que j'envoie un parcours de remplacent avant ce mardi 23h59.

Merci de faire ce que vous pouvez.

Est ce qu'il serait possible de participer à la réunion Vigimédias de demain ?

Soyons unis !"

Maintenant, contextualisons pour comprendre en quoi un tel message m'impose de contenir tout le ressentiment que je peux légitimement nourrir. Il y a de cela 12 années en arrière, je débutais mes premières activités militantes. Auparavant, ma vie se résumait à mon travail dans le transport routier, des soirées à faire de la musique avec mes amis (je suis guitariste et chanteur) et la lecture d'un grand nombre d'ouvrages et publications sur les sciences, les technologies ainsi que quelques romans d'anticipation. Je n'ai jamais eu d'intérêt, tout au long de ma vie, que ce soit de près ou de loin, pour toute forme d'idéologie extrémiste pas plus que pour les discours visant à cultiver la haine contre des catégories de personnes en vertu de leur couleur de peau, de leur religion ou même de leurs opinions politiques. Je suis un homme calme, ouvert d'esprit, totalement indifférent à la bêtise des uns et des autres mais cultivant cependant une certaine naïveté sur la capacité de l'Homme à s'extraire de ses propres conditionnements psychiques et intellectuels pour peu que l'on accorde à chaque individu du temps, de l'empathie et de la discussion. Moi-même, je ne suis pas né révolutionnaire ou patriote ni n'ai embrassé de telles opinions sitôt rentré dans l'âge adulte. Nombre de croyances que je pouvais nourrir il y a 20 ans en arrière ont, depuis lors, beaucoup évolué. Cela tant du fait de mes lectures que grâce à des rencontres qui m'ont enrichi. 

Toujours est-il qu'en embrassant ma troisième décennie de vie ici-bas, mon niveau d'éducation politique parvenait à une certaine maturité. D'où mon engagement par la suite, car je ne supporte pas la passivité lorsque je suis au fait d'une grande injustice. Je ne me suis jamais expliqué ce besoin irrémédiable de me battre contre un Goliath qui semble impossible à renverser pour le commun des mortels : je sais simplement que c'est une composante propre à ce que je suis. On ne me changera pas à ce sujet. Jamais !

Je me souviens parfaitement de ce moment où tout a commencé. En 2014, je suscite l'intérêt à la fois des renseignements généraux et d'un mystérieux blogueur se faisant appeler "Bordeauxbordel". Dans le premier cas, je suis directement approché par "les services" qui me proposent une discussion informelle dans un bar de la ville (je résidais alors à Bordeaux). Ils avaient déterré un petit traité sur le droit de résistance à l'oppression que j'avais rédigé et semblaient parfaitement renseignés sur mes activités et opinions politiques. L'objet de cet entretien consistait de leur point de vue, à vérifier si j'étais une bombe humaine qui franchirait un jour le pas de la résistance armée ou un militant, certes atypique, mais parfaitement lucide sur les limites de l'exercice auquel je m'adonnais. Le second (Bordeauxbordel), pour sa part, entamait une campagne de dénigrement sur un blog dit "antifa", aujourd'hui disparu de la toile, en me prêtant des allégeances ou accointances avec des personnalités et opinions d'extrême droite. A cette époque, avec quelques camarades, je publiais nos premiers numéros d'une revue politique que nous distribuions aux Bordelais. Je décrochais aussi mes premiers "torchons" européens des façades d'écoles et des mairies. J'attirais donc l'attention. Les calomnies et insinuations perpétuelles délivrées par le blogueur "Bordeauxbordel" me semblaient à l'époque saugrenues et sans importance mais je ne pouvais percevoir qu'il s'agissait d'un travail de sape qui produirait ses effets sur le long terme. Toujours est-il que ce genre de manœuvres n'étaient pas de nature à me décourager, bien au contraire, cela me laissait à penser que c'était une forme d'hommage du vice à la vertu. Si de parfaits inconnus étaient fermement décidés à salir mon honneur et ma probité morale comme intellectuelle, c'était sans doute que je visais juste dans mon combat.

Cependant, au fil des années, je constatais que les publications de "Bordeauxbordel" étaient la matière première d'autres sites dits "antifas". Ces derniers se bornaient à pomper la logorrhée de mon primo-détracteur et en rajouter un peu plus au gré de leur inspiration ou en isolant et décontextualisant quelques textes sarcastiques que j'avais publié sur les réseaux sociaux afin d'aggraver le portrait qui était fait de moi. Nous pourrions dire que la consécration fut d'attirer l'attention de Rudy Reichstadt qui, toujours avec les mêmes artifices rhétoriques visant à me souiller, poursuivait le travail de sape en s'inspirant d'ailleurs des publications de ses prédécesseurs. Quand ce furent les médias locaux et quelques médias d'envergure nationale qui commencèrent à s'intéresser à mon cas, ils ne purent s'empêcher de faire référence au blog de ce triste sire appelé pompeusement "observatoire du conspirationnisme". 

