En cette fin d'année où Noël et la St Sylvestre sont sensés être un répit à un mal être social grandissant, je n'ai pas le cœur à la fête...
Cette photo qui, quoi que liée à des faits plus anciens et s'étant déroulés dans une autre contrée, m'a été envoyée par une résistante Italienne pour illustrer un énième suicide "de crise" dans la péninsule dont elle me narrait l'histoire.
Elle en profitait pour me confier son désarroi sur l'U.E, mais aussi la main mise de la Banque Centrale Italienne par un cartel bancaire international, dont la B.N.P est l'un des plus grands actionnaires.
Pour ma part, en lisant son message, je ne pouvais m'empêcher de penser à tous ces citoyens Grecs, Espagnols, Chypriotes, Portugais, mais aussi Français ou Allemands, qui crèvent autant de la démolition Européenne par l'entremise de "l'Union Européenne", que par les fervents idéologues qui soutiennent cette destruction des nations et notamment en France. Nous allons parler d'eux sur le champs, mais je souhaite ajouter une triste anecdote sur cette catastrophe sociale, en décrivant ce que j'ai pu constater sur Paris récemment :
J'ai toujours été habitué (difficilement) à croiser des sans abris sur les trottoirs et dans les stations de métro de la capitale, cela depuis dix années que je fais la navette une à deux fois par an, entre Bordeaux et ma région de naissance. Mais en cette fin d'année 2013, pratiquement aucune rue où j'ai déambulé dans Paris n’accueillait pas sa part de misère humaine. J'ai été littéralement choqué par l'explosion de cette détresse sociale et je garde en tête l'image de cet homme, aux vêtements encore propres et non usés, dormant à même le sol sur sa guitare, signe que son éviction du contrat social entre la France et ses citoyens était relativement récent. Il incarnait à lui seul, ce triste record signalé par les "Restos du Cœur" :
J'ai toujours été habitué (difficilement) à croiser des sans abris sur les trottoirs et dans les stations de métro de la capitale, cela depuis dix années que je fais la navette une à deux fois par an, entre Bordeaux et ma région de naissance. Mais en cette fin d'année 2013, pratiquement aucune rue où j'ai déambulé dans Paris n’accueillait pas sa part de misère humaine. J'ai été littéralement choqué par l'explosion de cette détresse sociale et je garde en tête l'image de cet homme, aux vêtements encore propres et non usés, dormant à même le sol sur sa guitare, signe que son éviction du contrat social entre la France et ses citoyens était relativement récent. Il incarnait à lui seul, ce triste record signalé par les "Restos du Cœur" :
Au niveau "politique" et institutionnel, on peut en faire porter la responsabilité à quelques centaines de personnes, tout au plus. Mais ce serait éluder la responsabilité de plusieurs millions d'autres, que de jeter la focale sur le gouvernement actuel, le parlement et les institutions européennes, sans évoquer l'immense responsabilité des partisans du Front de Gauche.
Car le soir même où j'avais croisé ce pauvre hère, j'eu l'occasion de converser sur les réseaux sociaux avec un militant du Front de Gauche (homme sympathique du reste) qui à mes arguments techniques et démocratiques sur la sortie de l'euro, finit par conclure que ce qui comptait finalement, c'était l'internationalisme sous-jacent au symbole véhiculé par cette devise, qui était le plus important.
Et au final, ce partisan du Front de Gauche résumait d'un coup, tout le totalitarisme d'une idéologie qui fait quasiment consensus chez les militants pro-Mélenchon, alors que tant l'Histoire que la réalité du Monde aujourd'hui, démontre à quel point l'internationalisme tue !
Avant de m'expliquer sur ce fait, rappelons que l'un des slogans du Front de Gauche est "prenez le pouvoir". Slogan stupide si l'on considère que les partisans de ce mouvement, de part leur capacité à mobiliser réellement à travers leurs réseaux (notamment syndicaux) ont déjà le pouvoir !
Mettez moi à la tête du Front de Gauche demain, et tant la France que l'Europe sera libérée des traités immondes, ainsi que de toute une mafia de fripouilles en col blanc qui crève les peuples. Car, le pouvoir est bien entre les mains de ceux qui peuvent mobiliser et mettre à l'arrêt l'économie d'un pays. Le Front de Gauche détient bien le pouvoir dans les faits, mais n'en veut pas ! Autrement, le premier mot d'ordre serait un appel à la grève générale, cela si la France n'organisait pas son retrait immédiat de l'Union Européenne et de l'euro (entre autres revendications sociales et démocratiques).
