A
tous les gendarmes, militaires et fonctionnaires de police, ce
message vous est adressé.
Dès
l'institutionnalisation de vos corps respectifs à la fin du XVIIIème
siècle, la mission qui vous a été confiée, a toujours été de
garantir le droit à la sûreté de tous les Français, tel que prévu
par l'article 2 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du
Citoyen de 1789, faisant partie intégrante de notre bloc de
constitutionnalité.
Pour
les policiers et gendarmes, vous êtes aussi le premier maillon de la
chaîne judiciaire assurant (normalement) la garantie d'un Etat de
Droit en France. Quant aux soldats appelés à servir notre patrie,
votre rôle est en premier lieu d'assurer l'intégrité de nos
frontières face à toute invasion étrangère, et par la puissance
de feu et la maîtrise de la force qui vous est conférée, prévenir
toute hostilité contre la France. Ce qui fait de votre institution
le premier maillon diplomatique de notre pays. La dissuasion
nucléaire n'est ainsi qu'un aspect de notre position majeure dans
l'équilibre des puissances mondiales. Elle repose cependant sur
votre savoir-faire et votre sens du devoir.
Si
les militaires ne peuvent manifester, les policiers ne sont pas
soumis à cette contrainte juridique. En Avril et en Septembre 2017,
je suis ainsi venu vous voir sur vos lieux de manifestation pour
discuter avec vous, et ce fut l'occasion de conserver quelques
contacts avec quelques policiers parfaitement conscients des enjeux
généraux qui sous-tendent à la qualité de votre travail. Je suis
bien conscient que votre raz le bol ne concerne pas uniquement des
problèmes matériels, pécuniers ou d'organisation du temps de
service, mais aussi le sentiment que votre rôle consiste désormais
à gérer une délinquance et une criminalité devenue endémique, là
où en Suisse ou dans bien d'autres pays du monde, un policier ou un
gendarme aura plus rarement l'occasion d'avoir à recourir à la
force. Sa mission sera d'avantage plus préventive voire sociale dans
le bon sens du terme, simplement parce que les conditions de paix
publique et du respect de l'autorité de l'Etat, sont établies dans
l'environnement général de la Société dans laquelle il est partie
prenante.
Si
je prends l'exemple de la Suisse pour vous parler, c'est afin que
vous vous projetiez très concrètement vers des considérations
politiques, démocratiques et économiques pouvant devenir des
revendications légitimes permettant de bâtir une véritable
politique de sécurité publique.
Pourquoi,
y'a t'il une paix sociale préservée en Suisse depuis plus de 4
siècles ?
Premier
point, et celui-ci est non négligeable : la Suisse est un Etat
démocratique, ce que n'est en rien la France. Il est possible pour
tout citoyen suisse, cela au moyen d'une pétition en ce sens, de
soumettre une question politique sur n'importe quel sujet, au
référendum d'initiative populaire. Cela qu'importe ce que pense le
gouvernement suisse du moment. Je pense que tous ceux qui officient
dans un corps de CRS ou de gendarmerie mobile, ne peuvent que
comprendre qu'il y'aurait bien moins de manifestations à superviser,
si notre peuple tout entier disposait du droit de légiférer, ainsi
qu'investir et défaire sa représentation politique à son propre
profit.
Lorsque
l'on surmobilise vos effectifs sur de la contestation populaire
plutôt que là où votre formation spécialement dédiée à la
gestion du rapport de force, serait réellement utile pour garantir
le sentiment de sécurité des Français, il va de soi qu'il faille
vous interroger en tant que citoyens, sur les solutions politiques
permettant de prévenir et de circonscrire l'usage de la force à un
minimum sociétal incompressible. On ne peut considérer une réelle
politique de sécurité intérieure sans réflexion sociale et
politique, sur ce qui prévient la criminalité en général et ce
qui lui oppose une contrainte ferme de l'Etat en dernier ressort. La
Démocratie est indéniablement une revendication qui doit être
votre, car à n'en pas douter, elle sera bénéfique pour résorber
par avance, bien des conflits entre le peuple et le gouvernement.
