mercredi 29 décembre 2021

Rudy Reichstadt dépose plainte contre moi ! Mais qui est ce cloporte ayant l'oreille de Macron ?


Suite à un dépôt de plainte déposé par Rudy Reichstadt contre moi en diffamation publique, dans le cadre d'un commentaire twitter que j'avais déposé à son intention, je vous livre le droit de réponse qui sera communiqué au juge par les services de police instruisant la procédure. Il est aussi mon droit de réponse public que je souhaite faire valoir s'agissant de mon accusateur. 

Pour faire suite à votre courriel, je soussigné être bien l'auteur de la publication mentionnée et dénoncée par M. Reichstadt sur le site internet "Twitter". La page "Sylvain Baron4" est bien celle que j'administre en tant que "directeur de publication".


Je reconnais donc pleinement les faits sauf leur caractère diffamatoire, à l'exception de deux termes ainsi qu'une coquille que je regrette formellement :

  • Avant le terme "parler", il convenait de lire "te" et non "de". Je présente mes excuses immédiates aux amoureux de la langue française quant à cet outrage bien réel à sa grammaire.

  • J'admets que le terme "petit" à titre affectif, est possiblement faux. Je suis moi-même de taille moyenne, et il est possible que la partie s'estimant lésée par mon commentaire, soit en réalité de plus haute stature que moi. Je reconnais ici tout le préjugé de forme à ce terme.

  • Enfin manifestement, l'autre expression affective "en sucre" est aussi impossible à démontrer matériellement. Même si sur le plan moral il n'en a pas les qualités, M. Reichstadt est bel et bien un être humain et non un aliment ordinaire.

Sur tout le reste, et en considérant que les mots dits "grossiers", comme les analogies considérées au gré des rigidités morales des uns et des autres comme "outrancières", notamment lorsqu'elles s'appuient sur l'Histoire, restent des formes de langage qui visent dans un certain cadre littéraire ou du débat politique à provoquer de salutaires réactions, je réfute la diffamation. J'étais sincère. M. Reichstadt peut être aimablement qualifié de personne détestable, probablement même de criminel au sens de l'article 411-5 du Code pénal (j'y reviendrai), où si l'expression de notre colère a besoin de mieux signifier le fond de notre pensée : de « véritable ordure » (et je pèse mes mots). Je préfère pour ma part mêler "le choupinou", c'est à dire l'affectif et le candide à l'accusation brutale avec parfois un tantinet de vulgarité pour obtenir le juste mélange littéraire qui sied. 

J'ajoute que les réseaux sociaux étant "une cour d'école" où tout à un chacun (y compris M. Reichstadt) cherche à discréditer ses opposants par les méthodes les plus déloyales, et que pour ma part, j'ai fais le choix de mêler la vérité de fond de mes écrits et travaux militants à la saine bouffonnerie, je n'ai fais que répondre à une entreprise de sabotage de ma propre image effectuée par le plaignant depuis quelques années.

M. Reichstadt s'est en effet permis, au travers d'une publication qu'il met régulièrement à jour, de me présenter comme étant un "conspirationniste d'extrême droite" et par-dessus le marché, un "antisémite", cela par le procédé le plus douteux et habituel qui soit : A savoir isoler sur des milliers de publications n'ayant strictement pas de liens politiques, intellectuels ou moraux entre elles, quelques écrits tour à tour sérieux ou ironiques sur un sujet intéressant M. Reichstadt explicitement - à savoir toute référence à la judaïté ou Israël - pour laisser à penser que je sois judéophobe ou favorable à toutes formes de terrorisme :

http://www.conspiracywatch.info/sylvain-baron

Dans cette publication, pour laquelle je n'ai jamais été contacté par l'auteur ni sur laquelle je n'ai eu de droit de réponse, il est bien mentionné que suis l'auteur d'un essai sur le droit de résistance à l'oppression, sans pour autant préciser que je m'attarde énormément dans cet ouvrage à dénoncer toutes les formes de financement du terrorisme international en plus d'expliquer les lois relatives aux intelligences avec des puissances étrangères en m'appuyant sur d'autres dossiers. Dans cet essai, nulle phrase ou thématique, ne laisserait à penser que je nourris des opinions morales ou politiques qui soient scandaleuses voire "d'extrême droite". C'est pourtant ce travail qui synthétise toute la réflexion d'ensemble que je défends quotidiennement. Non des monomaniaqueries sur un quelconque complot judéo-maçonnique où toutes autres mystifications de cet acabit dans lesquelles tient à me cloisonner M. Reichstadt. La réalité de mon propos général qui est donc très politique au sens où je manipule le droit, l'histoire, la géopolitique, l'économie et plus encore les grandes questions touchant à la démocratie, est au-travers de sa publication infamante, totalement niée et même sabordée. Le droit de résistance à l'oppression est mon sujet de prédilection, à l'égal de la liberté d'expression, de pouvoir aller et venir librement où ne pas se voir imposer des vaccins ou des bâillons sur la gueule par un régime totalitaire violant délibérément l'article 16 du Code civil avec lequel se torchent d'ailleurs tous nos contre-pouvoirs institutionnels. En particulier le Conseil d'Etat et le Conseil constitutionnel, mais aussi les simples magistrats qui devraient être vent debout dans la période que nous vivons aujourd'hui. Cela n'a rien à voir avec la plainte que vous avez à traiter aujourd'hui, mais que cela soit dit en passant. Le silence des magistrats est COUPABLE !

M. Reichstadt que j'accuse être un agent d'influence (un espion au sens de l'article 411-1 du Code pénal) au service d'Israël, non par antisémitisme, mais bien du fait qu'Israël soit une puissance étrangère qui pratique des ingérences graves, répétées et prouvées sur notre territoire, cela avec le soutien d'agents à ces fins et non par l'opération du Saint-Esprit, et qu'un faisceau d'indices convergents permet pour le moins d'identifier quels sont les intérêts particuliers qui semblent être au centre de ses préoccupations, devrait logiquement amener nos services de renseignement comme la Justice à s'intéresser de près à cet individu. J'aggrave donc mon cas ici, puisque sans justifier plus précisément mes accusations (et je ne compte point le faire), j'accuse M. Reichstadt de commettre ses écrits, propos publics et "missions" auprès du gouvernement, cela au service d'intérêts étrangers et prédateurs ainsi que de pratiquer un travail d'influence consistant à diffamer et amalgamer des personnalités aux idées différentes voire antagonistes par des procédés littéraires fallacieux et sans jamais donner droit de réponse. Cette entreprise qui à tout à voir avec un certain maccarthysme dans la forme et à du « soft power » bien compris sur le fond, vise à nuire de nombreux lanceurs d'alerte, militants pro-actifs sur les questions de souveraineté nationale, de démocratie et de liberté d'expression, cela en les associant à une "complosphère d'extrême droite et antisémite". Voila à quels genre de procédés infamants se livre depuis 2007 M. Reichstadt "dans son coin" comme le mentionne sa fiche Wikipédia, et sur lequel les instances politiques dominantes, aiment à s'appuyer du fait des avantages idéologiques et des liens de connivence voire de conflits d'intérêts qui gravitent autour de cet individu

M. Reichstadt n'a aucune autorité quelconque pour définir qui est "d'extrême droite", "antisémite" ou encore "conspirationniste", il n'en a ni les moyens moraux ou intellectuels pour le prétendre, pas plus que de quelconques qualifications ou diplômes, qui de toute façon, ne sauraient établir de démonstration scientifique sur ce qui relève de la sociologie. J'accuse par ailleurs M. Reichstadt d'être un extrémiste politique et je réitère que la Justice devrait normalement lancer des investigations sur cet individu au vu de sa malveillance et de ses liens politiques étrangement haut-placés pour un "observateur du conspirationnisme" autoproclamé et « indépendant » qui ne faisait qu'alimenter un blog "dans son coin". Je souhaite par ailleurs qu'un expert en psychiatrie, puisse déterminer si le plaignant, ne souffre pas de troubles paranoïdes, lui faisant voir du "conspirationnisme" et de "l'antisémitisme" partout , y compris là où il n'y en a point.

J'exige par ailleurs, puisque M. Reichstadt trouve la possibilité de pouvoir distiller son venin sur les antennes de Radio France, qu'il soit possible pour toutes les personnes ayant été incriminées sur son site à tort ou à raison dans ses publications d'obtenir un droit de réponse public dans l'émission "Instant M", le vendredi matin sur France Inter.

Je me réserve le droit à mon tour de déposer plainte contre M. Reichstadt pour calomnies et diffamation à mon encontre si sa propre plainte est maintenue et je demande au magistrat ayant à déterminer les suites qu'il donne à cette procédure, de bien vouloir considérer mes propres accusations comme sérieuses et justifiant l'ouverture d'une enquête, tout comme je ne retire rien de ma pensée sur le fond comme la forme, au sujet de ce qu'il convient d'appeler "une ordure" dans le langage commun. J'insiste sur l'exact terme que m'inspire la personne de M. Reichstadt.

Je reste disposé à assumer toute la suite des procédures qui en découlera, en notant donc que si M Reichstadt s'est senti heurté par mes propos (il est très sensible comme garçon, comprenez-vous?), c'est sans doute qu'à l'exception des termes « choupinoux » ainsi que mon inqualifiable coquille, tout le reste est effectivement vrai. M Reichstadt est un collabo, et c'est ce genre d'individus qui finissaient fusillés de façon expéditive en 1945, là où les femmes ayant couché avec l'ennemi furent tondues. C'est peut-être désagréable de s'en rappeler, mais autrefois la trahison était un fait parfaitement intelligible et sensible pour la population. Étant bien placé pour préjuger de l'avenir en tant qu'acteur et observateur d'une insurrection populaire en marche, je sais parfaitement sur quoi, nombre de mes camarades et moi-même, n'auront jamais le contrôle lorsque l'oligarchie s'effondrera. Lorsque le peuple se fait justice, il peut se montrer extrêmement cruel... Voila pourquoi j'enseigne le droit, à ma modeste contribution, dans mes propres réseaux militants. A seule fin que celui-ci demeure sur l'essentiel, « le Grand Soir » venu. 

