Madame
la Présidente,
Lorsqu'une
action criminelle est déguisée en posture « politique »
ou « diplomatique », il n'en reste pas moins que
la loi ne disparaît pas du Code Pénal sous prétexte de propagande.
Si
la réforme constitutionnelle du 23 juillet 2008 (non légitimée par
un Référendum) a fait disparaître de notre Constitution le
principe de « crime de haute trahison » dont
pourraient se rendre coupables le président de la République et
toute ou partie de son Gouvernement, il n'en reste pas moins que ce
crime n'a pas été aboli dans le Code Pénal.
Ainsi,
le chapitre premier du livre IV du Code Pénal, porte sur « la
trahison et l'espionnage ». Pas
moins de neuf articles du Code Pénal sont constitutifs du crime de
haute trahison, comme en dispose l'article 411-1 du Code Pénal.
Je
vous écris pour dénoncer pas moins de deux crimes de haute trahison
commis par le président de la République en personne, ainsi que
différents Ministres – Affaires Étrangères ; Défense ;
Écologie et Transports - que leurs compétences et charges ne
pouvaient laisser ignorants et dénués de complicité active quant
à cette violation excessivement grave de la loi.
Le
5 juin 2013, une bombe médiatique explose au Royaume-Uni avant de
s'étendre sur le reste du Monde. Le journal britannique « le
Guardian » vient de
recueillir et publier le témoignage d'Edward Snowden et nombre de
données classifiées « secret défense » par la N.S.A.
Suite
à ces révélations, le journal "Le Monde" ajoute le 20
octobre 2013 que pas moins
de 70,3
Millions de données de télécommunications de citoyens Français
ont été collectées par la N.S.A. Il ressort que ces données
proviennent,
pour partie, d'une installation gérée notamment par France
Télécoms, laquelle permet de
connecter le câble sous-marin SEA-ME-WE
4
reliant
l'Asie au continent Européen à un centre de données situé à
Marseille. Par ailleurs, les
correspondances de nos diplomates à l'O.N.U semblent avoir aussi
été espionnées selon l'édition du premier septembre 2013 du
« Spiegel ».
Correspondances qui relèvent du secret-défense, comme en dispose
l'article 413-9 du Code Pénal.
A
ce stade, je tiens à mentionner que l'article 226-22-1 du Code Pénal
dispose que :
Le
fait, hors des cas prévus par la loi, de procéder ou de faire
procéder à un transfert de données à caractère personnel faisant
l'objet ou destinées à faire l'objet d'un traitement vers un État
n'appartenant pas à la Communauté européenne
en violation des mesures prises par la Commission des Communautés
européennes ou par la Commission Nationale de l'informatique et des
libertés mentionnées à l'article 70 de la loi n° 78-17 du 6
janvier 1978 précitée est
punie de cinq ans d'emprisonnement et de 300.000 € d’amende.
Si
je mentionne cet article de loi, c'est parce que le journal « Le
Monde »
daté
du 29 novembre 2013 révèle que « la
Direction
générale des services extérieurs, et la NSA, ont noué une
collaboration fructueuse, qui va aller crescendo jusqu'à la fin
2011, début 2012, moment, où l'on change d'échelle : de
simples échanges d'informations, on passe à un protocole
d'interception massif de données numériques, transitant par la
France ».
Ce
qui signifie donc qu'au-delà de l'espionnage « subi »
par la France de la part des États-Unis d'Amérique, c'est bien « la
livraison à une puissance étrangère de données informatisées
dont l'exploitation est de nature à porter atteinte aux intérêts
fondamentaux de la Nation »
dont il est question ici. Les autorités politiques de l'époque ont
donc violé les articles 411-6 et 411-7 du Code Pénal sans jamais
avoir été inquiétées. La transmission de données de
télécommunications étant soumises au droit national pour commencer
(l'article 226-15 du Code Pénal protège le secret des
correspondances), il ne peut être question d'échanges
d'informations entre services étrangers de lutte contre le
terrorisme, à raison de plusieurs millions de données de
télécommunications.
A
moins que 67 Millions de nos concitoyens soient suspectés de
terrorisme ?
Bien
entendu, cette livraison de données informatisées par la France aux
autorités Américaines a débuté bien avant le mandat de François
Hollande et a atteint son paroxysme fin 2011 selon les données
livrées par Edward Snowden. Ce qui à ce stade pourrait dédouaner
le Chef de l’État d'être mêlé à ce crime de haute trahison (et
oblige à ce qu'une enquête soit ouverte sur les responsabilités de
Nicolas Sarkozy et les différents ministres impliqués durant cette
période).
Cependant,
c'est bien sous le mandat de François Hollande que l'affaire va être
révélée et vite poussée sous le tapis. Je tiens ici à rappeler
les attributions du Président de la République qui lui sont
conférées par l'article 5 de la Constitution :
Le
Président de la République veille au respect de la Constitution. Il
assure par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs
publics ainsi que la continuité de l’État.
Il
est le garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du
territoire et
du respect des traités.
Cet
article ne souffre pas d'ambiguïtés : si l'intégrité
territoriale est menacée (par exemple lorsqu'une puissance étrangère
aliène la sécurité de nos infrastructures ou dispose de
complicités permettant d'accéder à des données de
télécommunications extrêmement sensibles en France), il est du
devoir du Président de la République de veiller à mettre fin à
une telle crise, et restaurer la sûreté de nos infrastructures et
équipements.