Mes proches, les militants qui me connaissent, s'étonnent voire s'irritent de mon absence de réaction face à cette réelle campagne de diffamation au long cours. D'abord parce que les gens qui partagent mon cercle intime ne supportent tout simplement pas que je sois sali. Ils savent qui je suis, ils pourraient même donner des informations de première main à ce cher Rudy sur mes plus vils pêchés, mais les qualifications de "facho", "antisémite", "complotiste", etc. sont une réelle insulte à leur sens sur ce que je suis fondamentalement. Eux le savent et voudraient que je me défende. Mes camarades qui me connaissent depuis assez longtemps pourraient signifier que je suis devenu plus rugueux avec le temps et peut être même moins bon sur le plan militant et politique, mais aucun ne dira de moi que je suis un "facho", un complotiste ou un xénophobe. Au contraire, je reste un homme très précautionneux sur le plan intellectuel et toujours enclin à m'extraire de l'entre-soi, ouvrir les portes et favoriser l'œuvre collective au détriment, parfois, de mes propres intérêts. Pourquoi associe t'on VIGIMEDIAS ou encore les décrochages de drapeaux européens à mon nom ? Tout simplement parce que je fus "le premier" à initier ces formes de révolte et à leur donner de la substance, de la régularité ainsi que beaucoup de ma personne. Pourtant, aujourd'hui, je ne décroche plus le moindre torchon étoilé et je ne suis plus du tout seul à organiser des rassemblements devant les grands médias. Mais ma légende noire me suit...

Mais au final, cette légende noire, à qui est-elle destinée ?

Le cœur de cible est évidemment la petite poignée d'individus sectaires, paranoïaques et malveillants que l'on trouve dans les rangs de "la gauche". Je précise ici que nous parlons bien d'une minorité au sein même de ce corpus idéologique. Mais une minorité très active et d'une profonde débilité mentale, j'ose le dire. Ces totalitaires qui considèrent comme allant de soi le fait de "cancelliser" par les intimidations, des violences ou de la diffamation, toute personne dont les opinions contreviennent aux leurs propres. Plus d'une décennie après m'être engagé sur les sentiers de la résistance, c'est donc sur mes propres initiatives, que je me dois de m'effacer pour espérer faciliter la concorde et la coopération militante. Car comprenez vous, je suis un personnage "clivant". Et "des Gilets Jaunes" ne souhaitent pas me voir apparaître au "premier plan", c'est à dire dans une banale déclaration administrative de manifester dont tout le monde se fout. Sauf les abrutis en mal d'exister, les jaloux, les malveillants, les talibantifas qui veulent me "cancelliser", les cons qui pensent qu'ils se feront un nom en détruisant ceux qui dépassent un peu, etc. 

Ainsi, pour en revenir au message reçu concernant une coordination militante qui tente de prendre forme au-travers d'un agenda commun des collectifs "Gilets Jaunes" parisiens, vous pouvez découvrir l'envers du décor. L'enjeu : que mon nom disparaisse de toutes les façons possibles, que je sois invisibilisé (au profit de QUI ?) même lorsque, objectivement, il ne se trouve aucun autre "déclarant" disponible au sein du collectif VIGIMEDIAS pour se coltiner une procédure administrative plutôt fastidieuse et sans aucun objet avec la communication publique du dit événement. Proposition avait été faite en réunion aux animateurs des autres collectifs concernés de se joindre à la déclaration de telle façon à "minimiser" ma visibilité si ennuyeuse pour quelques crétins. Mais personne ne souhaita s'ajouter à la déclaration administrative. Donc, j'assume de le faire en mon seul nom afin de garantir que notre prochain rassemblement devant les médias puisse se dérouler sans difficulté. 

Au dernier moment donc (nous sommes à J-4 avant l'événement), je reçois ce message dont la dernière phrase a toute son importance : "Il a une autre solution le décalage de la manifestation médias à la semaine prochaine (quand seront dispos Marie-Charlotte et pascal) pour cette option il faudrait me répondre très rapidement pour que j'envoie un parcours de remplacent avant ce mardi 23h59".

Vous conviendrez que sous forme d'aimable proposition de solution (pour que je disparaisse), ce qui a tout d'un ultimatum visant à saboter le principe de manifestation commune, est ici parfaitement explicite. Par ailleurs, il est gentiment "proposé" de "décaler" un événement qui est connu pour n'être organisé exclusivement (et non sans raison pratique) tous les premiers samedi du mois depuis plusieurs années. AU PROFIT DE QUI ?

