vendredi 26 juin 2015

La résistance égoïste

Je vais dans ce billet me contenter d'un postulat qui ne vaudra que ce que j'en pense, et non une classification ultime qui ne souffrirait d'aucun débat. 

N'étant pas qu'acteur tant intellectuel qu'activiste dans ce que l'on peut appeler une forme de résistance, j'observe aussi tous les détours qu'elle peut prendre en fonction des personnalités de chacun des autres acteurs de cette résistance globale.

Il y a cependant une racine commune à toutes les formes de résistance :

C'est le fait qu'une personne conditionne ses choix de vie sociale et de nécessité physiologique, en fonction d'une réflexion politique forte sur son environnement politique et social.

Une fois cela dit, j'observe trois réponses différentes à un environnement politique et social dégradé en fonction des individus. Ces stratégies de résistance co-existent sans produire les interactions suffisantes, pour globaliser la Résistance toute entière.

Nous pourrions subdiviser chacun des modèles qui vont suivre en de nombreuses ramifications, mais c'est pour nous intéresser qu'à un seul, que je souhaite présenter les trois succinctement et sans trop m'approfondir.

Il y a d'abord la résistance partisane.

C'est la plus connue dans l'inconscient collectif, et pourtant pas la plus pertinente quoi qu'essentielle. Les partis politiques forment avant tout une communauté d'échange d'information sur l'état du monde. Ils sont d'avantage un rassemblement de personnes très attentives aux décisions prises par nos dirigeants, et qui se chamaillent sur la façon d'être d'accord pour par exemple sortir de l'Union européenne. Mais nous pourrions élargir à tous sujets leurs querelles s'agissant de leurs points d'accord.

Les partis politiques dit "extrêmes" ou "alternatifs" sont assurément les foyers où pullulent les plus grands réformateurs de notre pays. Du P.R.C.F à Génération Identitaire, en passant par l'immense masse des partisans se retrouvant dans des partis dits plus "modérés", l'aspiration à instaurer une large part de démocratie participative (en clair, LA Démocratie) est immense, et donc annihile pour le futur toute possibilité pour une idéologie extrémiste de parvenir au pouvoir. 

Quand bien même ce serait le cas, l'écrasante majorité des contestataires radicaux qu'ils soient de "gauche" ou de "droite", connaissent de nombreuses façons d'assainir un pays démocratiquement et socialement, et ils auraient les moyens de destituer collectivement tout despote qui viendrait à prendre le pouvoir.

La résistance partisane lorsque les médias et les institutions organisant les suffrages sont corrompues ou aliénées, n'a aucune chance effective de fonctionner si deux conditions ne sont pas réunies :

- Si les extrêmes et radicaux d'opposition ne se fédèrent pas temporairement pour fragiliser le pouvoir politique en place.

- Si les idées et initiatives des partisans qui s'adonnent à la résistance immédiate sont ignorées ou méprisées par les instances dirigeantes des partis.

La Résistance immédiate

Ce que j'appelle la résistance immédiate, est typiquement la pluralité d'actions hebdomadaires voir quotidiennes qu'une personne fait pour attaquer de front le pouvoir en place. 

Le partisan d'une chapelle politique qui placarde une affiche ou distribue un tract, s'adonne à la résistance immédiate. Frontalement et activement, il défie le pouvoir en place en présentant une alternative à ce pouvoir aux passants. 

Mais la résistance immédiate peut s'affranchir très aisément des formes connues de militantisme traditionnel. Ecrire un courrier à un magistrat et prendre les armes pour destituer un Gouvernement par la force, sont deux autres formes extrêmes de résistance immédiate. La première est extrêmement simple et pacifique, et par millions de lettres, peut faire tomber un Gouvernement. La seconde est extrêmement violente, et nécessite en outre des moyens logistiques, financiers et humains considérables.

La résistance immédiate est donc une réponse répétée à l'arbitraire d'un pouvoir, par une action nuisible immédiatement pour celui-ci, mais qui ne trouve son succès qu'à deux seules conditions :

- qu'un seuil minimal de personnes se coordonnent dans leur résistance immédiate de telle façon à la rendre visible et efficiente. Il est à mon sens pour la France (et s'agissant des formes de résistance que je préconise), d'environ 1000 activistes sur tout le territoire pour créer "l'effet de levier" insurrectionnel.

-  que cette résistance se fédère essentiellement sur la destitution du Gouvernement et non sur ce qui fera la succession du pouvoir en place. C'est un principe de foi aveugle qui exige souvent l'usage du symbole à ériger ou à détruire pour seul programme politique fédérateur. Une telle résistance ne répond pas des élections sauf si elles sont opportunes et d'avance gagnées. Les meilleurs activistes ont ainsi des convictions politiques, mais leur objectif premier reste et demeure de faire chanceler le pouvoir comme préalable à tout le reste.

La Résistance égoïste

C'est la dernière classe de résistance que je créerais pour distinguer les formes les plus générales que peut revêtir le refus actif de se conformer à un pouvoir nuisible.

Par égoïste, il faudrait en vérité entendre fataliste mais je préfère considérer la stratégie en terme de survie physique et sociale pour analyser les ressorts de nos choix respectifs.

A la différence de ceux qui choisissent la résistance strictement politique ou strictement immédiate, celle ou celui qui choisit la résistance égoïste vise d'avantage à se prévenir de toutes les dégradations politiques, sociales et militaires qu'à les affronter directement.

En clair, il s'agit de bâtir un système parallèle en terme de mode de vie et bien souvent d'auto-suffisance, du moins de frugalité dans ses besoins physiologiques et de confort, permettant de ne pas être affecté par les dégradations politiques et sociales en cours.

Celle ou celui qui s'adonne à une telle forme de résistance, a souvent la même ferveur religieuse quant à l'efficience de sa stratégie et plus encore son système de valeurs. Elle ou il prône l'idée que le Système ancien ne peut que s'effondrer si un autre le remplace progressivement. 

Il est important à se stade de notifier que cette stratégie n'est pas à proprement parlé égoïste. Elle peut l'être pour quelques individus, mais l'essentiel de ceux qui s'y adonnent vivent généralement en communauté. Que ce soit sous l'angle familial ou avec des personnes tierces partageant les mêmes valeurs et le même labeur pour organiser leur indépendance. Sa dimension "égoïste" s'éclaire dans le sens où la résistance partisane ou immédiate sont de façon antagoniste à la première, des formes de résistances désintéressées voir sacrificielle. Elles visent le créer les conditions favorables au bonheur de tous, là où la résistance "égoïste" ne peut que faire le bonheur que de ceux qui s'y adonnent.

En résistance égoïste, quand bien même l'appel sera toujours lancé par ses partisans à ce que tous la rejoignent, tous ne la rejoindront pas.

Ainsi, du citoyen "végan" vivant dans son petit appartement parisien, à la petite communauté survivaliste perdue dans un hameau du Vercors, il y a des concessions souvent fortes en mode de vie ou en dispositions financières pour que l'essentiel de la population d'un pays ne puissent la rejoindre. Ainsi, la majorité des Français aiment culturellement la viande ou sont intriqués dans des conditions matérielles et sociales qui les empêchent tout simplement d'acheter une petite ferme en Ardèche pour changer de vie. Même si la question financière peut être réduite quand il s'agit de rejoindre une communauté déjà existante, l'ancrage d'une vie familiale, professionnelle ou des obligations diverses nous retenant, est un sérieux frein pour que tous adoptent cette forme de Résistance.