Ce
sont cependant les articles L.1111-1 et L.1111-2 du Code de la
Défense qui précisent le mieux ce qui relève de la défense de
notre intégrité territoriale par le Chef de l’État :
Article
L.1111-1 DU CODE DE LA DÉFENSE
La
stratégie de sécurité nationale a pour objet d'identifier
l'ensemble des menaces et des risques susceptibles d'affecter la vie
de la Nation, notamment en ce qui concerne la protection de la
population, l'intégrité du territoire et la permanence des
institutions de la République, et de déterminer les réponses que
les pouvoirs publics doivent y apporter.
L'ensemble
des politiques publiques concourt à la sécurité nationale.
La
politique de défense a pour objet d'assurer l'intégrité du
territoire et la protection de la population contre les agressions
armées. Elle contribue à la lutte contre les autres menaces
susceptibles de mettre en cause la sécurité nationale. Elle
pourvoit au respect des alliances, des traités et des accords
internationaux et participe, dans le cadre des traités européens en
vigueur, à la politique européenne de sécurité et de défense
commune.
Article
L.1111-2 DU CODE DE LA DEFENSE
Le
pouvoir exécutif, dans l'exercice de ses attributions
constitutionnelles, prend les mesures nécessaires pour atteindre les
objectifs définis à l'article L. 1111-1.
En
cas de menace, ces mesures peuvent être soit la mobilisation
générale, soit la mise en garde définie à l'article L. 2141-1,
soit des dispositions particulières prévues à l'alinéa suivant.
En
cas de menace portant notamment sur une partie du territoire, sur
un secteur de la vie nationale ou sur une fraction de la
population, des décrets pris en conseil des ministres peuvent ouvrir
au Gouvernement tout ou partie des droits définis à l'article L.
2141-3.
L'article
L.2141-1 du Code la défense mentionné dans le second alinéa évoque très
clairement la nécessité de « diminuer
la vulnérabilité des équipements principaux ».
Je
vais donc ici postuler comment le président de la République aurait
dû agir en ce sens au moment où l'affaire éclatait, même si je
conviens que ce genre de décisions a des implications profondément
« politiques »
- autre manière de me référer au second alinéa de l'article
L.1111-1 du Code de la Défense qui dispose que « L'ensemble
des politiques publiques concourt à la sécurité nationale ».
Le
premier devoir du président de la République aurait dû être de
veiller à ce que nos services de renseignement disposent du maximum
d'informations sur les vulnérabilités existantes de nos
infrastructures et équipements, lesquelles
ont permis que des millions de données
soient interceptées par une puissance étrangère. Pour cela, le
président de la République aurait pu légitimement invoquer
l'article 4 de la Constitution de 1946 (faisant partie de notre bloc
constitutionnel), et accorder l'asile politique à Edward Snowden. Ce
qui aurait donc permis à nos services de contre espionnage de
pouvoir jouir de toutes les données collectées par le jeune lanceur
d'alerte américain et circonscrire les vulnérabilités de nos
infrastructures quant à la protection de nos données.
En
second lieu, le Président de la République aurait dû considérer
que l'acte d'espionnage peut être considéré comme un acte
militaire extrêmement malveillant s'agissant de nos intérêts
fondamentaux, et acter que les États-Unis d'Amérique, loin d'être
une puissance alliée, se révèle être une puissance hostile à la
Souveraineté du peuple français et à l'intégrité de notre
territoire. De fait, il aurait été tout à fait légitime et
salutaire pour la France que le président de la République fasse
saisine de l'article 13 du Traité sur l'Atlantique Nord afin de nous
faire sortir unilatéralement d'une alliance militaire avec une
puissance étrangère manifestement hostile. Nous y maintenir
revient,
en soi, à trahir le peuple français
et restaurer un régime de collaboration.
Seule
la puissance étrangère et le contexte historique change, pas la
nature du crime de haute trahison.
Enfin,
les négociations portant sur le projet de traité de libre échange
(TAFTA) avec les États-Unis auraient dues être purement et
simplement arrêtées. Un président de la République soucieux de
défendre les intérêts de son peuple ne passe pas d'accords
commerciaux défavorables à la France avec une puissance étrangère
ayant une posture agressive avec nous.
Si,
par faiblesse, le président de la République n'avait pas souhaité
subir le feu des critiques de nos « partenaires »
européens ou les députés les plus atlantistes du Parlement, rien
ne lui empêchait d'organiser un Référendum pour que le Peuple
Souverain puisse se prononcer sur ces questions éminemment liées à
nos intérêts fondamentaux.
Mais
absolument rien de tout cela n'a été fait. A part quelques
rodomontades dans les médias pour donner le change, le Gouvernement
n'a pris aucune mesure coercitive ou de protection. Nous sommes
aujourd'hui toujours dans l'OTAN, la France continue de laisser la
Commission Européenne négocier le Traité Transatlantique de libre
échange, et Edward Snowden n'a jamais été entendu par nos services
de contre-espionnage du fait qu'il ne bénéficie pas de l'asile
politique.
Postulons
à ce stade qu'il s'agisse d'un simple « manquement
à ses devoirs » ce
qui en soi, est suffisamment grave pour que la Haute Cour se réunisse
et statue sur la destitution du Président de la République, comme
l'article 68 de la Constitution en dispose. Il n'en reste pas moins
que lorsque le 2 juillet 2013, le président de la République a
utilisé les moyens et personnels militaires et civils de la France
pour interdire la traversée de notre espace aérien au Président de
la République de la Bolivie au motif que les États-Unis d'Amérique
soupçonnaient que son appareil transportait Edward Snowden, nous
n'étions plus dans le registre de la trahison passive du Chef de
l’État, mais bien pro-active.
