dimanche 12 mai 2013

L'Empereur Mélenchon joue si bien de la flûte !

Jean-Luc Mélenchon, Président du Bureau National du Parti de Gauche semble être la seule voie audible du Front de Gauche, qui jusqu'à preuve du contraire est une coalition des partis politiques suivants :


Cela est autant un fait médiatique que programmatique, puisque les deux grandes publications (outre les livres de Jacques Généreux) qu'a édité le Front de Gauche sont respectivement "le programme du Front de Gauche et de son candidat commun Jean-Luc Mélenchon", et "qu'ils s'en aillent tous", toujours de Jean-Luc Mélenchon.

Pierre Laurent, Marie-Georges Buffet, Rachel Lafontaine,  Myriam Martin, Lucien Jallamion, Yves Salesse, Christian Picquet sont quasiment, pour ne pas dire totalement absents de la sphère médiatique. Et il est assez amusant que certains des partis croupions composant le Front de Gauche n'aient même pas de représentants. A se demander si ce sont des partis de figuration pour inventer un grand Front de Gauche, quand ce mouvement est en vérité la coalition de trois grandes composantes : Les communistes à la botte du P.S, les Anti-Capitalistes (et pro-rien-du-tout) déçus du N.P.A, et les Socialistes Républicains suivant la ligne de Chevènement.

Rassemblement de partis oui, mais l'autorité légitime unique, c'est Jean-Luc Mélenchon. Un programme oui, mais uniquement celui de Jean-Luc Mélenchon donc.

On me rétorquera que cela n'est pas vrai, que le Front de Gauche a le culte du débat, de l'horizontalité de la réflexion collective, ce à quoi je rétorquerais que j'ai quelques doutes là dessus. Des doutes notamment étayés par un témoignage plutôt précis  d'un ancien militant, ou encore sur le débat concernant l'euro et même de l'appartenance à l'Union Européenne puisque plus d'un tiers des sympathisants de la coalition semblent réellement eurosceptiques, comme le montre l'étude Ifop suivante. Ces derniers ne semblent pourtant pas entendus. 

Tout du moins, si l'on entend souvent parler des querelles de clocher entre le PCF et le Parti de Gauche, des débats sur l'euro où les partisans et les opposants se crêperaient le chignon cordialement, cela semble moins digne d'intérêt à colporter que les questions de boutiques. Pour aller jusqu'au bout de l'argument, il est notable de constater que dans une coalition rassemblant des communistes et des socialistes, le Mpep, le P.R.C.F et le P.O.I, ne soient pas invités ou du moins cités. Ces partis politiques défendant globalement les mêmes points de vue sociaux que le Front de Gauche, ont été jusqu'au bout de l'analyse critique de l'U.E et l'euro en proposant de démanteler l'Union Européenne. Position peut être trop "maréchaliste" pour Sieur Mélenchon comme précisé à la 25 ème minute sur ce lien.

Monsieur Mélenchon expliquait dans cette interview, que le Front National en proposant de sortir de l'euro tout en acceptant la dévaluation de notre monnaie nationale, ne redresserait pas les salaires pour contrebalancer la baisse du pouvoir d'achat induite par la dévaluation (forcément liée à de l'inflation par des emprunts directs à notre Banque Centrale). Je ne suis pas et ne serais jamais électeur du Front National, en revanche, j'ai vérifié directement sur leur site :
  1. La revalorisation des revenus des salariés des sociétés privées
    L’impôt sur les sociétés sera modulé pour inciter les entreprises à adopter une politique salariale plus généreuse et distribuer davantage de leurs profits à leurs salariés.

    Une réserve légale de titres sera instaurée. Elle sera un moyen de reconnaître au personnel une part de propriété dans l’entreprise, sans droit de vote, mais permettant le versement de dividendes.

    Rétablissement de l’échelle mobile des salaires : les salaires devront être indexés sur l’inflation, pour éviter des pertes de pouvoir d’achat annuelles parfois égales à 3%.
En clair, le Front National souhaitant bien rétablir l'adossement des salaires à l'inflation, à minima ne ferait perdre aucun pouvoir d'achat aux Français, par la reprise de contrôle de notre monnaie nationale. C'est donc un mensonge minable de la part d'un homme qui se montre pourtant bon pédagogue sur tant d'autres questions. Mais comme le P.S est un parti de copains libéraux et européïstes dont beaucoup fréquentent la même loge maçonnique que M. Mélenchon, on leur donne des voix. A l'inverse, le F.N, malgré de nombreuses de thèses sociétales clivantes est tout de même bien plus en phase avec la protection économique et sociale de la population, mais doit demeurer l'épouvantail sur lequel il faut focaliser les sympathisants de gauche, un petit mensonge glissé dans une interview ne fera pas de mal puisque très peu de Français vérifient les dires de leurs représentants.

