vendredi 18 février 2022

Pourquoi Zemmour va vous baiser la gueule ?

Il va de soi que, par le titre que je donne à ce billet, je m'adresse en premier lieu à ces personnes qui feront le choix de soutenir M. Zemmour. Mais contrairement à toute la fange de la gauche rose-bonbon qui hante les studios de l'écrasante majorité des grands médias privés, publics et subventionnés (par nos impôts) : je ne vous ferais aucun procès d'intention sur votre supposé racisme, haine, repli sur soi, etc, etc, etc.

Le narratif médiatique auxquels répondent quelques petits bourgeois qui ont en haine la France, son histoire, sa dignité et jusqu'à son propre peuple, est une construction qui ne repose que sur très peu de mots, et ne fait que refléter la propre haine et même le racisme hypocrite de tous ceux qui déversent leur propre fiel sur  M. Zemmour et les Français qui voient en lui un "sauveur". Ce qu'il n'est nullement du reste. Je m'étonne, à ce titre, que personne ne soit fichu d'adresser un avertissement avec un temps soit peu de bienveillance, à ceux qui seraient tentés de penser que M. Zemmour serait à même de résoudre nos problèmes.

Remettons les choses dans leur contexte :

Il s'agit ici de le placer à la tête de l'Etat. Nous ne parlons pas d'en faire un député (et il serait certainement très bon à l'exercice), mais d'en faire un Président. Quelles qualités pouvons-nous escompter de M. Zemmour en la matière ? Si l'on considère la médiocrité (poussée à son paroxysme sous l'ère macronienne) de ses prédécesseurs, indéniablement M. Zemmour détonnerait : il a une réelle profondeur historique et intellectuelle dont sont TOTALEMENT dépourvus nos dirigeants actuels, outre le fait que je le pense sincère là-dessus : son amour pour la France n'est pas feint. Sur ces points, il y aurait à minima du mieux sur la communication politique et l'exigence intellectuelle et morale (au sens politique) d'un futur gouvernement. Mais nous n'en resterions qu'au marketing comme aujourd'hui et hier, sans toutefois que nous notions de réels changements malgré les promesses qu'il pourra fournir et pas seulement sur le terrain de l'immigration.

Pourquoi diable si cet homme dispose au moins de la dimension intellectuelle avec une analyse globalement juste des différents enjeux (géopolitiques, économiques et de survie civilisationnelle), ferait-il malgré tout un mauvais chef d'Etat ? Parce qu'il lui manque une dernière disposition qui doit déterminer au choix d'une telle personne pour ces fonctions : l'intégrité

M. Zemmour a encore une fois une analyse globalement juste s'agissant, certes, des effets délétères de plus de 50 années de politique migratoire insensée - si l'on considère que les accords d'Evian à l'issue de la guerre d'Algérie, ont en soit créé un premier choc migratoire et culturel n'ayant jamais cessé avec la politique de rapprochement familial et d'ouverture totale de nos frontières - tout en y donnant que peu de solutions. Et la première d'entre elle est de restaurer la maîtrise de nos frontières vis-à-vis de l'Espagne, l'Italie, l'Allemagne et la Belgique, qui sont des voies naturelles de passage pour les migrants illégaux. Cette maîtrise ne suppose pas seulement de sortir des accords de Schengen, mais aussi de l'Union européenne qui a construit un arsenal juridique et institutionnel, qui se superpose au droit français. Parce que nos dirigeants nous trahissent d'une part, mais aussi parce que nos magistrats et avocats sont bien peu nombreux à pratiquer le droit par amour de la Justice et des grands principes constitutionnels qui établissent la Souveraineté des nations. La France ne dispose pas d'un réel pouvoir judiciaire avec des magistrats élus au suffrage universel, elle est équipée d'une "autorité judiciaire" qui n'a d'indépendance que dans les rêveries candides de ceux qui y croient. Nos politiciens sont eux-mêmes placés sous un régime d'immunité permanente alors qu'ils sont responsables moralement et même juridiquement de leurs décisions et votes. Ils peuvent porter préjudice à la France en toute intention sans avoir à craindre qu'un procureur un peu zélé ou un petit juge du tribunal de Paris, ne vienne y trouver matière à investiguer et qualifier pénalement les actes de ces derniers. Ceux qui ont l'habitude de suivre mes écrits, savent qu'il y a pourtant matière à jeter en cabane un très grand nombre de responsables politiques actuels et passés, cela jusqu'au cœur de l'Elysée…