La Résistance égoïste suppose donc un levier unique pour fonctionner :

- Un pays dont la condition matérielle et sociale de chacun soit au plus grand optimum que l'on puisse espérer pour un être humain. Car il faudrait que tous puissent la rejoindre.

Conclusion

Il ne s'agit pas ici de porter un jugement sur chaque système de Résistance. Tous ont leur intérêt, mais leur efficience diffèrent en fonction de divers paramètres. Ces formes de résistance sont d'avantage représentatives du profil psychologique de chacun, que des systèmes de valeur qui s'opposent. Supposons un intellectuel politique qui traqué, se réfugie dans une ferme survivaliste où il fera connaissance d'un insurgé lui proposant de prendre les armes, nous venons en un même moment, de faire converger les trois formes de Résistance.

C'est volontairement que je caricature l'exemple à l'extrême, mais à l'échelle de notre pays et de notre époque, si les partisans cessaient d'écouter leurs chefs et les ayatollahs de tous les partis, que les activistes se coordonnaient dans de mêmes actions fragilisant profondément le pouvoir, et que tous se réunissaient ou obtenaient les aides alimentaires ou le gîte des personnes ayant fait le choix du retour à la terre, nous disposerions d'un Résistance globale nettement plus efficiente.

Je suis certes subjectif mais je ne peux m'empêcher de penser que je le proclame avec raison : seule la Résistance immédiate est la plus à même pour le moment de déstabiliser le Système, car peux peuvent faire beaucoup avec ce fonctionnement psychologique. La Résistance partisane ne souffre pas du manque d'effectifs mais de la division. La Résistance égoïste quant à elle, ne souffre pas d'autre chose que du conditionnement social qui s'y oppose.

 





dimanche 21 juin 2015

Nous convergerons vers Paris...

Ceci est la troisième et dernière partie d'un appel à nous organiser pour tenir le Siège de Paris, dès le 14 juillet prochain. Vous pourrez trouver le premier article ICI et le second article ICI.

Dans un premier temps donc, j'expliquais les raisons qu'il y avait de converger vers l'Assemblée Nationale dès 10 h mardi 14 juillet prochain. Mais en vérité, il s'agira d'être présent sur Paris, à minima la veille afin d'être frais et dispos le lendemain.

Pour cela, les Français qui feront l'effort de venir de la province doivent s'organiser en premier lieu par des systèmes de co-voiturage. En second lieu, il s'agit de prendre des trains (si possible directs) pour Paris et je ne puis que vous encourager à ne pas régler votre billet de train afin que ce grand jour de Concorde soit la garantie pour tous, sans distinction de nos fortunes, d'être présents pour mettre sous pression le Gouvernement.

La S.N.C.F est un bien commun, tout comme devraient l'être les autoroutes. La hausse spectaculaire des prix de la S.N.C.F (en particulier pour ceux qui souhaitent prendre le train sans réserver de longues semaines d'avance) est indigne du service public que cette entreprise nationale se doit de rendre à tous les Français.

Mais la raison qui doit nous conduire à tous voyager gratuitement, est toute autre. Il s'agit d'un engagement personnel. Lorsqu'une partie du peuple décide d'organiser son insurrection légitime, il est une nécessité psychique d'entrer en désobéissance vis à vis de la loi en commettant des infractions ou délits dont le préjudice est négligeable pour la Société, mais qui empêchent tout retour en arrière pour l'insurgé entré en résistance.

Qu'une première infraction soit commise et assumée, et l'amorce est alors donnée dans notre esprit. Car qui peut accorder sa grâce aux infractions commises durant un épisode insurrectionnel, si ce n'est une personne à qui l'on aura confié les pouvoirs nécessaires pour se faire ?

Ce qui sous-entend qu'un insurgé de la République doit considérer dès sa première infraction ou son premier délit commis, que les griefs que pourra lui tenir la Justice, seront bien absouts à l'issue d'une révolution réussie. Ce qui impose donc certes une marche en avant contrainte pour l'insurgé qui ne souhaite aucunement payer une quelconque amende pour avoir assumé son devoir de résister à l'oppression, et une démarche de foi s'agissant de l'issue favorable d'une Révolution en cours.

Voila pourquoi j'appelle tous les Français à converger vers Paris par tous les moyens, et prendre tout train en partance en refusant expressément de régler à la S.N.C.F la petite fortune qu'elle demande désormais pour oblitérer notre droit à circuler librement sur l'ensemble du territoire national.

Considérez cependant que vous partez pour plusieurs jours pour ceux qui peuvent se le permettre. Nous devons tenir un Siège, non une gentillette manifestation devant l'Assemblée Nationale. Si vous ne connaissez personne sur Paris, ne partez pas seul. Il y aura toujours un Parisien (banlieue comprise s'entend) pour vous accueillir si vous associez votre voyage avec un insurgé ayant quelques relations en Île de France. Ne prévoyez que le strict nécessaire d'hygiène et vestimentaire, et surtout, n'oubliez pas votre tente (type igloo car facile à démonter rapidement), elle marquera votre occupation.

Je tiens à conclure ce billet par une mise au clair s'agissant de quelques incompréhensions...

Commençons d'abord par la question d'Eric Fiorile. D'emblée, je tiens à signaler que je ne soutiens aucune personne en particulier, que ce soit Eric Fiorile ou tout autre personne. Du moins, les personnes que je soutiens sont des activistes de terrain, non des habitués de la réflexion intellectuelle ou de la communication. Ensuite, ceux qui me connaissent et me fréquentent autrement que sur les seuls réseaux sociaux, savent que sans que je puisse définir exactement pourquoi, j'ai une confiance très relative en cet homme. Ça n'est ni lié à son parcours professionnel, ni à sa relation à l'argent - dont du peu que j'ai pu observer semble tout à fait saine - ni un quelconque défaut de caractère ou d'intégrité concernant ses idéaux. C'est une intuition, et cela n'est donc pas de l'ordre du rationnel ou de l'explicable, et il est fort probable que le temps me donnera tort ou peut-être et malheureusement raison. Donc lorsque certains commentateurs semblent s'interroger sur mes affinités avec Eric Fiorile, j'avoue en sourire quelque peu. Je n'éprouve ni haine, ni sympathie pour cet homme, il est simplement l'un de ceux avec qui je suis en accord intellectuel sur deux questions importantes :

1) L'urgence qu'il y pour le peuple de s'insurger au plus vite et ne plus faire confiance aux élections et/ou partis politiques (ce qui est un quasi pléonasme).

2) Il faut établir nous même notre représentation populaire.

Cependant, j'ai tout de même de profondes divergences sur ses propres conclusions. En effet, un Conseil National de Transition n'est pas une assemblée législative, mais un Gouvernement. Soit un pouvoir exécutif. Ce qui n'est pas le cas dans la proposition d'Eric Fiorile, qui souhaite d'abord créer une Assemblée Législative appelée "Conseil National de Transition", ce qui apporte une certaine confusion mais aussi et surtout, nous fait manquer le coche sur l'essentiel.