J'invite d'ailleurs M. le Juge à lire mon essai « Révolte ! - Essai sur la légitimité et la planification de l'insurrection populaire en France, Editions Ka' » pour mesurer que les rares « outrances » que je commets sur les réseaux numériques, ne reflètent pas ma réalité intellectuelle et militante générale bien comprise, salie par M. Reichstadt. J'y dénonce par ailleurs de nombreux crimes d’État qui méritent votre attention. Je ne suis donc nullement hostile à vos procédures et à votre jugement, quand bien même à mon détriment. J'espère simplement que vous serez juste, en considérant que nous sommes deux garnements (dont un, le plaignant, est réellement très vilain) qui se chamaillent sur un espace numérique, et qu'il est de bonne guerre pour ma part, que je rappelle au cloporte totalitaire qu'est M. Reichstadt, que ses manœuvres malveillantes et favorables à tous les intérêts prédateurs, soient parfaitement comprises par toute la dissidence politique de ce pays. Il n'y a nulle menace directe ou indirecte dans mon commentaire suscitant son courroux, mais un juste rappel à l'Histoire pour évoquer son rôle contemporain.

Bien cordialement,

Sylvain Baron

dimanche 26 décembre 2021

Le Covid : ce virus doté d'une conscience

Parmi toutes les particularités propres au SARS-CoV-2 et les variants qui ont suivi, il y a une découverte scientifique prodigieuse que personne n'a semble t'il relevé. En effet, contrairement à tous les "organismes" du même genre, le Covid est le seul virus qui soit doté d'une conscience. Explications :

Les virus sont des entités qui interrogent notre conception du vivant. A l'inverse des organismes monocellulaires dont la plupart disposent d'un génome en propre et une capacité à se dupliquer par eux-mêmes, les virus sont d'avantage un réservoir de gènes ne pouvant se "reproduire" que par l'entremise d'une cellule hôte. Ils ne sont donc pas réputés (à l'égal des bactéries du reste) être dotés de conscience et de toutes les facultés qui s'y rapportent (communication, prises de décision, etc...)

Pourtant, peu de temps après le début de l'épidémie (qui n'avait d'ailleurs suscité aucune réaction particulière des autorités françaises dans les premiers temps), Emmanuel Macron a soudain vu dans le Covid "un ennemi invisible, insaisissable" contre lequel nous serions "en guerre".

Beaucoup ont cru que ce langage martial relevait d'artifices marketing dont aime tant abuser le Poudré dans sa communication. Mais il n'en est rien. Car d'autres gens, dont le sérieux ne peut être remis en cause, ont entretenu ces us de langage. Ainsi par exemple, le FIGARO titrait le 10 février un article de la façon suivante : "Le Covid oblige les entreprises à innover pour s'adapter".  Ou encore cet autre article paru sur le site internet de BFM présenté de la façon suivante : 27% des Français ont eu au moins envie de rompre : Le Covid, tueur de couple selon une enquête. Plus récemment encore, c'est Martin Hirsch, directeur (ou liquidateur, c'est selon) de l'APHP, qui expliquait qu'"Omicron est un sniper qui, dès qu'il y a une cible devant lui, la tire."

En fait, si l'on prend le temps d'écouter le "narratif" médiatique, soit les commentaires des journalistes autant que ceux des "experts" et "politiciens" qu'ils invitent, l'évidence nous fait face :

Le gouvernement n'est responsable de rien. C'est le petit Covid qui décide de tout !

Aucun chercheur en virologie n'y a pris garde, mais pour la première fois de l'histoire humaine et scientifique, nous avons la possibilité de prendre contact avec un virus, connaître sa pensée, ses injonctions et désirs. Tous les autres virus n'ont rien d'autre à se reprocher que leur strict pouvoir infectieux lorsqu'ils en ont un sur l'Homme. Mais le petit Covid est pour sa part tout à fait conscient d'exister et des actes qu'il commet. Mieux encore, il décide des mesures politiques à prendre contre lui-même !

Le confinement, le ciblage politique ignoble des enfants, la différence de lucidité entre les membres d'un même couple, tout cela a effectivement contribué à démolir de nombreuses cellules familiales. Certains malpensants rappellent que si le gouvernement et les médias n'en avaient pas fait autant sur le Covid, sans doute que les effets sur les structures familiales auraient été bien moindres. Mais ces derniers ne comprennent pas : le gouvernement ne décide de rien, c'est le Covid qui a imposé des mesures visant à démolir le socle de la famille en France. Au sein d'une famille unie, même un "complotiste" peut trouver refuge, paix et amour. Mais si on démolit cette dernière...

De même que les entreprises se sont effectivement adaptées aux contraintes que lui a imposé le petit Covid. Ce n'est pas rien dans une économie de flux que d'enrayer le modèle sur lequel nous avons été projetés arbitrairement, du jour au lendemain. De même qu'interdire l'accès à des établissements ; imposer des logiques de "jauge" ; restreindre la liberté d'aller et venir librement ; subventionner avec les impôts des Français la fermeture administrative d'un certain nombre d'entreprises : tout cela a nécessairement un impact qu'il faut bien gérer. Là encore, les antivaxx complotisto-égoïstes feront preuve de mauvaise foi pour signifier que toutes ces décisions sont strictement politiques et que le Covid n'y est donc pour rien.

Pourtant, lorsque c'est Martin Hirsch, personnalité ô combien experte en son domaine (même s'il reste un enculé notoire comme les autres) décrète qu'"Omicron est un sniper qui, dès qu'il a une cible devant lui, tire", deux solutions se présentent :

Soit Martin Hirsh est bon à enfermer chez les fous, soit le petit Covid est réellement un salopard qui, en toute conscience, attaque les braves gens avec la ferme intention de les zigouiller. 

Je ne me permettrais pas de douter de l'intelligence, de la bienveillance et du savoir accumulé par nos éminences politiques et scientifiques. J'en viens même à comprendre pourquoi les réunions ministérielles autour de la lutte contre le Covid relèvent du secret-défense. Si "l'ennemi", aussi microscopique soit-il, est fermement résolu à terrasser la nation toute entière, dans ce cas, la logique de "guerre" peut se comprendre, de même que les responsabilités qu'on attribue à ce brave petit Covid dans toutes les décisions qui ont largement altéré le bien-être de la population, ses libertés civiles et politiques comme sa santé économique. Cependant, je réclame qu'une entrevue soit organisée par nos médias avec le petit Covid, afin qu'il nous explique les raisons de sa malveillance, ainsi que la perception qu'il a de sa propre existence. 

Il reste toutefois possible que j'eusse très mal interprété ces abus de langage permanents et, dans ce cas, il va de soi qu'un très grand nombre de responsables politiques, de journalistes et "experts" de toutes sortes, doivent être jetés en prison. Car ils ont (en toute conscience) menti à la population et mis toute leur influence à disposition du politique, dans le seul but de démolir nos libertés fondamentales. De telles personnes ne peuvent nullement rester libres d'aller et venir alors qu'elles portent le fardeau des suicides ; des morts que l'on a pas soigné (ou mal soigné) ; des gens décédés du fait des effets secondaires liés à des "vaccins" n'ayant par ailleurs nullement reçu leur autorisation de mise sur le marché définitive ; des entreprises qui ont coulé avec la cohorte de chômeurs supplémentaires que cela suppose ; sans même évoquer ceux qui ont tout simplement été interdits d'exercer leur métier du fait des décisions politiques violant expressément l'article 1132-1 du Code du travail, ou de façon plus générale, l'article 16 du Code civil.

Dans l'attente, et estimant être plutôt bien renseigné sur les différentes formes que peut revêtir une tyrannie, je signale à toutes fins utiles à nos autorités constituées comme au peuple tout entier, que la France est désormais devenu un régime totalitaire. C'est la pire forme de tyrannie qui soit, puisque le totalitarisme est une ingérence permanente dans la vie des gens jusqu'à modifier leurs propres comportements. C'est aussi le type de régime le plus brutal lorsqu'il s'agit d'écraser toute opposition politique. Que ce soit par les violences policières, la judiciarisation des opinions contestataires ou carrément l'interdiction de pouvoir vivre et travailler normalement pour les opposants à ce régime.

Cela aura peut-être échappé à un grand nombre d'observateurs, mais les premiers qui ont douté d'une quelconque volonté du gouvernement d'œuvrer au profit de la santé publique, n'étaient nullement des "antivaxx" ou même des gens spécifiquement intéressés aux questions de santé. Les premiers à s'être mobilisés étaient tout simplement ces gens qui, depuis longtemps, observaient attentivement les décisions politiques, les conflits d'intérêts entre le personnel politique et le monde de la finance et se battaient pour restaurer leurs droits sociaux et démocratiques. La dernière mesure imaginée par le gouvernement (pardon, par le méchant petit Covid), étant celle d'interdire à toute personne non vaccinée de pouvoir travailler et donc de dégager un revenu de subsistance, la mesure vise donc en particulier les opposants à la Macronie, et non pas seulement ceux qui sont hostiles au désormais "pass vaccinal". Car ce sont les mêmes pour quiconque a bien saisi l'enjeu.

Si cette opposition ne peut plus travailler et toucher un salaire, il va de soi que sa capacité de mobilisation en sera fortement altérée. On peut imaginer d'ailleurs que la prochaine mesure sera de supprimer les droits au chômage de tout renégat qui refuserait la sacro-sainte piqure. Bref, ces mesures ne sont nullement le propre d'une démocratie, mais bien celles d'une dictature aboutie. Et je n'ai pas évoqué ici la propagande médiatique qui ferait rougir de honte un certain Goebbels. 

