jeudi 18 septembre 2014

Mesdames, vos enfants sont en danger de mort, il est temps de réagir !

Les femmes représentent environ 40 % des adhérentes au Parti Socialiste ainsi qu'au Front National et à l'UMP.

Elles sont moins de 30 % à adhérer au Front de Gauche, moins de 20 % à l'UPR et enfin un peu plus de 30 % à militer pour EELV.

Si je m'intéresse aux chiffres des adhésions plutôt qu'à ceux des simples électeurs, c'est bien par ce que le profil politique d'un militant diffère sensiblement d'un simple citoyen allant déposer son bulletin dans l'urne. En effet, les suffrages ou au contraire les taux d'abstention des femmes sont globalement identiques à ceux des hommes, en dehors de quelques spécificités sociologiques particulièrement marquées à l'UMP et au Front National.

Toute personne qui adhère à un parti politique est par nature un être profondément engagé dans la défense d'une cause qu'il considère comme étant la bonne. Les citoyens qui adhèrent à un parti politique ont pour l'essentiel d'entre-eux des visées altruistes, y compris à l'extrême droite de l'échiquier politique, n'en déplaise à une gauche bobo qui se montre trop suffisante dans son analyse des motivations des militants du Front National. Très peux de partisans d'une quelconque chapelle politique exerceront un mandat. Ils resteront de simples Français bataillant sur le terrain pour répandre leurs idées, qu'ils considèrent comme étant les plus à même de servir l'intérêt général.

Or, nous constatons que les femmes sont nettement moins impliquées que les hommes en politique. Certains facteurs historiques et sociaux peuvent l'expliquer. D'abord, la France a été très longtemps une société patriarcale du fait de l'influence du Christianisme durant des siècles. A l'inverse, les pays Scandinaves qui depuis le XVIème siècle ont été marqués par la Réforme Luthérienne, disposent d'une proportion relativement équilibrée entre les femmes et les hommes en politique. A tel point que les femmes exerçant des responsabilités politiques importantes y sont très nombreuses et que le parlement Suédois compte 47 % de femmes à titre d'exemple.

Un autre phénomène souvent mis en cause est le fait que les femmes ont la double casquette de mères et de travailleuses. Cela même si les hommes sont aujourd'hui de plus en plus impliqués dans leurs responsabilités de père.

En vérité, d'autres causes plus profondes font que les femmes sont moins engagées en politique que les hommes en France, bien qu'elles soient plus nombreuses à s'investir dans le cadre associatif. De façon tout à fait culturelle (et c'est bien là une identité de genre notable), les femmes semblent plus attachées en France à se mobiliser pour ce qui relève de leur sphère géographique et humaine proche, tandis que les hommes apprécient nettement plus de résoudre des problèmes relativement éloignés de leur influence directe. Raison pour laquelle, c'est assez naturellement que l'on voit beaucoup de jeunes femmes s'engager vers des métiers à forte dimension sociale, tandis que les hommes à niveau d'étude équivalent, s'orienteront plus souvent vers des postes de planification ou de management.

C'est aussi pour la même raison que la France souffre d'un terrible déficit de femmes dans la politique alors que ces dernières sont immensément précieuses, ne serait ce que pour leur moindre corruptibilité et un regard social sans doute plus prononcé que celui des hommes.

Sur les réseaux sociaux où sévissent les dissidents politiques les plus éduqués et sur l'économie et la géopolitique, la proportion de femmes s'effondre plus encore que dans les milieux politiques plus consensuels. En témoigne les résultats de ce sondage ayant principalement été relayé dans les réseaux dissidents, démontrant que seulement 18 % de femmes se sont montrées extrêmement attentives à des analyses et idées que l'on ne peut entendre dans les médias mainstream. Des idées pour lesquelles il faut nécessairement faire quelques recherches personnelles, ce que l'on n'espérera pour ainsi dire pas, d'un(e) militant(e) UMP ou PS.

