Le 8 avril dernier, Manuel Valls, nouveau Premier Ministre de la France, annonce dans son discours de politique générale à l'Assemblée Nationale, qu'il compte supprimer les départements Français et réduire le nombre de régions à onze entités. Cela dans le but d'améliorer le fonctionnement décentralisé de la France et produire des économies substantielles. Nous allons voir que non seulement Manuel Valls ne fait que suivre un processus initié depuis longtemps dans les instances européennes, mais qu'il n'y a aucune performance à attendre tant au niveau démocratique qu'au niveau budgétaire à cette réforme constitutionnelle.
Un peu d'histoire...
L'histoire de la décentralisation démarre en 1745, lorsque le géographe et astronome César François Cassini entreprend de cartographier le Royaume de France. Les premières cartes seront publiées en 1756 et permettront au Souverain de mieux connaître son territoire, faciliter son administration, le maillage infrastructurel et l'organisation des transports terrestres.
Le 12 novembre 1789, sont créées les municipalités, qui remplacent les paroisses, bourgs et seigneuries d'alors. Le 22 décembre 1789, sont créés les Conseils Généraux. Le 26 février 1790, l'Assemblée Constituante crée les départements. Le mot « département » a pour origine le verbe « départir » signifiant « partager ». L'objectif étant de favoriser la bonne gestion des territoires et garantir un peu de démocratie en permettant aux Français des 83 départements créés à l'époque, de pouvoir prétendre à un mandat via un suffrage électif en tant que conseillers généraux.
Le 17 Février 1800, Napoléon Bonaparte crée les Préfets. Ces derniers exerceront leurs fonctions administratives depuis la préfecture, qui selon la légende, dispose que « la taille de ces départements était fixée de façon telle, qu'il devait être possible de se rendre en moins d'une journée de cheval au chef-lieu de chacun de ceux-ci depuis n'importe quel point de leur territoire ». Le Préfet a pour rôle de faire courroie de transmission entre l’État et les départements du point de vue de la gestion de la force publique et l'autorité administrative.
Cette histoire de la décentralisation, quoi que mouvementée et ne répondant pas encore à des normes démocratiques réelles comme nous le verrons plus loin, pose malgré tout les fondations d'un système de distribution des compétences réellement pertinent pour la France. Les municipalités permettant aux citoyens de prendre part à la vie politique de leur commune et du pays, et les départements, d'une dimension suffisamment vaste pour gérer un grand nombre de communes, restent malgré tout proches de chaque administré grâce à des Chefs-Lieux de canton à moins « d'une journée à cheval » pour chaque Français.
Ce système est si performant, que plus de deux siècles après sa création, il existe encore aujourd'hui, quoi que largement menacé par le gouvernement actuel. Les régions pour leur part, apparaissent suite à des revendications régionalistes après la première guerre mondiale. Mais uniquement par petites touches successives avec les « groupements économiques régionaux » pour commencer, puis sous le régime de Vichy, lorsque des préfets de région sont nommés par le Maréchal Pétain. Ces derniers seront définitivement confirmés par décret le 14 Mars 1964. C'est cependant en 1972 que les Conseils Régionaux apparaissent et en 1982 que les régions deviennent des collectivités territoriales à part entière.
Il est intéressant de relever que les territoires régionaux actuels sont nés à un moment où le pouvoir exécutif Français collaborait avec le régime Nazi. En effet, le projet de Manuel Valls n'est absolument pas nouveau et remonte à l'époque où le régime Nazi qui rêvait d'unifier l'Europe sous son joug, avait dressé une carte de l'Europe en fonction de critères ethniques. La voici :
Observez bien cette carte, car nous allons la mettre en relation avec d'autres cartes un peu plus tard. Tout d'abord, nous pouvons mieux comprendre pourquoi certains régionalistes Bretons comme Morvan Marchal collaboreront de façon totalement assumée avec le régime Nazi. Cette carte dessinée par les SS Nazis propose de redonner une autonomie partielle à une Bretagne réunifiée. Partielle, car il n'est pas question pour les entités régionales imaginées, de disposer d'une Souveraineté économique, militaire ou diplomatique sur ces nouveaux territoires.
Les indépendantistes Catalans d'aujourd'hui seraient cependant ravis, tout comme les Basques. Violant les frontières originelles des pays concernés, leurs territoires revendiqués seraient devenus autonomes dans les formes (mais asservis dans les faits) si Hitler avait remporté la Seconde Guerre Mondiale. La France en tant que Nation n'existerait plus. La totalité de l'Europe de l'ouest serait sous le joug Allemand... comme aujourd'hui !