Bref, M. Zemmour qui maîtrise bien tous ces sujets, et SAIT que la sortie de l'UE est non seulement nécessaire pour rétablir la primauté du droit français sur le droit européen, mais elle aussi un enjeu historique de survie pour la France ! Si nous n'en sortons pas, la seule autre voie inéluctable dressée par notre oligarchie est celle de sa disparition pure et simple. L'Union européenne n'est pas seulement une nouvelle URSS agressant en permanence la démocratie et les intérêts économiques bien compris des nations qui y sont enfermées : c'est d'abord et avant tout un projet fomenté par une coalition d'intérêts aussi influents que malveillants, une entreprise menée sur le temps long, une guerre silencieuse mais continue contre notre existence même. Elle vise à faire disparaître des pays tout entiers en Europe et la France n'a pas d'autre choix que de se soustraire des institutions européennes, pourtant si froides et insipides aux yeux des Français eux-mêmes, qu'elles suscitent leur dangereuse indifférence. Car de couches en couches, l'Union européenne n'est pas autre chose qu'un Etat en construction. Seuls l'Allemagne, les Pays-Bas et le Luxembourg, usent de l'Union européenne au profit de leurs intérêts bien compris, car toutes les règlementations de commerce ainsi que les taux de change de l'euro, leur sont favorables. Mais la France, l'Italie, l'Espagne, la Grèce et nombre d'autres pays, sous l'étau de leurs passions intérieures et du caractère "mécaniste" de l'émergence de l'UE en tant qu'Etat à leur détriment, sont désormais des nations en voie de disparition. J'insiste sur ce prépondérant politique à tous les autres : Le Salut de la patrie suppose de se diriger vers un Frexit (dur) de toute urgence.

M. Zemmour sait cela, j'insiste aussi sur ce point. Il n'est nullement candide sur le projet nationaliste des européïstes : ce sont des traîtres qui agissent dans toutes les strates des milieux politiques, institutionnels et médiatiques de leur pays. Ces traîtres (qui se disent modérés du reste), sont réellement déterminés à abolir la France en tant que construction politique et historique et jusque dans les moindres ferments de notre unité en tant que peuple. Pourtant, et bien que sachant cela, M. Zemmour est TRES CLAIR sur ce point : il n'est pas question de sortir de l'UE et l'euro, il ne tient pas à se fâcher avec les idolâtres de l'européïsme qui convergeraient sur ses vues strictement migratoires. On peut défendre l'ouverture totale des frontières et l'annihilation de l'auto-détermination des peuples européens, tout en étant très fâché par tous ces "musulmans" qui se déversent jusque dans les quartiers les plus chics de Paris. Ca fait un peu peur tout de même. C'est vrai qu'on comprend mieux les gueux lorsque ces derniers disent "qu'on ne se sent plus chez soi". Et puis le "musulman" est sans doute un potentiel terroriste s'il n'est pas à minima un être rigoriste sur le plan moral et violent sur le plan ménager. Quant à tous ces Africains qui sont partout maintenant, c'est vrai que ça fait beaucoup. On peut même s'autoriser à quelques propos racistes désormais, tant l'on sait que la majorité est finalement au moins aussi alarmée et en colère que soi vis-à-vis du phénomène. Mais s'agissant de l'Union européenne, quand on a 60 ou plus encore 70 piges, qu'on a cru dès le départ au ron-ron permanent de nos politicards sur le sujet, qu'on a réussi sa vie et que l'on est à l'abri de toute forme de précarité, on peut se permettre d'y croire ! L'UE, c'est flou, ça parait gentil, en tout cas cela a été indolore pour soi, et puis c'est "sympa" l'union entre les peuples. Pas besoin d'y réfléchir, c'est juste "sympa".

Les mêmes qui se fédèrent par raz le bol et même conscience de notre disparition anthropologique puisque le droit du sang est inexistant en France, sont ceux qui ne voient aucun problème à ce que de façon plus vicieuse et invisible, la France disparaisse sur l'autel de ce projet si "sympa" qu'est l'Union européenne. 