En effet, l'essentiel de mon travail sur ces dernières années a été d'étudier les périodes de crises (guerres, putschs ou insurrections populaires) et m'intéresser à la philosophie du droit sur les équilibres existants entre la démocratie et la nécessité du commandement, en particulier pour nos autorités constituées.

Ce qui explique que de mon point de vue, les institutions transitoires les plus urgentes à créer pour nous représenter, ne sont pas de l'ordre d'une assemblée législative ou des assemblées constituantes. Ces institutions sont en effet dans l'incapacité effective de détenir la clé de l'arme atomique, passer des ordres à notre Armée ou notre Police Nationale et en assumer la pleine responsabilité.

Ordinairement, le président de la République est au sommet de la hiérarchie administrative et militaire. Il est le donneur ordre sur lequel repose l'irresponsabilité des généraux, préfets, policiers gendarmes et militaires qui lui obéissent. Les institutions les plus régaliennes n'ont pas une organisation pyramidale seulement par culture, mais d'abord et avant tout par nécessité. Si une véritable réflexion sur la Démocratie peut aboutir à une véritable décentralisation des autorités de tutelle de police et de gendarmerie, il n'est pas concevable structurellement de s'attaquer à l'organisation très hiérarchisée de notre Armée. C'est une nécessité vitale pour la France et la garantie pour nos soldats de ne pas voir leur moral affecté par une responsabilisation politique de ces derniers lorsqu'ils exécutent un ordre, quand bien même contraire à leurs propres considérations éthiques et humanistes de leur métier.

Il faut donc une seule personne pour porter l'écrasante responsabilité de commander une Armée. Tout comme une seule personne - pour le moment - est à même d'obtenir l'engagement indéfectible des forces de polices, de gendarmerie et des préfets qui transmettent les ordres ministériels. Enfin, et cela est aussi de l'ordre du régalien, Messieurs Poutine et Messieurs Obama, doivent savoir qui appeler lorsqu'il s'agit de négocier directement une considération diplomatique particulière avec la France. Croyez-vous que les négociations les plus directes peuvent se faire entre une Assemblée législative et un Chef de Gouvernement étranger ?

Non, et définitivement non.

On peut s'indigner qu'en définitive, toutes les Nations doivent se trouver des chefs suprêmes pour les représenter, mais il n'est pas question ici de traiter de la philosophie de l'anarchie qui ne vaut que pour de très petites communautés d'individus, non des pays peuplés de plusieurs dizaines de millions d'habitants. Il n'est pas non plus question dans mes propos (sans que cela m'empêche toute réflexion à ce sujet) d'évoquer les mesure de contrôle, révocation et contre-pouvoirs à institutionnaliser pour disposer d'une réelle Souveraineté populaire sur notre chef de l'exécutif.

Il s'agit ici, d'en proposer au moins trois dans les plus brefs délais à nos autorités constituées. Si nous parvenons à déligitimer et faire vaciller notre Gouvernement, il faut bien comprendre que dans un tel cas, notre Armée et nos forces de police, souhaiteront savoir à qui elles devront obéir.

Voila à quoi se résume en définitive une insurrection menée de bout en bout : évincer un Gouvernement et pourvoir à son remplacement transitoire.

Si Eric Fiorile n'élude pas cette logique, sa vision est largement basée sur le volontariat, ce qui ne peut qu'écarter les meilleurs de nos géopoliticiens ou personnes compétentes pour ces fonctions, qui pour la plupart ne prétendront jamais au pouvoir. 

Voila pourquoi je considère que seule la Désignation Populaire peut circonvenir à cette difficulté. Il s'agit durant un certain temps de mettre en concurrence des personnalités que nous désignons directement sur un forum pour des mandats pour lesquels nous les reconnaissons aussi compétentes que sages. Ces personnalités durant l'essentiel du processus ne peuvent pas s'opposer à leur désignation. Cela ne contraint nullement les partisans d'officines politiques de désigner leurs mentors aux côtés de personnes n'ayant rien demandé. Mais cela garantit que des Etienne Chouard, des Frédéric Lordon, des Jacques Sapir, des Alain Chouet, des Pierre Rabhi et tant d'autres qui refuseront de s'engager politiquement, puissent un jour être portés au pouvoir par les citoyens eux-mêmes.

Si le processus de Désignation Populaire dure par exemple six mois, durant cinq mois, toutes les personnes désignées au mandat de Ministre des Affaires Etrangères, par exemple, seront mis en concurrence en temps réel via un Scrutin Public. Chaque citoyen doit pouvoir connaître en temps réel les résultats du Scrutin Public, pouvoir retirer son vote et voter pour une autre personnalité.

Au bout du cinquième mois, les personnalités désignées sont alors consultées pour savoir si elles acceptent (pour celles ayant obtenu les meilleurs scores) les responsabilités que la majorité des citoyens souhaitent leur confier. Les personnalités refusant une telle charge ministérielle seraient alors écartées du Scrutin Public, un mois avant la fin du déroulement de celui-ci, et les personnalités restantes seraient alors mis en concurrence par voie d'élection. 

Ainsi, si en tant que citoyen, je désigne Jacques Sapir au mandat de Gouverneur de la Banque de France, Frédéric Lordon au mandat de Ministre de l'Economie, Pierre Rabhi au mandat de Ministre de l'Agriculture, ou Alain Chouet au mandat de Ministre de la Défense, sans avoir à expliquer toutes mes vues politiques, l'on prend naturellement note de ce qui fait mon programme idéal. Imagine-t-on en effet Pierre Rabhi faire des courbettes à Monsanto et Jacques Sapir se montrer doucereux avec les spéculateurs de tous poils ?

Bien sûr, cela ne contraint en rien le peuple de pouvoir rédiger son programme ou même des partis politiques d'en bâtir un.

La Désignation Populaire, que l'on conçoive celle-ci sous forme définitivement institutionnalisée ou dans l'urgence d'une situation de crise, est le moyen le plus démocratique et le plus sûr de nous accorder à tous, une véritable élite de techniciens et intellectuels défendant des valeurs et positions proches des idéaux majoritaires de la population.

Et durant le Siège de Paris, nous devrons rapidement - et même très rapidement - disposer d'un Ministre de la Défense, d'un Ministre des Affaires Etrangères et d'un Ministre de l'Intérieur. Les autres ministres sont aussi essentiels, mais aucun d'entre-eux n'aura pour rôle de déresponsabiliser nos militaires et policiers, s'agissant de la légitimité de leurs missions. C'est ce vide qu'il faut au plus vite combler, et je vous invite d'entrée à désigner le maximum de personnalités avec un petit CV wikipédia ou autre sur le forum bâti à ces fins.

J'ajoute que quelques jours avant le 14 juillet, se tiendra une réunion importante du C.N.T en cours de constitution par les partisans de la Démosophie qui portera notamment sur ce sujet. Je compte m'y rendre et défendre ma position à ce titre, même si je ne me suis pas porté volontaire pour faire parti du C.N.T et ne compte pas le faire. J'ajouterais que je défendrais aussi ma position sur la nécessité d'organiser le Siège de Paris en fonction de ce que j'ai expliqué au travers des billets précédents.