La
Suisse a aussi la particularité d'être indépendante à tout point
de vue. Elle n'est ni dans l'euro, ni même dans l'U.E, elle n'est
pas membre de l'OTAN, et le peuple suisse est ainsi totalement
souverain sur ses politiques publiques, tant à l'intérieur qu'à
l'extérieur de ses frontières. D'ailleurs, une autre vertu des
Suisses (chez qui vous remarquez qu'il n'y a eu aucun attentat
« islamiste ») est la neutralité diplomatique.
Lorsque les Américains, Anglais, Allemands et Français aboient
contre un pays dans le monde au-travers d'une véritable propagande
de guerre afin de légitimer le financement du terrorisme et les
ingérences sur les affaires intérieures d'un Etat tiers, nos amis
helvétiques maintiennent de cordiales voire d'excellentes relations
avec le reste du monde. Une part du droit international s'est écrit
et se fait respecter en Suisse, comme par exemple les conventions de
Genève qui ne connaissent aucun « droit d'ingérence »,
mais seulement des crimes contre l'humanité. Notre pays est en
revanche gouverné par des roquets qui, au nom de valeurs
prétendument « républicaines » dont elles ont
le signifiant avantage d'être flexibles au prorata du cynisme de
ceux qui s'en glosent, passent leur temps à nous mettre à dos
l'ensemble des peuples du monde avec qui nous pourrions avoir de
bonnes relations. Les crimes contre l'humanité de Nicolas Sarkozy
commis en Libye, et le financement du terrorisme opéré en Syrie par
François Hollande ont produit quelles conséquences ?
- Flux migratoires en provenance de la Corne de l'Afrique, intensifiés avec le trafic humain organisé par les djihadistes en Libye et promu par les violons politico-médiatiques pour nous faire passer la pilule de l'ouverture totale de nos frontières à ces migrants illégaux. Non sans cupides et malveillantes ambitions de certains milieux affairistes évidemment.
- Sidération d'une communauté maghrebo-musulmane française sur nos incessantes guerres au Moyen-Orient et en Afrique, sans que jamais un seul magistrat ou député, alerte nos concitoyens sur l'illicité constitutionnelle et pénale de tels agissements. Rappelons que le sentiment identitaire des musulmans s'incarne dans la Ouma, sorte de fraternité religieuse et internationale dans cette communauté de croyance. Comment une partie de la population française peut donner du sens à des politiques de guerre contre des pays musulmans, alors que ces derniers ne nous agressent nullement ?
- Tout les échanges de renseignements militaires et de police, d'Etat à Etat, entre la Syrie, la Libye de feu Kadhafi et la France, sont interrompus depuis l'amorce de ces conflits. Je ne crois pas nécessaire de signifier à des gens qui ont l'habitude de récolter du renseignement et investiguer à partir de ceux-ci, que faire un lien entre des attentats que nous n'avons pas pu empêcher en France, et l'interruption de flux de renseignements utiles entre services, n'est peut être pas sans pertinence. Plus encore lorsque l'on sait que bon nombre de « djihadistes » sont passés par la Syrie et que ces fous sont aisément manipulables par d'autres acteurs, qui peuvent tout à fait être étatiques.
- Gestion des fameux djihadistes sur le retour en France. Et devinez qui seront les premiers acteurs à devoir subir ces difficultés et ces risques en France, si ce n'est les femmes et les hommes qui officient dans les institutions régaliennes de l'Etat ?
L'indépendance
nationale, que ce soit sur les frontières, les infrastructures et
équipements, la monnaie, le commerce et la diplomatie, vise à
garantir l'intérêt général, dont la sûreté des Français fait
indéniablement partie. Les Suisses ont toujours des douaniers et une
politique de régulation des flux migratoires, comme de capitaux et
de marchandises. Outre que cela favorise le plein emploi et des
salaires élevés, les contrôles aux frontières garantissent à
cette nation de se prémunir par avance et sur le temps long, de tout
ce que vous avez à gérer au quotidien, que ce soit dans des
ghettos, des bidonvilles ou des zones de transit frontalier. La
police et l'armée, dépositaires du monopole de la violence légitime
de l'Etat, sont le dernier rempart du peuple français face à tous
les arbitraires. Sur vos seuls uniformes, repose le principe d'une
nation en arme pour résister à toutes les formes d'oppression. Que
les périls soient intérieurs ou extérieurs, qu'ils soient violents
et soudains, ou plus insidieux et politiques, j'insiste sur ce
point : vous êtes notre ultime rempart.