Or, M. Zemmour ne tient résolument pas à se fâcher avec cette part de l'électorat qui CROIT en l'intérêt et en la bienveillance de la "construction européenne", autant que cette autre part qui, par profonde ignorance du droit des traités et leurs conséquences macro-économiques, est paniquée à l'idée que l'on sorte de l'UE sans être totalement dupe de sa nocivité. M. Zemmour ne veut pas fâcher les traîtres idéologiques et les suicidaires de notre pays, car il s'agit de faire le plein de voix sur une colère monocentrée contre l'immigration.


Si M. Zemmour se permettait d'envoyer se faire foutre toute cette part de cet électorat potentiel en signifiant que conformément à ce qu'IL SAIT, il sortira bien naturellement la France de cette prison des peuples que sont l'UE et l'euro, sans hésitation aucune, au vu de ses autres qualités, j'appellerais moi-même à voter pour cet homme. Mais par manque d'INTEGRITE intellectuelle et morale, il se dit prêt à composer avec l'ennemi intérieur et extérieur, à seule fin de faire le plein de voix.

Et d'ailleurs, je m'interroge sur le mépris qu'il peut véhiculer à tous les sympathisants de M. Philippot, M. Asselineau, M. Cheminade, M. Nikonoff et tant d'autres, qui font preuve de pédagogie sur des sujets aussi arides (en apparence) que sont le droit européen et constitutionnel à la population. Ne sommes nous pas une frange de l'électorat qui par son intraitabilité sur la question centrale du "Frexit", soit capable de rivaliser collectivement contre les quelques traîtres et suicidaires de notre pays ? Ne sommes nous d'ailleurs pas la meilleure béquille intellectuelle et démocratique qui soit pour la nation ? 

Si M. Zemmour disposait de cette intégrité morale et intellectuelle qui fait tant défaut à nos représentants politiques, il ne craindrait nullement de s'affranchir d'un certain nombre de soutiens, d'électeurs ou même de visibilité médiatique, en restant au clair entre CE QU'IL SAIT, et les conséquences politiques qui doivent en découler dans ses engagements. La Souveraineté Nationale ne peut être avilie et réduite à "dehors les arabes !" tout en s'interdisant à ce sujet comme sur les autres, de pouvoir décider de quoi que ce soit en notre propre pays.

On pourrait arguer qu'il peut tout aussi bien chercher à faire le plein de voix en mentant à dessein sur la question, tout en se tenant prêt à nous sortir de l'U.E. Dans ce cas, cela relève de la duperie, ce qui est encore pire. Un chef d'Etat doit être honnête à tous sujets, même les plus épineux ou suicidaires politiquement. Non, M. Zemmour fait le choix de la soumission à l'UE et donc à tout la technostructure ainsi que les intérêts financiers ou étrangers qui gravitent autour, pour rassembler le plus de monde derrière lui. Le projet n'est pas la France, le projet c'est M. Zemmour.

Il a donc le goût d'être aimé du plus grand nombre, au détriment de l'intérêt de ce dernier si besoin. M. Zemmour veut les honneurs et la gloriole de la fonction, mais refuse d'en supporter la réelle charge. Celle d'assumer et, en dépit de tous les vents contraires, s'assurer que le bateau France reste intègre, indépendant et souverain sur sa propre destinée. Le projet de M. Zemmour n'est pas de mettre un terme à des manœuvres continuelles contre l'auto-détermination de notre peuple. Son projet est d'inscrire son nom dans la petite histoire. Le projet n'est pas de porter le peuple vers sa Révolution et lui rendre sa dignité. Le projet est de laisser l'ennemi œuvrer à notre disparition, mais avec le privilège d'une photo officielle de soi en tant que dernière empreinte institutionnelle de ce que nous fûmes en tant qu'Etat-nation.