Si je devais manifestement ne pas convaincre de la pertinence de mes propositions sur ces questions, alors je continuerais de militer pour que cela se fasse au plus vite, et quoi qu'il arrive, je serais bien présent au pied de l'Assemblée Nationale le 14 juillet 2015 avec ma tente.

Si à l'inverse, nous parvenions à trouver un chemin satisfaisant les considérations que je défends ici, alors vous seriez appelés autrement que par ma seule personne, à jouer le jeu de la Désignation Populaire en masse, et de mon côté, je reconnaîtrais la légitimité du Conseil National de Transition.

J'espère tous vous voir le 14 juillet prochain, et d'ici là, deux publications apparaîtront pour relater les décisions prises lors de la journée de préparation mentionnée quelques lignes plus haut, ainsi que le jour J, la liste des institutions qu'il faudra assiéger les unes après les autres et dans quel ordre.
Avec toutes mes considérations résistantes pour mes lecteurs, 


Sylvain Baron

samedi 20 juin 2015

La Nouvelle Commune de Paris ne se fera pas sans les Parigos !

Dans un précédent billet, j'évoquais la nécessité de converger pacifiquement vers l'Assemblée Nationale et les bureaux de la Commission Euro-étasunienne avec une tente et la ferme intention d'occuper les rues en position assise.

J'expliquais aussi qu'il était une nécessité absolue pour la sécurité de tous, d'obéir aux ordres des autorités de police, lorsqu'elle nous demanderont de quitter les lieux.


C'est désormais sur ce billet que je compte m'appesantir sur ce qu'il convient de faire ensuite, car lorsqu'on évoque l'idée de destituer une oligarchie par le Siège de Paris, nous parlons d'une occupation permanente de la Capitale Politique Française, et donc des institutions et médias nationaux qui influencent, votent ou exécutent des lois et traités arbitraires contre nos intérêts fondamentaux.


Le Siège de Paris doit être Mobile, c'est sa seule clé de réussite pour qu'il se déroule relativement pacifiquement. 

Nous ne pouvons pas éviter que des individus mal intentionnés ou missionnés par Valls et Hollande de créer des troubles, mais il appartiendra aux forces de l'ordre de leur mise à l'écart. Pour notre part, je parle des gens qui souhaiteront que le temps insurrectionnel se déroule avec une certaine paix et surtout de la joie, alors nous nous contenterons de laisser les forces de l'ordre faire leur boulot, tandis que nous convergerons vers une nouvelle institution stratégique à assiéger...

Et autant le dire, les missions seront nombreuses, et de bonnes chaussures de marche seront réellement nécessaires si l'on souhaite éviter les transports :


Si par SMS et facebook, nous pouvons tous savoir vers quel nouveau lieu converger, même quelques milliers de personnes peuvent commencer à être efficientes dans leur occupation. Ainsi, sur cette carte plus haut, nous voyons que les principaux grands médias et institutions de la République sont visées, avec une petite pensée pour le C.R.I.F, le siège du PS (Solferino) et de l'UMP en plus.

L'Elysée est le bâtiment vers lequel converger qu'en dernier recours. C'est un bâtiment militaire et non civil, il n'est donc pas utile d'envoyer au casse-pipe les Français qui manifesteront, sauf si nous devions êtres repoussés de toutes les entités assiégées.

De même, l'Hôtel Matignon, ainsi que les ambassades des Etats-Unis ou d'Israël (à proximité des champs Elysées) sont des bâtiments qu'il n'est souhaitable d'assiéger qu'en dernier recours, sans toutefois s'interdire complètement cette idée, avant de se replier sur le palais de l'Elysée.

Un tel Siège ne peut réussir qu'avec l'appui des Parisiens.

En effet, avec plus de 10 Millions de Franciliens, les effectifs à mobiliser pour tenir le Siège de Paris sont en soi largement suffisant sur l'Île de France. Mais les Parisiens se devront aussi d'organiser l'accueil des insurgés venant de province qui viendront renforcer l'occupation. Les nécessités sanitaires et alimentaires imposent que les campeurs doivent de temps à autre trouver un gîte où se doucher, se restaurer convenablement et prendre un peu de repos. Tenir un siège, particulièrement en nous déplaçant beaucoup, sera une épreuve de forces pour nos corps et pour nos nerfs. 

Le 14 Juillet n'est qu'un jour de l'année, mais un tel Siège pourrait durer plus d'un mois avant que nous soyons en capacité de désigner un porte-parole officiel de notre mouvement.

Le problème est ici, et nous devons régler ces questions en urgence pour négocier avec l'Armée et les forces de police une entente provisoire afin que l'ordre reste maintenu, et que le peuple Souverain puisse organiser un Référendum révocatoire s'agissant de François Hollande, et la nomination d'un Conseil National de Transition représentatif.

Organiser un Référendum national, même avec l'appui de médias enfin repris sous notre contrôle populaire, n'est pas l'affaire d'une journée. Le Siège de Paris est l'épreuve de force transitoire qui permet de créer un équilibre d'influence entre la Souveraineté Populaire qui s'exprime, et les ordres que continueront de produire "d'un gouvernement de fait" sur nos policiers et notre Armée.

L'ensemble de la continuité de l'Etat reposera alors dans le cœur et l'intelligence de nos policiers et soldats. La pression de Hollande via les préfets et les généraux sera monumentale, et les serviteurs des institutions régaliennes seront sensés appliquer ses ordres. Et nous tenir notre Siège...

Si nos militaires et nos policiers appuient le peuple, alors le travail de la maréchaussée consistera à exfiltrer les éléments perturbateurs dans les foules et veiller à faciliter la circulation des automobilistes et personnes.

Mais si la maréchaussée devait oublier qui doit-elle protéger et servir exactement, je crains alors que toute solution pacifique serait dès lors compromise. Je lance donc un appel aux forces de l'ordre pour les inviter à toute la retenue possible durant ces manifestations, et à conserver leur calme face à tout manifestant qui accepterait immédiatement d'obéir à l'ordre d'évacuer.

Nos ordres et nécessités sont antagonistes, mais notre bien commun est unique. Policiers et Soldats, bientôt, et peut-être pas forcément le 14 Juillet, vous serez responsables devant l'histoire d'une Révolution réussie ou au contraire d'une dégradation incontrôlée et incontrôlable d'une Résistance à l'oppression qui s'organise.




lundi 15 juin 2015

Lettre à Alain Juppé

Cher Alain !

Je t'écris pour t'alerter d'un très grave péril qui menace ta commune. En effet, des hordes barbares de nettoyeurs, assainissent actuellement Bordeaux et ses environs de tous les torchons européens payés avec nos impôts pour servir la propagande de TON idéologie politique !

Oui la tienne mon cher Alain, puisqu'il va de soi que les budgets municipaux sont votés par ton Conseil Municipal - dont on ne doute pas son absence d'opposition sur l'abolition de la Souveraineté du peuple Français sur son propre territoire - et qu'il t'appartient d'exécuter ces décisions budgétaires, notamment avec ta petite signature sur le procès-verbal de séance.


