vendredi 18 avril 2014

L'armée du peuple et les fous

Ils sont moins d'une centaine à détenir les plus puissantes holdings du Monde. Cela à travers des part et plus encore des places dans les conseils d'administration de chacune de ces holdings, elles-même détenant d'autres parts et sièges dans les conseils d'administration dans d'autres holdings. Ce sont les vrais décideurs. Ils sont immensément riches, ils possèdent plus de la moitié des capitaux circulant sur Terre.

Les êtres humains sont sous leur tutelle, et pour éviter qu'ils se révoltent, ils veillent à ce que les pays qui sont sous leur coupe (notamment en occident) aient les apparences de la Démocratie. Ils possèdent les plus grands médias et décident des entités politiques qui peuvent être exposées à la population ou non. Ils veillent à ce que les entités qui leur soient plus défavorables soient purement et simplement censurées. Au mieux on les diabolisera. C'est bien simple, toute entité politique qui se veut régulatrice et globalement attachée à la liberté des peuples à disposer d'eux mêmes, n'ont pas le droit de cité.

Ils ont par le passé influencé les guerres les plus atroces tout comme aujourd'hui. Ils se sont rendus responsables de toutes les crises financières, et plus grave encore, d'une crise sociale et écologique qui ne cesse d'être entretenue depuis des décennies. Ils ont le pouvoir et la richesse, de puissants groupes de lobbying pour influencer les lois, mais ils restent insatiables. Le fait de tout avoir et de ne jamais être rassasiés de tout ce pouvoir et cet argent confine à la folie.

Les maîtres de ce Monde sont réellement fous. Fous à enfermer. Ils n'ont aucune empathie et sont totalement déconnectés de l'immense majorité des populations des pays où ils sévissent. Les morts violentes sous leurs bombes, la famine, les maladies qu'ils entretiennent ne génèrent strictement aucune compassion de leur part. Bien au contraire, cela fait marcher leurs business. Cela permet de rehausser le cours des actions des holdings qu'ils administrent. Cela leur arrache des sinistres sourires de satisfaction. Pour donner le change, ils se feront mécènes d'associations ou fondations qu'ils auront eux-mêmes créé pour « lutter » contre les causes de leurs méfaits. Ces fondations prêchant par exemple la défense de la Démocratie seront bien souvent des outils pour fomenter des guerres civiles. Le cynisme chez ces fous est incommensurable.

Les peuples, soigneusement abrutis de propagande médiatique et d'une instruction scolaire et universitaire validant pour acquis les briques du système qu'ils ont construit, sont totalement apathiques. Pour peu qu'un individu que la conscience du problème de fond rend exalté et plein d'espoir à l'idée de changer le Monde, il rencontrera l'hostilité de ses concitoyens qui le verront comme un ennemi qui ose déranger leur tranquillité. La reprise du pouvoir par l'insurrection est présentée comme une idée aussi utopique que dangereuse. Les peuples se dépolitisent, cherchent le réconfort dans les artifices des drogues, des télévisions abrutissantes, dans l'achat compulsif de vêtements fabriqués par des esclaves en Asie ou encore dans les spectacles sportifs. La réflexion politique, économique, sociale et démocratique est considérée comme profondément ennuyeuse. Elle n'enthousiasme pas. Ne nourrit aucune volonté de changement, quand bien même ils arrive que les idées des dissidents au « Système » puissent être considérées comme intelligentes par les zombies qui tolèrent encore de les écouter. Mais c'est bien la seule limite qu'ils donnent à leur intérêt pour la politique. Contribuer à une Révolution pour y parvenir est un concept insaisissable pour eux. Ces derniers iront sagement voter à l'abattoir si toutefois ils votent encore.

Les dissidents minoritaires jouent quant à eux les funambules avec leur esprit. Sous leur fil, un abîme de frustration prêt à les engloutir jusqu'à ce qu'ils finissent leur chute dans un océan de folie. Au mieux, ils pourraient se rattraper sur une corniche de désillusion et y rester le reste de leur vie durant. L'équilibre fragile leur faisant progresser pas à pas sur le fil qui court vers un horizon qui sans cesse s'éloigne, tient en trois mots : conscience, colère et espoir.