Dans l'attente, je me prépare déjà à ne plus pouvoir disposer du droit de travailler comme beaucoup de "complotistes antivaxx et égoïstes". Qui me protège et se soucie de mes droits ? Plus personne. Le petit Covid a dû tous les liquider dans son projet machiavélique de conquête du monde. Les journalistes, les magistrats, l'armée, la police, les médecins, TOUS ont abdiqué, voire consentit à ce glissement totalitaire, à part quelques exceptions que l'on censure où l'on diffame déjà pour s'assurer de leur incapacité à influer sur l'opinion publique loyalement.

Je suppose que le petit Covid n'a pas fini d'étendre sa tyrannie contre nous. Il semble si déterminé à nous nuire si j'en crois nos éminences politico-médiatiques et même médicales. Comment supposer que les véritables responsables de chaos totalitaire soient Macron, Castex, Véran et bien d'autres puisque nos "journalistes" comme nos autorités constituées (à commencer par le Conseil d'Etat), n'agissent nullement en contre-pouvoir face à la Macronie ? Si l'exécutif n'est responsable de rien, il fallait bien en trouver un coupable. D'où "l'ennemi invisible et insaisissable" que l'on présente continuellement comme le responsable de toutes nos atteintes à nos droits. C'est rudement pratique, en tout cas pour Macron, mais je doute tout de même que cette présentation marketing du petit Covid comme étant le responsable de nos souffrances, puisse éternellement trouver un écho satisfaisant. Pour le moins, j'espère que les nouvelles mesures discriminantes et attentatoires à nos libertés qui touchent même les "vaccinés" (pour rire puisque ça ne marche pas), déboucheront sur un renversement très violent de notre oligarchie. J'aurais même plaisir à voir le sang couler chez certains encravatés. La violence insurrectionnelle étant désormais totalement légitime. La seule chose que l'on attend, c'est l'étincelle...

Quelqu'un aurait-il un briquet ?




samedi 18 décembre 2021

Romain Nadal ou l'itinéraire d'un traître ordinaire

La lettre qui suit devait être initialement remise au magistrat qui a eu prononcé une peine de 400 € d'amende contre moi le 16 décembre dernier, pour des faits d'outrage à personne dépositaire de l'autorité publique. Faits que je reconnais pleinement. Le juge en question a refusé de se saisir de la lettre que je lui tendais, mais je tiens à ce que M. Nadal n'en voit pas pour autant son honneur rétabli par simple décision de justice. Un traître est un traître, et l'ambassadeur français au Vénézuela agit bien en félon. C'est ce que nous allons voir dans les lignes suivantes :

Monsieur le Juge,

Je souhaite vous faire parvenir dans l'affaire qui m'oppose à M. Romain Nadal, mes propres considérations, en espérant que, sans qu'elles remettent en cause la condamnation à laquelle je m'expose, elles puissent vous permettre de mieux appréhender les causes du litige qui m'oppose à cet individu. Il convient auparavant de nous intéresser un peu à ce qui passe au Venezuela, car il me serait impossible de circonstancier mes explications sans cela.


Le 23 janvier 2019, M. Juan Guaido s’auto-proclamme Président de la République bolivarienne du Venezuela, amorçant ainsi une tentative de putsch institutionnel. Il est alors Président de l'Assemblée nationale dans son pays. Cette tentative de putsch sera manquée. D'énormes manifestations de soutien au gouvernement s'organisent pour empêcher cette prise de pouvoir, largement soutenue par les USA, dont nous connaissons les propensions à s'ingérer dans les affaires intérieures des nations au gré de leurs intérêts, voire leur déclarer des guerres illégales.

Bien que cette tentative de putsch, avec le soutien d'une puissance étrangère, puisse être apparentée à un crime de trahison ; pour ne pas avoir à supporter des pressions étasuniennes plus prégnantes, les autorités vénézuéliennes n'engageront aucune poursuite contre Juan Guaido.

Quelques mois plus tôt, le 12 septembre 2019, le putschiste à la solde des intérêts américains, Juan Guaido, apparaissait sur un cliché en compagnie de Jhon Jairo Durán Contreras, alias « el Costeño » ou « el Menor », et d'Albeiro Lobo Quintero, alias « el Brother ». Tous deux sont des narcotrafiquants actuellement emprisonnés pour leurs crimes en Colombie. Ils sont affiliés au groupe paramilitaire Los Rastrojos.

Juan Guaido s'était rendu en Colombie avec le soutien de ce groupement criminel pour y aller chercher dit-il, de l'aide humanitaire, sachant que le Venezuela subit des embargos et une guerre monétaire de la part des USA afin de déstabiliser son économie et in fine son gouvernement.

Le procureur général du Venezuela Tarek William Saab a fait savoir que le gouvernement de Colombie, avec lequel Caracas entretient des relations exécrables, était au courant de ces liens entre Juan Guaido et "Los Rastrojos". Juan Guaido démentira pour sa part toute relation avec les cartels de drogue, même s'il ne trouve aucun problème à se faire assister de ces derniers pour passer la frontière entre le Venezuela et la Colombie discrètement.

En août 2019, Juan Guaidó avait chargé Juan José Rendón, un homme politique avec lequel il est en amitié, de constituer un « comité stratégique » afin de proposer différents scénarios permettant le renversement de Nicolas Maduro du pouvoir. M. Rendon, qui réside actuellement aux Etats-Unis d'Amérique, reconnaîtra plus tard que ce comité avait pris contact avec de nombreux groupes au sujet de la destitution par la force du président Maduro. Notamment, Jordan Goudreau, fondateur et propriétaire de Silvercorp USA qui proposait la capture et l'extraction de Maduro du Venezuela, le tout pour 212,9 millions de dollars. Rendón a signé un accord de représentation à Washington, DC au nom du gouvernement Guaidó avec Silvercorp le 16 octobre 2019. Un montant de 1,5 million de dollars américains a ensuite été exigé par Silvercorp afin de lancer « l'opération Résolution », le plan visant à supprimer Maduro, installer Guaidó en tant que président du Venezuela. Cependant, les représentants de Guaidó ont finalement rejeté la proposition de Goudreau. Ce qui n'empêcha pourtant pas Silvercorp d'exécuter un raid qui sera déjoué à Macuto Bay.

Après ce raid raté, l'équipe de Guaido a d'abord déclaré qu'elle n'avait « aucune relation avec aucune entreprise du secteur de la sécurité et de la défense », mais Rendón a admis plus tard qu'un « accord exploratoire » avec Silvercorp avait été signé visant à capturer des membres du gouvernement de Maduro.
Le 8 mai 2020, le procureur général vénézuélien Tarek William Saab a demandé l'extradition de Rendón des États-Unis, ainsi que le fondateur de Silvercorp USA Jordan Goudreau et le législateur vénézuélien en exil Sergio Vergara, pour la « conception, le financement et l'exécution » du plan de renversement. Il n'est donc nullement une thèse complotiste que de considérer que M. Guaido dispose du soutien des USA pour déstabiliser son propre pays.

C'est ici que M. Nadal, qui a déposé plainte contre moi, apparaît :

Le 14 février 2020 : M. Nadal accueille le putschiste Juan Guaido à l'aéroport de Caracas. Celui-ci revenant d'une tournée internationale l'ayant amené à cherché du soutien en Colombie, aux Etats-Unis et au Portugal en vue de déstabiliser les institutions de son propre pays, faute de disposer de suffisamment de soutien populaire en sa propre patrie à ces fins.

Romain Nadal accueillant Rafael Guaido 
à l'aéroport de Caracasle 12 février 2020

Le 5 mai de la même année, le gouvernement vénézuélien accuse M. Romain Nadal d'avoir utilisé les locaux de l'ambassade de France, pour accorder un refuge à Juan Guaido. Quand bien même un démenti sera publié par l'intéressé ainsi que par le Quai d'Orsay, ils ne fournissent nullement la preuve que cela n'est jamais advenu. D'autant qu'au vu des bonnes relations affichées par M. Nadal envers le putschiste, il n'y pas de raison de douter que les autorités vénézuéliennes viendraient à créer artificiellement une crise entre la France et leur pays sans que leurs services de renseignement n'aient d'informations valables à faire valoir. C'est littéralement parole contre parole, et j'ai autrement plus confiance aux accusations du gouvernement vénézuélien qu'au démenti de nos propres autorités qui n'ont aucun scrupule à mentir au peuple français en fonction des intérêts qu'ils souhaitent promouvoir.

Vu l'article 14 du préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 : « La République française, fidèle à ses traditions, se conforme aux règles du droit public international. Elle n'entreprendra aucune guerre dans des vues de conquête et n'emploiera jamais ses forces contre la liberté d'aucun peuple ».

Vu l'article 2 de la Charte des nations unies (et particulièrement ses alinéas 4 et 7) :

(4)Les Membres de l'Organisation s'abstiennent, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l'emploi de la force, soit contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout État, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies.

(7)Aucune disposition de la présente Charte n'autorise les Nations Unies à intervenir dans des affaires qui relèvent essentiellement de la compétence nationale d'un État ni n'oblige les Membres à soumettre des affaires de ce genre à une procédure de règlement aux termes de la présente Charte.

Vu l'article 41 des conventions de Vienne sur les relations diplomatiques : « Sans préjudice de leurs privilèges et immunités, toutes les personnes qui bénéficient de ces privilèges et immunités ont le devoir de respecter les lois et règlements de l’État accréditaire. Elles ont également le devoir de ne pas s’immiscer dans les affaires intérieures de cet État ».

Mr Romain Nadal semble ignorer que le droit international public impose le principe de non ingérence dans les affaires intérieures d'un État tiers. Son comportement a ainsi altéré très sérieusement les relations entre le Venezuela et la France, au mépris de nos intérêts fondamentaux, de la promotion de la paix et de la bonne entente entre les nations. Par ailleurs, son alignement diplomatique aux considérations étasuniennes s'agissant du Venezuela, laisse à penser que M. Nadal, n'agit pas pour le compte de la France, mais bien au profit d'une puissance étrangère.