Il se trouve que la France ne reconnait pas d'autre emblème que le drapeau tricolore pour unifier tous les Français au sein du creuset Républicain, sans distinction des opinions politiques ou croyances religieuses de chacun. D'ailleurs, la France n'a pas ratifié non plus l'article 52 des déclarations annexées au Traité sur le Fonctionnement de l'Union européenne, portant sur la reconnaissance des symboles d'appartenance à la communauté européenne, tels que l'euro, l'hymne "l'ode à la joie", la journée de l'Europe et bien sûr, le fichu torchon européen.

Ces torchons donc, tu les imposes à la vue des 56,29 % de Girondins qui ont voté contre TOUS les traités ratifiés depuis cette sinistre journée du 25 mars 1957, en passant par Maastricht, Amsterdam ou Nice, qui étaient réunis en un même bloc "constitutionnel", était sensé nous apporter paix des Bisounours, croissance, plein emploi, et mon cul sur la commode...


Cela s'appelle à mon sens, une utilisation frauduleuse de l'argent public à des fins de propagande politique. En droit pénal, il y a un autre petit nom pour caractériser l'utilisation de l'argent de tes administrés à des fins autres que celles servant les nécessités communes :

Cela s'appelle le détournement de fonds publics. Tu verras, c'est l'article 432-15 du Code Pénal qui en parle le mieux, il est classé dans le Titre III de ce charmant bouquin portant sur "les atteintes à l'autorité de l'Etat".

L'Etat n'étant que l'émanation du peuple Souverain au travers de ses institutions, je te serais fort gré de bien vouloir cesser de souiller notre belle ville de Bordeaux de ces torchons bleus aux étoiles d'or, ou alors de bien vouloir rémunérer notre équipe de nettoyage, obligée de restaurer l'Ordre Républicain en résistant à un nouveau régime de collaboration dont tu es l'un des plus fidèles contributeur. Cela avec toutes les tracasseries judiciaires et financières que cela peut représenter pour nous. Le bon vieux Général de Gaulle se retournerait dans sa tombe de savoir que des mafieux dans ton genre, osent se réclamer de sa personne, tout en contribuant sans vergogne à déposséder le peuple de France de sa Souveraineté et son Indépendance Nationale.

Donc je tiens à t'annoncer que notre campagne de décrochage ne s'arrêtera que lorsque tous les torchons européïstes de la ville auront été décrochés, quoi qu'il nous en coûte et qu'importe le fait que les traîtres qui siègent à tes côtés au Conseil Municipal, s'offusquent que l'on s'attaque à leur idéologie. Nous avons décidé d'expulser l'Union européenne de nos vies, puisque les fripouilles qui prétendent être légitimes pour nous représenter sont fermement décidées à faire disparaître la France dans un bloc géopolitique lui-même asservi aux Etats-Unis d'Amérique. 

Le droit de résistance à l'oppression existe encore en France, ainsi que le principe d'état de nécessité dont nous nous réclamerons lorsque les premiers procès surviendront.

Je te suggère de cesser de discriminer les Français en leur imposant les symboles de ton idéologie politique, particulièrement en usant de nos impôts à ces fins, car de notre côté, lorsque nous n'aurons plus aucun torchon à retirer des écoles, places et édifices publics, il sera alors temps d'assainir nos institutions des traîtres qui forts d'une vaste promotion médiatique, osent s'attaquer continuellement à la Souveraineté du peuple Français.

Les Symboles ne sont qu'un premier pas pour organiser notre Résistance, mais écoute bien la Marseillaise siffler au loin, c'est le peuple qui reprend le contrôle de sa destinée, depuis chaque appartement où un Décrocheur fomente avec ses amis ou sa famille, l'insurrection qui vient...

Pour faire valoir ce que de Droit Souverain,

Sylvain Baron

Pour les Décrocheurs




















vendredi 5 juin 2015

Quand viendra le temps du Siège de Paris...

A propos du 14 Juillet prochain, je souhaiterais m'exprimer un peu car, je n'ai pas de temps à y consacrer, ou du moins, j'ai une considération légèrement militaire (et non militariste) de ce que le peuple devrait faire - sans violence - pour forcer sa destinée...

Or, rien ne s'organise réellement pour le grand moment de Concorde qui devrait unir notre Armée et la Nation, et je pense de fait que cela risque d'être un paisible moment de rassemblement et qu'il y aura des frustrations... Maintenant si l'on ose considérer que le 14 Juillet 2015 devrait être l'occasion de faire le siège de l'Assemblée Nationale et de la Délégation de Commission européenne à Paris, alors il faut établir un plan, et s'y conformer pour bousculer l'Histoire.

Pourquoi l'Assemblée Nationale ?

Si c'est la Gendarmerie Nationale qui est chargée de la surveillance du Palais Bourbon, l'Assemblée Nationale reste un bâtiment civil, contrairement par exemple au Palais de l'Elysée qui est un bâtiment militaire. Il ressort de fait qu'il revient au Préfet et non à une autorité militaire de décider en premier lieu des mesures de la gestion de l'occupation du Palais Bourbon, même si le Gouverneur Militaire de Paris sera très attentif aux événements en cours.

Par ailleurs, l'Assemblée Nationale est le Haut Lieu de la Démocratie où s'exprime le peuple qui vient de faire saisine de son Droit de Résistance à l'Oppression. C'est à l'Assemblée Nationale que l'on proclame sa Légitimité, et c'est aussi le lieu vers lequel il faut empêcher les félons de la République de continuer à voter des lois liberticides et européïsant notre Constitution.

Il faut donc commencer par converger vers l'Assemblée Nationale par les faubourgs de la rive gauche de la Seine, nous allons voir pourquoi.

Les premières informations qui nous sont parvenues laissent à penser que l'essentiel du défilé et des fermetures d'accès métro et rues, le seront sur la Rive Droite, entre les accès aux Tuileries et l'Arc de Triomphe.





Cependant, nous nous doutons bien que les ponts depuis celui des invalides jusqu'à celui de pont Royal seront extrêmement chargés en présence policière. Ils sont les accès principaux vers le défilé, et nous n'avons d'ailleurs pas à gêner celui-ci, ce serait très mal perçu par nos combattants qui auront répété longtemps leur marche pour ce grand jour. Il est à noter que l'Académie Militaire faisant fâce au champs de mars, sera le lieu où nombre de hauts gradés organiseront la logistique du défilé,  ce qui imposera que les boulevards menant au pont des invalides soient particulièrement sollicités par nos forces armées. Ce n'est de toute façon pas par le flanc ouest du 7ème arrondissement que nous devons converger, donc nous ne devrions pas les gêner dans leur travail.

Notre soucis est de converger vers l'Assemblée Nationale, et cela signifie pénétrer un quartier ou le Ministère de la Défense, celui des Affaires Etrangères et l'Hôtel Matignon sont intriqués. Ce qui implique aussi une présence de Gendarmerie forte pour assurer la sûreté de ces locaux qui ne doivent en aucun cas nous intéresser. La situation sera déjà suffisamment difficile à gérer pour nos forces de gendarmerie et de police, il n'est pas utile de les pousser dans leurs retranchements. 