Si
demain le peuple défait par la rue l'oligarchie qui viole sans cesse
nos intérêts fondamentaux et notre constitution, les
responsabilités sur celles et ceux d'entre vous qui seront mobilisés
seront écrasantes, lorsque pour la première fois un Ministre ou
Premier Ministre, donnera un ordre de tir contre une foule en colère
au préfet.
En
Suisse, le problème de conscience ne se pose pas pour les militaires
et policiers. Pour la bonne et simple raison que les citoyens suisses
sont constitués en armée de milice, ce qui signifie que l'ensemble
du peuple est en arme. La Suisse est une armée de conscription. Le
service militaire est continu, et renouvelé cycliquement par des
stages de remise à niveau. Les citoyens suisses ayant terminé leur
service militaire, rentrent chez eux avec leur fusil. Ce qui a
plusieurs implications sociales et démocratiques essentielles :
- L'Armée est toujours issue de la nation (c'est à dire non professionnelle) dans sa réalité, et l'on ne tire pas sur son frère ou sa mère qui pourrait se trouver dans une manifestation.
- Le sentiment patriotique, sans être exacerbé ou chauviniste, reste maintenu dans la population. Or, le patriotisme est le ferment de l'unité d'un peuple. Et tout politicien craint un peuple unifié lorsqu'il s'agit de violer ses intérêts fondamentaux. Les politiciens suisses, pas forcément meilleurs que les nôtres, sont cependant plus vigilants à ne pas heurter de plein fouet la constitution et les acquis sociaux de leur peuple. Une prudence qui n'existe pas chez les salopards arrogants qui sont au pouvoir depuis trop longtemps désormais en France. Si notre peuple était intégralement armé et disposait du référendum révocatoire, notre oligarchie ferait-elle preuve d'autant d'impudence à notre égard ?
- Les policiers et militaires de métier en Suisse, savent que leurs concitoyens savent manier aussi bien qu'eux les armes, et connaissent bien leurs droits en général. Sachant que les jeunes Suisses un peu trop indisciplinés auront eu la possibilité de réapprendre les règles de civisme fortement plébiscitées durant leur formation à l'état militaire ; qu'il n'y a pas de ghettos à Berne, Zurich ou Genève ; de flux de migrants ingérables aux portes du pays ; de problèmes de terrorisme à craindre ; de manifestations constantes à encadrer ; tout cela fait que la relation entre le peuple et ses institutions militaires et policières, est autrement plus pacifiée et intelligente qu'en France.
A
ce titre, soutenir le rétablissement du service militaire, voire
évoluer plus loin encore sur ce sujet, c'est une revendication
politique que tout policier ou gendarme doit porter avec lui.
Evoquons
désormais deux sujets politiques qui ont aussi un lien évident avec
une réelle politique de sécurité publique réfléchie en amont :
La
question sociale, et celle plus ou moins polémique de la
légalisation du cannabis en France.
Déjà
ci-avant, j'évoquais le fait que de la permanence de notre
indépendance nationale, découle la capacité pour l'Etat de hisser
la Société vers le plein emploi. Le peuple se doit d'être
souverain sur ses rapports de commerce avec le reste du monde. Il
doit aussi l'être sur l'émission, la ventilation et le taux de
change de sa monnaie, ainsi que le contrôle public de ses industries
les plus stratégiques. Nous devons avoir la maîtrise totale de
notre politique agricole pour garantir notre indépendance
alimentaire en toutes circonstances. C'est par la fiscalité
douanière aux frontières, les taux de change et la planification
industrielle selon des enjeux d'avenir qu'il convient d'anticiper
pour l'Etat, que l'on pose les conditions préalables à l'essor de
l'activité économique d'un pays.
Dans
le cadre de notre rattachement à l'Union européenne, mais aussi
notre adhésion aux termes édictés par les accords de l'OMC ou de
l'OCDE, la France n'a plus le plein contrôle à son profit du
commerce à ses frontières, ainsi que sur les flux de capitaux et le
taux de change de sa monnaie.
