Depuis quelques années, il est un terme qui revient régulièrement dans le champ médiatique, visant à discréditer quiconque ne pense pas en vertu de la doxa ambiante. Le libéralisme étant érigé en doctrine économique allant de soi, tout en se gardant bien de préciser qu'absolument rien dans l'ordre juridique actuel qui s'impose à la France, n'a quelque chose à voir avec le libéralisme.
Commençons d'abord avec les traités européens, paraît-il d'essence libérale alors qu'ils provoquent constamment des distorsions de concurrence manifestes entre les Etats. Ces traités INTERDISENT (un verbe philosophiquement très libéral, n'est-il pas ?) aux Etats-membres de réguler aux frontières les entrées et sorties de capitaux ; d'apposer des restrictions douanières, fiscales, quantitatives ou règlementaires sur les flux de marchandises ou d'avoir le contrôle sur leur propre monnaie. L'UE OBLIGE par ailleurs (encore un terme excessivement libéral) les Etats-membres à placer sur le même plan les services et entreprises publiques dont leur vocation n'est nullement mercantile, avec le "marché" (sous-entendu les grands monopoles privés). Nous parlons ici des articles 101 à 109 du TFUE pour les plus curieux. La conséquence logique de ces normes délirantes, c'est la privatisation constante de nos services et entreprises publiques. Actuellement, ce sont nos barrages hydro-électriques qui doivent être cédés au privé dans l'agenda européen. La Commission européenne l'exige et l'impose. Je ne vais pas évoquer ici les milliers de pages de règlementation européenne visant à standardiser les produits et services, jusqu'à finalement compromettre l'innovation.
Or, même les libéraux les plus sérieux comme par exemple Charles Gave, savent parfaitement que l'UE n'est en rien libérale, et que l'Etat ne se gère nullement comme une entreprise ni ne rend les mêmes services à des citoyens (et non des clients) . Certes, les libéraux considèrent que l'on doit restreindre le champ des compétences de l'Etat à ses missions régaliennes pour l'essentiel, mais ils savent pertinemment que ce n'est pas "le marché" qui, de bon cœur, financera les premiers secours, le système de soin, d'éducation des enfants ou acceptera de distribuer des allocations diverses et variées à des ménages précaires ou réduits à la dépendance pour des raisons d'âge, de handicap, etc.
Chacun son rôle. Le marché lorsqu'il ne connaît aucune entrave particulière, répond normalement des lois de l'offre et la demande. Si l'on prend l'exemple d'un producteur de lait, ce dernier est sensé pouvoir vivre librement de sa production, sans entraves ni subventions. Or, nos agriculteurs subissent les deux :
1) Le taux de change de l'euro et l'absence de politique douanière nationale, placent nos producteurs dans une situation intenable face à des producteurs étrangers qui ont des coûts en terme de main-d'œuvre (les salaires), de réglementation ou de fiscalité, autrement moindres qu'en France. Ce qui permet aux industriels de négocier le prix du litre de lait à la baisse en arguant qu'ils peuvent importer à plus vil prix la même matière première au sein du "marché unique".
2) S'il n'y a rien de scandaleux à que les entrepreneurs puissent disposer d'une aide publique à l'installation ou à l'équipement, ces subventions n'ont nullement vocation à se pérenniser. Autrement, cela signifie que l'Etat entretient la survivance d'entreprises zombies qui auraient dû disparaître depuis longtemps face à une concurrence qui peut s'affranchir de telles subventions.
Une Société libérale ne génère aucune distorsion de concurrence par une doctrine libre-échangiste, morbide et totalement déconnectée des réalités économiques propres à chaque pays, ni ne subventionne des agriculteurs, des organes de presse ou des banques dites "too big to fail". Cette dernière expression visant à consacrer l'impunité d'un certain milieu financier, est profondément "illibérale". Les libéraux lui préfèrent la doctrine du "marche ou crève". Si une banque du fait de ses investissements moribonds, a un bilan comptable indiquant clairement son état de faillite (un peu comme c'est le cas pour la Deutsch Bank en ce moment-même), cette banque doit crever. Ni plus, ni moins. C'est cela la réelle loi du marché.