Le problème que le Préfet de Paris devra régler, c'est que les habitants du 7ème arrondissement exigeront de pouvoir circuler aisément. Nous sommes dans le quartier où une ribambelle de députés, de hauts fonctionnaires et lobbyistes se chargent de faire dysfonctionner nos institutions. Et ces gens ont besoin de circuler, tout comme les touristes et les parisiens en vadrouille. Les rues ne sont donc pas bouclées, elles sont surveillées par les forces de l'ordre.

Raison pour laquelle nous devons occuper les rues !


Occupation des rues de Bangkok le 16 janvier 2014 en Thaïlande
Mais avec trois règles cruciales à respecter.

I - La non violence est l'exigence première d'un tel siège. Ceux qui souhaitent se confronter aux forces de l'ordre, assument le fait qu'ils seront écartés brutalement par la maréchaussée, des touristes qui préfèrent s'asseoir paisiblement. Si nos forces de l'ordre ne peuvent pas empêcher des milliers voire des millions de gens de converger en un même lieu de Paris, elles sont responsables du maintien de l'ordre. Les personnes assises représentent une moindre difficulté à gérer qu'une meute de mâles avinés souhaitant en venir aux mains avec la maréchaussée. On ne cogne pas une personne assise, on lui demande de se relever et quitter les lieux. L'ordre est alors rétabli autant que les circonstances le permettent.

II - Lorsqu'un gendarme ou un policier vous demande de vous lever, remballer votre tente et partir, vous ne contestez pas. Vous remballez immédiatement votre tente, vous vous levez, et vous partez dans une autre rue autour de l'Assemblée Nationale pour vous asseoir à nouveau à même le sol.

III - Aussi inconséquente que l'on puisse penser être cette règle, il faut y croire :

Les femmes et les enfants en première ligne devant les C.R.S et les Gardes Mobiles.

Il faudra donc s'approcher de l'Assemblée Nationale par ces accès et coloniser ces boulevards en premier :




C'est en effet par la façade ouest du Palais Bourbon (rue Aristide Briand) que les députés entrent traditionnellement. En outre, c'est aussi de ce côté que nous débouchons sur le Pont de la Concorde et la Délégation de la Commission européenne de Paris :


Qu'un groupuscule de Génération Identitaire a pris d'assaut en plein jour avec une simple échelle :



Evidemment, ces "fervents patriotes" n'ont pas à un seul moment pensé à virer les drapeaux de l'U.E du bâtiment. Quoi qu'il en soit, la Délégation de la Commission Européenne en France est un bâtiment qui ne doit plus pouvoir accueillir des technocrates imposant leurs "réformes", directives, règlements et amendes au peuple Français tant que nous occupons les rues avoisinantes.

En outre ses bureaux offrent une excellente vue sur le Pont de la Concorde et sur l'entrée nord du Palais Bourbon ainsi que les quai d'Orsay et Anatole France, ce qui fait une seconde bonne raison de disposer de ce bâtiment.

Retour à la réalité

Si ce qui est décrit sont les premiers éléments pour tenir le Siège d'une institution hautement symbolique, ça n'est pas ce qui est organisé depuis des mois, et les grandes oreilles de la Nation nous lisent aussi beaucoup...

Les effectifs policiers - particulièrement un jour de défilé avec le dispositif vigipirate pour alourdir l'atmosphère - seront de toute façon élevés si nous devions être des milliers à nous engager à le faire. Ils ne pourraient pas nous en empêcher à proprement parler, car nous pourrions tout simplement changer de quartier pour un autre lieu symbolique avec une simple annonce sur facebook. Mais vous vous doutez bien que Valls, Hollande et toute la clique n'auront aucune pitié pour nous et nos policiers et gendarmes seront soumis à des pressions très élevées.

De toute façon, rien n'a été organisé pour tenir un tel siège à Paris, et la majorité des Français un peu éveillés politiquement, n'assument pas réellement la nécessité de courir quelques risques pour changer les choses.

Je crois donc pas qu'il y aura quoi que ce soit dans ce goût là le 14 juillet prochain. Mais au moins, vous avez une idée de ce qu'il faudra sans doute un jour faire, quand les torchons retirés, les procès, le courrier et les ventres vides ne suffiront plus à pousser vers la sortie la caste des félons...





jeudi 4 juin 2015

Pourquoi faut-il que Marie-France Garaud devienne le prochain président de la République Française ?

Certains m'ont parfois accusé d'être le sous-marin d'une quelconque officine politique, ce qui a toujours eu le don de me faire sourire. Je ne roule pour personne, si ce n'est pour la France. Ce qui ne m'empêche pas de m'interroger sur qui pourrait être le ou la meilleur(e) au mandat de président de la République, car il est une évidence que même lorsqu'on prône l'insurrection populaire, il soit une obligation institutionnelle de trouver une autorité légitime pour ne serait-ce que parlementer avec nos autorités constituées.

Marie-FranceGaraud est née en 1934 et a aujourd'hui 81 ans. Malgré son grand âge, c'est une femme pleine d'énergie et de lucidité. Diplômée d’études supérieures de droit privé, de droit public et d’histoire du droit de la faculté de Poitiers. Inscrite au barreau de Poitiers en 1957, elle est ensuite attachée juridique au ministère de la Marine de 1957 à 1960.

Gaulliste de la première heure, c'est sous Georges Pompidou qu'elle entame sa carrière politique. Elle sera plusieurs fois Ministre, fera un tour au Conseil d’État et occupera d'autres fonctions importantes au sein de nos institutions.

Elle manquera d'être investie par le R.P.R pour être candidate à la présidence de la République en 1981 et ne prétendra plus jamais ensuite à faire campagne pour un tel mandat. Elle fera cependant campagne contre le Traité de Maastricht et tous les traités européens qui suivront. Enfin, en remarquable connaisseuse des questions géopolitiques, elle fonde en 1982 l'Institut International de Géopolitique et en est toujours la présidente aujourd'hui.

De façon générale, elle a toujours été considérée par ceux qui l'ont côtoyé comme une remarquable intellectuelle sachant influencer fortement les personnalités politiques avec lesquelles elle a travaillé.

Donc du point de vue des compétences et de l'expérience, personne ne pourrait dire qu'elle n'a pas le bon profil pour le poste.

Mais ce qui compte est ailleurs.

Il y a d'abord l'autorité naturelle qui émane de sa personne. Il suffit d'écouter les entrevues qu'elle a pu donner à la radio ou les débats dans lesquels elle a dû affronter quelques personnalités politiques pour se rendre compte à quel point, elle parvient à tenir en respect ses contradicteurs, voir les ridiculiser. 



Or, pour un tel mandat, il faut de l'autorité. Non seulement par ce qu'il s'agira de renvoyer dans leurs pénates les officiels Américains ou européïstes qui s'indigneraient que la France tire un trait sur l'Union européenne, l'euro, l'OTAN et peut être d'autres institutions internationales, mais aussi pour imposer aux hauts fonctionnaires qui seront sous ses ordres, de filer droit et ne surtout pas croire qu'elle serait un perdreau de l'année. Marie-France Garaud connaît ses dossiers, manie le droit, sait comment les lois sont architecturées, ce qui la place bien au-dessus d'un très grand nombre de politiciens ne cachant qu'avec de grandes difficultés leurs ambitions présidentielles.