Plus affolante est la contradiction émise par M. Mélenchon qui dans la même interview édicte qu'il faut faire baisser la valeur de l'euro par l'inflation, en laissant les pays emprunter directement à la B.C.E (vers la 15ème minute), et qui se contredit ensuite en disant (à propos de Mme Le Pen), "on sort de l'euro, avec une petite monnaie qui nous coûtera affreusement cher".

On ne peut pas d'un côté prôner la dévaluation de l'euro par l'inflation, et en même temps critiquer une monnaie perdant de sa valeur. A partir de là, il est intéressant de rentrer dans le dur, et plus seulement sur les déclarations de presse.

Je vais m'appuyer pour cela sur le programme du Front de Gauche (l'humain d'abord) car il est sensé être le programme de toutes les composantes du Front de Gauche, et non celui de Jean-Luc Mélenchon (ce qu'infirme pourtant le titre même du livre) :

Rappelons donc (bien que cela ne soit pas notifié dans le programme du FdG), que les pays du sud qui sont dans la zone euro ont besoin de dévaluer. Jacques Sapir a d'ailleurs fait une étude très instructive pour évaluer les dépréciations nécessaires pour chaque Etat-Membre de la zone euro recouvrant sa monnaie nationale. On notera que l'Allemagne appréciera au contraire sa monnaie.

Ceci semble parfaitement compris par le Front de Gauche, puisque page 74 du programme, il est écrit :

" Nous agirons pour la souveraineté monétaire et financière des peuples"

Dans ce cas, je suppose que M. Mélenchon et les partisans du Front de Gauche comprendront que cette Souveraineté Monétaire, est autant un droit pour les Africains qui sont sous l'empire du Franc C.F.A, que pour les Grecs et les Portugais qui sont sous l'empire de l'euro.  Il parait naturel de laisser ces derniers quitter la zone euro et dévaluer en fonction de leurs besoins propres puisque leurs nécessités économiques sont très différentes d'un pays à l'autre.

Cependant, nous savons que M. Mélenchon tient visiblement à ce que la zone euro survive, ou à défaut se scinde en deux (ce qui ne changerait rien au problème de fond) et par voie de conséquence, n'autorise pas cette Souveraineté Monétaire. Car si la France récupérait sa monnaie nationale, elle dévaluerait jusqu'à être à peu près à parité avec le Dollar US, quand la Grèce se rapprocherait d'une monnaie s'échangeant à un taux de 1,65 Drachmes pour 1 $

L'Europe n'est pas homogène en matière économique, fiscale, salariale, et je fais confiance aux sympathisants du Front de Gauche pour comprendre ces questions de différences de valeurs des monnaies au sein du continent à partir de notions techniques et non idéologiques. 
Donc, Souveraineté Monétaire pour les pays, oui, mais pas ceux de la Zone Euro et cela va même plus loin encore dans la contradiction puisque page 36 du programme, voila ce que nous pouvons lire :

"Simultanément à ces actions pour une autre utilisation de l'euro en France, en Europe et dans le Monde, nous prendrons des initiatives pour mettre fin à la domination des Etats-Unis sur le système monétaire international avec la création d'une monnaie commune mondiale alternative au dollar".

Une monnaie commune mondiale ? Les capitalistes et particulièrement aux U.S.A en rêvent, M. Mélenchon peut le faire !

Accordons lui le bénéfice du doute, et arguons qu'il souhaitait simplement dénoncer l'hégémonie du pétro-dollar. Mais dans ce cas, pourquoi avoir soutenu l'intervention militaire contre Kadhafi ? Les sympathisants du Front de Gauche un peu renseignés sauront que le "tyran" soutenait la création d'un dinar-or au bénéfice de toute l'Afrique, qui aurait brisé net l'hégémonie du pétro-dollar et amélioré très clairement le niveau de vie des Africains, peut être autant qu'en Libye sous l'ère Kadhafi justement.