En tant que citoyen français, je refuse d'accorder toute légitimité ou autorité à quiconque se permet de créer des tensions inutiles entre la France et un État tiers, s'agissant des affaires intérieures de ce pays qui ne nous concernent pas. Ma colère était donc parfaitement sincère, légitime et toujours actuelle contre M. Nadal, qui a mon sens, peut être qualifié de traître au sens de l'article 411-5 du Code pénal, et devrait être pour le moins démis de ses fonctions.

Si bien entendu, la colère ne peut justifier quelques noms d'oiseaux envoyés à un tel félon, je reconnais ici ne rien regretter de mes actes, et admettre que conformément au droit, je sois donc passible d'une peine que votre Cour aura à définir à mon encontre. J'admets donc que les lois s'imposent à tous, à commencer par moi-même. Mais je relève que s'agissant d'un réel traître actuellement en poste à l'ambassade de France au Venezuela, les lois qui circonscrivent les relations internationales n'ont aucune prise sur ce dernier. « Selon que vous soyez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir », dit la fable de La Fontaine. M. Nadal bénéficiant de toutes les immunités ainsi que le soutien d'un gouvernement français tout aussi traître à la patrie, il va de soi que l'égalité des Français face à la Loi n'est désormais plus qu'un mythe, et certainement pas une réalité objective et avérée. En l'absence d'autorité de contrôle ou d'une Justice indépendante et résolue à faire respecter nos engagements internationaux sur le principe de non ingérence dans les affaires intérieures des nations (on se rappelle le silence de cette dernière face aux crimes d'agression et de financement du terrorisme commis en Libye et en Syrie par messieurs Sarkozy, Hollande et Macron), il serait parfaitement hypocrite de s'étonner des crispations qui en découlent de la part de simples Français, soucieux de préserver le respect strict de l'auto-détermination des peuples, principe aujourd'hui nié pour le notre-propre puisque notre souveraineté a été déléguée à l'Union européenne sur tous les aspects stratégiques. De fait, je réaffirme ouvertement considérer que M. Nadal mérite sur le plan moral (à défaut des considérations légales) toutes les insultes d'un peuple qu'il méprise ouvertement, à savoir le notre.

Je précise n'avoir été qu'à peine soulagé dans ma rage en lui écrivant ce courriel, j'en conviens ordurier, et que je ne pourrais l'être pleinement que lorsque cet individu perdra toute accréditation à un poste d'ambassadeur ; sera légitimement traîné dans la boue par des journalistes aujourd'hui bien complaisants avec le pouvoir ; et qu'un gouvernement de transition en France, réhabilitera la peine d'indignité nationale pour s'assurer que les forfaitures commises par des hauts fonctionnaires et politiciens contre nos intérêts nationaux, soient dûment châtiées à leur tour. Je ne reconnais aucune qualité à cet individu pour représenter la France dans un quelconque pays. Je lui reconnais uniquement le statut d'agent étranger manœuvrant contre la France, en particulier contre ses bonnes relations avec des nations tierces. J'accepterais la peine que votre Cour jugera légitime à mon égard. Mais il est entendu que moralement, vous n'obtiendrez jamais le moins remord ou regret de ma part, quant aux faits qui me sont reprochés. Sauf si je devais apprendre que la Justice à la lumière des ingérences que M. Nadal a commises au Venezuela en violation de nos intérêts nationaux et du droit international, devait engager à son tour des poursuites contre lui, ou que le quai d'Orsay venait à prendre des mesures disciplinaires permettant son exclusion du corps diplomatique de la France. Ce qui évidemment n'adviendra jamais, au vu de la faiblesse de nos institutions.

Tant que des traîtres seront en poste à des niveaux élevés de notre appareil d’État, il me sera impossible de ne pas exulter en quelques occasions tout mon désespoir et ma colère associée, contre ces fripouilles qui jouissent de toutes les immunités. Ce n'est pas nécessairement la façon la plus intelligente que d'exprimer sa colère par des propos orduriers, mais je ne prétends pas être un homme intelligent. Juste un homme légitimement en colère, car aucun traître de ce pays (et M. Nadal en est assurément un) n'est inquiété précisément par la Justice.

Dans l'espoir que cette lettre permettra aux honorables magistrats qui auront à me juger de mieux comprendre ce qui a été le préalable aux faits qui me sont reprochés, veuillez recevoir Madame, Monsieur, l'assurance de ma considération.


Sylvain Baron

dimanche 31 octobre 2021

De la naissance du Parti Complotiste Français (PCF)

Le 29 septembre dernier, la presse se faisait l'écho d'une annonce faite par l'usurpateur qui hante les coursives de l'Elysée, sur l'institution d'une Commission sur le complotisme et la désinformation sur internet. Cette dernière sera présidée par le sociologue Gérald Bronner et bien évidemment, les extrémistes politiques qui sévissent dans les médias et au parlement s'en félicitent. Car le "complotisme", c'est entendu, est le mal de notre siècle.

Il est vrai que le complotisme existe. Chez les journalistes, les politiciens, les sociologues et même les auto-proclamés spécialistes du "complotisme" à l'instar de Rudy Reichstadt, un agent d'influence atteint de troubles paranoïdes aigus, lui laissant à penser que la majorité des gueux que nous sommes, est elle-même complotiste ou sensible aux idéaux "d'extrême droite". Mais Rudy, comme Macrotte, Gérald Bronner et tant d'autres personnalités triées sur le volet, sont évidemment des autorités morales aux yeux des journalistes militants, là où le gueux qui s'indigne, fait usage de son sens critique ou pose des questions gênantes, verse évidemment dans le populisme le plus gras en plus d'être un adepte de "la théorie du complot". 

Le terme "complotiste" est ainsi particulièrement à la mode au sein des agences de propagande que sont devenus nos médias privés et publics. L'idée est simple et vieille comme le monde : salissez les opposants, discréditez-les voire faites les passer pour des fous, il en restera toujours quelque chose.

A ce genre de méthodes, beaucoup de personnalités en dissidence face à la Macronie font l'erreur de contester de telles accusations et de se justifier. Cela est inutile et même contreproductif. Lorsqu'un régime totalitaire installe un mot dans le langage commun dans le dessein de salir la dissidence politique de son pays, il n'y a qu'une seule chose à faire pour tuer le mot (et l'accusation sous-jacente de celui-ci) : le reprendre à notre compte, le déshabiller de sa charge morale, politique et même de son sens premier. Jusqu'à ce que l'accusation en "complotisme" devienne dépassée ou qu'elle appelle à une réponse sarcastique et méprisante pour celui qui en est victime.

Puisque nous sommes tous "d'extrême droite", "populistes", "antisémites" et "complotistes" dès lors que nous nous opposons aux criminels qui trahissent la France (quand bien même nous savons ne pas verser dans la fange intellectuelle sous-jacente à ces accusations infamantes), acceptons de nous approprier au moins le terme le plus usité par l'oligarchie. Elle nous qualifie de "complotistes", alors soyons des "complotistes". Mais des complotistes officiels avec une organisation militante, un programme politique et une réponse intellectuelle aux maux de notre Société. C'est dans ce but que j'annonce ici la création du Parti Complotiste Français.

Pour y adhérer, il faudra naturellement un tronc commun. Celui-ci est assez simple et consensuel pour nos réseaux d'affreux "complotistes" : sortir de l'UE, l'euro et l'OTAN et instituer une Constituante sitôt que nous serons au pouvoir. En clair, la restauration de notre indépendance nationale et l'établissement de la démocratie. Cependant, comme cette revendication politique n'apparaît jamais dans aucun parti, y compris d'opposition, j'ajoute que la purge de l'oligarchie doit aussi être une orientation politique (et judiciaire) pleinement assumée. A savoir, promettre aux Français que sitôt que nous aurons les commandes, tous les traîtres, les collabos, les corrompus et diverses petites mains de l'Oligarchie seront sanctionnés s'agissant de leurs crimes et délits contre la nation.

Le reste n'est que du programme politique à bâtir. Afin d'éviter tout de même des lignes idéologiques trop contradictoires au sein d'un même mouvement politique, autant vous signifier que je suis favorable à ce que notre politique migratoire et de raccompagnement à la frontière des clandestins soit extrêmement ferme ; qu'il en va de même pour notre politique de sécurité intérieure ainsi que la lutte contre le communautarisme et tout ce qui vise à dissoudre l'unité de la nation. De même, je n'envisage pas une politique énergétique et industrielle de la France sans l'apport du nucléaire même si nous pouvons faire évoluer les technologies (par exemple, construire des réacteurs à sels fondus de thorium et développer d'autres alternatives énergétiques notamment s'agissant du transport routier). Pour le reste, quand bien même je suis décroissant (et que je nourris donc une vision très radicale de l'écologie politique et des processus économiques qui l'accompagnent), je reste ouvert à ce nous bâtissions un programme qui puisse tenir compte de toutes les sensibilités et être acceptable politiquement par la nation. Enfin, c'est une évidence : l'état d'urgence permanent que nous subissons au titre du terrorisme ou de la pseudo épidémie de Covid 19 sera totalement levé et la totalité de nos libertés fondamentales rétablie. Il faudra même faire évoluer les institutions pour s'assurer que plus jamais le pouvoir exécutif ne puisse porter atteinte à nos libertés impunément.

Sur le plan agricole - autre thématique qui m'est chère - j'espère que nous pourrons dégager ensemble des propositions permettant de générer un réel exode urbain vers les campagnes, la multiplication par 10 du nombre d'exploitants agricoles à l'issue de notre gouvernance, une facilité à s'établir que ce soit sur l'accès à la terre, le bâti et l'outillage, le contrôle des prix de la matière première agricole en faveur de l'autonomie financière des producteurs ainsi que la promotion des petites exploitations mêlant élevage et polyculture avec des normes phytosanitaires les plus respectueuses que possibles de l'environnement. 

Enfin, la lutte contre l'artificialisation des sols devrait être aussi dans le champs de nos réflexions communes. 