Mettez moi à la tête du Front de Gauche demain, et tant la France que l'Europe sera libérée des traités immondes, ainsi que de toute une mafia de fripouilles en col blanc qui crève les peuples. Car, le pouvoir est bien entre les mains de ceux qui peuvent mobiliser et mettre à l'arrêt l'économie d'un pays. Le Front de Gauche détient bien le pouvoir dans les faits, mais n'en veut pas ! Autrement, le premier mot d'ordre serait un appel à la grève générale, cela si la France n'organisait pas son retrait immédiat de l'Union Européenne et de l'euro (entre autres revendications sociales et démocratiques).
Donc ces gens qui ont le pouvoir, mais n'en veulent pas pour autant, se permettent de pourrir tout le discours des euro-lucides par des procès en hitlero-fascisme, à défaut d'accepter des vérités criantes que l'on peut vérifier jusque dans les rues de Paris.
Mais au fait, les sans-abris qui errent dans la capitale, qu'en pensent-ils de l'idéologie "internationaliste" ? Qu'en pense aussi le peuple Grec tout entier ? Et quelle vision de l'internationalisme ont les Indiens, les Togolais ou les Saoudiens ? La même vision que les partisans du Front de Gauche en France ? Avons-nous exactement des valeurs communes sur tous les sujets ?
D'ailleurs, en régime "internationaliste", qui contrôle le Monde ?
Et cela prendra combien de temps pour fédérer 7 Milliards d'êtres humains sur une telle utopie ? Est ce qu'il est rationnel de penser que les peuples d'Europe sont en osmose avec ce point de vue de la gauche Française, quand la seule expérimentation qu'ils connaissent de la destruction des Etats-Nations au nom d'une institution internationale, se résume à "privatisations", "dérégulations", "compétition", "troïka", "spéculation", etc...
Après autant de destructions sociales et démocratiques, combien de temps cela peut prendre que de faire accepter le romantisme d'un nationalisme européen, prélude à un véritable internationalisme ?
Comme tout être politisé, j'ai des idéaux. Certains à l'échelle de mon pays, d'autres sous un angle plus universaliste. Mais à l'instar des très rares démocrates de ce pays, j'ai un principe pour orienter mes combats :
Mes aspirations idéologiques sont très secondaires face à :
- L'urgence sociale et démocratique et l'état de nécessité induit, en dépit de mes convictions.
- Au principe de réalité, quand bien même cela contrarierait mes repères idéologiques.
- Au principe de réalité, quand bien même cela contrarierait mes repères idéologiques.
- L'opinion majoritaire à laquelle je serais assujetti, si j'étais un haut responsable politique.
Et notre constitution malgré toutes ses imperfections, a parfaitement retranscrit cette obligation morale que doit avoir tout partisan d'un parti politique, dans le premier alinéa de son article 4 :
Les partis et groupements politiques concourent à l'expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement. Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie.
Ce qui fait du Front de Gauche un parti anti-constitutionnel - à l'égal du P.S, de l'UMP et des officines centristes ou écolo de notre pays - puisque aucun ne respecte la Souveraineté de notre Nation, et tous sont violemment anti-démocrates, si l'on en juge la négation d'une opinion contestataire en France qui est largement opposée à l'U.E (en tant qu'idée) et l'euro, autant que la négation du Front de Gauche (et partis européïstes associés) quant à la liberté des peuples d'Europe à disposer d'eux-mêmes. Sachant qu'il n'existe pas plus de "peuple européen" que de "peuple mondial" aux dernières nouvelles.
Alors, oui, de façon très romantique, on pourrait imaginer un système politique international où chaque être humain aurait sa place et un pouvoir de proposition face au reste du monde, et où l'exploitation des travailleurs ne serait plus permise du fait d'une conscience mondialisée sur l'égalité des droits sociaux qui devraient exister entre un Péruvien, un Québécois ou Japonais.
Mais dans la vraie vie, et cela depuis des millénaires, ça ne se passe pas comme ça. Les repères identitaires dont se dotent les êtres humains, outre ce qui fait leurs individualités propres, sont profondément culturels. A commencer par la langue parlée.
Il n'y a pas de langue pour unifier le monde, tout comme les religions, ethnies, valeurs partagées diffèrent entre les pays.
Il n'y a pas de langue pour unifier le monde, tout comme les religions, ethnies, valeurs partagées diffèrent entre les pays.
L'internationalisme est une idéologie vide de réalité, de sens et même d'universalisme.
Vide de réalité, car si ce n'est le capitalisme apatride et profondément anti-national des hautes sphères financières et industrielles, la majorité des êtres humains raisonnent en fonction de leurs propres repères nationaux et culturels.