Donc il faut se battre contre le Dollar, mais préconiser les bombes contre une Nation qui bâtissait une mesure technique et profondément sociale pour terrasser la dictature du billet vert ? Mais de qui se moque t'on ?

Les contradictions ne s'arrêtent cependant pas là. Page 32 du programme, nous pouvons lire ceci :

"Reprise du contrôle des capitaux aux frontières de l'Union Européenne"

S'il est vrai que des capitaux fuient des pays périphériques vers des destinations plus ou moins exotiques, du fait que l'article 63 du Traité de Lisbonne le permet, le problème de la fuite des capitaux est en vérité majoritairement intra-européen, comme le démontrent parfaitement les soldes Target 2 expliqués par Olivier Berruyer.

Mais encore une fois, arguons que M. Mélenchon réfléchit en considérant que la B.C.E pouvant réinjecter les liquidités sortantes automatiquement, le problème des créances entre Banques Centrales ne se poserait plus. Mais (car il y'a toujours un mais avec M. Mélenchon), lorsqu'on évoque l'idée d'une 6ème République et que l'on fait des grands discours sur la Souveraineté des Peuples, il y'a une contradiction flagrante entre faire de l'euro non plus une monnaie commune (ce qu'elle est aujourd'hui) pour la transformer en monnaie unique en réformant la politique de la B.C.E.

Car M. Mélenchon va très loin dans l'enfumage de ses partisans peux au fait de l'économie et des questions constitutionnelles. Si l'Union Européenne devient capable de battre monnaie cela reviendrait à dire que la Souveraineté Monétaire, notamment sur la question du droit de regard des citoyens concernant l'endettement public de leur propre pays, n'existerait plus. 

Eh oui, lorsque la dette bien qu'émise en "euro" reste Française, Espagnole, ou Néerlandaise, cela signifie que les peuples ont encore un droit de regard et de gestion au niveau national de leur propres déficits. Si toutes ces dettes deviennent une seule, il faut un budget commun, une fiscalité commune, un très improbable SMIC commun, et l'abolition de l'idée même que nous aurions au sein de nos pays, un contrôle sur toutes ces questions. Tout se jouerait à l'échelon Européen. Et c'est ce que ces affreux "Maréchalistes" d'eurosceptiques ont bien compris contrairement aux sympathisants du Front de Gauche qui pensent militer pour la Souveraineté des Peuples, alors qu'ils militent en fait pour un véritable fédéralisme Européen.

Allez détricoter des dettes confondues en une seule émise par l'Union Européenne en cas de rupture (plus qu'annoncée) de l'U.E et décidez qui prend à sa charge quoi. Rien de mieux pour générer une bonne guerre entre pays qui n'auraient aucune vocation à se disputer en restant souverains sur leur dette publique. Je rappelle que l'article XIV de la Déclaration des droits de l'Homme de 1789 précise :

"Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs Représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée".

M. Mélenchon souhaite abolir la France en tant que pays. Et si j'adhère au principe de Constituante, la 6 ème République de M. Mélenchon est une énorme farce, puisque le programme du Front de Gauche impose sans en dire le nom, un fédéralisme Européen.

Mais pour les quelques fous qui ne comprennent toujours pas ce qu'est la réalité de l'Europe, sachez que les "États-Unis d'Europe" est un mythe qui a plus à voir avec le Mondialisme des ultra libéraux ou le Soviétisme de Staline. Les États-Unis d'Amérique ont une langue commune (qui devient peu à peu celle de l'U.E), et une Histoire commune si l'on veut éluder son passé Indien. Ce n'est absolument pas le cas de l'Europe. Voila pourquoi l'U.R.S.S s'est effondrée malgré une politique économique et une monnaie commune. Et voila pourquoi l'U.E finira démantelée aussi.

Évoquons enfin un dernier volet économique, à savoir la question du protectionnisme. Page 40 du programme, on peut lire :

"La France agira pour l'institution de protections et de normes sociales et environnementales communes aux Européens, face à la pression des capitaux et des productions à bas coût sur les marchés mondialisés"

Rappelons nous, il y'a quelques mois à peine, la marionnette Montebourg tempêtait auprès de la très libérale Commission Européenne non élue, contre les importations des véhicules Coréens menaçant notre industrie automobile nationale.