Cet impérialisme Allemand visant à ethniciser l'Europe qui aura tant inspiré Hitler, provient d'un mouvement idéologique né à la fin du XIX ème Siècle en Allemagne : le Pangermanisme. Cette forme de nationalisme exacerbé se focalise en effet sur « la pureté de sang » des peuples. En témoigne une citation de l'un des défenseurs de cette thèse en la personne de Georg Wilhelm Friedrich Hegel (sources wikipedia) :
« L'erreur la plus fatale pour un peuple, est d'abandonner ses caractères biologiques. » « L'Allemagne proprement dite s'est gardée pure de tout mélange, sauf sur sa frontière méridionale et occidentale où la bande de territoire en bordure du Danube et du Rhin fut soumise aux romains. La région d'entre l'Elbe et le Rhin est restée absolument indigène. »
Quand un indépendantiste Breton ou Catalan revendique des origines ethniques, culturelles et linguistiques distinctes des autres Français, il ne fait rien d'autre que perpétuer une idéologie qui a été clairement chérie des Nazis hier, et des écologistes et européïstes aujourd'hui.
Précisons avant de nous intéresser à ces oiseaux là, qu'en dehors de l'Alsace et la Moselle offertes sur un plateau d'argent à l'Allemagne par Adolphe Thiers en 1871, qui seront reprises à l'issue de la première guerre mondiale, les frontières de la France ont été stabilisées en 1860 après l'annexion du Dauphiné et du Comté de Nice par Napoléon III, soit il y'a plus de 150 ans. Ajoutons pour le petit détail historique, que nous n'aurions jamais perdu brièvement l'Alsace et la Moselle, si les politiciens de l'époque avaient été moins préoccupés par leur carrière, et plus sensibles aux propositions de Léon Gambetta qui avait réussi à lever une armée de fiers bretons volontaires pour repousser l'envahisseur Allemand de l'époque. Thiers refusera et fera fusiller les Communards de 1871 qui étaient tous des partisans de Gambetta. Ils n'étaient pas qu'anarchistes, bretons ou parisiens, ils étaient aussi patriotes !
Le contexte politique actuel de la régionalisation de la France...
Je disais donc que les écologistes défendent ardemment la thèse régionaliste autant que le bien fondé de l'Union Européenne, en reprenant dans leurs éléments de discours, les éléments de langage qui ont inspiré Hitler lorsqu'il faisait dessiner sa carte de l'Europe des ethnies par les SS.
Voici l'extrait d'une publication de Jean-Charles Valadier datant du 17 janvier 2014, élu E.E.L.V en charge de la promotion de la langue occitane à la Mairie de Toulouse à l'époque. Cette publication est tirée du site http://regions-federalisme.eelv.fr :
« Un certain consensus de la modernisation de la république française passe communément par des régions plus affirmées et qui correspondent à des véritables territoires d’identification sociale, économique et culturelle. Pour y parvenir, la carte de l’Occitanie doit apparaître dans le nouveau découpage territorial du sud de la France. Aujourd’hui, en accord avec les mouvements fédéralistes, la commission Régions et fédéralisme d’EELV propose un découpage régional de la France avec :
- une Bretagne réunifiée avec le rattachement de la Loire Atlantique
- la fusion des deux Normandies
- la création de deux grandes régions Val de Loire et Poitou
- une région Basque Nord et une région Catalogne Nord en lien avec des Eurorégions Euskadi et Catalogne,
- des régions renforcées avec fusion des départements pour la Corse et l’Alsace, et fusion des deux départements de Savoie.
- une autonomie régionale renforcée dans des collectivité territoriales uniques pour les régions d’Outremer.
Il est nécessaire d’intégrer dans ce schéma des structures administratives qui correspondent aux réalités économiques, sociales et historiques des territoires régionaux de langue et culture occitane. En effet, l’existence de langues et de dialectes est un marqueur fort d’identité économique, sociale et historique d’un territoire. Le dialecte était le fruit d’échanges quotidiens autour de marchés et de pouvoir politiques, du temps où les circuits courts étaient la règle ».
Je me suis amusé à chercher sur Wikipédia pour l'exemple, le nombre de locuteurs de la langue occitane. Car bien que vivant dans le Sud Ouest de la France et ayant eu la possibilité de parcourir longtemps mon pays de par mon ancien métier, je n'ai jamais entendu un seul citoyen Français parler cette langue.
Wikipédia mentionne qu'entre 0,11 et 12 millions de personnes parleraient l'occitan « selon les sources ». La majorité des estimations oscilleraient entre 1 et 4 millions.
Déjà, notons qu'entre 110.000 locuteurs et 12 Millions, il y'a un pas de géant. Si savoir dire « bonjour » en occitan suffit à faire de vous un locuteur de la langue, alors je peux me revendiquer comme un véritable polyglotte maîtrisant cette formule de politesse dans au moins 5 langues différentes, quand je baragouine en vérité qu'un très mauvais Anglais. D'autant qu'en vérité, nous avons à faire à une multitude de dialectes plutôt qu'à une langue occitane unifiée. Combien de personnes en France parlent par exemple le Gascon ? Le Catalan ? Le Provencal ? Le Languedocien ?