Contrairement aux déclarations
avancées par le Ministère des Affaires étrangères, c'est bien
l'hypothétique présence d'Edward Snowden dans l'avion du Président
Evo Morales qui a entraîné une telle décision des autorités
françaises.
Ceci a été révélé par le Président de la Bolivie lui-même, alors qu'il évoquait les négociations avec Alberto Carnero, ambassadeur d'Espagne en Autriche dans un article du « Monde Diplomatique » datant du mois d’Août 2013, lequel lui fera part des suspicions états-uniennes quant à la présence d'Edward Snowden dans son avion :
Ceci a été révélé par le Président de la Bolivie lui-même, alors qu'il évoquait les négociations avec Alberto Carnero, ambassadeur d'Espagne en Autriche dans un article du « Monde Diplomatique » datant du mois d’Août 2013, lequel lui fera part des suspicions états-uniennes quant à la présence d'Edward Snowden dans son avion :
« Lorsque
je l’interroge sur les raisons de cette exigence [N.D.L.R :
l'exigence étant la fouille de l'avion Présidentiel d'Evo Morales],
M. Carnero évoque le nom de M. Edward Snowden, cet employé
d’une société américaine auprès de laquelle Washington
sous-traite certaines de ses activités d’espionnage. J’ai
répondu que je ne le connaissais qu’à travers la lecture de la
presse. J’ai également rappelé au diplomate espagnol que mon pays
respectait les conventions internationales : en aucun cas je ne
cherchais à extrader qui que ce soit vers la Bolivie ».
Si,
à la rigueur, la France (et non ses autorités politiques) avait de
bonnes raisons de contribuer ainsi activement à la capture d'Edward
Snowden, nous pourrions passer outre cette grave forfaiture
diplomatique sans compter la violation du droit international et des
autorisations de survol permettant à cette « ambassade
volante »
de poursuivre son chemin.
Mais
il s'avère que des millions de communications téléphoniques et
diplomatiques de la France ont été captées par une puissance
étrangère manifestement hostile. De fait, il revenait au Président
de la République de remettre à leur place les autorités
américaines, leur rappeler la Souveraineté de la France sur son
espace aérien, et laisser l'avion du Président de la Bolivie (pays
qui, pour sa part ne nous espionne pas) survoler notre territoire.
Le fait d'avoir ainsi mis les équipements et personnels de la France
au profit des États-Unis d'Amérique pour faciliter la capture d'une
personne à qui nous aurions logiquement dû accorder l'asile
politique constitue un crime de haute trahison tel que prévu par les
articles 411-3 et 411-5 du Code Pénal. Le Ministre des Affaires
étrangères a menti dans son
communiqué datant du 3 juillet 2013 en évoquant :
« Les
regrets de la France suite au contretemps occasionné pour le
président Morales par les retards dans la confirmation de
l’autorisation du survol du territoire par l’avion du
président ».
En
effet, le site internet « Le
Grand Soir »
révèle
pour sa part
« que
la Bolivie a demandé et obtenu l’autorisation de traverser
l’espace aérien français dès le 27 juin 2013, c’est-à-dire
six jours avant l’incident. La France savait ainsi depuis plus
d’une semaine que l’avion présidentiel bolivien traverserait le
territoire national ».
Ce
n'est donc pas un « contretemps »
lié à "des retards" dans « la
confirmation de l'autorisation du survol de notre territoire »,
mais bien une décision du Président de la République et son
Ministre des Affaires Étrangères d'interdire le survol de l'avion
d'Evo Morales de notre territoire. Lorsque nos autorités mentent au
peuple français par leurs canaux officiels, il n'est pas admissible
de leur faire confiance sur la légitimité de leurs actions.
Cette
seule affaire devrait logiquement se suffire à elle-même pour que
la Haute Cour se réunisse, sans même que des citoyens
particulièrement choqués d'une telle trahison saisissent leurs
députés pour qu'elle agisse. Le président de la République n'a pas pu prendre la décision d'interdire le survol d'un avion présidentiel d'un Etat ami, sans que l'entité la plus volontariste à exfiltrer Edward Snowden n'ai pu influencer sur cette décision. En clair, ce n'est pas un appel téléphonique d'une autorité militaire ou administrative Française, ni celui de la Chancelière Allemande ou le premier Ministre Japonais qui a déclenché la volonté subite de François Hollande d'interdire le survol de son territoire de cet avion. Cela ne peut être lié qu'à un appel téléphonique Américain. Ce qui signifie que François Hollande a déclenché une très grave crise diplomatique et servi expressément les intérêts d'une puissance étrangère espionnant sans vergogne le peuple Français, au mépris du plus élémentaire des devoirs qui incombent à sa fonction.
Le second crime de haute trahison de François Hollande.
Là où l'intelligence politique du président de la République
aurait dû être de savourer cette impunité et éviter de répercuter
de telles erreurs, François Hollande a renouvelé son crime de haute
trahison récemment, avec le
refus de livraison des navires
Mistral à la Russie.