Sauf que c'est très justement que les autorités et constructeurs Coréens ont fait remarqué que le gros des importations de véhicules Coréens de la France, se faisait directement au sein de l'U.E. Puisque la plupart des usines de montage se trouvent dans les pays de l'Est comme la République Tchèque ou la Slovénie où le coût de la main d'oeuvre est bien moins élevé qu'en France.

La question du protectionnisme ne se pose donc à l'échelon Européen, mais bien à l'échelon National. Quant au SMIC Européen, outre que jamais les Allemands n'accepteront jamais une telle vue Franco-Française sur la question, quelle en serait sa valeur si malgré tout l'Empereur Mélenchon arrivait à l'imposer à 28 pays différents ?

La modeste Pologne devrait renier son atout compétitif en s'imposant une hausse brutale de son SMIC à 1500 € qui serait alors le même que celui de la France et de l'Espagne pour l'occasion ?

Car le salaire minimum d'un Polonais qui se situe autour de 400 € ne l'empêche pas de jouir d'un train de vie à peu près similaire à un Smicard Français qui touche 1200 €. Ce n'est pas le chiffre qui compte, c'est ce qu'on peut payer dans son pays avec ce chiffre. Voila pourquoi la plupart des pays de l'Est ne veulent pas augmenter fortement leurs salaires, tout comme la très libérale Allemagne considère que les salaires se négocient autrement. Les Français vivant à proximité de l'Allemagne et travaillant de l'autre côté du Rhin le font car ils sont mieux payés qu'en France. Tous ceux qui vivent en Alsace le savent bien. Il serait long d'expliquer ici les avantages et inconvénients du SMIC, d'autant que pour ma part, je milite pour un Salaire de Vie et la fin du Salariat. Mes vues sociales sont bien plus à gauche que M. Mélenchon, mais contrairement à lui, je ne souhaite pas imposer aux Allemands mes points de vue économiques. Je souhaite imposer ma part de Souveraineté à mes représentants en France.

Il ne faut pas oublier qu'un Traité d'inspiration Merkel ou d'inspiration Mélenchon, reste une doctrine économique unique et imposée à différents peuples. Où est la diversité et la richesse de l'Europe là dedans ? Où sont les exemples à prendre ? Car un pays réellement Souverain n'a aucun Traité pour lui imposer sa politique commerciale, monétaire et sociale en fonction de ses propres fondamentaux et de l'intelligence de ses dirigeants. Je préfère que la Grèce m'inspire par une innovation fiscale, monétaire ou douanière, que lui imposer une même monnaie et une même doctrine économique qui m'empêcherait de voir fleurir des initiatives intéressantes dans ce pays ou ailleurs en Europe.

M. Mélenchon n'est donc pas "Européen", c'est un Européïste, et je dirais même un pur Mondialiste. Pour valider cette thèse, je souhaite évoquer succinctement les propositions sur l'immigration du Programme de M. Mélenchon qui à travers une logorrhée Bisounours, vise clairement à détruire toujours un peu plus la France. Il n'y a en effet pas besoin de verser dans la xénophobie de certains partisans du F.Haine pour comprendre que la vision de l'immigration de M. Mélenchon est totalement antisociale tant pour les Français que pour les migrants qui succomberaient aux sirènes socialo-bobo-mondialistes de la France ouverte aux quatre vents.

Que M. Mélenchon dénonce le Franc C.F.A dans son programme (il n'en parle pas), qu'il évoque le projet Transaqua, la Grande Muraille Verte, le Micro-Crédit et les cultures vivrières à financer en Afrique, plutôt que de suggérer à des cerveaux et de la main d'oeuvre dont l'Afrique a besoin, de venir diluer encore et toujours plus notre unité nationale, en important des repères culturels qui aussi nobles et fascinants qu'ils puissent être, ne sont pas les nôtres.

Si je vais en Afrique, en Inde ou au Vénézuela, c'est pour m'imerger dans une culture différente de la mienne. Quand un étranger vient en France, c'est pour s'immerger dans une Culture qu'il ressentira comme Française. Et s'il faut sombrer dans la diffamation imbécile qui consiste à qualifier une personne souhaitant réguler l'immigration en France de raciste, de mon côté, moi homme élevé par un Tchadien, je considère que M. Mélenchon est un introphobe, pour ne pas dire un Francophobe.

Notre Peuple est désormais assez riche de sa diversité ethnique et confessionnelle, pourquoi vouloir à tout prix le confronter constamment à des pertes de repères culturels par une immigration encensée comme doctrine inaliénable ? 