L'exemple le plus agressif entre les valeurs prônées et la réalité de la politique de Macron, peut se retrouver dans sa gestion calamiteuse de "l'épidémie" de Covid21. Une maladie dont le taux de mortalité (c'est à dire rapporté à la population toute entière) est inférieur à 0,6 % et dont ce dernier est essentiellement marqué chez les personnes âgées et malades, ne justifie nullement des mesures qui restreignent les libertés fondamentales. Qu'elles soient civiques ou économiques. D'ailleurs, notons qu'aucune loi ne précise un taux de létalité ou de mortalité minimum avant que l'Etat puisse soustraire aux médecins, la gestion au quotidien d'une épidémie quelconque. Rien n'est cadré en ce sens, et donc toute décision politique à ce sujet est profondément arbitraire. Elle est le fait du prince, nullement d'un Etat de droit qui se respecte. Un gouvernement libéral en resterait à sa doctrine du "marche ou crève" tant que les proportions en terme de santé publique, ne seraient pas de nature à provoquer une chute de la démographie ou des ennuis économiques sérieux pouvant mettre en péril la nation.
Or, à quoi assiste-t-on précisément ? Un pathogène infectieux parmi tant d'autres, est CO-responsable pour 99 % de personnes très âgées et déjà malades, de leur décès. Bien sur on trouvera toujours ce triste exemple d'une personne jeune et en bonne santé qui n'y a pas réchappé. Mais cela ne traduit nullement la réalité générale des chiffres. Rien de nouveau donc, quand on sait qu'on ne meurt jamais réellement de "vieillesse", mais justement d'une infection respiratoire, d'un arrêt cardiaque, d'un cancer ou d'une toute autre pathologie liée au grand âge. Dès lors que la majorité des personnes âgées se portent bien et qu'elles répondent parfaitement des traitements prescrits par leur médecin lorsqu'elles subissent une infection liée au coronavirus, il n'y a absolument rien d'anormal par rapport aux années précédentes vis-à-vis de tous les germes infectieux. Une légère surmortalité même pondérée de la croissance démographique annuelle, est un phénomène cyclique que l'on peut aisément observer sur certaines années particulières. En 2017, la Grippe a été particulièrement virulente. La canicule de 2003 a généré plus de 20.000 morts. Mon grand-père est mort pour sa part d'une pneumonie, soit d'une infection respiratoire, comme près d'un tiers de nos anciens passés de vie à trépas. En clair, il n'y a que le narratif politico-médiatique pour nous faire croire que le coronavirus constituerait un péril d'envergure pour la nation. Alors que rien de ce que nous observons tant sur les chiffres que tout simplement dans notre quotidien, ne démontre une seule bonne raison de s'inquiéter et s'astreindre à des mesures liberticides. Je porterais un discours tout autre, si nous parlions d'un pathogène ayant un temps d'incubation relativement long (ce qui n'est pas le cas du coronavirus), qui serait extrêmement virulent y compris avec des gens jeunes et en bonne santé, et cela pour l'écrasante majorité des personnes contaminées. Un virus qui n'est pas fichu de générer des symptômes pour plus de la moitié de ses hôtes, qui se traite parfaitement avec de la cortisone et de l'oxygène pour les cas les plus sévères, et ne pouvant pas mieux faire qu'être CO-responsable de la mortalité naturelle d'une partie de nos anciens, c'est une maladie bégnine, ordinaire, qui ne se démarque nullement d'un nombre incalculable de pathogènes ayant une "dangerosité" similaire. Près d'un tiers de la population est porteuse saine du bacille de Kock, s'en soucie-t-on ? Nous sommes 80 % de porteurs sains du virus Herpès à l'origine de la mononucléose. Ce virus est rarement agressif, mais lorsque la charge virale est suffisante et le terreau propice, il peut amener jusqu'à la tombe de jeunes gens. Dans notre gorge, quantité de streptocoques responsables de nombreuses infections respiratoires, s'y nichent constamment. S'en soucie-t-on ? Nous sommes près de la moitié des Français à être porteurs sains du staphylocoque doré, responsable notamment des méningites foudroyantes. Qui s'en inquiète ?