Cela signifie donc que la dissidence politique de notre pays est formée d'environ 80 % de sujets mâles, ce qui pose un énorme problème lorsqu'on souhaite bouleverser un système établi.
Traditionnellement, les femmes sont un peu plus conservatrices que les hommes. Bousculer un ordre établi est synonyme de danger, d'incertitude… Surtout lorsqu'on a des responsabilités de mère à assurer. Les hommes pour leur part sont un peu plus conquérants et se montrent moins récalcitrants à braver la loi – c'est à dire l'ordre établi - que les femmes.

Leur propension à vouloir changer le Monde, non pas dans leur propre sphère d'influence mais bien au-delà, semble faciliter leur désir de se cultiver sur des sujets bien éloignés des préoccupations quotidiennes – c'est à dire plus sociales – des femmes.

Notons ici que nous ne parlons que de généralités, chaque individu indépendamment de son sexe peut être à l'antithèse des phénomènes présentés ici. Cependant, puisque nous disposons de quelques chiffres, nous ne pouvons nier le fait que les femmes dans leur grande majorité, font moins attention que les hommes à des dangers géopolitiques et économiques extrêmement sérieux, et qu'elles risqueront d'être plus difficiles à convaincre de la nécessité d'agir à ce titre.

Il y a pourtant cette légende urbaine d'une femme qui aurait soulevé un camion pour dégager son enfant qui venait de se faire renverser. Cette légende me laisse à penser que c'est bien à l'instinct maternel des femmes qu'il est nécessaire de s'adresser, bien plus qu'à leur intérêt pour la politique.

Mesdames, vos enfants sont en danger de mort et vous pouvez pourtant leur offrir un avenir !

Les 80 % d'hommes qui composent la dissidence politique de notre pays, sont pleinement conscients de l'extrême gravité des enjeux. La majorité d'entre eux cependant, ne raisonnent pas comme une mère souhaitant protéger son enfant d'un monde apocalyptique à venir, mais plutôt comme des messagers s'adonnant au débat intellectuel dans l'espoir de convaincre leurs semblables, alors qu'il est plus que temps de passer à l'action.

Si la totalité des femmes de notre pays comprenaient dans les moindres méandres intellectuels à quel point nous sommes actuellement au bord d'un conflit Nucléaire avec l'axe Sino-Russe, sans même évoquer le dangereux et exponentiel dérapage financier et énergétique risquant de réveiller des famines que l'on ne croyait plus imaginables en Europe depuis des siècles, peut-être qu'à défaut de soulever des camions, nos femmes seraient bien plus promptes que les hommes à faire preuve d'une certaine radicalité pour renverser le Système actuel.

La dissidence a clairement besoin des femmes, car j'ai dans l'idée qu'elles-seules peuvent aider les hommes à cesser de tomber dans les écueils de l'intellectualisation de la Résistance, mais bien de se mettre en mouvement pour garantir la sécurité de nos enfants et des générations futures.

A ce titre, la question de faire tomber ce Gouvernement de félons aux ordres d'intérêts contraires à ceux de la Nation, ne doit pas être considérée comme étant de dimension politique, mais bien de sauvegarde de la vie. La majorité d'entre nous avons des enfants ou des petits-enfants qui, si nous ne faisons rien pour eux, évolueront dans le meilleur des cas dans un monde de cendres et d'extrême pauvreté. Autant nous pouvons avoir la lâcheté de ne pas nous insurger pour assurer notre propre avenir, autant il est inacceptable de condamner nos enfants qui ne peuvent que subir les décisions (ou l'absence de décisions) des adultes.

Raison pour laquelle Mesdames, je ne vous demande pas de comprendre tout ce qui fait le terreau intellectuel de la dissidence qui souhaite nous sortir de l'U.E, l'euro et l'OTAN, mais de considérer qu'il est de votre devoir maternel de pousser vos hommes à l'insurrection, quitte à leur montrer l'exemple...


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Quelque chose à ajouter ?