Quand je vois un Africain qui a traversé la Méditerranée en prenant tous les risques, cela après avoir quitté sa famille, ses amis, pour atterrir en France et dormir sur un banc public en plein hiver, ce n'est certainement pas le Front National que je considère comme raciste et antisocial, c'est bien le P.S, l'UMP et le Front de Gauche qui sont main dans la main dans cette volonté acharnée de faire entrer toujours plus de migrants en France. Sans compter que l'on cultive indirectement le racisme des Français. Quand ils se rendent comptent le jour où ils connaissent des difficultés sociales graves, que la quasi totalité des places hébergement d'urgence ont été pourvues par le 115 aux 75 % de migrants illégaux vivant dans une grande précarité, ces derniers ne comprennent plus pourquoi la France ne les protège pas, mais accorde cette protection à des non nationaux. Pour chaque Français, peut importe son origine ethnique, qui se retrouve à la rue et qui voit un migrant obtenir une place dans un hôtel quand lui n'obtient rien, c'est de la frustration, de la colère et au final de la xénophobie que l'on fabrique.

 Je ne pouvais éluder cette dernière partie du programme lisible sur la page 57 revendiquant que "l'immigration n'est pas un problème". Effectivement, une petite dose d'immigration n'en est pas un. Mais un flux massif et constant de migrants est au contraire un très gros problème. Et si dire cela fait de moi un "raciste", alors je souhaite savoir si le Peuple Suisse qui majoritairement pense comme moi est lui aussi raciste ? Est ce que ce même peuple qui n'est ni dans l'euro, ni dans l'U.E va mal socialement, économiquement, démocratiquement ? Est ce que deux cent ans de neutralité totale vis à vis du reste de l'Europe ont généré un seul Suisse mort au Front ou dans une chambre à gaz ?

C'est la question que devraient se poser tous les partisans du Front de Gauche, car je l'affirme haut et fort, M. Mélenchon vous ment !  Vous vous laissez embobiner par un Franc Maçon dont l'idéologie est totalement mondialiste qui ne prévoit d'ailleurs pas dans son projet de Constituante que ce qui peut se discuter dans les loges maçonniques comme d'autres groupes fermés où se côtoient des politiciens véreux, soient soumis à la connaissance du public.

Quand vous rentrez dans une église, une mosquée ou une synagogue, vous avez la possibilité de savoir ce qui est discuté. Une toute petite minorité de Français sont Francs Maçons, et vous ne savez pas quelles sont les doctrines "religieuses" qu'ils défendent. Nos politiciens sont ils représentatifs de la Nation quand la majorité d'entre eux sont Francs Maçons ? 

Plutôt que de crier au conspirationisme chaque fois que la question est soulevée, ayez le courage d'exiger à votre icône qu'il justifie ses contradictions et vous invite dans sa loge pour constater à quel culte M. Mélenchon se livre exactement. Il ne s'agit pas d'interdire la Franc Maçonnerie, mais d'EXIGER la Transparence totale en Démocratie. Quand on réfléchit à une "6 ème République", on ne peut absolument pas éluder une telle question.

Que les partisans du Front de Gauche pour qui en dépit de la virulence de mon texte, j'ai énormément d'amitié et de zones de convergences, s'imposent le devoir de réflexion critique sur tous les thèmes abordés dans ce billet. Chaque sympathisant de Gauche est un individu doué d'un cerveau. Vous ne couchez pas avec Mélenchon, vous ne ferez pas votre vie avec, et très probablement, vous ne le rencontrerez jamais. Raisonnez avec votre esprit, pas avec les idéologies que l'on veut vous forcer à répéter comme des perroquets.


2 commentaires:

  1. Grosse et fatigante démonstration et qui n'est pas vraiment très objective sur les points montrés comme des contradictions de JLM...
    Mais au delà de ça ! A quoi, à qui, sert donc cette diatribe ? JLM dérangerait-il un consensus bien huilé qui craint un peu trop une forte parole, souvent juste ? Le peuple, pour sa part un peu éveillé aurait-il tendance à préférer un salutaire coup de balais à cet éternel jeu de chaises truquées ?
    C'est plutôt au regard de cet effort de disqualification que ce pose la question de Jean Luc Mélenchon ? Et pour ceux qui le comprenne, pas tant que ça en son essence propre et ses intentions...

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