Tout en dégageant ici de grandes orientations politiques, je refuse l'idée de me montrer plus précis, cela dans le but que ce travail de réflexion et de rédaction programmatique, soit une œuvre collective. Autrement, à quoi bon fonder un parti ayant pour but de rassembler une dissidence qui a déjà  mille et une propositions politiques à faire valoir sur de nombreux sujets ? Si contrairement à certains, je considère qu'il faut rétablir l'Etat dans sa puissance, sa dignité et sa logique de protection des populations ; qu'à mon sens le gouvernement doit rester le chef d'orchestre s'agissant de la cohérence des politiques publiques à instituer pour faire appliquer un programme : cela ne veut pas dire qu'il faut s'interdire la démocratie par ailleurs, ni la responsabilisation judiciaire de notre classe politique. 

En clair, ma vision est celle d'un Etat à nouveau "fort" qui se fait respecter dans le Monde et protège les intérêts des Français des prédations étrangères ou mercantiles. Un Etat où nombre d'industries et services stratégiques sont à nouveau nationalisés à l'abri des intérêts financiers ou étrangers ; une Révolution qui institue la démocratie pour que plus jamais la voix du peuple ne soit méprisée ou censurée ; une nouvelle classe politique qui assume son amour de la France et notre désir d'unité recouvrée ; un gouvernement qui travaille sur un horizon de cinquante ans lorsqu'il envisage de grandes réformes industrielles et agricoles au profit de la nation.

Cela signifie rétablir dans les faits l'autorité de l'Etat ce qui se distingue nettement de l'autoritarisme du Poudré. Pour cela, nous devons devenir une réelle force politique. Autrefois, le PCF (parti communiste français) avait pour lui les masses ouvrières afin de peser dans le débat politique. Mais depuis l'avènement de Robert Hue et tous ceux qui lui ont succédé à la tête de cette organisation politique, le PCF n'est plus le parti des pauvres, mais une officine de la bobocratie avec son florilège de haine de la patrie, de culture "woke", d'indigénisme et de préférence de l'étranger face à nos intérêts nationaux. Le PCF est mort, il s'agit d'en construire un nouveau. 

Aussi, j'appelle tous les Français conscients de l'urgence de la situation, désirant proposer, débattre et voter des éléments de programme en bonne intelligence avec la volonté de trouver des positions consensuelles sur les grands sujets qui nous préoccupent, à se joindre derrière moi dans la création du Parti Complotiste Français.

Tout est encore à faire que ce soit sur le plan administratif ou l'organisation même de la vie d'une telle structure. Mais je peux promettre au moins certaines choses que l'on voit rarement dans les partis :

1) Pas de culte du chef, nous aurons certes des porte-paroles et représentants divers et variés, mais cela répondra plus de la nécessité organisationnelle que d'une logique anthropologique où chacun tend à se déresponsabiliser et faire confiance aveuglément aux meilleurs communicants. Si les statuts du PCF seront rédigés dans un premier temps de la façon la plus simple que possible : au centième adhérent recensé, ces statuts seront soumis à la discussion collective pour être refondus avec des normes démocratiques partagées ainsi qu'un système permettant un renouvellement régulier (et légitime) des cadres du parti.

2) Pas de militantisme à papa dans ce parti ! Je suis activiste et si je crée un parti, ça n'est pas pour m'éloigner de ce en quoi je crois sur le plan opérationnel. Nous continuerons de mettre la pression à l'Oligarchie devant les grands médias et lieux de pouvoir et, si notre puissance de feu nous le permet, nous consacrerons des moyens importants à une communication politique percutante qui puisse causer énormément de torts à l'Oligarchie. De même, notre communication n'aura aucune raison d'être "lissée" sur le plan médiatique pour satisfaire à l'image "marketing" de nos représentants. Je suis un homme rugueux, provocateur, volontiers sarcastique et cruel avec le monde médiatico-politique, et je ne me vois pas changer de façon d'être sous prétexte d'améliorer mon image sur le plan médiatique. Je ne puis exiger de chacun qu'il se refreine dans sa propre communication. Cela n'exclue pas pour autant de savoir désarçonner nos ennemis, en nous refusant précisément de prêter le flanc à des débats polémiques stériles. J'ai beau vouloir créer le Parti Complotiste Français, à titre personnel, les illuminatis, la franc-maçonnerie, le satanisme et autres repères plus ou moins ésotériques dans lesquels pataugent une partie de nos oligarques, ont toujours suscité mon indifférence si ce n'est mon désintérêt le plus profond. Je pense la politique avec les lois, l'économie, la monnaie, les grandes lignes diplomatiques assurant l'indépendance de la France et la promotion de la paix ainsi que la bonne entente entre les peuples, non en me focalisant sur les épiphénomènes. C'est le paradoxe que je souhaite faire valoir avec la création de ce parti qui d'une part, nous institue officiellement en "complotistes" assumés, tout en démontrant constamment notre sérieux politique en évitant les sous-sujets quand il y a déjà tant à dire et à faire sur les politiques publiques de la France. 

3) Nous viserons tous les mandats électoraux qu'il nous sera possible d'envisager, mais c'est d'abord par une campagne permanente de discrédit de l'Oligarchie régnante, que nous chercherons à atteindre le pouvoir. Les propositions politiques sont une chose, mais le plus grand problème de la France à ce jour, c'est d'abord notre représentation politico-médiatique actuelle qui trahit le peuple et se doit donc d'être renversée. Ce sera l'axe cardinal de notre travail militant, de notre communication et même de nos réflexions juridiques et politiques. Nous devons faire entendre aux Français que, s'ils acceptent de nous remettre leur confiance, nous nettoierons les écuries d'Augias "au karcher". Nous devons leur signifier que tous ces salauds encravatés qui nous méprisent, nous insultent et nous trahissent quotidiennement, auront un jour à rendre des comptes, et pour bonne partie d'entre eux, finiront bel et bien en prison.  Cet axe de communication politique étant constamment négligé par tous les autres partis, nous serons donc le seul à en faire un élément programmatique et une démarche militante permanente qui soit audible des Français.

J'invite donc tous les Gilets Jaunes, les précaires, les révoltés, les provocateurs, les anars qui aiment la France, les cocos qui le sont toujours restés, les anti-capitalistes de bonne foi, les libéraux qui comprennent la nécessité d'Etat, les "souverainistes" qui en ont assez d'une communication trop gentillette de leurs représentants, les écolos qui refusent de culpabiliser la population mais veulent agir sur l'organisation économique, ainsi que tous ces utopistes qui rêvent d'un monde meilleur, à me rejoindre dans la création du Parti Complotiste Français et proposer leurs talents et savoir-faire pour, d'emblée, mettre en chantier l'organisation administrative, comptable et la gestion des relations publiques du Parti Complotiste Français.

Ce qui n'est pas négociable est le nom du parti qui suit un certain but - il faut donc avoir un certain sens de l'ironie pour en admettre la logique intellectuelle - mais j'espère qu'en définissant des lignes politiques aussi claires qu'ouvertes sur les moyens de leur mise en œuvre avec une réelle volonté de satisfaire au Bien commun, je trouverais un écho favorable à ce projet.

Je communiquerais une adresse où vous pourrez faire parvenir votre adhésion sitôt que toutes les démarches administratives et bancaires auront été terminées. J'appelle cependant toutes les bonnes volontés à m'aider dans ce travail préalable, et d'emblée, je recherche un trésorier ainsi qu'une personne soigneuse sur la gestion des procédures, pour m'assister dans cette étape.

Dans l'espoir que mon appel saura susciter votre intérêt, je vous encourage quoi que vous décidiez, à continuer le combat quelles qu'en soient les méthodes et outils utilisés à ces fins.

Sylvain Baron

jeudi 26 août 2021

La violence insurrectionnelle est désormais légitime !

Durant de nombreuses années, j'ai contribué, avec tant d'autres, à une résistance active contre l'oligarchie tout en ne me départissant jamais d'une logique de pacifisme et de légalisme dans les modes d'action que je proposais. Parce tout était encore possible par les voies que je suggérais alors, notamment dans l'essai que j'ai rédigé sur cette doctrine de travail. Mais aujourd'hui, outre le fait que ces voies pacifiques sont désormais entravées par le gouvernement et ses sbires œuvrant au sein même de la préfecture de Paris, j'ai perdu toutes mes illusions. Je ne suis que colère à l'état pur et mes désirs d'action sont autrement plus violents (pour ne pas dire meurtriers) qu'ils ne l'ont jamais été. La violence révolutionnaire à l'égard des tenants de la propagande et du régime lui-même, est plus que légitime.

Je prends ici toutes mes précautions : ma volonté de liquider froidement les journalistes qui cancanent avec indolence sur la pertinence du totalitarisme en cours ; d'occire des parlementaires, membres du gouvernement et hauts-fonctionnaires qui implémentent couche après couche cette tyrannie en France ; de tabasser jusqu'au sang tous ceux qui, de près ou de loin, soutiennent tout cela : je ne l'assumerai pas. 

Si l'un de ces fieffés salauds devait être lynché par quiconque, je m'en réjouirais pleinement - cela, je ne m'en cache pas - mais de près ou de loin, je n'y aurais pas contribué. Par lâcheté sans doute mais plus encore parce que je ne tiens pas à ce que les despotes encravatés, puissent être qualifiés de "martyres" lorsqu'ils sont en réalité des bourreaux méritant les pires châtiments populaires.

Je tiens ici à rappeler l'un des premiers textes "modernes" (et toujours en vigueur dans le pays dont il est issu) portant sur le droit de résistance à l'oppression :

"La prudence enseigne [...] que les gouvernements établis depuis longtemps ne doivent pas être changés pour des causes légères et passagères, et l'expérience de tous les temps a montré, en effet, que les hommes sont plus disposés à tolérer des maux supportables qu'à se faire justice à eux-mêmes en abolissant les formes auxquelles ils sont accoutumés. Mais lorsqu'une longue suite d'abus et d'usurpations, tendant invariablement au même but, marque le dessein de les soumettre au despotisme absolu, il est de leur droit, il est de leur devoir de rejeter un tel gouvernement et de pourvoir, par de nouvelles sauvegardes, à leur sécurité future".