Non seulement le modèle économique de la France, n'est certainement pas libéral à tous les égards, mais nous pouvons désormais dire sans sourciller, que nous vivons dans un régime totalitaire. Les vrais libéraux (au plan philosophique du terme), s'étranglent en constatant toutes les atteintes graves et répétées contre nos libertés fondamentales. Il est d'ailleurs risible (si cela n'était pas si inquiétant sur le fond), de constater que François Bayrou qui s'est toujours proclamé "libéral", évoque avec indolence sa motivation à ce que l'on restreigne définitivement les libertés individuelles à toute personne qui refuserait de se vacciner. Le discours serait tout à fait admissible pour un despote complètement fou d'un Etat totalitaire quelconque, mais il a de quoi nous glacer le sang en France ! Il est tout aussi notable de constater qu'un homme qui ne cache nullement sa haine de la France en soutenant mordicus la destruction de notre pays au sein de l'UE, qui a toujours été hostile à toutes les régulations aux frontières, la nationalisation d'entreprises stratégiques et la planification industrielle, puisse avoir été nommé au seul poste où il ne pouvait que nuire : le Commissariat au Plan. Rétablir cette institution pour finalement y placer un individu dont les ferments idéologiques l'amèneront à faire le contraire exact de la mission qui lui est dévolu, c'est à la fois un exercice de com coutumier de nos politiciens autant que la nomination d'un incendiaire s'imposant de brûler toutes les perspectives industrielles d'avenir pour notre pays.
Sous le mandat du Général de Gaulle, le Commissariat au Plan élaborait un plan de route à 50 ans. Nos centrales nucléaires, le TGV, le Concorde et bien d'autres technologies où la France a performé et le peut d'ailleurs encore, cela exigeait des investissements publics sur des entreprises contrôlées par l'Etat, et qui répondaient d'un cahier des charges en terme de recherche et développement très ambitieux. Pour autant, est-ce qu'à cette époque, la Société était-elle moins libérale qu'aujourd'hui ? Assurément non ! Toutes ces normes européennes règlementant la vie courante n'existaient pratiquement pas. Les producteurs et industriels ne subissaient pas de distorsion de concurrence avec la main d'œuvre étrangère. Ils pouvaient donc payer correctement leurs ouvriers, recruter constamment et innover sans contrainte. Et bien que nous ayons eu à subir des épidémies durant les 30 glorieuses tout comme c'est le cas aujourd'hui, jamais il ne fut question d'emmerder la population et les acteurs économiques pour retarder la mort de quelques vieux, alors que cette constante de la vie est inéluctable pour tout un chacun. Est-ce que la fièvre de Hong-Kong a donné lieu à toute cette hystérie politico-médiatique ? Absolument pas. Il n'y avait nullement péril en la demeure comme aujourd'hui, en revanche, l'on faisait confiance en notre système de soin pour accompagner ce qui n'est qu'un phénomène naturel, cyclique et sans réelles conséquences lorsqu'on parle à l'échelle d'une nation. Ce n'est pas une épidémie de Peste ou du virus Ebola que nous subissons ! Où est passé la raison critique des Français ?
Adopter des mesures liberticides en jouant sur les bons sentiments, le pathos ou les peurs primaires des gens, ce n'est nullement agir pour le bien public, et encore moins dans le fil droit des valeurs libérales qui sont par nature, excessivement libertaires.