Un chef d'Etat doit certes être habité d'une culture générale et d'une vision politique qui permette à ce dernier de diriger le pays avec cohérence et lucidité, mais plus encore, il doit être doté d'une intégrité exceptionnelle lorsqu'il s'agit de faire prévaloir l'intérêt supérieur de la nation au détriment de tous les autres, y compris les siens propres. Voila d'ailleurs pourquoi je ne crois pas en la légitimité des présidents élus par voie de candidature : ils n'ont pas été portés par une majorité populaire du seul fait de leurs mérites reconnus sans qu'il fut nécessaire pour eux de s'en vanter. La seule véritable légitimité démocratique d'un mandataire du peuple, c'est lorsqu'il a été soumis au filtre du plébiscite populaire. Etre candidat à un mandat quelconque, outre le trop plein d'amour propre que cela suppose, implique par ailleurs de s'ouvrir à la logique de compromission afin d' "écoper des voix". Lorsqu'on est candidat à rien, qu'importe que nos idées puissent déplaire, elles n'engagent que nous. Et si malgré le fait que l'on se moque de déplaire au plus grand nombre, il se trouve que le plus grand nombre vous érige Président de la République d'autorité et, au besoin, contre votre volonté, c'est que votre intégrité intellectuelle sur le long terme a édifié les fondations de votre propre (et réelle) légitimité politique. La légitimité ne peut donc être réclamée ou autoproclamée ni même être obtenue par le mode de scrutin actuel. Elle ne s'accorde qu'à ceux qui ne la revendiquent jamais du fait de leur constance intellectuelle et/ou morale s'agissant de leurs convictions. Or, même au jeu du plébiscite, les plus légitimes à gouverner la patrie y seraient réfractaires, car ils devraient trouver des accommodements à leurs propres radicalités sur l'autel des réalités courantes, ou au contraire faire preuve de brutalité afin d'imposer leur ordre politique en dépit des intérêts que cela pourrait léser. L'accommodement comme le devoir de coercition sont des charges mentales que toute personne sensée tient à s'éviter. Normalement, personne ne devrait rêver d'être chef d'Etat, mais au contraire, n'y voir que des contraintes. Si ce n'est le cas, à défaut de prétendre à une réelle légitimité populaire dans le cadre du jeu électoral actuel, on y va réellement parce qu'il y a péril en la demeure, et que l'on prétend pouvoir contribuer au Salut de la nation. 

Comment être crédible cependant, si l'on se refuse à mettre en déroute les ennemis intérieurs et extérieurs de la France, autrement plus influents et plus puissants que les malheureux migrants qui finissent par errer dans nos villes ?

Je comprends la nécessité de traiter avec beaucoup de radicalité les questions migratoires et de communautarisme en France, mais ce ne sont pas sur ces seuls sujets que notre Salut est déterminé. M. Zemmour SAIT que l'UE et l'euro sont autrement plus destructeurs pour la France et que l'on ne peut avoir de discours ambigu quant à la souveraineté du peuple. Soit on la rétablit pleinement, soit on laisse l'ennemi poursuivre son œuvre de démolition. Le "Sauveur" outre rétablir toutes nos libertés fondamentales abolies par la Macronnie, nous sortira de l'UE et l'euro. Et il sera résolu à déplaire tous ceux qui, par bêtise ou malveillance, s'opposeront à lui sur ce point. Un "Sauveur" ne veut pas des voix de l'ennemi : il lui crache à la gueule ostensiblement. Un chef d'Etat ne fait aucun compromis avec la Souveraineté de son propre peuple. Il en est le garant et le ferme défenseur. M. Zemmour ne s'engageant nullement à sortir de l'UE et l'euro, de quels intérêts sera-t-il donc le garant dans ce cadre ?

Je ne soutiendrais donc pas sa candidature, car je sais que M. Zemmour est d'avantage un bon polémiste qui est dans son rôle pour "dénoncer" les grands maux de notre Société et notamment ceux qui suscitent ses passions propres, mais pas dans le rôle d'un gardien zélé de notre indépendance nationale. 

S'il est évident que Macron, Pécresse ou Jadot sont des candidats de l'oligarchie (et de véritables traîtres méritant au minimum la déchéance de leurs droits civiques et politiques), les populistes que sont Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon ou Eric Zemmour ne sont nullement fiables non plus. Ils dénoncent beaucoup, proposent peu et toujours de façon timorée s'agissant de notre relation à l'UE et l'euro. Cela part strict calcul électoral puisqu'il existe un conflit générationnel dont ils sont conscient en France. Globalement, nos vieux votent massivement pour les traîtres de ce pays, sont complètement crédules face à la propagande télévisuelle et croient que l'UE est un projet bisounours. Bien sur il y a quelques jeunes trous de cul ou des cadres, avocats, ingénieurs, qui par mimétisme social, votent aussi pour la Macronnie. Ces derniers veulent faire partie du camps des gagnants et leur éducation politique est tout aussi médiocre que celle de nos vieux. D'ailleurs, l'écrasante majorité des partisans de l'UE ne parle qu'avec des slogans et poncifs mille fois entendus dans les médias. Ils n'ont jamais de discours plus technique ou juridique s'agissant de l'euro ou des institutions européennes. Car ils la méconnaissent totalement. Ce qui compte, c'est valoriser son image sociale en se faisant le chantre d'un projet en apparence "sympa" d'union entre les peuples. L'essentiel du contingent de collabos notoires en France, ne fonctionne politiquement qu'en fonction de ce que cela lui apporte. Et le plus important pour ces égoïstes monocentrés sur eux-mêmes, c'est leur précieuse image sociale. Même si construite sur une hypocrisie assumée.