Voila ici toute la philosophie du droit de résistance (sous-entendu par la violence) que l'on retrouve dans le préambule de la Déclaration d'indépendance des Etats-Unis d'Amérique. Et nous y sommes ! Le mandat de Macron comme de ses prédécesseurs est usurpé si l'on considère que les intérêts financiers et la propagande médiatique qui ont assuré son accession au pouvoir, rendent caduques la légitimité de son mandat. Et je n'ai que faire de la mauvaise foi de ceux qui considèrent que la censure et/ou la diabolisation des opposants est sans effet sur la logique du vote "en conscience" des Français. De même que les abus de notre gouvernement sont permanents, répétés et suffisamment graves, cela sans qu'aucun contre-pouvoir judiciaire, administratif, militaire ou médiatique ne vienne entraver l'inoculation du despotisme le plus absolu dans notre pays. 

Quant à l'apathie populaire voire la bêtise crasse de la majorité qui monnaye sa tranquillité contre ses libertés les plus fondamentales, je n'en ai cure non plus. N'oublions pas que durant la dernière guerre, on vota les pleins pouvoirs à Pétain dans le désintérêt (quand ce ne fut pas l'émulation) de la majorité du peuple. La majorité est moutonnière, cela a toujours été et cela sera toujours. Quoi que nous fassions. Ceux qui rejoignaient la France libre étaient au mieux conspués quand ils n'étaient pas dénoncés par des petites gens toujours promptes à soutenir les pires ordures qui soient. Cela pour se donner le sentiment de faire partie du camps des "gagnants" là où ils n'ont jamais été que des perdants et même les êtres les plus insignifiants qui soient. 

Je n'ai pas la prétention de pouvoir offrir des solutions intermédiaires aujourd'hui et même mon essai sur le droit de résistance qui préconisait tant de voies pratiques, pacifiques et légales m'apparaît désormais obsolète. Si le niveau de santé mentale de la population était ce qu'il devrait être, des politiciens seraient actuellement en train de pourrir au bout d'une corde sous les platanes parisiens. Des journalistes de propagande se terreraient chez eux ou fuiraient à l'étranger pour échapper aux représailles de masses littéralement enragées et que plus rien ne pourrait contrôler. 

Notre immunité collective concernant nos droits et libertés à sauvegarder est depuis longtemps réduite à peau de chagrin. Et nul vaccin ne peut enrayer cela. A part terroriser nous-mêmes ceux qui terrorisent la population. Mais qui tient réellement à franchir un tel pas ?

Alors quelle sera la suite ?

Pour ma propre part, il est certain que face à l'absence de solutions politiques et militantes qui soient réellement offensives sans que la mort ou la prison n'en soit l'issue personnelle de tout un chacun, je reste sur le retrait. Je ne me suis jamais autant senti démuni et impuissant. Pour la Macronie et tous les collabos qui soutiennent la tyrannie à visage sanitaire du moment, tout va pour le mieux et il n'y a aucune raison que la dégradation ne se poursuive pas. Bientôt la vaccination obligatoire et les camps de réadaptation mentale pour les récalcitrants. On radie déjà de l'ordre des médecins ceux qui ont encore quelques notions éthiques en tête. On emprisonne déjà à domicile ou dans des camps (justement) des Français qui ont été exposés (ou non) au Covid. Nos libertés d'aller et venir, de travailler ou de nous rassembler sont clairement abolies avec le plein consentement de ces petits roquets de juges administratifs qui méritent tout autant de subir le courroux du peuple. Nos policiers et gendarmes, bien que non soumis aux dispositifs qui s'imposent à nombre de corps professionnels, sont chargés de réprimer quiconque n'obéit pas. Quand leurs enfants sont bâillonnés dans les salles de classe où vaccinés sous la contrainte, cela n'éveille même pas en eux leur sentiment d'alarme. D'ailleurs, tel parent qui refuse que son enfant subisse des atteintes à son intégrité physique et psychique par l'Etat, peut être accusé de "maltraitance" et voir sa progéniture lui-être enlevée par des décisions judiciaires iniques. 

Le Réel n'existe plus désormais. Seul le "narratif" médiatique dispose de nos consciences. Oui, des personnes malades ou âgées meurent de telle ou telle infection respiratoire dont le Covid peut faire partie, mais on a déjà oublié que cela a toujours été le cas. Il n'y a rien d'extraordinaire, il n'y aucun péril épidémiologique particulier à faire valoir, juste la normalité des choses qui, soudain, est prétexte à toutes les mesures liberticides. Je trouve parfaitement sain et normal que des vieux meurent. De même que je trouve tout à fait logique que des maladies diverses et variées puissent malheureusement nous faire passer de vie à trépas. La mort a toujours fait partie du contrat et je ne donne aucune légitimité à un quelconque "scientifique" de bas-étage quant à soutenir l'abolition de nos libertés pour ne même pas empêcher cette normalité de se poursuivre. Les grands bûchers pour incinérer des cadavres dégueulant des morgues n'ont jamais été allumés, et pour cause : absolument rien ne le justifie. Les gens jeunes et en bonne santé ne crèvent pas du Covid à quelques exceptions statistiques près, ce qui signifie l'absence de dangerosité pour la nation du pathogène en question. La bonne santé de la population pourtant criante, visible et quotidienne doit être tue. Le fait que les vaccins que l'on nous préconise n'empêchent nullement les personnes inoculées de contracter le virus ne remet même pas en question la validité de ces produits, au-delà de tous les conflits d'intérêt qui entourent leur commercialisation. Est-ce que le taux de létalité diffère entre des personnes vaccinées et non vaccinées à âge et état de santé similaire ? Absolument pas ! Mais non, faites-vous vacciner bande de fils de pute ! Vous n'êtes pas solidaires des vieux si vous refusez de le faire ! Vous êtes des crasseux intellectuels, des égoïstes, des gens qui ne comprenez rien à "la raison scientifique" voire des complotistes si vous refusez la sacro-sainte piquouze ! 

Ce discours permanent visant à faire d'une minorité intègre avec sa lucidité et ses droits, ne vise pas autre chose qu'à nous transformer en parias et marginaux qu'il serait bon d'incarcérer chez les fous. On prépare le terrain des consciences pour faire accepter ce qui adviendra. L'effet cliquet. Répéter les mêmes discours de haine et discriminants contre les opposants au totalitarisme de ce début de siècle, jusqu'à ce que cette ingénierie sociale ait produit ses effets : personne ne souhaite être un paria. Et puis si désormais on les emprisonne, après tout, qui s'en souciera ? Chacun aura pris soin de se soumettre, de se faire "vacciner", d'obéir, de consentir, de faire d'un mensonge une vérité indiscutable sauf ces quelques crétins qui refusaient obstinément une si maigre concession avec leur corps et leur raison froide. Si le gouvernement les enferme, c'est bien de leur faute ! Ils n'avaient qu'à obéir ! 

Une telle violence médiatico-politique appelle nécessairement à une violence populaire inouïe en réaction. Cela est sain d'être en colère et même d'avoir des envies de meurtre contre les ordures qui nous tyrannisent. Etre apathique et servile est en revanche la marque d'une réelle aliénation psychique. Et la majorité du peuple est à ce titre clairement aliénée. Je le dis, le répète et le martèle : la violence révolutionnaire est tout à fait légitime et même nécessaire. Il en va de notre Salut collectif.  Et lorsque les digues tomberont, je ne verrais pas moi-même l'intérêt de maintenir mes propres inhibitions. Je ferais partie de ces masses criardes et n'ayant plus que la rage au cœur, qui iront déloger de leurs belles demeures tous ces collabos pour le moment assez sereins pour se montrer arrogants encore et toujours, et sans nul doute que moi-aussi je participerais à leur lynchage sans aucune retenue.

Dans l'attente, je ronge mon frein comme nous tous. Mais que les choses soient claires pour les grandes oreilles de la nation : un adage dit qu'à "vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes". J'accuse très clairement l'écrasante majorité des personnes qui, au sein de nos institutions régaliennes (armée, justice et police), aurait pu depuis longtemps éviter que des gens aussi doux et pacifiques que je ne l'étais se "radicalisent", d'avoir failli à leur mission de sauvegarde de l'Etat et de nos libertés. Par votre servilité, votre carriérisme, votre manque d'intégrité personnelle, votre je-m'en-foutisme permanent et votre désintérêt profond du bien public, vous avez laissé de véritables criminels disposer des rênes du pouvoir et abolir toutes ces foutues "valeurs de la République" qui assuraient notre cohésion et l'état de droit en France. Ceux qui périront dans les violences insurrectionnelles de demain seront lynchés par votre faute. Non celle des révolutionnaires qui furent patients et jusqu'au bout déterminés à éviter les écueils les plus sanglants.

Si un pacifiste tel que moi a désormais le goût du sang dans les lèvres, qu'en est-il de ceux qui n'ont jamais prétendu au pacifisme dans leurs modes d'action ?

Voila où j'en suis, voila où nous en sommes et voila ou nous nous dirigeons...