J'ai volontairement effacé les prénoms de personnes citées dans ce message ne faisant pas partie du collectif VIGIMEDIAS comme le prénom de l'auteur de la missive. D'abord par respect pour les personnes avec qui nous discutons et n'étant pas nécessairement responsables de ce genre de manœuvres, mais aussi parce que je ne souhaite pas exposer l'auteur, lui-même, du message. Bien entendu, je prendrai contact demain avec une des personnes mentionnées pour lui proposer d'ajouter son nom à la déclaration. Car il faut garder le cap sur l'essentiel : la coordination entre les Gilets Jaunes.

Pour autant, je tiens à signifier à ceux qui me haïssent sans me connaître, à ceux qui crèvent de jalousie quand certains dépassent un peu alors qu'eux-mêmes resteront à jamais des individus anonymes, aux saboteurs de tous poils, à ceux qui souhaiteraient que je cessasse d'exister :

Oubliez vos viles manœuvres dignes des cours d'écoles. Je n'ai jamais cherché la lumière ni à exister plus que cela. Ma compagne me signifie que mon plus grave problème est de manquer clairement d'ego (là où l'on reproche en général à certains d'en avoir un qui soit démesuré) puisque j'ai tendance à m'effacer au profit de la cause. Mais si l'objectif est de "m'invisibiliser", soyez certains que vous aurez beau tenter toutes les formes de mesquineries les plus perfides de la sorte, jamais vous ne serez en situation de réduire ma propre influence et aura politique au profit de votre petite personne ou pour contenter votre haine idéologique. Je sais parfaitement quelle est cette toute petite minorité insignifiante qui me déteste ou souhaite m'invisibiliser. J'en connais les motifs, le contexte (décrit plus haut) et je sais aussi les limites intellectuelles qui sont les vôtres, vous condamnant, par-là même et à jamais, à rester dans la fange de la réflexion politique et militante. Contrairement à moi et c'est bien ce qui vous dérange. Il est vrai que tout le monde n'a pas la capacité de rédiger un essai à la fois théorique, juridique, historique et pratique du droit de résistance à l'oppression qui puisse attirer l'attention de certains juristes et médias alternatifs. Certainement pas mes détracteurs pour le moins. Je pourrais cesser toutes mes activités militantes et politiques définitivement que vous resterez malgré tout des anonymes insignifiants, abjects, malveillants, toxiques et détestés de la majorité. Je serais toujours supérieur à vous sur tous les plans : politique, militant et moral. Non du fait que je serais un être exceptionnel, mais simplement parce que vous êtes profondément médiocres. Aussi, ce qui doit être fait le sera pour la cause et non pour vous satisfaire. A bons entendeurs. Quant à ceux qui suivent mes pérégrinations intellectuelles et militantes avec un regard bien moins malveillant, j'espère que cette publication sera instructive sur l'envers du décor dans le monde militant et pourquoi, outre l'invisibilisation produite par les algorithmes des réseaux sociaux à mon encontre (sans compter les campagnes de signalement afin de faire sauter mes comptes), il semble si compliqué pour moi de faire entendre à de nombreux Français crevant d'envie d'en découdre avec la tyrannie, la propre voie insurrectionnelle que je propose. Je ne suis pas une notoriété et pourtant : il y a une coalition d'imbéciles sectaires qui est déterminée à m'invisibiliser. Je suis certain que le temps long sera juge de paix en la matière.

SYLVAIN BARON 

















dimanche 10 septembre 2023

La bataille judiciaire des Décrocheurs est en cours grâce à Frédéric Matthieu

Dans les premières années où je me suis lancé sur les sentiers de la Résistance, j'ai commencé par décroché des drapeaux européens et me suis d'ailleurs fait connaître dans les milieux militants en partie sur ces faits d'armes. Une association a été créée par la suite mais dont je n'ai jamais eu les qualités nécessaires pour l'administrer pleinement.

A la suite de ces premiers décrochages de "torchons étoilés", le mouvement a tout simplement pris. Depuis 2014 jusqu'à nos jours, ce sont des milliers de drapeaux européens qui ont été décrochés de leur support. Des publications plus anciennes sur ce propre blog vous permettront d'en connaître les détails juridiques ainsi que les affaires ayant été jusque là jugées (mais sans avoir été traitées pleinement afin que la question sur le fond soit examinée avec la diligence nécessaire des magistrats).

Aujourd'hui, si le combat se poursuit sous d'autres angles d'attaque pour ma propre part, Frédéric Matthieu, décrocheur vosgien, le poursuit avec beaucoup d'habileté, de connaissances juridiques et de pugnacité nécessaire à la bataille. Il n'est pas seul et il mérite tout notre soutien. Je vous fais part du courriel qu'il m'a envoyé synthétisant les avancées de sa propre affaire (qui sera jugée le 28 novembre 2023 à Epinal) et dont il est possible de s'en saisir pour mettre en route une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) sur la licité même du "drapeau européen" sur l'espace public.