Remettons-nous
d'abord dans le contexte historique unissant le peuple russe au
peuple français, car cela est important à l'ère de la propagande
de guerre contre la Russie. Lorsque les révolutionnaires russes sont
parvenus à faire chanceler le régime du Tsar en 1905, civils et
militaires chantaient alors la Marseillaise dans les rues de St
Petersbourg. Je ne crois pas avoir lu ou entendu où que ce soit que
des civils et militaires Américains aient un jour chanté la
Marseillaise dans leur pays. Quoi qu'il en soit, nous noterons que
l'amitié entre les peuples russes et français est ancienne et
intense.
La
Russie, par deux fois durant le dernier siècle, sera aussi notre
alliée militaire et versera son sang pour mettre fin à la première
et la seconde guerre mondiale. En 1950, lorsqu'on demandait aux
Français quelle Nation avait le plus contribué à la fin de la
Seconde Guerre Mondiale, l'écrasante majorité d'entre eux
désignaient la Russie. Et comment leur donner tort quand on établit
le sinistre décompte des morts de chaque Nation durant ce conflit et
que l'on sait que ce sont bien les Russes qui ont atteint Berlin les
premiers et permis la capitulation immédiate des autorités
militaires Allemandes après le « suicide »
de Hitler dans son bunker ?
La
Russie, que ce soit par son respect du Droit International, notre
histoire partagée ou sa proximité géographique, est donc bien un
partenaire militaire et commercial autrement plus sérieux et
légitime que les États-Unis d'Amérique. Si jamais elle devait nous
espionner, les autorités russes sont assez intelligentes pour ne pas
perdre la loyauté de leurs agents contrairement aux autorités
américaines. La Russie a aussi accordé l'asile politique à Edward
Snowden (contrairement à toutes les pseudo « démocraties »
occidentales) et les observateurs attentifs de la géopolitique
constatent que les médias russes sont nettement plus libres et
rigoureux dans les informations données, que leurs homologues en
France sur les problèmes internationaux. Enfin, ajoutons que si la
Russie use volontiers de son armée lorsque, sur son territoire ou à
ses frontières, des périls menacent les intérêts fondamentaux de
la Nation russe, personne ne peut rendre responsable la Russie de la
déstabilisation récente de l'Afghanistan, l'Irak, la Libye ou la
Syrie. Il
en va de même pour l'Ukraine dont le pays a été déstabilisé par
les États-Unis d'Amérique à l'aide de
ses vassaux des pays baltes en particulier. Mais c'est une
l'interception d'une communication téléphonique entre Victoria
Nuland sous-secrétaire
d’État américaine pour l’Europe et l’Eurasie
et
l'ambassadeur américain en Ukraine Geoffrey
R. Pyatt qui achèvera d'orienter les responsabilités réelles quant
à la guerre civile ukrainienne actuelle :
Je
retranscris ici l'enregistrement de la conversation téléphonique,
du moins les aspects importants de celle-ci pour justifier le complot
existant :
(Retranscription
en Français assurée par le site « lescrises.fr »)
Victoria Nuland : Que pensez-vous ?
Geoffrey R. Pyatt : Je pense que nous jouons. La pièce Klitschko [ex-boxeur et leader des émeutiers de la place Maïdan, ndlr] est évidemment l’électron le plus compliqué ici, en particulier le fait qu’on l’ait annoncé comme vice-Premier ministre. Vous avez vu mes notes sur la difficulté du mariage en ce moment, nous essayons d’obtenir une lecture très rapide pour savoir s’il fait partie de l’équipe. Mais je pense que votre raisonnement à son sujet, que vous aurez besoin de lui dire – je pense que c’est le prochain coup de téléphone que vous souhaitez organiser – est exactement celui que vous avez fait à Yats [surnom de Iatseniouk, actuel Premier ministre ukrainien]. Je suis heureux que vous l’ayez mis sur la sellette (…) Il s’inscrit dans ce scénario.
Victoria Nuland : Bon. Je ne pense pas que Klitsch [surnom de Klitschko] devrait être dans le gouvernement. Je ne pense pas qu’il soit nécessaire, je ne pense pas que ce soit une bonne idée .
Geoffrey R. Pyatt : Oui, je veux dire… je suppose… Pour ce qui est de sa non-participation au gouvernement, je serais d’avis de le laisser en dehors pour qu’il se consacre à ses obligations politiques. Je ne fais que réfléchir, pour trier les options pour avancer, nous voulons garder ensemble les démocrates modérés. Le problème sera avec Tyahnybok [leader du parti ultranationaliste Svoboda] et ses gars. Et, vous savez, je suis sûr que cela fait partie du calcul de Ianoukovytch [président ukrainien déchu].
Victoria Nuland : Je pense Yats, c’est le gars. Il a de l’expérience économique et de l’expérience de gouverner. C’est le gars. Vous savez, ce qu’il a besoin, c’est que Klitsch et Tyahnybok restent à l’extérieur. Nous aurons besoin de leur parler quatre fois par semaine. Vous savez, je pense juste que si Klitschko entre, il va devoir travailler à ce niveau avec Iatseniouk, c’est juste que ça ne va pas marcher…
Geoffrey R. Pyatt : Ouais, ouais , je pense que c’est vrai. Ok , bon. Souhaitez-vous que nous organisions un appel avec lui comme prochaine étape ?
Victoria Nuland : Ma conception de l’appel dont vous parlez, c’est que les trois grands participent à leur propre réunion et que Yats leur propose dans ce contexte. Vous le savez, une conversation « trois plus un » ou « trois plus deux » si vous participez. C’est ainsi que vous le comprenez ?