Dans l'attente, l'UE et j'insiste là-dessus, sera responsable de l'abolition même de la France, bien avant que le péril migratoire en arrive à son acmé. Et M. Zemmour ne fera rien contre cela, ce qui compte à ses yeux, c'est uniquement sa propre légende à construire. Il n'a même pas l'intention de proposer un référendum pour sortir de ces traités, signe qu'il n'est pas plus démocrate que ceux qui auraient eu à le précéder s'il devenait Président.

Au vu de la censure médiatique, il est probable qu'aucun candidat frexiteur ne sera en lice pour les prochaines élections présidentielles. Sans même évoquer nos divisions qui nous plombent (là je parle des égos de nos représentants). Il va de soi que chacun fera comme il pense en fonction des maigres cartes que nous avons. Je souhaite juste être au clair avec l'électorat de M. Zemmour : en focalisant votre esprit sur les seuls problèmes migratoires, de délinquance ou de communautarisme, vous passez à côté de l'essentiel. Raccompagner à la frontière des migrants illégaux, voire déchoir certains Français (quelles que soient leurs origines) de leurs droits civiques et politiques ou leur nationalité, cela résoudra en partie des problèmes intérieurs existants, mais ne sauvera nullement la France de sa propre disparition. L'Union européenne, c'est barbant, mais cette institution largement sous contrôle de l'Allemagne et des USA nous mène une guerre à mort qu'elle est en passe de remporter désormais.

Le réel sursaut national ne peut venir que de cette prise de conscience. Si vous refusez d'exiger de votre candidat un référendum à minima sur la sortie de l'UE et l'euro, c'est donc que vous vous fichez bel et bien de votre pays, de la démocratie et du droit pour les générations futures de disposer d'un pays sur lesquels ils seront pleinement souverains. M. Zemmour n'est pas le candidat du sursaut national. Il n'est qu'un simple populiste qui surfe sur la colère des gens, sans jamais prendre le risque de se mettre à dos les traîtres et collabos de ce pays. Et lorsqu'on est prêt à composer avec un électorat clairement traître à la patrie pour faire le plein de voix (ce que font déjà Mélenchon et Le Pen chacun à leur façon), c'est que le projet n'est nullement le Salut du peuple.

Zemmour, s'il devait être élu, baisera assurément son électorat. Car il n'aura pas le courage de se mettre en travers d'intérêts prédateurs très puissants pour la cause du peuple. Il n'a pas l'intégrité nécessaire et c'est pour cette raison même qu'il n'aura pas ma voix.


jeudi 17 février 2022

Statuts du Parti Complotiste Français (PCF)

En avant-propos :

Le 31 octobre dernier sur ce blog même, j'annonçais mon intention de constituer le "Parti Complotiste Français". Les statuts qui vont suivre ont été déposés en préfecture et nous terminons notre dernière démarche : l'ouverture d'un compte bancaire associatif permettant de recevoir cotisations et donations.

Pour le moment, la question du montant des cotisations n'est pas encore définie (nous avons le choix entre une participation libre ou une cotisation annuelle d'au moins 5 €), mais au-delà de cette décision restant à prendre, toute l'essence même de cette initiative est globalement synthétisée dans les statuts à suivre. J'espère qu'ils susciteront des vocations à faire de ce parti, une réelle puissance militante contre les traîtres qui nous gouvernent.
 