Si
notre pays se désindustrialise, voit le nombre de ses exploitations
agricoles s'effondrer, et fabrique massivement de la misère sociale,
cela est dû uniquement à la volonté politique des promoteurs de
l'Union européenne et de « la mondialisation heureuse »
en France. Ces gens sont des traîtres. Ils violent littéralement
le titre premier de notre Constitution concernant le respect de la
Souveraineté Nationale qui est imposé aux mandataires du peuple et
partis politiques. Ils nous trahissent en livrant à des puissances
étrangères, des pans entiers de nos industries de défense les plus
sensibles, tout en dépeçant nos services publics en vue de les
privatiser les uns après les autres. Notre pays, gouverné par des
financiers et dont l'indépendance technologique et industrielle de
défense est sous contrôle de puissances hostiles à la France selon
les circonstances politiques du moment, est de facto incapable
d'assurer la défense de son territoire en cas de guerre menaçant à
ses frontières.
Je
tiens ici à rappeler quelques actes de haute trahison qui auraient
dû mener des dirigeants politiques en prison et une levée de
bouclier de notre Etat-Major :
1997
: prise de contrôle sur Matra, fabriquant français de missiles, par
l'allemand DASA et le britannique British aérospace
2000 :
prise de contrôle de Thermodyn, fabriquant de turbines de propulsion
de sous-marins nucléaire d'attaque français, par l'Américain
General Electric
2001 :
Fermeture de la Manufacture d'Armes de St Etienne qui fabriquait le
fusil d'assault des militaires français, après le rachat de GIAT
industrie, qui deviendra Nexter quelques années plus tard. GIAT
industrie se défaussera aussi de son usine de fabrication de
munitions du FAMAS au Mans au début des années 2000. La France
dépend actuellement de fournisseurs étrangers pour ses propres
munitions de combat.
2015 :
prise de contrôle de Nexter, industrie spécialisée dans les
technologies militaires en France, par l'armurier allemand
Krauss-Maffei Wegmann. Cela avec le consentement de François
Hollande et de son ministre des finances de l'époque : Emmanuel
Macron
La
même année, la branche énergie d'Alstom, qui construit les
turbines de nos sous-marins lanceurs d'engins nucléaires, est cédée
à Général Electric avec la complicité d'Emmanuel Macron et
François Hollande
2018,
l'ex-constructeur de navires et sous-marins militaires français
DCNS, renommé Naval Group, a vocation selon Bruno Lemaire et
Florence Parly, a devenir je cite « un Aibus de la Marine »
où le secret défense français sur nos technologies militaires sera
pleinement partagé par les Etats italiens, allemands, anglais ou
américains.
J'interroge
chacun des soldats français qui peuvent écouter mon message, quel
que soit leur grade au sein de la grande muette : si la France devait
être un jour embarquée dans une guerre contre l'Allemagne ou toutes
autres puissances étrangères, comme cela s'est déroulé à
plusieurs reprises par le passé, demanderions-nous à l'ennemi
d'avoir l'obligeance de nous ravitailler en munitions, armes et
pièces de rechange afin de pouvoir maintenir notre résistance
militaire contre lui ?
J'affirme
ici haut et fort que la livraison de pans entiers de notre
indépendance industrielles sur nos technologies de défense,
constitue un crime de haute trahison de la part des responsables
politiques signant les décrêts et traités rédigés en ce sens. Je
rappelle à ce titre que l'article 411-3 du Code Pénal sur la
trahison dispose que :
« Le
fait de livrer à une puissance étrangère, à une entreprise ou une
organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou à leurs
agents des matériels, constructions, équipements, installations,
appareils affectés à la défense nationale, est puni de trente ans
de détention criminelle ».
Si
l'industrie de défense constitue en soi un pan de notre maîtrise
technologique et de notre indépendance nationale, nombre
d'industries dont la production est affectée à des besoins plus
propres aux civils, sont tout aussi stratégiques pour la France.