Geoffrey R. Pyatt : Non, je pense que c’est ce qu’il a proposé, mais connaissant leur dynamique interne lorsque Klitchko était le chien dominant, il va prendre son temps avant de se pointer à une de leurs réunions et doit déjà être en train de parler à ses gars. Donc je pense que si vous vous adressiez directement à lui, cela aiderait à faire de la gestion de personnalités parmi les trois. Cela vous donne également une chance d’agir vite sur tout cela et nous permettra d’être derrière avant qu’ils s’assoient et qu’il explique pourquoi il n’est pas d’accord.
Victoria Nuland : Ok. Bon. Je suis heureuse. Pourquoi ne le contacteriez-vous pas pour voir si il veut parler avant ou après.
Geoffrey R. Pyatt : Ok, je vais le faire. Merci.
Victoria Nuland : Je ne me souviens pas si je vous ai dit ou si je n’en ai parlé qu’à Washington : quand j’ai parlé à Jeff Feltman [sous-secrétaire des Nations unies pour les Affaires politiques] ce matin, il avait un nouveau nom pour le type de l’ONU : Robert Serry [envoyé de l’ONU en Crimée]. Je vous ai écrit à ce sujet ce matin.
Geoffrey R. Pyatt : Oui, j’ai vu cela
Victoria Nuland : Ok. Il a obtenu aujourd’hui, à la fois de Serry et de Ban Ki-moon (secrétaire général de l’ONU), que Serry vienne lundi ou mardi. Ce serait formidable, je pense, ça aiderait à souder ce projet et d’avoir l’aide de l’ONU pour le souder et, vous savez quoi, de baiser l’Union européenne [le fameux « fuck the EU »].
Geoffrey R. Pyatt : Non, exactement. Et je pense que nous devons faire quelque chose pour le faire coller à nous, parce que vous pouvez être sûre que s’il commence à prendre de l’altitude, les Russes vont travailler dans les coulisses pour essayer de torpiller. Et encore une fois le fait que c’est sur la place publique en ce moment, dans ma tête, je suis encore à essayer de comprendre pourquoi Ianoukovytch (…) ça. En attendant, il y a actuellement une réunion d’un courant du Parti des Régions et je suis sûr qu’il y a un débat très animé dans ce groupe à ce sujet. Mais de toute façon , nous pourrions faire tomber la crêpe du bon côté si nous nous agissons rapidement. Alors laissez-moi travailler sur Klitschko et si vous pouvez juste conserver… Je pense que nous devrions juste chercher à trouver quelqu’un avec une personnalité internationale pour accoucher de notre projet. L’autre question concerne Ianoukovytch, mais nous en reparlerons demain, nous verrons comment les choses commencent à se mettre en place.
Victoria Nuland : Donc, sur ce point, Jeff, quand j’ai écrit la note, Sullivan [conseiller à la sécurité nationale du vice-président américain] m’a répondu d’une manière très formelle en disant que j’avais besoin de Biden [vice-président des États-Unis] et j’ai dit probablement demain pour les bravos et pour réussir à faire coller les détails. Donc, Biden est prêt.
Geoffrey R. Pyatt : Ok. Très bien, merci.
A ce stade de la genèse de la guerre civile ukrainienne, il est donc à noter en premier lieu que la Russie n'est en rien responsable du drame qui se joue sur place. Le président Viktor Ianoukovytch avait d'ailleurs signé un accord avec les chefs de file de son opposition le 21 Février 2014, portant notamment sur des élections présidentielles anticipées, alors qu'il ne lui restait plus qu'une année de mandat à honorer.
De son côté, la Russie ne cessait de proposer aux différentes parties – position qu'elle tient toujours – de réformer la Constitution ukrainienne pour faire de ce pays une fédération, afin que les oppositions culturelles, linguistiques et économiques entre la partie balte (à l'ouest du pays) et slave (à l'est du pays) puissent trouver des institutions plus propres à des compromis possibles dans la gestion du pays.
Mais la situation va s'enliser et s'aggraver comme nous le savons depuis, et il sera reproché à la Russie d'avoir facilité en Crimée l'organisation d'un référendum d'auto-détermination permettant aux habitants de la Crimée de rejoindre la Fédération Russe. Au vu du fait que Sébastopol est le seul port en eaux chaudes de la Russie, que la péninsule a été cédée par l'U.R.S.S à l'Ukraine en 1954 alors qu'elle était sous giron russe depuis le XVIIIème siècle, et que le référendum reste la voie la plus légitime en Droit pour qu'un peuple puise disposer de son auto-détermination conformément à l'article 1 du Pacte International Relatif aux Droits Civils et Politiques de l'ONU, les récriminations contre la Russie peuvent paraître plus qu'exagérées voire bellicistes si l'on compare le précédent imposé par l'OTAN s'agissant de la dislocation de la Yougoslavie, avec notamment l'indépendance du Kosovo ne faisant suite à aucun référendum.
Cette mise en abîme semble en effet nécessaire pour clarifier la nature des sanctions à l'encontre de la Russie, sachant qu'il conviendrait pour le "chef des Armées" François Hollande de balayer devant sa porte avant de porter des accusations gravissimes sur la politique étrangère d'un État.