STATUTS DU PARTI COMPLOTISTE FRANCAIS (PCF)

Préambule : Constatant que l’État français se trouve menacé jusque dans son existence même, du fait de manœuvres étrangères mais aussi intérieures d'un grand nombre d'intérêts prédateurs ; constatant le glissement totalitaire de nos « élites » politiques et médiatiques sur fond de censure et de diffamation permanente de toutes les oppositions politiques sérieuses de notre pays ; relevant que l'ensemble des institutions pouvant assurer un contre-pouvoir au gouvernement se sont transformées en organes de collaboration active avec ce dernier ; actant que toute pensée d'opposition est désormais qualifiée « d'extrême droite » ou « complotiste » par les médias dominants, visant ainsi à discréditer leurs messagers dans le but d'asservir les Français aux mêmes tyrans qui nous gouvernent ; actant par ailleurs que le sens des mots est dévoyé par nos dirigeants et journalistes mettant en péril le principe de confrontation des opinions dans un cadre sérieux et honnête, NOUS, simples Français attachés à notre pays et à nos libertés, fondons le Parti Complotiste Français (PCF) à seule fin de restaurer nos droits et notre souveraineté nationale, conformément aux principes édictés par le titre premier de notre Constitution.

Article 1 : Il est institué par ces statuts (provisoires), le Parti Complotiste Français. Ce parti vise à rassembler tous les Français partageant en commun nos valeurs d’extrême droite, mais aussi d’extrême gauche, anarchistes-libertaires, conservateurs-réactionnaires, décroissants radicaux, communistes patentés, libéraux patriotes et gaullistes socialisants. Dans le cas où nos concitoyens ne parviendraient pas à choisir une sensibilité qui leur corresponde, le Parti Complotiste Français accueille aussi les « rien », les « sans-dents », les peigne-culs contestataires, les déviants à la pensée unique, les féministes énervées, les clochards qui abusent de la bibine, les handicapés de toutes sortes, les zadistes et leurs copains gendarmes, les Bidochons, les blancs, les noirs, les arabes, les homos refoulés et ceux qui ne le sont pas, les fonctionnaires, les militaires, les bras cassés de cette Société ainsi que les complotistes notoires évidemment.

Article 2 : Le siège de l’association est situé au (NDLR : information restant confidentielle pour le moment). Tout changement d’adresse du siège exige un procès verbal signé par les trois membres de la Nomenklatura.

Article 3 : Afin d’assurer la vie courante et administrative de l’association, un Bureau National appelé « la Nomklatura » est institué. Il est composé du « Guide Suprême » assurant la charge de président d’association ; du « Père (ou Mère) Fouettard » assurant la charge de Secrétaire National, et du « Corrompu(e) en chef », soit le Trésorier d’association.

Le Guide Suprême est renouvelé tous les trois mois par tirage au sort au sein des listes des adhérents. Le Père ou la Mère Fouettard est élu(e) pour un mandat de deux ans par l’assemblée générale constituée de tous les adhérents souhaitant contribuer au scrutin. Le ou la « Corrompu(e) en chef », est élu(e) dans les mêmes conditions que le Père ou la Mère Fouettard.

Le Guide Suprême incarne les valeurs de l’association. Il est notre gourou, notre doudou, notre refuge spirituel nous menant à la transcendance ultime, et chaque soir, nos adhérents sont tenus (ou non) de faire une petite prière pour que sa luminescence puisse irradier le monde de sa splendeur hypnotique. Cette fonction purement symbolique permet ainsi au Père ou à la Mère Fouettard d’avoir toute latitude pour exécuter sa tyrannie quotidienne (tâches administratives ; coordination entre les pôles militants ; séquestration de petits chats, etc.)

Le ou la Corrompu(e) en chef consigne toutes les entrées et sorties d’argent de l’association. Toute personne mandatée à ces fonctions rend compte chaque année du bilan comptable de l’association en omettant jamais les frais de réception, pots de vin, bakchichs et autres dépenses nécessaires au bien-être et à l’influence politique de la Nomenklatura.

Article 4 : Le Parti Complotiste Français d’essence patriarcale oppressive assumée, ne répond nullement des règles de parité dans sa représentation politique. De la même façon, tous les adhérents sont considérés par défaut comme « minorités opprimées », et nul ne peut donc prétendre à une quelconque fonction au sein de l’association, pour des raisons de sexe, d’origines ethniques, religieuses, de jambe tordue ou toute autre considération discriminante.