Non pas qu'il ne faille pas louer le travail de quelques passionnés qui veillent à préserver ces langues d'un oubli total alors qu'elles font bien parti de notre patrimoine linguistique historique sans lesquelles, le Français actuel n'existerait pas. Mais soyons sérieux, apprendre ces langues tient désormais bien plus du folklore local que d'une identité politique et linguistique à même de fédérer les populations concernées, jusqu'à leur faire rejeter leur langue maternelle qui est le Français.
Pourtant, une promotion exacerbée des langues régionales est actuellement menée par tous les partis politiques européïstes, à savoir l'UMP, le Centre/Modem, le PS et EELV.
Le 5 Novembre 1992, soit peu de temps après la ratification du Traité de Maastricht, Bruxelles nous pond « la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires ». Avant d'en citer quelques extraits, il faut rappeler que le Traité de Maastricht et les traités qui suivront, visent à hégémoniser économiquement et militairement l'Europe occidentale, à travers des règles de libre circulation des capitaux, services, marchandises et personnes imposées dans le marbre des traités, ainsi que la vassalisation à l'OTAN (Article 42 sur le Traité de l'Union Européenne). Ces traités donc nient totalement les spécificités économiques, géopolitiques, institutionnelles et démographiques de chacun des États concernés. Toute cette diversité économique et institutionnelle de l'Europe doit être abolie au profit d'un modèle unique. Modèle qui fonctionne tellement mal du fait des antagonismes nationaux véritables, que tous les pays du Sud (France comprise) subissent une crise qui n'en finit pas de produire toujours plus de chômage et de mal être social.
Dans son préambule, la Charte Européenne des langues régionales ou minoritaires « considère que la protection des langues régionales ou minoritaires historiques de l'Europe, dont certaines risquent, au fil du temps, de disparaître, contribue à maintenir et à développer les traditions et la richesse culturelles de l'Europe »
Donc d'un côté, il faut faire disparaître notre richesse économique, institutionnelle et diplomatique, de l'autre il faut promouvoir au sein des États, des langues qui ont pour ainsi dire disparu afin de mieux nous enrichir culturellement. La question que l'on devrait se poser dans ce cadre, est de savoir ce qui est le plus important ? Nous enrichir d'un emploi et d'un steak dans notre assiette ou d'un folklore régional ?
Détaillons un peu cette Charte en analysant son premier article :
Au sens de la présente Charte :
a. par l'expression «langues régionales ou minoritaires», on entend les langues :
i. pratiquées traditionnellement sur un territoire d'un État par des ressortissants de cet État qui constituent un groupe numériquement inférieur au reste de la population de l’État ; et
ii. différentes de la (des) langue(s) officielle(s) de cet Etat ;
elle n'inclut ni les dialectes de la (des) langue(s) officielle(s) de l’État ni les langues des migrants ;
b. par «territoire dans lequel une langue régionale ou minoritaire est pratiquée», on entend l'aire géographique dans laquelle cette langue est le mode d'expression d'un nombre de personnes justifiant l'adoption des différentes mesures de protection et de promotion prévues par la présente Charte;
c. par «langues dépourvues de territoire», on entend les langues pratiquées par des ressortissants de l’État qui sont différentes de la (des) langue(s) pratiquée(s) par le reste de la population de l’État, mais qui, bien que traditionnellement pratiquées sur le territoire de l’État, ne peuvent pas être rattachées à une aire géographique particulière de celui-ci.
Notons qu'il y'a sans doute plus de Français qui savent parler la langue Arabe ou le Wolof, que de Français sachant parler le Breton ou l'Occitan. Mais ce qui intéresse l'Union Européenne, ce sont des langues indo-européennes (soit parlées par des blancs) et non des langues parlées par des populations venues de territoires plus « exotiques ».
Plus alarmante est la mention de l'aire géographique dans laquelle une langue minoritaire est parlée. Cela signifie que l'on souhaite faire valoir qu'il y'a au sein des pays, des aires géographiques qui ne sont pas totalement fédérées sous le giron national, du fait de particularismes culturels locaux bien ancrés, comme des langues que pratiquement plus personne n'utilise.
Cela n'a pas échappé au Conseil Constitutionnel qui le 20 Mai 1999, a rappelé que « la langue de la République est le Français » comme en dispose l'article 2 de notre Constitution et surtout que « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances" ; que le principe d'unicité du peuple français, dont aucune section ne peut s'attribuer l'exercice de la souveraineté nationale, a également valeur constitutionnelle ». Ceci en référence à l'article 1 de notre Constitution.