Or, malgré le fait que la Russie n'occupe en rien militairement l'Ukraine, l'Union Européenne et la France, par voie de conséquences, appliquent des sanctions économiques à l'égard de la Russie dès que les États-Unis d'Amérique aboient. Les responsables militaires russes, mais aussi de l'OTAN, ont concédé à de nombreuses reprises que si l'armée russe devait réellement intervenir en Ukraine, il ne lui faudrait que 48 h pour prendre Kiev. Comment peut-on accepter dès lors des sanctions économiques contre une puissance amie de longue date, lesquelles nuisent en outre aux acteurs économiques français exportant des biens et services en Russie, cela à partir d'un phénomène de propagande plus que d'une réalité militaire objective ?
C'est donc à partir de ce premier constat sur l'attitude diplomatique française à l'égard de la Russie que nous en arrivons à l'affaire des navires Mistral.
Le contrat de vente signé le 17 juin 2011 entre la France et la Russie porte sur la livraison de deux navires militaires construits en France pour un montant de 1,12 Milliards d'euros. Les trois quarts de la somme seront avancés par la Russie.
Différentes clauses portent évidemment sur les indemnités que peut réclamer la Russie en cas de retard voire d'annulation de la livraison des navires. Ainsi, le journal « Le Parisien » daté du 26 novembre 2014 chiffre les pénalités comme suit :
Outre le montant total du contrat (1,2 Md€ pour les deux Mistral), les diplomates estiment que la partie russe pourrait réclamer environ 800 M€ de pénalités pour chaque navire. Soit près de 3 Mds€ au total. De son côté, le Kremlin évoque le chiffre colossal de... 10 Mds€.
A
cela s'ajoutent les frais de gardiennage et de maintenance s'élevant
à 5 millions d'euros par mois selon l'article daté du 12 février
2015 du site « lopinion.fr ». Et évidemment, l'ensemble
de ces pénalités est supporté par les impôts du peuple français.
Sans même évoquer les 1000 emplois du chantier STX en jeu, les
emplois indirects mis en danger, et la crédibilité de la France
quant à sa capacité à honorer ses contrats commerciaux en matière
de matériel militaire. Enfin le 15 mai 2015, nous apprenions sur le site de la station de radio Europe 1 que François Hollande et les ministres concernés par ce dossier, seraient en train d'annuler purement et simplement la vente de ces deux navires.
Cette
« attitude
diplomatique »
n'en est pas une ! Ceci correspond à un crime d'intelligence
avec une puissance étrangère, que l'article 411-5 du Code Pénal
qualifie de la façon suivante :
Le
fait d'entretenir des intelligences avec une puissance étrangère,
avec une entreprise ou organisation étrangère ou sous contrôle
étranger ou avec leurs agents, lorsqu'il est de nature à porter
atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation, est puni de dix
ans d'emprisonnement et de 1 000 000 F d'amende.
Et
l'infraction formelle est précisée de la manière suivante dans le
Code Pénal :
Le
crime prévu par l'article 80.3 du Code Pénal (ancien), est
constitué lorsque sont établies des intelligences avec des agents
d'une puissance étrangère de nature, indépendamment de tout
résultat positif, à nuire à la situation militaire ou diplomatique
de la France ou à ses intérêts économiques essentiels.
En
effet, le 5 juin 2014 à l'issue du sommet du G7, le président des
États-Unis d'Amérique exprime son souhait que la France
« suspende »
la livraison des navires Mistral à la Russie, comme l'indique
l'article
du Monde publié le 6 juin 2014.
Ces
récriminations américaines sur nos propres contrats commerciaux
avec la Russie n'étaient pas nouvelles comme l'indique l'article.
Barack Obama va jusqu'à parler de « coopération
plus générale avec la France sur les sanctions » envers
la Russie. Du point de vue du simple citoyen français un tant soit
peu éduqué, il conviendrait plutôt de parler de « collaboration
avec l'ennemi ».
Rappelons
à ce stade qui espionne la France pour justifier le terme
« d'ennemi ».
La
France est un État Souverain si l'on se réfère à l'article 3 de
la Constitution.
Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s'attribuer
l'exercice
de cette Souveraineté. Cela vaut autant pour M. Obama dont la
légitimité exécutive s'arrête aux frontières des États-Unis
d'Amérique, mais cela vaut aussi pour M. Hollande et son
Gouvernement qui se doivent de respecter la Souveraineté Nationale
du peuple Français, et agir conformément aux intérêts
fondamentaux de la France.
Aussi,
je vous demande par la présente et au vu des faits explicités de
transmettre ma dénonciation au Procureur Général près la Cour de
Cassation, comme en dispose l'article 68-2 de la Constitution.
Certain
que « le
crime d'intelligence avec une puissance étrangère » ne
peut en aucun cas pour le Haut-Magistrat que vous êtes, être
assimilé à un aléa moral de nos décideurs politiques, confiant
sur l'indépendance qui est la vôtre et plus généralement celle de
la Justice de mon pays, j'espère que ce courrier circonstancié
saura a minima motiver votre propre instruction du dossier.
Avec
l’expression de tout mon respect pour les fonctions qui sont les
vôtres,
Bien
cordialement,
Sylvain
Baron
(pour
l'association « les décrocheurs »)
Bravo Sylvain,il est légitime et de notre devoir de demander la destitution de M Hollande du poste de président de notre république puisqu'il ne nous protège plus et il se trouve hors la loi !
RépondreSupprimerbonsoir, ne peut on pas faire une pétition pour demander sa destitution ?????