Il y a aussi son âge. Marie-France Garaud sait qu'elle est au soir de sa vie, et à ce titre, la dernière chose qui pourrait l'inquiéter, c'est qu'une puissance étrangère hostile veuille attenter à son intégrité physique pour l'empêcher de gérer les affaires du pays dans le sens des intérêts supérieurs de la nation, et en fonction de décisions référendaires portées par le peuple. S'il s'agit de dire merde aux États-Unis d'Amérique, encore une fois, nous pouvons lui faire confiance. Elle a l'autorité et sa jeunesse est désormais derrière elle.

Autre argument, mais de taille : Il se trouve que Marie-France Garaud est une femme. Or je pense que les Français (y compris chez les hommes) seraient plutôt désireux d'être gouvernés par une femme, pour peu que celle-ci ne soit évidemment pas la première sotte venue. Non seulement nous sommes un peuple suffisamment évolué pour ne plus considérer la question du pouvoir comme étant une prérogative réservée aux hommes, mais j'ai aussi l'intuition qu'il y a aussi un souhait de le prouver au travers d'une candidature féminine qui serait réellement soutenue. Pour tous les Français, il s'agirait surtout d'essayer autre chose que les habituels requins aux dents qui rayent les parquets de nos institutions républicaines.

Enfin, Marie-France Garaud s'est depuis longtemps mise en retrait des partis politiques et ne prétend à aucun mandat. Le simple fait qu'elle ne prétende à aucun mandat aujourd'hui en fait pour moi une excellente candidate. Nous n'avons pas besoin de gens qui vivent pour atteindre les plus hautes sphères du pouvoir, nous avons besoin de femmes et hommes d’État que les circonstances politiques peuvent amener à gouverner avec une dimension quasi sacrificielle pour la France.

La dernière raison qui fait que Marie-France Garaud serait de loin la meilleure personne à investir pour tous les euro-athées cherchant une représentation officielle, c'est aussi par ce que je ne vois personne d'autre pour occuper un tel mandat parmi nos intellectuels et politiciens.

Etienne Chouard refuserait de gouverner le pays, même si un référendum le consacrerait avec un score de dictateur à cette fonction. En outre, Etienne a énormément de qualités, mais l'autorité n'est certainement pas la première que je lui attribuerais.

François Asselineau est pour sa part quelqu'un de compétent et disposant de l'autorité nécessaire, mais souffre de mégalomanie et je n'hésiterais pas à dire de paranoïa, ce qui fait que je serais plus qu'inquiet de le savoir au sommet de l’État. Il ferait sans nul doute un excellent ministre des affaires étrangères, mais seuls ceux qui ont expérimenté clairement ses travers les plus caricaturaux, comprendront pourquoi je suis aussi dur avec lui.

Frédéric Lordon est aussi une personne pleine d'autorité, mais il a une conception peut-être trop aristocratique du pouvoir (gouvernement des élites), et la géopolitique n'est pas forcément son point fort. Or, un président est d'abord et avant tout la personne qui discute avec les autorités Russes, Chinoises ou Américaines. Il ferait cependant un excellent ministre des finances.

Jacques Sapir est quelqu'un de beaucoup plus équilibré très au fait de l'économie et de la géopolitique, mais s'il souhaite en découdre avec l'euro, il semble néanmoins attaché à maintenir la France dans l'Union européenne, quand bien même réformée. Il ferait néanmoins un excellent Gouverneur de la Banque de France ou un excellent ministre de l'économie.

Enfin, Jacques Nikonoff est une personnalité complexe qui n'aime pas trancher sur une position. Il est aussi capable de trahir ses propres militants, puisque récemment, il s'est positionné avec d'autres personnes du Bureau National du M'pep, pour que la Délégation de Gironde soit exclue. C'est pourtant la Délégation de Gironde qui est la plus présente sur le terrain. Par ailleurs, il est moins un décideur qu'un intellectuel sans grande imagination et il a le défaut d'être quelque peu hautain vis à vis de ceux qui apportent des idées neuves.

Il y a sans doute bien d'autres personnalités qui mériteraient que l'on s'intéresse à elles pour un tel mandat, mais au jour d'aujourd'hui, je n'en vois aucune. Voila pourquoi j'espère que le courrier que je compte remettre à Marie-France Garaud sera étudié avec grand soin. Je sais qu'elle les lit, elle m'a même fait l'honneur un jour de me téléphoner après avoir reçu un précédent courrier de ma part. Bien que nous fûmes en désaccord sur une question historique fort maladroitement amenée de ma part dans cet échange, j'ai un profond respect pour cette dame, son parcours et l'aura qu'elle dégage. Le fait qu'elle m'ait un jour téléphoné a aussi achevé de me faire sentir que cette dame sait s'intéresser aux gens qui l'interpellent, qu'importe qu'ils soient de simples citoyens ou des grands de ce monde.

Je ne sais pas comment la convaincre de soutenir les Décrocheurs, mais peut-être qu'il vous revient finalement de vous intéresser à elle comme je m'y intéresse pour qu'elle puisse sentir que la partie du peuple la plus éveillée en matière politique, la réclame et compte sur elle pour nous représenter...

L'insurrection peut-elle être "politique" ?

Combien de fois n'ai-je pas lu en commentaire s'agissant de nos campagnes de décrochage de torchons européens, que notre action aussi chargée de symboles qu'elle soit, n'était pas de nature à susciter un éveil politique des Français au point de les rendre solidaires dans une Résistance à engager ?

Je me suis souvent contenté de quelques réponses courtes pour me porter en faux, il est désormais temps de prolonger la réflexion. 

I - A l'évidence, toute résistance est forcément de nature politique !

Que l'on décroche un drapeau de l'Union européenne, que l'on tienne une barricade à Notre-Dame des Landes ou que l'on fasse simplement grève, toute action concrète de résistance a forcément un fondement politique. Il n'est donc pas question ici d'écrire ce que je ne pense pas. Lorsque je décroche un drapeau européen, j'y mets tout mon cœur, toute mon âme et toute ma conscience politique. Mais un autre Décrocheur aura sans nul doute des réflexions politiques bien différentes des miennes. Notre plus petit dénominateur commun est que nous nous engageons à chasser l'Union européenne des institutions de la République. Par la force du symbole, certes, mais nous ne demandons pas gentiment l'autorisation à des élus qui pour leur écrasante majorité sont de fervents européïstes. 

Parfois, les évidences semblent difficilement perceptibles et il me semble bon de les rappeler ici, avant de les chahuter...

II - Mais la résistance, ça n'est pas de la politique !

Je vais me référer à des personnalités que je n'apprécie pas forcément toutes dans leur caractère, mais qui ont toutes influencé ma propre conscience politique. Cela afin de jeter le discrédit ensuite sur une croyance que beaucoup d'entre-elles partagent, et qui a un pouvoir paralysant pour leurs plus enthousiastes partisans.

Citons ainsi Frédéric Lordon, Etienne Chouard, Jacques Sapir, François Asselineau, Jean-Marc Jancovici, Marie-France Garaud, Jacques Nikonoff, Georges Gastaud, Gabriel Rabhi, Claude Bourguignon ou encore Franck Lepage.

Toutes ces personnes n'ont pas grand chose en commun. Certaines prétendent conquérir le pouvoir par les urnes, d'autres se contentent d'alerter la population sur différents problèmes qui se posent à notre société, non sans proposer des éléments de solution tout à fait pertinents.