Dans ce cadre, la Charte Européenne des langues minoritaires a donc été retoquée. Et le Conseil Constitutionnel avait bien fait, en lisant sa décision, nous pouvons noter que cette mention relative sans doute aux articles 7 ; 9 et 10 de la Charte :
« Considérant que ces dispositions sont également contraires au premier alinéa de l'article 2 de la Constitution en ce qu'elles tendent à reconnaître un droit à pratiquer une langue autre que le français non seulement dans la "vie privée" mais également dans la "vie publique", à laquelle la Charte rattache la justice et les autorités administratives et services publics »
Cependant, comme à son habitude, le Conseil Constitutionnel proposera pour solution de procéder à une modification de la Constitution, plutôt que de protéger fermement celle-ci en imposant l'interdiction pour la France de ratifier une Charte qui ébranle très sérieusement le principe d'unicité du peuple Français.
Ce que fera le très européïste Nicolas Sarkozy (ainsi que l'écrasante majorité des élus réunis en congrès pour l'occasion) le 23 juillet 2008 en introduisant subrepticement l'article suivant dans notre Constitution :
ARTICLE 75-1.
Les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France.
On en était cependant resté là, jusqu'à ce M. Hollande soit élu par un peuple abruti de propagande télévisuelle. Ce dernier, sans doute pour faire plaisir à ses partenaires de EELV, avait promis la ratification de la fameuse Charte, qui je le rappelle, s'attaque à « l'unicité du peuple Français ».
En effet, il semble qu'il faille encore modifier la Constitution pour que la France soit autorisée à ratifier une telle Charte. Le 28 janvier dernier, 361 députés ont donc approuvé une proposition de loi permettant de modifier la Constitution, qui évidemment ne sera pas soumise à référendum :
Il est à noter que c'est Bruno Le Roux qui a défendu le bébé. Le même député P.S qui avait tempêté pour que la France ratifie notre adhésion au Mécanisme Européen de Stabilité (Système permettant de récupérer dans les caisses de l'Etat de façon automatique, des milliards d'euros pour sauver en continu le Système Bancaire), et le Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance (TSCG) qui est en fait une énorme machine à austérité imposée, nous faisant perdre toute souveraineté budgétaire. Je l'affirme haut et fort ici : M. Le Roux est un véritable traître qu'il conviendrait de jeter en prison, pour violation de l'article 411-5 du Code Pénal sur « l'intelligence avec une puissance étrangère ». Ce triste sire ne cesse de servir des intérêts autres que ceux du peuple Français avec un zèle proprement ahurissant.
Si le texte Constitutionnel proposé, garantit par son alinéa 1 que les locuteurs de langues régionales ne pourront revendiquer que les institutions publiques adoptent une obligation de s'exprimer, recevoir ou transmettre des documents dans une langue régionale, l'alinéa 2 en revanche est totalement contradictoire, puisqu'il dispose que la Charte ne viole pas l'article 2 de notre Constitution. Ce qui est totalement faux dans les faits, comme l'avait parfaitement précisé le Conseil Constitutionnel en 1999.
Nous n'avons à ce jour pas de date prévue pour une réunion du Congrès afin de modifier la Constitution, ni un quelconque écho de tenue d'un référendum pour autoriser une telle modification constitutionnelle. Cependant, le site euractiv précise que cela interviendra dans le printemps 2014, et de se féliciter que les députés européens aient adopté à la quasi unanimité le 11 septembre 2013 une résolution incitant les Etats Membres non signataires de la Charte à se presser de la ratifier. J'ai vérifié sur l'excellent site « http://www.votewatch.eu » quels eurodéputés avaient voté contre cette résolution, m'attendant en particulier à une trahison de la part de M. Mélenchon qui manque de clarté sur ses motivations « Républicaines », mais je dois admettre que pour le coup, il ne nous a pas trahi puisqu'il a voté contre cette résolution. Ce qui n'est pas le cas de son collègue du Parti Communiste Jacky Hénin, qui en bon larbin du Parti Sociétaliste, a voté pour. Décidément, le PCF est vérolé jusqu'à la moelle et je ne comprends pas comment le Parti de Gauche peut rester allié à cette officine totalement à la botte du P.S
Les Eurorégions, ou le démantèlement effectif de la France
Nous l'avons vu plus haut, le contexte politique européen vise à diviser le peuple Français de l'intérieur, en promouvant des langues régionales quasiment disparues, cela avec l'appui des élus des partis européïstes constamment médiatisés en France. Et en l’occurrence, le PS dont l'européïsme n'est plus à démontrer est un soutien acharné au démantèlement de la France, pour instituer progressivement un Super Etat Européen, calqué sur les Etats-Unis d'Amérique.