Vide de sens, car s'il fallait imaginer une structure "représentative" du monde, qu'elle soit gouvernementale ou parlementaire, elle serait au mieux totalitaire, au pire totalement inefficace du fait de la confrontation des points de vue et intérêts totalement divergeants entre les peuples. Et en admettant la bonne vieille rengaine anarchiste pouvant pallier à ces difficultés, je rappellerais simplement que de façon tout à fait factuelle, qu'un vide d'autorité finit toujours par être comblé du fait de la complexité des rapports humains. Qu'on me prouve que l'anarchie est possible pour une communauté de plus de quelques dizaines de personnes, et plus encore de milliards d'êtres humains, puisqu'il s'agit bien de trouver une organisation sociale et démocratique à un système "internationaliste". Au regard de l'histoire et de la propension des êtres humains à constamment se chercher un "guide" jusqu'à parfois même subir l'oppression d'un tyran, j'ai tout de même quelques doutes très sérieux quant à la pertinence de l'internationalisme, quelque soit le régime institutionnel proposé. Je dois manquer de romantisme sans doute...
Enfin, vide d'universalisme, car si la richesse du Monde est bien dans sa diversité, alors comment peut-on nier ces différences de valeurs, de langues, de cultures, de point de vue, d'histoires et mythes nationaux, quand elles sont le réel patrimoine de l'Humanité, et que toute uniformisation "internationaliste", n'est rien d'autre que l'imposition d'un ensemble de valeurs de quelques millions d'idéologues, à des milliards d'êtres humains qui n'en demandaient pas autant ?
Revendiquer "une autre Europe" ou "un autre euro" au nom d'une bigoterie internationaliste mortifère, est le meilleur moyen de ne rien changer réellement, car cela assoit l'Union Européenne en tant qu' IDÉE indépassable, alors que des millions de gens, tant en Grèce, en Italie ou en France, se foutent complètement de l'internationalisme, mais veulent juste trouver un logement, un boulot et ne pas se sentir coupables de n'avoir rien pu offrir à leurs enfants le jour de Noël.
Enfin, vide d'universalisme, car si la richesse du Monde est bien dans sa diversité, alors comment peut-on nier ces différences de valeurs, de langues, de cultures, de point de vue, d'histoires et mythes nationaux, quand elles sont le réel patrimoine de l'Humanité, et que toute uniformisation "internationaliste", n'est rien d'autre que l'imposition d'un ensemble de valeurs de quelques millions d'idéologues, à des milliards d'êtres humains qui n'en demandaient pas autant ?
Revendiquer "une autre Europe" ou "un autre euro" au nom d'une bigoterie internationaliste mortifère, est le meilleur moyen de ne rien changer réellement, car cela assoit l'Union Européenne en tant qu' IDÉE indépassable, alors que des millions de gens, tant en Grèce, en Italie ou en France, se foutent complètement de l'internationalisme, mais veulent juste trouver un logement, un boulot et ne pas se sentir coupables de n'avoir rien pu offrir à leurs enfants le jour de Noël.
Les Grecs pensent en langue grecque et souhaitent que leur pays leur appartiennent. Les Italiens pensent avec leur propre langue, et se foutent des problèmes franco-français car la seule organisation sociale et institutionnelle qu'ils connaissent réellement, c'est l'Italie. Les Français pensent en Français, et sont à minima plus de huit millions à exiger la fin de l'euro, quand les internationalistes du Front de Gauche, sont près de quatre millions à nazifier un Symbole National Fédérateur, à savoir le FRANC. Et les adversaires politiques communs des deux Fronts (FdG et FN) que sont le PS et l'UMP, aussi européïstes qu'ils soient, sont trop incultes ou intéressés pour se faire une opinion sur la Démocratie, la Monnaie, ou la Liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes. Ne leur demandez donc pas leur avis sur l'internationalisme, ils ne pourront que répéter des intentions louables et généreuses, mais ne sauront pas l'imaginer institutionnellement, ni même en mesurer la validité démocratique et universaliste.
Alors très clairement chers partisans du Front de Gauche, je suis en osmose avec vous sur l'intérêt d'une Constituante (même si je considère malsaine votre façon de la concevoir). En tant qu'objecteur de croissance, je vous considère comme totalement pertinents dans vos propositions en matières industrielles, tout comme une partie de votre point de vue sur la mise au pas du Système Bancaire me convient. Même certaines de vos idées sociétales sur le droit à une fin de vie digne ou la légalisation du cannabis, j'y suis sincèrement favorable (non sans sérieux gardes-fous tout de même).
Mais sacré nom de dieu, arrêtez avec votre délire "internationaliste", car des êtres humains finissent par se suicider de l'immobilisme idéologique qu'il pré-suppose, puisque "changer l'Europe" et à minima hitlériser les symboles nationaux (et attributs de la Souveraineté) que sont les monnaies nationales, les drapeaux, hymnes et reliques diverses et variées, contraignent tout bouleversement politique majeur tant en France qu'en Europe. Ce n'est pas votre drapeau rouge et vert qui fédérera les Français, c'est le drapeau tricolore. Lui n'est pas de "droite" ou de "gauche" !