Cependant, à des fins d’organisation et d’artifices démocratiques bien compris, des « Chefaillon(e)s » sont plébiscités ou tirés au sort dans chaque département, par tous les adhérents locaux, cela en fonction du mode de scrutin qu’ils souhaitent privilégier. Une fois le scrutin clôturé dans un département et la nomination d’un(e) Chefaillon(e) rendue effective, le Père ou la Mère Fouettard en est immédiatement informé(e). Les responsables locaux à l’échelon d’une municipalité, sont élus par les adhérents locaux dans les mêmes conditions.

Leur mandat s’éteint au bout de l’année calendaire en cours, et leur renouvellement se fait donc chaque fin d’année par anticipation, selon les conditions explicitées ci-avant.

Article 5 : Le Père ou la Mère Fouettard appuie sa dictature éclairée sur trois instances collégiales :

- Le Conseil politique : composé d’un nombre inférieur à 12 adhérents, il est entièrement nommé par cooptation du Père ou de la Mère Fouettard. Il se doit d’être le plus composite possible pour que le maximum de sensibilités puissent suggérer un avis dont devra tenir compte le Père ou la Mère Fouettard.

- Le Sénat : Il est la somme de tous les chefaillons départementaux et locaux qui, par toutes les formes de pression, garantissent que notre tyrannie soit éclairée de toutes les bonnes idées, y compris par le vote du programme politique mis à jour chaque année, cela durant la Grand’Messe

- La Troupe : C’est le Conseil opérationnel et militant du Père Fouettard. Il est institué par cooptation de tous les meilleurs militants de l’association. Son nombre n’est pas déterminé mais ne peut être supérieur à 30 personnes. Les décisions de la Troupe se rendent par consensus ou vote en dernier recours. Elles tendent à articuler une stratégie globale et cohérente de pénétration médiatique et politique sur l’espace public français, par des propositions d’actions et événements dont chaque chefaillon à la charge de les organiser à un niveau local. Les réunions et communications entre les membres de la Troupe sont toujours confidentielles.

Article 6 : Chaque année, le Parti Complotiste Français organise son Assemblée Générale Ordinaire (appelée la Grand’Messe). La moitié du temps est réservé à l’ordre du jour (présentation et vote de la comptabilité associative, présentation et vote du programme) préparé par l’ensemble de la Nomenklatura. L’autre moité est consacrée à l’ensemble des récriminations, propositions, évictions et nominations nécessaires à la vie de l’association.

Tous les adhérents du Parti Complotiste Français sont informés au moins un mois avant l’organisation de la Grand’Messe.

Article 7 : Une assemblée générale extraordinaire peut être organisée, si un quorum de 60 % est obtenu de la part de tous les chefaillons en ce sens, au moyen d’une pétition. Cette assemblée générale (appelée « Le Couperet »), ne peut être organisée qu’à titre révocatoire, notamment pour renouveler la Nomenklatura ou toute ou partie du Conseil politique.

Article 8 : Chaque chefaillon est responsable de sa propre liste d’adhérents locaux et n’abuse pas de celle-ci pour des communications personnelles. Il en garantit la stricte confidentialité. Il peut être contacté par courriel ou téléphone par tout adhérent souhaitant faire remonter auprès de la Nomenklatura des récriminations ou propositions particulières, ou encore souhaitant organiser ou s’inscrire dans une opération militante locale ou nationale. Les chefaillons, outre répondre aux requêtes qui leurs sont adressées, informent les adhérents locaux de toutes les dates et lieux des initiatives militantes ou assemblées organisées par le Parti Complotiste Français.

Article 9 : Toutes les dispositions et cas d’espèce qui ne seraient pas prévus dans les présents statuts, sont à la libre initiative de chaque adhérent. De façon générale, chacun est responsable de soi, de ses engagements et propos publics. Si les modes de nomination et de renouvellement des membres assurant une charge particulière au sein du Parti Complotiste Français, peuvent évoluer et s’affiner tout le temps de la vie de notre association, le principe de candidature est proscrit. Nous souhaitons que chacun de nos membres puisse nous faire part des talents qu’ils décèlent autour d’eux au sein du parti, pour que des responsabilités leurs soient confiées. La reconnaissance explicite auprès d’une personne de ses qualités ou de son autorité particulière sur un champ de compétence étant le gage d’une réelle légitimité – outre le vote d’une majorité en ce sens – à s’investir avec un surcroît de responsabilités pour l’association.

Article 10 : La dissolution de l'association ne peut être proclamée qu'en Assemblée Générale extraordinaire, moyennant le vote d'au moins 65 % de nos adhérents.