Sur le plan économique, indéniablement, nous avons affaire à du capitalisme de connivence. Soit l'intrication des milieux d'affaires avec l'appareil d'Etat. Les institutions sont vampirisées par des hauts-fonctionnaires pratiquant en totale impunité le pantouflage ainsi que par des politiciens promus pour leur docilité par ce petit 1% de gens très fortunés et profondément malveillants. Ajoutons qu'une idéologie supplémentaire se greffe à cette vampirisation des institutions de l'Etat et des deniers publics par ce capitalisme de connivence : la haine profonde et viscérale de la France et de notre propre peuple. Le globalisme ou mondialisme, qu'importe le nom qu'on lui donne, n'a absolument rien à voir avec de l'internationalisme, qui suppose justement des relations entre nations toujours existantes. Les milieux les plus aisés autant que la classe moyenne supérieure qui a une fâcheuse tendance à adopter le narratif des ultra-riches dans l'espoir de se surclasser, même artificiellement, au sein d'une même communauté de "valeurs" et de réussite sociale ; haïssent la France (qui leur a pourtant tout donné) et adoptent un militantisme clairement séditieux. Leur sentiment apatride n'étant manifestement pas partagé par l'écrasante majorité du peuple à qui il ne reste plus grand chose d'autre qu'un pays à défaut d'une condition sociale digne, c'est avec une réelle férocité et une ardeur pathologique, qu'ils défendent ce capitalisme de connivence, autant que la démolition de notre souveraineté nationale sur l'autel de l'UE et du mondialisme enchanté. Ils ne veulent plus de nos frontières qui régulent les prédations économiques et sanctuarisent notre indépendance nationale. Ils méprisent jusqu'à notre langue lorsqu'une certaine Christine Lagarde imposait à ses assistants de ne parler qu'en anglais au sein même du ministère dont elle avait la charge sous Sarkozy. Oui, ils méprisent notre langue lorsque même nos médias publics promeuvent des prétendus artistes qui éructent des borborygmes sur des boites à rythme, bien éloignés des chansons à texte que l'on peut entendre au détour d'une station de métro. Ils détestent notre peuple, ils veulent l'abolir à la fois par sa destructuration anthropologique, culturelle et politique sur l'autel de l'immigration organisée par ce même capitalisme de connivence, mais aussi en proclamant que désormais, nous devons penser en tant qu'Européens.
Défendre notre singularité culturelle, notre pays, notre volonté d'exister encore pour de nombreux siècles, c'est être renvoyé à tous les extrémismes politiques, alors que la Macronie elle-même fait la démonstration qu'elle pratique le fascisme sans aucune vergogne. La censure des opposants, la répression violente des Gilets Jaunes, les interdictions constantes de manifester, de se rassembler, de défendre son livre dans un débat public ou simplement de chanter dans une petite salle, si ça n'est pas du fascisme, qu'est-ce donc ? Interdire à des commerçants d'exercer leur métier et si ce n'est le cas, leur imposer des normes sanitaires complètement farfelues et ingérables, c'est du libéralisme sans doute ? Humilier un peuple tout entier en le confinant d'autorité, en l'obligeant à porter constamment une muselière (contre toute logique de santé publique réelle) et en laissant à entendre que nos anciens devraient être isolés et pour le moins, empêchés de pouvoir nous étreindre et nous embrasser, n'est-ce pas une forme de totalitarisme digne d'un fou à lier ? Quant aux familles déchirées parce que ce climat anxiogène alimente la paranoïa d'une partie de la population à l'idée de tomber malade, là où au contraire, une autre partie plus lucide essaye de ramener les siens à la raison critique, n'est-ce pas typiquement l'œuvre de réels sociopathes ?
Si je ne me revendique pas libéral, j'apprécie tout de même que les mots conservent leur sens. Et Macron tout comme les saltimbanques qui sont à sa botte, n'a aucune raison de se considérer comme un libéral, lui non plus. Un bon chien-chien aux intérêts de Drahi ou De Castries sans nul doute, mais il n'est pas plus que cela. De même que je ne supporte plus d'entendre ces éditocrates et prétendus journalistes jacasser dans leurs micros que la France serait un Etat démocratique, cela alors que nous subissons concrètement un totalitarisme aussi inouï qu'inédit dans ce pays. Un totalitarisme qui justifierait que l'on passe par les armes tous les responsables de ces atteintes à nos libertés et à notre souveraineté nationale. Le temps du jugement viendra tôt ou tard, et je suis certain qu'à minima, la plupart de ces gens finiront leur vie en prison. Dans l'attente, tant pour la salubrité mentale et intellectuelle de chacun, j'aimerais que l'on cesse de pratiquer l'inversion constante du sens des mots, des concepts et idéologies, voire des faits scientifiques ou historiques. Je ne supporte plus de vivre dans le cerveau d'un aliéné mental et subir tout le monde imaginaire qu'il s'est construit. Je souhaite que l'on fasse disparaître les licornes que croient chevaucher les idiots utiles de ce capitalisme de connivence, et que le monde réel redevienne l'objet de toutes nos attentions. J'appelle toujours à la Révolution. Plus que jamais, indéfectiblement et sans un seul doute sur la légitimité de celle-ci.
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