A bons entendeurs !



lundi 28 juin 2021

Le procès d'Emmanuel Macron - Affaire Alstom : PARTIE I/IV

LES TRIBUNAUX POPULAIRES


PROCÈS FICTIF D’EMMANUEL MACRON
SUR LA CESSION D’ALSTOM ÉNERGIE
A GENERAL ELECTRIC

OUVERTURE DE LA COUR ; CHRONOLOGIE AFFAIRE ALSTOM ; QUALIFICATIONS DES CRIMES

Le Juge :

Mesdames et Messieurs, vous êtes ici réunis et constitués expressément en jury populaire, afin que vous nous éclairiez de votre sentiment profond, concernant une affaire que nous allons ici vous exposer. Les faits qui vont vous être déroulés, au sein de notre modeste cour d’assise ici instituée par arrêté populaire d’exception, sont rigoureusement avérés et ont fait l’objet d’un suivi médiatique que nul honnête Homme s’informant un peu, ne pourrait ignorer. L’histoire que nous allons retracer ici, ressemble à beaucoup d’autres toutes aussi avérées et médiatisées. Elle comporte de nombreuses ramifications et implique un grand nombre de décisionnaires. Nous ne pourrions légitimement pas faire le procès public de tous les crimes d’État et responsables politiques et administratifs qui s’y sont fourvoyés. Ceci vaut autant pour les faits que nous allons exposer aujourd’hui avec les contraintes de temps qui sont les nôtres. Pour cette raison, nous allons juger un seul homme, au-travers de sa contribution à la cession d’une industrie sensible de la France à une puissance étrangère. Doit-on considérer que c’est un crime ? Est-ce un acte politique parfaitement légal, quand bien même on pourrait le réprouver moralement en son fort intérieur ? C’est ici toute la question épineuse qu’il vous revient de résoudre.

Les arguments que vous allez entendre aujourd’hui, que ce soit ceux déclamés par le procureur de la République ici-présent(e) ou par l’avocat de la défense, ont été co-rédigés avec d’authentiques juristes, relus par des avocats, avant de vous êtes livrés ici dans ce qui sur le plan strictement juridique, reste et demeure une pièce de théâtre. Autrement dit, notre juridiction ici instituée par nous tous et cela pour quelques heures, n’a aucun pouvoir exécutoire. Notre œuvre se veut d’abord pédagogique sur le droit et être capable de susciter un débat public sur une question de démocratie essentielle : nos dirigeants politiques peuvent-ils nous trahir, et dans un tel cas, le peuple doit il pouvoir trouver les moyens de les révoquer ?

Je vous demande à l’issue de la discussion entre nos deux immenses tribuns du peuple ici-présents, de mesurer avec le plus de hauteur de vue les enjeux que portent l’accusation qui aura été ici déclamée. Il y aura une interprétation du droit sur laquelle vous devrez asseoir une conviction profonde, indépendamment de ce que vous pensez des opinions ou du comportement de la personne jugée. Lorsqu’à l’issue de ce procès, nous réclamerons le vote de la Cour sur la culpabilité ou non de ce personnage, il sera essentiel que votre conviction soit le fruit d’un examen critique et dépassionné de nos propres débats. Jugez en conscience et avec éthique, la France remet une lourde responsabilité sur vos épaules.

Et désormais, je demande immédiatement à Mme/M. Le Procureur de nous faire lecture de ses réquisitions.
Le procureur de la République

Emmanuel Macron, est né le 21 décembre 1977 à Amiens. L’encyclopédie en ligne Wikipédia le présente comme étant un haut fonctionnaire, banquier d'affaires et homme d'État français. Il serait président de la République française depuis le 14 mai 2017. Il était auparavant Ministre de l’économie et de l’industrie du 26 août 2014 jusqu’au 30 août 2016. Du 15 mai 2012 au 15 juillet 2014, il est Secrétaire Général Adjoint de François Hollande au palais de l’Élysée. De 2008 à 2012, il travaille en tant que banquier pour le groupe Rothschild. C’est d’ailleurs en 2012, qu’il pilotera l’acquisition de la branche nutrition des laboratoires Pfizer, par la firme Nestlé.

Voilà l’homme qu’il s’agit de juger aujourd’hui. Quant aux faits que nous lui reprochons, il s’agit de sa participation active à la cession de la branche énergie d’Alstom à General Electric le 19 décembre 2014.

Cependant, notre histoire commence en 2003 et il paraît indispensable de la remettre dans son contexte chronologique pour parvenir à en appréhender la complexité. En 2003 donc, Patrick Kron vient d’être nommé PDG du groupe Alstom qui est alors en négociation avec le gouvernement indonésien, sur un contrat concernant des équipements dévolus à la construction d’une centrale électrique dans la ville de Taharan sur l’île de Sumatra. Le contrat est finalisé en 2004 moyennant le versement de plusieurs pots-de-vin pour un montant de 600.000 dollars entre 2002 et 2009, sur une opération ayant rapporté à Alstom 118 millions de dollars de gains. D’autres pays sont impliqués dans ces arrosages que pratiquent une très grande majorité de multinationales, pour obtenir la signature de contrats commerciaux importants. On ne peut que le déplorer, mais ça n’est pas ici l’objet de notre affaire, juste la toile de fond.

Le contrat comme je vous l’ai dis, est négocié en dollars américains. Or, la loi américaine FCPA (Foreign Corrupt Practices Act) de 1977 permet aux Etats-Unis de traquer les malversations d'une entreprise partout sur le globe dès lors qu'elle est cotée à Wall Street ou que ses transactions transitent par le circuit financier américain. Cela notamment si la devise utilisée pour opérer la transaction est le dollar américain. C’est ce qu’on appelle l’extraterritorialité des lois américaines. Elle s’appuie sur la forte liquidité du dollar partout dans le monde et nous pouvons observer que dans le cadre de nos intérêts économiques et industriels, cela peut nous poser des problèmes.

Début 2010, Patrick Kron est informé que la Justice américaine s’intéresse de près aux opérations financières d’Alstom. Deux années plus tard en 2012, les dirigeants de Bouygues font savoir qu'ils envisagent de céder leurs parts dans le groupe Alstom. A cette époque, Emmanuel Macron quitte la banque Rothschild qui est aussi la banque de Bouygues, pour devenir secrétaire général adjoint de l’Élysée. Il demande alors le 23 octobre 2012 à David Azema, énarque spécialisé dans le pantouflage et depuis peu directeur de l'Agence des Participations de l’État (APE), de commander un rapport au cabinet de conseil A.T Kearney, sur l'actionnariat du groupe Alstom. C'est à ce moment-là que l'idée de céder des actions du groupe à General Electric se fait sentir, non sans pressions américaines.

Patrick Kron sait en tant que PDG d’Alstom, il lui revient moralement d’endosser les accusations étasuniennes. Cependant et contre toute attente, c’est un autre cadre d’Alstom qui sera arrêté sur le sol étasunien le 14 avril 2013. Frédéric Pierrucci qui s’occupe de la division « chaudières » du groupe français et sera ainsi condamné à près de deux années de détention, dont 14 mois dans une prison de haute sécurité américaine. Ni la France ni Alstom ne feront quelque chose pour le soutenir ou obtenir son extradition, si ce n’est le paiement des honoraires d’avocat.

Selon les informations délivrées par Keith Carr, qui était l’un des cadres dirigeants d’Alstom interrogés par la Commission d’enquête de l’Assemblée Nationale sur cette affaire, les négociations de rachat de la branche énergie d’Alstom par General Electric, ont débuté en février 2014.

Nous sommes désormais le 24 avril 2014 et une dépêche publiée par l’agence financière américaine Bloomberg, informe que General Electric se dit prêt à faire une offre publique d’achat sur une part des activités d’Alstom, lui permettant de prendre le contrôle d’un certain nombre de technologies maîtrisées par l’industriel français.

Le lundi 28 avril au matin, François Hollande reçoit à l’Élysée Jeff Immelt, président de General Electric. Pour l'assister dans ses discussions, il est alors secondé par Jean-Pierre Jouyet, énarque eurolâtre ayant ses entrées au Club du Siècle, débarqué 12 jours plus tôt au secrétariat général de la présidence de la République. Le secrétaire général adjoint du cabinet de la présidence de la République, Emmanuel Macron, est pour sa part présent depuis la première année du mandat de François Hollande. Et lui aussi participe aux discussions avec Jeff Immelt. Enfin, le sémillant ministre de l'Economie et du « redressement productif » de l'époque, Arnaud Montebourg, est consulté pour la forme, mais son avis sera sans importance. Ce sont en effet les conseillers élyséens Jean-Pierre Jouyet et Emmanuel Macron qui auront l'ascendant dans les discussions ce matin-là. Arnaud Montebourg est réduit à son impuissance politique et il sera d'ailleurs remercié le 25 août de la même année pour être remplacé par... Emmanuel Macron. C'est aussi à cette date qu'il prend sa part de responsabilité sur les décisions et décrets qu'il fera publier sur cette transaction, puisque toute responsabilité au sein du gouvernement engage celui qui décide.

Début juillet, un article dans le journal « Marianne » révèle que des poursuites pour corruption à l'encontre de dirigeants d'Alstom travaillant sur territoire américain ont été abandonnées le lendemain même de la validation de vente d'Alstom Energie à General Electric.

Le 19 décembre 2014, les actionnaires (dont l’État français) autorisent la cession d'Alstom Énergie à General Electric. Patrick Kron empoche alors 4 millions d'euros de bonus pour ses bons et loyaux services. Un pot-de-vin légalisé en somme.

Ce qui n’empêche pas, le 22 décembre 2014, au département de justice étasunien de condamner Alstom à payer une amende record de 630 millions d’euros.

Le 5 janvier 2015, le journaliste Jean-Michel Quatrepoint publie un article sur le Figaro, mettant en cause la responsabilité du fraîchement catapulté ministre de l’Économie et des Finances Emmanuel Macron, sur sa passivité concernant ce dossier, ou plutôt l'énergie qu'il a déployée à faciliter la transaction

« Le protocole d'accord approuvé par Emmanuel Macron en novembre et voté par l'assemblée générale d'Alstom, le 19 décembre, est proprement hallucinant tant il fait la part belle à Général Electric et ne correspond pas à ce qui avait été négocié et présenté au printemps dernier »

Il précise dans ce papier, la répartition de la construction des turbines de réacteurs nucléaires civils ou militaires en France. En 2000, l'usine du Creusot de la filiale Thermodyn d'Areva (anciennement Framatome) a été cédée à Nuovo Pignone, industriel italien de mécanique de précision lui aussi racheté par General Electric.

Thermodyn qui est donc sous contrôle américain fournit la moitié des turbines à vapeur de notre Marine nationale. C'est aussi cette usine qui forge les turbines des sous-marin nucléaires d'attaque français (SNA). D'autres usines du Groupe Alstom (sans doute celles de Belfort), assurent la construction des turbines propulsant notre porte-avions le « Charles de Gaulle », ou encore nos sous-marins lanceurs d'engins (SNLE).