Le dossier est suivi par une avocate très compétente et combattive et dont les honoraires ne sont pas si dispendieux quant on connaît ceux facturés par d'autres cabinets. Mais oui, le combat judiciaire a un coût. Les petits ruisseaux faisant les grandes rivières, je vous invite donc à donner votre obole à votre mesure sur la cagnotte ouverte à ces fins. Par ailleurs, je compte céder la présidence de l'association "Les Décrocheurs" (toujours existante) à Frédéric Matthieu afin qu'il puisse disposer d'un outil à même de faciliter le combat. Il pourra ainsi représenter avec bien plus de légitimité l'ensemble des Décrocheurs qui ôtent le symbole de l'oppression des Français des écoles et mairies qui le pavoisent. Voici donc le courriel de Frédéric, avec tous les liens utiles pour s'informer et aider :

Bonjour à tous,

Comme vous pourrez l'entendre dans cette capsule juridique du 14 Août 2023 à partir de 18'38", nous avons demandé à notre avocate de déposer une Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC) relative au drapeau européen en tant que symbole de l'Union Européenne, puisque les traités européens en vigueur précisent dans la déclaration 52 du traité de Lisbonne que la République française ne reconnaît pas les symboles de l'Union Européenne.

Le reste de la communication est assez mal résumé puisqu'il y a eu à l'origine 57 plaintes de mairies avant la restitution et une 58ème le lendemain concernant la commune de Domrémy la pucelle, pour laquelle les décrocheurs n'ont pas été tenus au courant, mais c'est hautement symbolique et je ne saurai que trop remercier celui qui a procédé à ce décrochage puisqu'il s'agit du village natal de Jeanne d'arc...

Epinal, en revanche ne pavoisait pas de drapeau européen en 2021, il y en a malheureusement un depuis sur l'une des façades de la Mairie, mais il y en a très peu ailleurs dans la commune du fait que c'est la ville dont Philippe Seguin a été maire pendant des années (revoir son discours du 5 mai 1992 à l'assemblée nationale sur ce que deviendrait l'Union Européenne en cas de ratification du traité de Maastricht).
Donc seule la commune de Sans Valois s'est portée partie civile et non pas celle d'Epinal, sachant que douze communes n'ont même pas daigné venir récupérer les drapeaux restitués.

Pour rappel une QPC ne peut être déposée que lors d'une affaire judiciaire en cours, donc il faut que celle-ci dure encore un peu le temps de l'examen de la QPC qui peut prendre jusqu'à un an selon notre avocate.

Cette QPC a également pour objet de ralentir la procédure de vote de la proposition de loi n°1011 relative à l'obligation du pavoisement du drapeau européen sur les mairies, devenu la proposition n°595 dans l'agenda de la commission des lois du sénat.

Toutefois cette QPC nous est facturée 1300€ par notre avocate et il nous reste encore 1300€ de frais pour la préparation de notre défense et la présence de notre avocate le 28 Novembre, sans compter la suite naturellement.

Donc nous maintenons la cagnotte ouverte pour nous aider à faire face aux frais, sachant qu'en ces temps difficiles il est hors de question de vous demander de vous mettre en difficultés, mais comme ce sont les gouttes d'eau qui font les grandes rivières, le moindre petit geste sera utile.

Comme précisé dans l'intitulé de la cagnotte nous en versons une part nous-même, et pour être totalement transparent avec vous, nous avons personnellement déjà versé 950€ depuis le début de la procédure, comprenant les rendez-vous, la représentation du 03 Juillet et le début de notre défense sur un total de 2200€ déjà versés, le reste venant de vos dons et d'une partie la cagnotte.

Compte tenu de la porté du processus et de l'approche des élections européennes, il pourrait être intéressant de montrer la défiance des français envers l'Union Européenne dans sa réalité actuelle par un fort comité de soutien.

La convocation au tribunal est à 08h30 le 28 novembre 2023 et le plus large comité de soutien est souhaitable pour bien montrer l'ampleur de la grogne des français à l'encontre de cette UE passoire qui, non contente de laisser passer des terroristes ayant transité par la Suède pour s'en prendre à des enfants à Annecy, nous ramène par ailleurs à des heures sombres de notre histoire exactement après 79 ans (25 Août 1944: Libération de Paris, 25 Août 2023 : Retour officiel de la censure totalitaire institutionnelle en Europe décidée par la commission Européenne), ceci sans parler de la destruction de nos entreprises publiques (SNCF, EDF-GDF, etc.. au travers de l'article 106 du TFUE) et de la ruine de toutes nos entreprises avec le tarif européen de l'électricité qui se répercutent sur les tarifs sous forme d'inflation.

Merci d'avance pour votre soutien financier et/ou en présence le 28 Novembre prochain.

Frédéric Mathieu"