Qu'elles portent sur l'énergie, les télécommunications, le
textile, les machines outils ou automobiles, l'électronique,
l'agro-alimentaire, et que sais-je encore : toutes permettent à
notre peuple de ne dépendre que de lui-même pour satisfaire à ses
besoins. Lorsqu'une usine ferme parce qu'elle est délocalisée à
l'étranger ou parce que ses coûts de production sont plus élevés
que ceux existant ailleurs dans le monde, c'est outre un savoir-faire
perdu, des centaines voire des milliers de gens qui viennent gonfler
les chiffres du chomage. La misère est la mère de toutes les
aliénations sociales. Que ce soit par les ravages de la dépression,
l'alcoolisme, la drogue ou les désordres familiaux favorisant la
délinquance de jeunes n'ayant plus de repères d'autorité au sein
de leur foyer, la conséquence sociale de la fermeture d'une usine,
ce sont les gendarmes et policiers qui l'assumeront parmi les
premiers sur le long terme.
En
2017, il a été relevé dans vos propres procédures, plus de
223.000 atteintes aux personnes, c'est à dire
des violences, pas simplement de petits larçins ne causant aucun
traumatisme particulier. C'est un chiffre évidemment sous-évalué
puisque la majorité des victimes de violences ne déposent pas
nécessairement une plainte. Il est tout à fait pertinent de
supposer qu'en vérité, c'est plus d'un million de nos concitoyens
qui ont été victimes d'agression dans des ghettos de nos grandes
agglomérations, ou encore dans les écoles, collèges, lycées et
transports en commun.
Notre
Société est extrêmement violente et cela est une volonté
politique manifeste de nos mandataires, cela afin que le désordre
qui en découle, maintienne l'attention des Français sur leurs
problèmes quotidiens, plutôt que sur les trahisons et affaires de
corruption de nos dirigeants politiques. Une Société reste bien
plus aisée à contrôler pour les puissants, dès lors que cette
dernière est divisée et soumise à toutes les déprédations
sociales forgeant le foyer des guerres civiles futures.
Le
bien-être social s'obtient non seulement par une politique
économique qui soit favorable à l'intérêt national, mais aussi
par des régulations migratoires drastiques, une Justice ferme et
efficace, une politique d'urbanisme qui va à l'inverse de
ghettoïsation d'un pays et une éducation par l'école, les médias
et la conscription à une certaine dose de civisme entre les
citoyens. Les policiers et gendarmes ne peuvent s'affranchir d'une
réflexion à spectre large sur la question de la sûreté publique,
et vous me pardonnerez cette fois-ci d'ajouter à cette logique une
thématique plus polémique.
Au
début du siècle dernier, le cannabis était considéré comme une
plante médicinale. Ce qui est toujours le cas aujourd'hui du fait
que ses principes actifs ont des effets reconnus contre la sclérose
en plaque, certains cancers, l'insomnie et d'autres pathologies
encore. A l'égal de l'alcool et du tabac, son usage est désormais
purement récréatif, non sans excès il est vrai par une large
partie de la population. Si l'on considère que le corps n'appartient
à personne d'autre qu'au citoyen, alors la pénalisation de la
consommation de drogues diverses et variées, n'a pas lieu d'être
dès lors que celle-ci n'est pas associée à des comportement
dangereux et anti-sociaux constatés.
Reste
donc la question de la vente de tels produits. Si l'alcool et le
tabac sont librement vendus dans des commerces parfaitement légaux,
cela fait des décennies que le choix de nos mandataires politiques
reste concentré sur la prohibition, quand bien même cela alimente
de facto un marché noir et l'établissement d'une mafia dans les
quartiers sensibles, qui avec le produit de sa vente, versera dans
des traffics autrement plus dangereux comme celui des armes et des
drogues dures. Si le cannabis était légalisé, cela signifie qu'il
y'aurait une filière de production et de distribution qui serait
mise en place par le gouvernement, avec des contrôles sanitaires sur
la qualité des produits vendus, des taxes permettant d'abonder les
caisses de sécurité sociale, et une politique de prévention des
dérives comme celle existante pour l'alcool. Plus encore, cela
aurait un effet non négligeable sur la sécurité publique, puisque
nombre de petits dealers actuels, verraient leurs clients originels
se détourner d'eux pour leur préférer la sérénité d'un marché
devenu légal et contrôlé. Ainsi, les revendeurs qui agissent dans
les quartiers difficiles seraient soumis à un choix simple :
Continuer
leur activité de façon légale et se détacher de toutes activités
criminelles concommitantes pour assurer leur tranquilité à l'égard
des pouvoirs publics, ou maintenir leurs traffics illégaux par
défiance à une autorité politique qui leur proposerait pourtant
une porte de sortie à la délinquance.