Je voudrais reprendre ici une publication du groupe General Electric sur son propre site internet, qui se flatte de détenir des usines autrefois totalement françaises, lui permettant d'avoir la mainmise sur des données technologiques extrêmement sensibles du point de vue de notre indépendance nationale :

« Équiper des sous-marins nucléaires en turbines à vapeur est un véritable défi technologique, que relève Thermodyn, une filiale de GE Oil&Gas au Creusot. Depuis plus de 50 ans, les sous-marins nucléaires français sont équipés avec les turbines à vapeur de cette entreprise.

“Imaginez-vous dans un sous-marin nucléaire. Le turbo-alternateur redresseur qui est ici serait à tribord et il y en aurait un autre à bâbord. Ce sont eux qui assurent la production d’électricité à bord. Entre les deux, une turbine de propulsion qui entraîne l'hélice”, expose Didier Blondaux, ingénieur principal « turbines vapeur » du site. Nous sommes dans la chambre sourde spécialement aménagée dans les ateliers du Creusot pour réaliser des tests confidentiels destinés à mesurer les bruits et les vibrations. Objectif ? S'assurer que la turbine ne rendra pas détectable le nouveau sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) de la Marine nationale, le Barracuda.

GE Oil & Gas au Creusot a été choisie par la DCNS, leader mondial du naval de défense, pour équiper en turbines les six sous-marins de cette nouvelle génération de SNA. La commande a été passée en 2007. Les premières machines ont déjà été livrées et les équipes du Creusot travaillent maintenant sur celles du deuxième navire. Au total, l'engagement pour le site du Creusot court jusqu'en 2024. Un chantier considérable. Et très complexe.

“Quand on travaille avec le militaire, les contraintes sont nombreuses : il faut que les machines résistent aux chocs comme à une accélération brusque et à une forte inclinaison. Comme il n'y a pas un centimètre à perdre dans un sous-marin, elles doivent être ultra compactes, précise Didier Blondaux. Si leur principe de fonctionnement est le même que celui de turbines classiques, nous construisons des turbines uniques. Il n'y a quasiment aucune pièce standard.”

Le site du Creusot, acquis par GE Oil&Gas en 2000, est un fournisseur historique de DCNS : les turbines à vapeur de la génération actuelle de SNA, ainsi que celles des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins mais aussi les turbo-alternateurs du porte-avions Charles de Gaulle, ont été fabriqués dans l'usine du Creusot, au cœur de la Bourgogne ».

Si j'insiste sur les vulnérabilités causées à notre appareil de défense le plus stratégique dans le cadre de cette cession, c'est bien parce que je me réfère aussi au point de vue de nos militaires sur le sujet. Ainsi, le 13 novembre 2014, le Commandant de sous-marin nucléaire d'attaque, Alexandre Tâchoni, expliquait ceci dans une conférence qu'il donnait au Visiatome de Bagnols-sur-Cèze dans le Gard :

La vitesse maximum de nos sous-marins relève du secret-défense, elle ne peut donc être révélée.

Les propriétés acoustiques des turbines de nos sous-marins, dont l'usage tactique se fonde en premier lieu sur leur discrétion, relèvent aussi du secret-défense.

Actuellement, grâce aux facilités concédées par Emmanuel Macron à General Electric sur la prise de contrôle de la branche énergie d'Alstom, les tenants du complexe militaro-industriel américain peuvent estimer plus précisément la vitesse de nos submersibles, en plus d'avoir désormais la mainmise sur les brevets leur permettant de connaître les propriétés acoustiques de nos turbines. Ce qui signifie que tout l'avantage tactique de nos sous-marins est perdu d'une part et que par ailleurs, si nous devions un jour être en conflit ouvert avec les USA ou avec leurs alliés, nous aurions toutes les difficultés du monde à façonner des turbines destinées à l'entretien ou à la réparation de nos navires de guerre.

Cette transaction menée tambour battant sous le haut-patronage d'Emmanuel Macron, a affaibli les capacités défensives de la France et a aliéné très sérieusement notre dissuasion nucléaire.

L’article L 151-3 du Code monétaire et financier, dispose que :

I. – Sont soumis à autorisation préalable du ministre chargé de l'économie les investissements étrangers dans une activité en France qui, même à titre occasionnel, participe à l'exercice de l'autorité publique ou relève de l'un des domaines suivants :

a) Activités de nature à porter atteinte à l'ordre public, à la sécurité publique ou aux intérêts de la défense nationale ;

b) Activités de recherche, de production ou de commercialisation d'armes, de munitions, de poudres et substances explosives.

Un décret en Conseil d’État définit la nature des activités ci-dessus et des investissements soumis à autorisation.

II. – L'autorisation donnée peut être assortie le cas échéant de conditions visant à assurer que l'investissement projeté ne portera pas atteinte aux intérêts nationaux visés au I.

Les conseils de M. Macron, malheureusement ici jugé par contumace, argueront bien vite que cet article de loi étant d’interprétation stricte, il rend certes responsable le ministre de l’économie et de l’industrie qu’était Emmanuel Macron le 19 décembre 2014 quant à autoriser ou non les investissements étrangers sur des industries en relation avec la défense nationale ; mais elle ne lui impose pas d’ignorer que d’autres lois prévalent, celles-ci définies dans le Code pénal dans le but de garantir que certains principes constitutionnels restent à l’abri des ingérences étrangères ou financières sur les intérêts fondamentaux de la nation. Ces derniers au sens de l’article 410-1 du Code pénal sont en premier lieu notre indépendance nationale, ce que l’article premier de notre constitution proclame et érige en principe directeur pour garantir la liberté politique de notre peuple à établir ses propres lois en son territoire, et les faire respecter. Il n’est jamais inutile de faire connaître des lois fondamentales que nos concitoyens ignorent le plus souvent, car c’est justement sur ces dernières que la discussion d’aujourd’hui est portée :

Les intérêts fondamentaux de la nation s'entendent au sens du présent titre de son indépendance, de l'intégrité de son territoire, de sa sécurité, de la forme républicaine de ses institutions, des moyens de sa défense et de sa diplomatie, de la sauvegarde de sa population en France et à l'étranger, de l'équilibre de son milieu naturel et de son environnement et des éléments essentiels de son potentiel scientifique et économique et de son patrimoine culturel.

Cet article de loi central dans le Code pénal, s’inscrit dans un bloc plus complet, portant sur les atteintes aux intérêts fondamentaux de la nation. Ainsi, l’article de loi qui succède à celui définissant les intérêts fondamentaux de la nation, porte sur la trahison et l’espionnage. L’article 411-1 du Code pénal, définit ainsi la distinction entre ces deux formes d’atteintes à nos intérêts fondamentaux, de la façon suivante :

Les faits définis par les articles 411-2 à 411-11 constituent la trahison lorsqu'ils sont commis par un Français ou un militaire au service de la France et l'espionnage lorsqu'ils sont commis par toute autre personne.

Et parmi ces articles de loi, il y a donc l’article 411-3 du Code pénal qui dispose que :

Le fait de livrer à une puissance étrangère, à une entreprise ou une organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou à leurs agents des matériels, constructions, équipements, installations, appareils affectés à la défense nationale est puni de trente ans de détention criminelle et de 450 000 euros d'amende.

Il y a aussi pour ce qui relève des brevets sur des technologies relevant du secret défense, les articles 411-6, 7 et 8 du Code pénal qui sanctionnent la livraison de données et informations pouvant gravement porter atteinte à nos intérêts nationaux. Ainsi l’article 411-6 du Code pénal dispose que :

Le fait de livrer ou de rendre accessibles à une puissance étrangère, à une entreprise ou organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou à leurs agents des renseignements, procédés, objets, documents, données informatisées ou fichiers dont l'exploitation, la divulgation ou la réunion est de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation est puni de quinze ans de détention criminelle et de 225 000 euros d'amende.

Et puisque ma charge de Procureur de la République m’ordonne de défendre la cause publique, je tiens à signifier que les lois du Code pénal sont elles aussi d’interprétation stricte, tout comme les principes constitutionnels dont elles sont les garde-fous permanents.

Certes, l’article 151-3 du Code monétaire et financier rend bel et bien responsable – ou du moins coresponsable – le ministre de l’économie de l’autorisation de vente d’un patrimoine industriel et technologique extrêmement sensible au regard de nos intérêts fondamentaux. Mais cet article de loi n’empêche nullement M. Macron et ses conseillers de prendre le temps de lire la Constitution et les lois du Code pénal ainsi que celles du Code de défense qui définissent ce qui relève du secret militaire ou ce qui constitue un crime de trahison.

Par ailleurs, les données et informations relatives aux brevets et procédés de construction des turbines équipant certains de nos bâtiments militaires et civils, relèvent du secret-défense et la violation de ce dernier au profit d’une personne non qualifiée est réprimée par l’article 413-10 du Code pénal de 7 années d’emprisonnement et de 100.000 € d’amende.

Les niveaux de responsabilités et de connaissance du dossier impliquent non seulement un abus d’autorité manifeste de la part d’Emmanuel Macron lorsqu’il a donné son autorisation à la cession d’Alstom à General Electric, mais aussi une collaboration directe et étroite de ce dernier dans une manœuvre particulièrement hostile d’une puissance étrangère contre nos intérêts industriels et de défense nationale les plus sensibles.

Pour toutes ces raisons, je requière non seulement que la peine maximale, c’est à dire 15 années de prison, soit prononcée contre Emmanuel Macron. Je réclame aussi de votre Cour, qu’il soit adressé au Conseil constitutionnel ainsi qu’au Conseil d’État, les attendus de votre jugement, permettant de rendre compte de l’illicité des décisions prises par le ministre des finances de l’époque sur le dossier Alstom.

Première plaidoirie de défense (partie II/IV) ICI