Mais il ne faut pas brusquer le peuple Français, et procéder par petites touches successives. Si la ratification de la Charte Européenne sur les langues régionales ou minoritaires n'est qu'une pierre à l'édifice, elle permet de légitimer quelque chose de bien plus grave dont vous n'entendrez quasiment jamais parler dans les médias, y compris quand M. Valls évoque son projet de suppression des départements. Nos journalistes qui soit par médiocrité, soit par carriérisme, ne souhaitent pas faire le rapprochement entre les eurorégions et le projet de M. Valls
Je vous avais évoqué plus haut le projet Nazi de découper l'Europe en de vastes régions sans Souveraineté effective, dans un contexte fédéral ou l'entité exécutive aurait été l'Allemagne. Mais je ne vous avais pas évoqué la tête pensante de la structure juridique d'une telle fédération. Il s'appelait Walter Hallstein, et fut l'un des juristes et officiers Nazis qui représentèrent l'Allemagne de l'époque, lorsqu'il s'agira de présenter son projet de « Nouvelle Europe » à Benito Mussolini entre le 21 et 25 juin 1938. Le Maréchal Pétain s'en fera le plus vif collaborateur lors de l'inauguration de l'exposition « La France Européenne » avec les autorités nazies le 6 juin 1941.
Ce Walter Hallstein sera fait prisonnier par les Américains à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, et nous le retrouverons un peu plus tard... à la tête de la Commission Européenne entre 1958 et 1967. Auparavant, il aura été nommé Secrétaire d’État aux affaires étrangères de l'Allemagne. Il sera d'ailleurs l'un des co-signataires du Traité de Rome le 25 Mars 1957.
Vous avez vu plus haut la carte dessinée par les nazis sur cette Europe Fédérale où la France cessait d'exister au profit d'une multitude de régions dont l'autonomie se réduisait à quelques considérations ethno-culturelles. Voici donc la carte des eurorégions :
Notons pour commencer que l'Allemagne s'agrandit dans ce projet, en récupérant notemment les Sudètes. Mais la France se réduit de moitié afin que l'Occitanie, la Catalogne, la Bretagne, la Savoie et l'Alsace, la Corse, le Pays Basque, l'Aragon et la Ligurie puissent exister en tant qu'eurorégions.
Une autre carte mérite notre attention, c'est celle imaginée par EELV :
On y voit clairement la création des entités Catalanes, Basques, Corses, Savoyardes, Bretonnes et Alsaciennes, en fonction des désiratas de quelques régionalistes absolument minoritaires en France, et dont nous l'avons vu plus haut, avons quelques raisons historiques de nous méfier. Il en va de même pour le crédit qu'on peut apporter à leurs revendications, car cherchez bien : tous souhaitent rester dans l'Union Européenne. Un indépendantiste ou nationaliste qui accepte n'avoir aucune souveraineté économique, monétaire ou diplomatique pour se satisfaire de son seul folklore régional ne peut définitivement pas être pris au sérieux.
Dans un document daté du 11 janvier 2007, le Comité Économique et Social Européen a donné une définition aux Eurorégions qu'il convient d'analyser :
Les eurorégions sont des structures permanentes de coopération transfrontalière entre collectivités régionales et locales de proximité directe situées de part et d'autre de frontières nationales partagées
Elles présentent notamment les particularités suivantes :
les eurorégions et les structures similaires ne forment ni une nouvelle administration ni un nouvel échelon gouvernemental mais constituent une plate-forme d'échange et de coopération transfrontalière horizontale entre les collectivités locales et régionales; elles encouragent également une plus grande coopération verticale entre les collectivités territoriales, les pouvoirs nationaux et les institutions européennes ; ce sont des associations de collectivités locales et régionales situées de part et d'autre d'une frontière nationale, parfois dotées d'une assemblée parlementaire ;
ce sont des associations transfrontalières avec un secrétariat permanent, une équipe technique et administrative, et des ressources propres.
dans certains cas, ce sont des entités de droit privé, reposant sur des associations sans but lucratif ou des fondations de part et d'autre d'une frontière, en accord avec leurs juridictions nationales respectives. Dans d'autres cas, ce sont des entités de droit public, basées sur des accords conclus entre États, veillant notamment à la participation et la coopération des collectivités territoriales ;
très souvent, les eurorégions sont non seulement définies par leurs limites géographiques ou politico-administratives mais partagent également des caractéristiques économiques, sociales ou culturelles communes.
Un autre article du même document précise :
La coopération régionale transfrontalière et la création des eurorégions ont pris de l'ampleur à partir de 1990. Parmi les facteurs qui ont contribué à cet élan, citons notamment :
- les progrès en matière d'intégration européenne, en particulier suite à la mise en place du marché unique, à l'introduction de l'euro et à l'élargissement de l'UE;
- la décentralisation et la régionalisation croissantes des États européens ;
- l'augmentation du travail frontalier ;
- la reconnaissance, quoique limitée, du rôle des régions dans la gouvernance des institutions européennes;
L'objectif visé est d'assurer que « la coopération transfrontalière consiste à assurer une intégration économique et sociale par le biais de stratégies communes de développement et d'échanges structurés entre les deux côtés d'une frontière ».