En clair, tous ces gens font de la politique, et pensent pour la plupart d'entre eux, que c'est bien la culture politique qui peut éveiller tout un peuple, jusqu'à le pousser à soutenir les bonnes causes et plus encore les bons partis politiques pour ceux qui prétendent incarner le mieux la stature d'un futur chef d'Etat pour la France....

Avant eux, ils furent des centaines si ce n'est des milliers à avoir espérer que leurs travaux de réflexions et les conférences qu'ils animaient, parviendraient à susciter un éveil qui n'est finalement jamais venu. Autrement, nous n'en serions pas là...

III - La Résistance acte la paresse intellectuelle du plus grand nombre ! 

Qu'il est choquant pour ne pas dire très méprisant de considérer que la majorité de nos concitoyens sont non seulement des incultes s'agissant de la chose politique, mais pire encore, ils s'en désintéressent profondément. Il y a à cela beaucoup d'explications que je n'aborderais pas ici. La seule chose qui compte, c'est acter une réalité sociale et même sociétale, quand bien même cela chagrine nos bons sentiments.

Or, si la majorité des citoyens Français se désintéressent de la politique ou n'en ont qu'une réflexion très superficielle, la pire chose que l'on puisse faire pour les intéresser réellement à des débats d'une haute tenue intellectuelle, c'est de les forcer à écouter ces débats ou lire les livres et publications des intellectuels les plus puissants de notre pays.

L'entrée en matière ne peut en aucun cas s'inscrire dans le registre intellectuel pour nos concitoyens les plus dégoûtés de la politique ou du moins les plus désintéressés. Entendons nous bien ici, il ne s'agit pas de considérer que les personnes les plus réfractaires au débat politique soient les plus dépolitisées. Rien n'est plus faux ! Tout le monde fait de la politique ! Chaque fois qu'une personne dans une soirée, s'indigne d'un sujet et propose ses propres solutions, elle ne fait rien de plus que ce qu'est sensé faire un député ou une sénatrice. Et pourtant, c'est cette même personne qui refusera de voter ou même écouter la moindre vidéo que l'on pourra lui transmettre sur les réseaux sociaux dans le vain espoir qu'elle aille plus loin que ce que la télévision peut bien laisser transpirer.

IV - La Résistance est nécessairement un ensemble d'actions simples et efficientes

Ainsi, notre inculte politique peut devenir un authentique Résistant, à condition que l'on ménage son cerveau longtemps anesthésié que ce soit par une éducation nationale qui ne fait plus d'instruction publique, des médias qui n'ont que pour rôle de marteler le bien fondé de toutes les mesures les plus anti-sociales ou nuisibles à la démocratie, ou encore une société de consommation invitant à fuir les réalités les plus difficiles à appréhender dans les pansements sociaux que sont les choses que l'on croit posséder, mais qui nous possèdent en vérité.

On pourrait croire que le militantisme traditionnel a ses vertus. Mais ce n'est pas vrai. La distribution d'un tract ou même d'un journal, c'est engager quiconque le reçoit à le lire, quand bien même il se désintéresserait de la question. C'est encore une fois, une pédagogie intellectuelle fort louable, mais qui ne peut atteindre celui qui refuse de savoir ce qui opprime notre société.

Si en revanche, il s'agit de ne rien lui demander, mais lui faire constater directement une action symbolique forte derrière laquelle il peut y faire tenir toutes ses idées, alors nous disposerons de son intérêt. Décrocher un drapeau est en soi tout un programme. Attaquer en justice les mafieux qui nous gouvernent, c'est démonter que nous ne prêchons ni analyses, ni solutions politiques particulières sur un problème donné, c'est au contraire garantir l'expression d'une réponse directe et tangible à une situation.

V - La Résistance est un moteur mettant en mouvement les idéaux

Ainsi, le fait de résister concrètement à un dépérissement du pays, en particulier si cette insurrection ne proclame aucun programme politique, mais uniquement le fait de chasser les traîtres du pouvoir, a l'avantage d'être suffisamment concrète et dépourvue de réflexion politique aussi complexe que finalement clivante, qu'elle permet à chaque citoyen d'y prendre part, sans discrimination de son intérêt pour la politique ou non. Elle redonne le sentiment à chacun de pouvoir agir et restaurer immédiatement sa part de Souveraineté sur notre pays, puisqu'il s'agit de désobéir parfois à certaines lois avec la conscience que la légitimité est pour nous face à un ordre juridique qui n'est que l'émanation de décisions de ceux que l'on doit chasser de nos institutions.

Cela est si puissant dans la psychologie des foules mais aussi des individus, que cela ne peut que générer un mouvement transcendant l'idée même de résister. Car les différentes personnes ayant acquis un peu de notoriété par leur exemplarité dans une résistance donnée, sont pour leur part des êtres fortement politisés. De facto, les premiers à les suivre sont aussi des êtres tout aussi politisés qu'eux. Ces premières cellules résistantes lorsqu'elles ne s'activent pas dans leur combat contre l'arbitraire, discutent donc de politique avec ceux qui les rejoignent. Des références intellectuelles sont forcément mises en avant. Des penseurs, femmes et hommes politiques jusque là censurés, sont alors entendus. C'est alors un bouillonnement intellectuel, la vaste étendue de tous les possibles qui émerge, et peu à peu une organisation de plus en plus structurée des échanges, débats et de la désignation de nos représentants qui s'effectue. Bientôt émerge enfin un corps représentatif des idées sous-jacentes à cette Résistance, et les corps constitués savent désormais avec qui s'entretenir et bientôt à qui obéir, lorsque le pouvoir en place est sur le point de s'effondrer.

En conclusion :

La Résistance, c'est l'action que l'on privilégie au débat intellectuel pour renverser un pouvoir arbitraire. Aucun intellectuel ou politicien n'est en soi capable de pousser des milliers de gens à se battre et s'organiser concrètement pour renverser un ordre établi. Pire encore, les intellectuels génèrent plus de frustrations et d'immobilisme, qu'ils ne suscitent d'espoir.

Un être humain n'a de bonnes raisons d'espérer que si lui-même participe activement au renversement d'un Gouvernement qui oppressent l'ensemble de sa communauté politique. Car il sait qu'à minima, il fait parti de ceux qui ne rêvent plus d'un grand soir électoral ou d'un éveil des masses. Il sait qu'il fait partie des combattants d'une certaine idée de la Liberté, et qu'en tant que combattant, c'est son courage, sa pugnacité et son audace qui permet à tous de voire des symboles tomber, des élus paniquer ou s'indigner de voir leur autorité s'effondrer.

Mais la Résistance n'est pas la haine de la réflexion intellectuelle. Bien au contraire. La Résistance est sans nul doute la meilleure façon de servir l'éveil politique de toute une Nation. Car ceux qui ont rejoint cette Résistance du fait de sa simplicité et l'immédiateté des résultats qu'elle produit, pourront trouver suffisamment d'enthousiasme à rejoindre un combat, au point d'en chercher à comprendre la complexité des causes jusqu'à pouvoir justifier leur action par des connaissances acquises auprès des intellectuels les plus écoutés par les résistants de la première heure.