Vous avez le pouvoir et refusez de l'exercer par inconscience de vos propres forces, c'est votre problème. Mais ayez au moins le sens des responsabilités en reconnaissant qu'au point où en est la "crise" et au vu des tsunamis financiers et énergétiques qui foncent sur nous, il serait temps d'accepter que votre internationalisme nous emmène vers la plus grande catastrophe civilisationnelle qui soit.
Vous avez le pouvoir et refusez de l'exercer par inconscience de vos propres forces, c'est votre problème. Mais ayez au moins le sens des responsabilités en reconnaissant qu'au point où en est la "crise" et au vu des tsunamis financiers et énergétiques qui foncent sur nous, il serait temps d'accepter que votre internationalisme nous emmène vers la plus grande catastrophe civilisationnelle qui soit.
Si vous souhaitez changer l'Europe, exigez la restauration des devises nationales en urgence, appréciez comme il se doit les histoires nationales et les Symboles associés, car l'euro tout comme l'emblème bleu aux étoiles d'or ne fédère personne, alors que le Franc, la Lire, la Drachme, la Peseta ou l'Escudo, sont des SYMBOLES FORTS de la Souveraineté des peuples sur leurs institutions.
Rendez la dignité aux peuples et méditez sur ce que signifie votre internationalisme tant factuellement qu'idéologiquement ! En restant coincés dans votre attitude doctrinaire et méprisante vis à vis de la pensée profonde de votre propre peuple s'agissant de l'euro, vous empêchez des millions de gens en Europe de reprendre espoir, et vous vous rendez coupables de génocide social par procuration.
En cela, je vous considère tous comme co-responsables des suicides du fait de la "crise" en Europe, autant que de nombres de misères humaines que vous dénoncez constamment dans vos cortèges, et cette hypocrisie ou déficience intellectuelle collective (si ce n'est les deux) n'est pas prête de vous faire gagner une élection, mais effectivement, ne peut que donner du grain à moudre à l'extrême droite puisque vous ne voulez ni du pouvoir, ni respecter l'auto-détermination des peuples.
Vous avez toujours la possibilité de mettre fin (ou à minima suspendre) à vos vues internationalistes, en exigeant la restauration des monnaies nationales en tant que Symboles des Souverainetés de chaque peuple en Europe. Mais chaque journée passée à tortiller du cul sur la confrontation de la réalité face à votre idéologie, TUE des dizaines, voir des centaines de personnes à travers toute l'Europe. Gardez-le à l'esprit, car si j'ai évoqué la responsabilité politique suggérée par l'article 4 de notre constitution dans cet article, c'est bien par ce que vous vous conduisez en idéologues irresponsables pour le moment.
Malgré toutes mes récriminations et ma colère, je tiens malgré tout à souhaiter à l'ensemble de mes lecteurs (y compris ceux du Front de Gauche), de bonnes fêtes de fin d'années et une joyeuse Révolution pour 2014.
Rendez la dignité aux peuples et méditez sur ce que signifie votre internationalisme tant factuellement qu'idéologiquement ! En restant coincés dans votre attitude doctrinaire et méprisante vis à vis de la pensée profonde de votre propre peuple s'agissant de l'euro, vous empêchez des millions de gens en Europe de reprendre espoir, et vous vous rendez coupables de génocide social par procuration.
En cela, je vous considère tous comme co-responsables des suicides du fait de la "crise" en Europe, autant que de nombres de misères humaines que vous dénoncez constamment dans vos cortèges, et cette hypocrisie ou déficience intellectuelle collective (si ce n'est les deux) n'est pas prête de vous faire gagner une élection, mais effectivement, ne peut que donner du grain à moudre à l'extrême droite puisque vous ne voulez ni du pouvoir, ni respecter l'auto-détermination des peuples.
Vous avez toujours la possibilité de mettre fin (ou à minima suspendre) à vos vues internationalistes, en exigeant la restauration des monnaies nationales en tant que Symboles des Souverainetés de chaque peuple en Europe. Mais chaque journée passée à tortiller du cul sur la confrontation de la réalité face à votre idéologie, TUE des dizaines, voir des centaines de personnes à travers toute l'Europe. Gardez-le à l'esprit, car si j'ai évoqué la responsabilité politique suggérée par l'article 4 de notre constitution dans cet article, c'est bien par ce que vous vous conduisez en idéologues irresponsables pour le moment.
Malgré toutes mes récriminations et ma colère, je tiens malgré tout à souhaiter à l'ensemble de mes lecteurs (y compris ceux du Front de Gauche), de bonnes fêtes de fin d'années et une joyeuse Révolution pour 2014.
Sylvain Baron