A priori, dans un monde de bisounours et de petits cœurs, on ne peut que se réjouir d'une telle initiative, mais nous ne sommes pas dans un tel monde. L'Union Européenne s'est construite par petites touches successives. Il faut l'admettre et le comprendre en vous posant la question suivante : Est ce que le peuple Français, après avoir versé beaucoup de sang pour récupérer l'intégrité de son territoire et sa pleine souveraineté au sortir de la Seconde Guerre Mondiale, aurait accepté d'entrer directement dans l'Union Européenne telle que nous la connaissons aujourd'hui ?
La réponse est évidemment non, car nos aïeux auraient été scandalisés qu'on leur propose de perdre la Souveraineté si difficilement reconquise après avoir été sous le joug nazi durant près de 6 années. Il a d'abord fallu faire la Communauté Européenne de l'Acier et du Charbon (CECA), puis la Politique Agricole Commune, créer une zone économique avec le Traité de Rome, une Commission Européenne, puis enfin un parlement européen et une monnaie commune via le Traité de Maastricht. Le Traité de Lisbonne se contentant d’aggraver les traités ratifiés depuis lors. Tout cela sur cinquante années.
Souvenons nous que Walter Hallstein était l'une des têtes pensantes d'une institution qui a été largement voulue, financée et soutenue politiquement par les U.S.A et l'Allemagne. Ce même Walter Hallstein qui provoquera l'ire de Charles de Gaulle lorsqu'il s'agira de proposer que des décisions européennes soient approuvées à la majorité qualifiée des Etats-Membres, ce qui ne pouvait que signifier que la France aurait à subir les points de vue de l'Allemagne et des pays Anglo-Saxons. La politique de « la chaise vide », conduira les dirigeants européens à proposer l'obligation d'accord unanime sur les questions importantes, ainsi qu'à l'éviction de Walter Hallstein de la Commission Européenne.
L'Allemagne aujourd'hui, nous le constatons, conduit selon ses propres vues la politique de l'U.E. Que ce soit sur les questions monétaires, économiques ou budgétaires, elle impose son calendrier, les traités qu'elle souhaite, et ce qu'Hitler n'a pas réussi dans la Guerre quant à étendre son empire, Mme Merkel est en train de le réussir par la voie politique et économique.
Et c'est là que le vieux rêve pangermanique revient sur le devant de la scène : Faire de toute l'Europe une association de Länder, soit des micro-Etats dépourvus de Souveraineté réelle, focalisés sur des pseudos identités régionales, et sous le joug de l'Allemagne.
Il est à noter que les Américains soutiennent pleinement cette vision culturelle des élites Allemandes, car ils ont tout intérêt et particulièrement pour la France, à ce que les Nations Européennes soient purement et simplement démantelées. Cela leur permettrait d'éradiquer le volcan historique Français faiseur et inspirateur de révolutions sociales, et évincer notre pays du Conseil de Sécurité de l'ONU. Le veto Français quant à la Seconde Guerre d'Irak n'a jamais été vraiment digéré par les U.S.A, et outre les questions militaires, les États-Unis dont la monnaie repose sur une montagne de dettes et des fondamentaux économiques déplorables, a besoin de pouvoir écouler ses dollars indéfiniment dans une zone euro totalement à la merci de son propre système bancaire. Aussi ne nous étonnerons donc pas d'apprendre, que la Banque Goldman Sachs recommandait début 2013 à la France de réduire ses collectivités territoriales, suivie par la très atlantiste Organisation de Coopération et Développement Économique (OCDE), qui dans un rapport datant du 19 Mars 2013, proposait à la France de supprimer purement et simplement ses départements, et réduire le nombre de ses communes en les fusionnant.
Nos dirigeants ont récemment tenté un coup d'essai en fusionnant le Haut Rhin et le Bas Rhin par référendum. La gifle aura été claire, les Alsaciens ont dit non le 7 avril 2013 à 54,44% grâce à l'intelligence des électeurs du Haut Rhin et plus surement, une meilleure information communiquée dans ce département. Pour autant, l'eurorégion TriRhena agglomérant l'Alsace et des territoires Allemands et Suisses est déjà bien instituée (en droit Allemand), tout comme les eurorégions Euskadi dans le Sud Ouest de la France, ou encore Pyrénées-Méditérannée reliant le Sud de la France à l'Espagne. Le démantèlement de la France a bien commencé...
S'il faut supprimer une entité territoriale, autant supprimer les régions !