En France, ils sont quelques milliers et sont la seule armée du Peuple. Une armée surveillée de très près par des services plus officiels et aux ordres des employés des fous que les médias ont érigé en dirigeants politiques. Cette armée ne dispose d'aucun fusil, aucun canon. Elle marche de façon désordonnée vers son ennemi qui lui impose sa violence médiatique et physique lorsqu'il devient nécessaire d'utiliser les compagnies républicaines de sécurité ou des des milices politiques pour entraver sa progression.

Cette armée toute en guenille n'a aucun mécène pour financer sa seule arme : la presse alternative. Car cette armée voudrait grossir ses rangs en éveillant les consciences des zombies pour les sortir de leur apathie. Elle n'y parvient qu'au goutte à goutte lorsque les fous contre-attaquent par des campagnes d'abrutissement toujours plus élevées. On supprime l'histoire des Nations dans les programmes scolaires et on en invente une totalement nouvelle qui soit plus accommodante. Tout sentiment d'appartenance à une communauté nationale est un danger très sérieux pour les fous. L'Histoire doit à ce titre être manipulée, voir censurée. Car elle contient dans son écrin, le joyaux le plus précieux des Nations : son identité. L'identité nationale construit le désir d'unicité populaire. La volonté d'un avenir commun qui ne soit pas sous le joug des fous.

Dans cette lente destruction du principe de nationalité, les fous ne se contentent pas seulement de l'histoire. Il est nécessaire de construire de nouveaux mythes pour remplacer les anciens. Il faut les ériger en religion avec l'aide des médias et des politiciens. En Europe, les fous construisent ainsi tambour battant le mythe de l'Union Européenne à grands renforts de drapeaux sur les façades des bâtiments publics et même des écoles de nos pays. Le nom de la devise que se doivent de partager tant de peuples différents, contribue à placer un peu d'Union Européenne dans chaque poche des zombies dont le compte en banque n'est pas vide de ses chiffres au-delà du dix de chaque mois. L'euro est ainsi le plus formidable outil de propagande politique des fous. Un outil d'asservissement des peuples à leur cause et tout est bon pour le faire survivre. A commencer par l'appauvrissement toujours plus brutal des peuples pour faire survivre une monnaie qui structurellement, ne pouvait profiter qu'aux classes les plus aisées, mais certainement pas à l'écrasante majorité des petites gens.

Les fous ont aussi leur propre langue, et cela nous donne un indice sur les origines de leur secte. Ils ne parlent qu'en anglais et imposent peu à peu cette langue dans tout le système économique et universitaire de chaque Nation. Lorsque même les langues des Nations sont attaquées, ce sont les derniers remparts des identités nationales que les fous cherchent à effriter. Mais ce sont des remparts excessivement solides et c'est bien ce qui doit donner de l'espoir aux dissidents, en plus de leur connaissance de l'histoire de leur propre pays. Car les fous ont parfois perdu des batailles dans l'histoire. Il ne faut surtout pas croire que les quelques centaines de chiens de garde politiques et médiatiques des fous ne puissent pas être enfermés dans des cages pour qu'ils aboient loin des préoccupations populaires. Ils ne représentent rien face à des millions de gens, et l'armée du peuple doit absolument maintenir sa conscience élevée à ce sujet.

L'armée du peuple doit cependant envisager sans tabou qu'un jour, si les fous devaient lancer une trop grande offensive pour abolir définitivement les Nations, qu'il faudra bien abandonner le terrain de la transmission d'un peu de leur conscience à un peuple apathique, pour se diriger directement vers le front avec leur sueur et leur sang pour rendre aux peuples la maîtrise de leur destinée. La première ligne de front étant les médias, c'est cette dernière qu'il faudra briser physiquement. Les chiens de gardes politiques enverront sans nul doute leurs milices officielles pour tuer nos soldats qui auront pris d'assaut ces médias, tenir sous séquestre les pseudo-journalistes afin de diffuser massivement les informations qu'ils possèdent. C'est donc au prix du sang qu'il faudra envisager la possibilité d'un éveil populaire réellement puissant. Mais chaque jour, nos soldats funambules voient le front se rapprocher à mesure que l'horizon de l'indépendance des Nations s'éloigne. Il est désormais essentiel que la question se pose, c'est une question de vie ou de mort pour les peuples que nous cherchons à protéger...


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