Pour
les policiers, gendarmes et magistrats, cela signifierait de toute
façon une réduction sensible des procédures sur de telles affaires
de trafic et plus de latitude pour concentrer leurs efforts contre
les violences et les trafics d'armes et de drogue dure, entre autres.
La question morale est sans intérêt dans cette réflexion, ou alors
il s'agit de ne pas être hypocrite en considérant que si l'alcool
et le tabac peuvent être vendus librement, il n'y aurait donc pas
moins d'immoralité à rendre légale la vente de cannabis. Cette
hypocrisie politique nourrit parmi bien d'autres agissements de nos
mandataires, la défiance d'une bonne part de notre jeunesse qui
comprend parfaitement que nos politiciens ne cherchent pas à
pacifier la Société et résoudre avec pragmatisme ses problèmes,
mais au contraire veillent à maintenir le charbon ardent de nos
contradictions, notamment pour que vos services soient sans cesse
occupés à gérer cette petite délinquance, plutôt que réellement
assurer des missions garantissant notre sécurité à tous sur
l'espace public.
Je
ne puis que vous encourager à débattre de la question dans vos
commissariats et brigades de gendarmerie.
Je
souhaite conclure mon message par un appel à votre sentiment de
devoir envers la nation. Je vous l'ai dis plus haut, nos mandataires
nous trahissent. Que ce soit par la livraison d'industries de défense
à des intérêts étrangers ; que ce soit par des guerres
illégales menées notamment en Libye ou encore par le financement du
terrorisme en Syrie, dont messieurs Hollande, Fabius, Le Drian et
Emmanuel Macron se sont rendus complices.
De
tels crimes ne peuvent rester impunis et il est hors de question de
laisser notre pays entre les mains de véritables psychopathes qui
outre vouloir démolir la France en tant qu'Etat-Nation,
subventionnent le terrorisme et fomentent des agressions militaires
totalement illégales au regard de notre Constitution, du Code Pénal
et du Droit International, au point d'exacerber les tensions avec des
puissances nucléaires telles que la Russie. L'intégrité de notre
territoire et des personnes est menacée en France. Plus seulement
par les couteaux des terroristes jouissant des facilités octroyées
par nos dirigeants politiques, mais carrément par l'état de guerre
ouverte avec la Russie, qui pourrait bien concourir à la destruction
totale de villes comme Paris, Lyon ou Marseille dans le futur, cela
sous un feu nucléaire que semble appeler de ses vœux, Emmanuel
Macron.
Les
usurpateurs qui siègent au gouvernement et à l'Elysée ont été
sponsoriés par des intérêts prédateurs et étrangers. Et
j'insiste encore, ces gens nous entraînent à la guerre.
Votre
devoir à tous est de garantir l'intégrité territoriale et de nous
prémunir contre la guerre. En outre, vous n'êtes pas désarmés
juridiquement pour faire valoir à des magistrats que des politiciens
se rendent coupables d'actes criminels.
A
ce titre, et puisque l'actualité géopolitique se fait chaque jour
plus brûlante et que c'est désormais la totalité de notre peuple
qui est menacée du péril de la guerre, je vous appelle à mettre aux
arrêts Emmanuel Macron, Edouard Philippe, Jean-Yves Le Drian,
Florence Parly, ainsi que tous les diplomates et militaires de haut
rang qui voudraient entraver votre action pour défendre notre peuple
et rétablir la sûreté et l'ordre républicain sur notre
territoire.
Je
vous appelle à faire preuve de courage et à ne plus répondre des
ordres de toute autorité politique qui n'émane pas expressément
d'un renouvellement électoral qui soit libre et non faussé.
Le
peuple français vous regarde et remet son existence à vos propres
consciences et à votre sens du devoir. Vous êtes notre dernier
rempart, ne l'oubliez jamais.