Dernier volet de ce long article, celui qui propose une autre solution, indépendamment des problèmes géopolitiques sous-jacents des trahisons répétées de nos politiciens quant à l'intégrité territoriale et la souveraineté de la France. En premier lieu, notons que sortir de l'Union Européenne nous ferait économiser environ 7 Milliards d'euros par année en Net, sans compter l'amélioration de nos recettes du fait que nous reprendrions enfin le contrôle sur notre monnaie et notre souveraineté commerciale, ce qui serait pleinement favorable à la relance économique de la France. Jacques Sapir, directeur d'étude à l'EHESS a mené une intéressante étude où il expliquait que si la France sortait de l'euro et reprenait le contrôle de ses taux de change et de ses mouvements de capitaux, nous pourrions aisément relancer une croissance forte produisant pas moins de 3 millions d'emplois en quelques années. C'est donc autant de recettes supplémentaires pour l'Etat que de quitter l'U.E, et des dépenses en moins, bien évidemment.
Maintenant, puisque le débat se focalise sur les collectivités territoriales, il est vrai que les départements nous coûtent cher. En 2011, selon une note de synthèse délivrant les chiffres clé des collectivités territoriales publiées par le gouvernement, la totalité des recettes collectées par les départements était de 63,2 Milliards d'euros, quand les régions en percevaient 22,3 Milliards.
A priori, les régions nous coûtent moins cher, mais la vérité est que ce n'est pas leur petit nombre qui joue vraiment dans cet état de fait. Ce sont les compétences qui leurs sont attribuées qui nécessitent moins de dotations de l’État ou d'impôts directs perçus.
Transférons intelligemment ces compétences entre l’État et les départements, et nous pourrons faire des économies substantielles en supprimant les régions. Moins d'élus à entretenir, de mille-feuille administratif, et tout cela en favorisant la proximité. De la même façon, les regroupements de communes nous coûtent 32, 7 Milliards d'euros. Supprimons les joyeusement, nous ferons encore des économies, et permettront aux maires de ne pas avoir à répondre à des entités supra-communales dans le cadre de projets locaux d'investissements.
Car ce qui compte dans l'affaire, ça n'est pas tellement une question d'argent. De la monnaie, nous pouvons en trouver ou en économiser aisément si nous quittons l'U.E, dénonçons une partie de notre dette, et relançons une économie de planification en considérant les enjeux écologiques et énergétiques qui s'imposent à nous.
Ce qui compte vraiment, c'est que les pouvoirs publics restent au plus près des citoyens. La commune et le département sont des entités administratives qui restent sous véritable contrôle de la population, du fait de leur proximité. Contrairement aux régions, à l’État et plus encore l'Union Européenne. Rien n'empêcherait cependant de proposer une transformation démocratique des collectivités locales et territoriales par des mandats issus de la démocratie directe ou encore par le suffrage par le sort. Là, nous atteindrions une réelle démocratie grâce aux municipalités et aux départements.
C'est donc une nécessité avant tout démocratique que de maintenir nos départements, et mettre un terme à la relation incestueuse entre les régions et l'Union Européenne sur nos vies.
En outre, je souhaite conclure en rappelant que les départements existent au travers de l'article 72 de notre Constitution, sur les collectivités territoriales.
Toute altération aussi importante de la décentralisation Française, impose une modification de la Constitution qui selon moi, doit absolument être soumise à référendum contraignant. Nous ne parlons pas là d'un simple problème d'économies à réaliser, mais de jeter aux orties tout un pan de l'histoire Française, pour éloigner toujours plus les sphères de pouvoir des citoyens.
Clairement, Monsieur Valls aura tout intérêt à organiser un référendum sur la question, mais qui j'étonnerais si je pense qu'il n'en sera rien...
Bonsoir,
RépondreSupprimerPremièrement, je tient à préciser qu'avant la guerre il existait un Pays autonome Basque (avec son propre gouvernement et sa monnaie).
Et deuxièmement, je crois que vous oubliez facilement le bombardement de la ville de Gernika visant particulièrement le peuple Basque prémédité serte par Franco mais exécuté par la Luftwaffe, l'armée Nazie.
Cordialement
Il est vrai que le pays Basque Espagnol et à moindre mesure le pays Basque Français ont subi les affres de la guerre. Cependant, le sentiment autonomiste n'est pas le même de chaque côté des Pyrénées pour la raison simple que le pays Basque de notre côté de la frontière, est rattaché à la France depuis 1659, soit plus de trois siècles, avec des frontières précisément définies par le Traité de Bayonne en 1860.
SupprimerSi les Basques côté Espagnol ont une histoire quelque peu différente dans leur relation à l'Espagne, il n'en est donc pas de même en France où la préservation des repères culturels et linguistiques existe bien (et tant mieux, c'est ce qui fait le charme de notre pays), mais où le sentiment d'attachement à la France est au moins aussi important.