RépondreSupprimerça sert à rien les pétitions
Supprimertout cele ne fonctionnerait que si nous étions en democratie mais puisque ce n'est pas le cas, ni constitution , ni code pénal ne fonctionneent cers gens ont verouillé le pouvoir en le mettant à leur service
SupprimerJe ne connaissais pas du tout c'est article de la constitution.
RépondreSupprimerJe pense qu’il n’a jamais encore été utilisé et que cela ne sera pas encore le cas. Effectivement j’ai beaucoup de mal à imaginer un président déchu.
Pierre
Je vais le lire et l'envoyer, comme ça elle en aura deux !
RépondreSupprimerNe pourrait-on pas tous allé porter plainte à la gendarmerie contre le soit disant président?
RépondreSupprimerencore d'accord avec sylvain
RépondreSupprimerIl s'agit donc de faire arrêter plusieurs TRÈS HAUTES PERSONNALITÉS OFFICIELLES, pour accusation de Très haute Trahison, d'Intelligences avec l'ennemi* en temps de guerre (et il est patent que nous sommes dans une guerre économique brûlante), de manquements délibérés et répétés aux fondements et à l'exercice de la mission confiée au plus haut magistrat de l'État et à ses plus hauts fonctionnaires.
RépondreSupprimer*l'ennemi est l'État ou le gouvernement, ou la bande organisée, qui par ses agissements et sa politique sous toute ses formes, œuvre à saper l'intégrité, l'existence physique, politique, culturelle, économique d'un autre État, d'une nation souveraine. Objectivement, il existe une entité qui correspond avec ce descriptif dans tous ces aspects, il s'agit des États-Unis d'Amérique. Cette entité est en GUERRE avec la France, la Nation, le Peuple français souverain.
Des approximations concernant le courrier de monsieur Sylvain Baron.
RépondreSupprimerNotamment lorsqu' il évoque les Etats-Unis d' Amérique.
Ce ne sont pas les Etats-Unis d' Amérique qui sont l' ennemi des peuples mais Washington DC (District of Columbia) qui est une corporation privée et qui a infiltré les institutions américaines pour torpiller la Constitution de l' Amérique, nation souveraine.Il y a donc une nuance très importante à apporter dans ce sens.
Quant à monsieur Hollande, il n' est pas le président de la France, mais le PDG d' une corporation privée appelée république française présidence, qui est , au même titre que toutes les autres corporations privées, inscrites auprès de la SEC américaine (security and exchange commission), une SOCIETE PRIVEE, totalement illégitime chargée d' appliquer les directives de la City de Londres dirigée par les Rothshild et leurs agents.
UPIK® Record - L
L Registered company name REPUBLIQUE FRANCAISE PRESIDENCE
Non-registered name or business unit
L D-U-N-S© Number 542472212
L Registered address 55 R DU FAUBOURG SAINT HONORE
L Post code 75008
L City PARIS
Country France
W Country code 241
Post office box number
Post office box town
Telephone number
Fax number
Name primary executive
W Activity (SIC) 9199
Sachant que toutes ces corporations privées qui ont infiltré les institutions légitimes des nations ont été forcloses le 25.12.2012 par l' OPPT, toutes les nations sont désormais libres et tous les agents de ces corporations sont ipso facto ILLEGITIMES.
DONC:
Depuis le 18 juin 2015, le conseil national de transition est le seul organise LEGITIME de la nation française !
En tant que définissables comme "opposition modérée" à l'instar des faits en Syrie, ne pourrions nous pas demander l'aide l'OTSC ou de la Russie, pour renverser ce gouvernement, de la même façon qu'à agit l'otan en Syrie ( et a auparavant en Serbie, Libye, etc.) ? Après tout ce qui est pretendu légitime dans un sens doit l'être dans l'autre, non ?
SupprimerVirer les traîtres et autres vendus à la "secte" devient un devoir civique !
Il est clair que les peuples se font manipuler pour hair d'autres peuples, condition indispensable pour les faire s'entre tuer dans des guerres stupides. Sinon, il ne resterait plus comme armées, que les quelques zigotos des gouvernements pour s'entre tuer.
Le CNT du 18 juin 2015 a été élu par qui?
SupprimerComposé de qui? Et pour faire quoi?
Faut arrêter de proposer des solutions qui n'en sont pas!
Par ailleurs insulter le peuple comme tu le fait un peu plus loin ne prouve que ton inaptitude à tenir un discours cohérent et respectueux!
L'OPPT a aboli TOUTE autorité terrestre -- y compris le CNT qui s'est soumis aux Nations Unies, une officine du Gouvernement Mondial -- et a instauré la souveraineté individuelle par la Loi Naturelle, la Loi Divine et le Droit Coutumier.
SupprimerNous avons la possibilité de faire valoir nos droits au moyen d'Avis de Courtoisie et d'autres documents (déclarations à gogo) à enregistrer à l'UCC (registre commercial transféré à l'OPPT, UCC Doc #2012025545, 12 mars 2012)...
Ce qu'il faut bien comprendre avec les travaux de l'OPPT, c'est que la LIBERTÉ est TOTALE !!! Il n'y a que le Créateur qui soit au-dessus de nous; et nous sommes "régis" par la Loi Naturelle : Ne fais de mal à personne, ne cause de perte à personne.