J'ai trouvé sur Youtube une entrevue très intéressante d'un vieux monsieur ayant connu l'occupation Allemande dans le pays Basque Français. Et ce qu'il raconte témoigne que les Basques Français méritent un hommage réel de tout le peuple, car nombreux furent les locaux qui s'engagèrent dans la Résistance ou l'armée de la France libre, non pas sous l'étendard Basque, mais bien Français :
https://www.youtube.com/watch?v=_45ZDgrMZN8&list=PLCB538D2562CED782
J'ajoute pour répondre à certaines critiques émises par des indépendantistes Bretons, que je ne considère pas que les autonomistes de tous poils soient des nazis. Je considère juste qu'en constatant le discours ambigu des régionalistes sur l'U.E, que ces derniers ne sont ni sérieux dans leurs volontés d'indépendance, et par bêtise ou par esprit collabo réel, se font les plus fidèles serviteurs d'un système Européo-Atlantique visant à détruire les Nations et nous opprimer économiquement et démocratiquement.
La richesse de la France tient malgré tout de la diversité de ses territoires et des subtilités culturelles qui la composent, mais plutôt que faire le jeu de l'U.E, les régionalistes qui restent extrêmement minoritaires, devraient s'attacher à faire la promotion de l'histoire de leurs régions et l'héritage culturel, linguistique, culinaire ou artistique, sans pour autant considérer que la France est l'ennemie à abattre.
Il y'en Bretagne, en Corse, au Pays Basque, en Alsace et ailleurs des Français de tous horizons qui se sont mariés, font leurs études, sont venus bosser ou monter une boite, ou encore écoulent une retraite paisible, tout comme il y'a des Bretons, Corses, Basques, Alsaciens et bien d'autres Français, qui partent s'installer dans d'autres villes de France.
Cela par ce que nous disposons d'une même maison appelée la France, avec une même langue, des mêmes droits et des mêmes devoirs. Voila pourquoi le régionalisme est minoritaire. Le Peuple Français est uni culturellement et géographiquement, au-delà de l'histoire de notre pays.
Cette vidéo parle de l'occupation allemande de la côte Basques du Labourd,
SupprimerLe Pays Basque se situe dans une zone très stratégique et c'est pour cela qu'elle à été envahi à mainte reprise.
La force de ce peuple vient du fait qu'elle à toujours résisté à l'oppresseur en transmettant sa culture par le biais essentiellement de sa langue.
Il est très violent de parler d'unification de la langue française sachant qu'elle était obligatoire dans les écoles et qu'elle interdisait l'usage du Basque (elle imposait comme dans les colonies la chanson "nos ancêtres les gaulois").
Voir la france comme un pays riche en culture est une fausse vision de la situation, car, elle fait, et elle a tout fait, pour écraser cette diversité culturelle. Il y a cinquante ans il était interdit de parler basque en classe et sachant que la société de demain est composé des enfants d'aujourd'hui, vous avez ce résultat hypocrite, de personnes qui pensent que la france est un pays uni qui a des diversité culturelles riches alors qu'elle a usée de tout les moyens (le temps étant la plus cruelle) pour imposer cette vision d'une "même maison appelée la france"
Culturellement et géographiquement parlant les basques du Nord ont beaucoup plus de liens avec les Basques du Sud (que vous appelez basques espagnols).
À quand une reconnaissance territoriale du Pays Basque Nord (Le Labourd, La Basse-Navarre et La Soule) ?
À quand l'officialisation de la langue Basque ? (richesse infini dans l'étude des langues historiques d'Europe primaire) ?
Pour être tout à fait honnête, je n'y suis pas favorable. Je tiens tout de même à signifier que l'unité du peuple Français et de son territoire, comme dans pratiquement tous les pays du Monde, ne s'est pas faite sans conquêtes et annexions qui ont bien souvent imposé à des populations de changer de langue, de religion et renier des traditions qui leur étaient propres.
SupprimerLa France ne fait pas exception à la règle, mais aujourd'hui, elle n'empêche personne d'apprendre une langue comme le Basque, le Breton ou le Gascon à qui que ce soit. La France préserve son unité de peuple en maintenant le principe d'une langue unique pour l'école et les institutions, et je trouve ça sain même si cela est décrié par quelques régionalistes, quand bien même je comprends leur point de vue.
Le Pays Basque Français fait parti de la France depuis plus de 350 ans encore une fois. C'est pas comme si ce bout de France avait été conquit il y'a 30 ans à peine. Les régionalistes qu'ils soient Basques, Bretons ou autres sont minoritaires et ils ne peuvent que le constater au travers des suffrages qu'ils remportent chaque fois qu'ils se présentent à des élections, à l'exception notable des municipales, mais les positions politiques comptent moins dans ces élections que le programme pour la ville en question.
Voila pourquoi je préfère que liberté leur soient laissé de maintenir en vie langues et traditions anciennes de leur territoire dans le cadre associatif, mais pas dans le cadre institutionnel et scolaire. C'est pour moi le seul consensus Républicain possible si l'on veut éviter à terme une scission de la France qui serait un véritable drame pour tous les Français, y compris ceux vivant dans les régions où sévissent les autonomistes de tous poils.