En réponse à Anonyme. Je suis d'accord avec ce que tu dis, sauf sur le CNT, mais on en parlera ensemble au calme. Si tout est forclos depuis le 25/12/2012, grâce à l'OPPT, donc l'UCC est également forclos. S'enregistrer là, n'est il pas une erreur? Ensuite, même si je sais ce qu'est l'UCC, où et à qui une être humain va-t-il aller réclamer les milliers d'euros ou millions (au choix...), vu que les tribunaux sont forclos aussi...? Comment va-t-il faire valoir la violation d'un copyright, d'un organisme qui est devenu forclos? Allez, on cause ensemble sur ma page FB si tu veux. Je suis sur qu'on s'est déjà croisé, étant éveillé sur ces sujets. Olivier BRUNARD je suis le seul à avoir ce compte. A bientôt l'ami. Namasté!
SupprimerNous sommes dans le nouveau paradigme depuis le 25.12.2012 avec la forclusion des multinationales gouvernementales.On est libérés de l' esclavagisme du système de la dette représenté par les Rothschild,leurs banques, et toutes leurs agences privées de surveillances(services secrets pour comploter contre les peuples).C 'est bien claire en voyant l' article de monsieur Baron.Bien vrai.
RépondreSupprimerTout les renseignements sont ici:http://comprendre-oppt.blogspot.fr/
Ces gens sont des escrocs et des assassins,des marionnettes et des imposteurs.
Lettre à Françoise CANIVET, Présidente de la Commission des requêtes.
RépondreSupprimerMadame la Présidente,
je tiens à mentionner que l’article 226-22-1 du Code Pénal dispose
que :
Le fait, hors des cas prévus par la loi, de procéder ou de faire procéder à un transfert de données à caractère personnel faisant l’objet ou destinées à faire l’objet d’un traitement vers un État n’appartenant pas à la Communauté européenne en violation des mesures prises par la Commission des Communautés européennes ou par la Commission Nationale de l’informatique et des libertés mentionnées à l’article 70 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 précitée est punie de cinq ans d’emprisonnement et de 300.000 € d’amende.
Si je mentionne cet article de loi, c’est parce que le journal « Le Monde » daté du 29 novembre 2013 révèle que « la Direction générale des services extérieurs, et la NSA, ont noué une collaboration fructueuse, qui va aller crescendo jusqu’à la fin 2011, début 2012, moment, où l’on change d’échelle : de simples échanges d’informations, on passe à un protocole d’interception massif de données numériques, transitant par la France ».
Rappelons à ce stade qui espionne la France pour justifier le terme « d’ennemi ».IL est tout à fait claire , que l’on comprend pourquoi , Hollande et Valls ont ordonné aux services concernés d’espionnage de m’ajouter sur la liste des » Sous-surveillance renforcée » , par la boite noire .
A cet effet, je dénonce haut et fort cette pratique injustifiée du gouvernement Français vis-a-vis d’un citoyen Algérien ? Vivant sur le sol Algérien ? et je porte la responsabilité au Président Hollande , Aussi, je vous demande par la présente et au vu des faits explicités de transmettre requête et ma dénonciation au Procureur Général près la Cour de Cassation, comme en dispose l’article 68-2 de la Constitution Française .
Ce que vous oubliez tous de dire, c'est que Hollande est un pantin, et que ce sont d'autres qui tirent les ficelles. La France a perdu son indépendance et sa souveraineté depuis le jour mortel où Sarkozy (ce traitre à la nation) est devenu président. Hollande s'est inscrit dans la même filiation de trahison des français, car ils sont, comme le disait De Gaulle: des veaux et des lâches.
RépondreSupprimerCeux qui tirent les ficelles sont parfaitement bien identifiés pourtant. Une communauté dont on n'a pas le droit de citer le nom. Sauf à perdre emploi, femme et logement.
Je parie qu'en 2017, vous allez tous revoter pour lui comme des veaux.
D'accord avec vous. Cependant j'ose espérer un reveil en 2017... On touche là le problème des élections. Je ne parle pas de démocratie dans les nations qui s'en prétendent faussement, et où, on élit un dictateur qui ensuite fait ce qu'il veut à coup de 49.3, et trahit son peuple en même temps que ses promesses électorales, sa profession de foi, et les principes du parti qui l'a présenté !
SupprimerLa démocratie suppose un électorat averti, instruit civiquement et ayant un minimum d'intelligence lui permettant de comprendre où se situe son intérêt a moyen et long terme. Intérêt, non seulement financier, mais aussi moral, philosophique et garant d'équilibre et bonne qualité de la vie. Toutes ces valeurs étant démolies, le nombre devient un troupeau bêlant ne comprenant que le pouvoir d'achat en grands magasins. Exactement ce que la "secte" a voulu faire d'eux.
tout à fait d'accord....
SupprimerElle est pas belle, la vie ?…
RépondreSupprimerL’exemple vient d’En Haut.
Je suis pour déculpabiliser notre Président si, en parallèle, on réhabilite tous les françaises et français qui ont été accusés de faits moins graves. Comme, a priori, notre Président est intègre et innocent, il faut exiger la virginité et la pureté de tous ces français.
Leurs casiers judiciaires doivent redevenir vierges et les prisonniers libérés.
Logique. Simplement logique.
Pas d’accord ?… Alors, virez ce Président, sans délai.
En tout cas bravo et merci à Sylvain pour ce travail énorme fait pour redonner à ce pays et son peuple un espoir de vie meilleure!
RépondreSupprimerhttps://youtu.be/QfopDiaVrME
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