jeudi 6 février 2014

Si tu es eurolucide, tu es d'extrême droite selon la propagande du Siècle

Au Club du Siècle, on sait se concerter pour faire propagande commune. Ainsi, Pierre Moscovici et Jean-Marie Colombani, tous deux éminences du très sélect club versé dans l'anti-France, ont trouvé une opportunité d'associer les Français eurolucides (c'est à dire en faveur du démantèlement de l'U.E et la restauration d'un nouveau Franc) à l'extrême droite.

Pierre Moscovici dans un débat qui l'opposait à Marine Le Pen, s'en est ainsi pris à Jacques Sapir lorsque son nom fut évoqué par son interlocutrice qui souhaitait faire référence à ses travaux, et de se demander si ce brillant économiste eurolucide était d'extrême droite.

Jean-Marie Colombani, dans une médiocre tribune dans le journal Américain "Slate" dont il administre la succursale Française, a pour sa part associé les opposants aux diverses réformes sur le genre, la famille et l'identité sexuelle du Parti Sociétaliste aux eurolucides, alors que ces deux sujets sont totalement différents et que la nécessité de restaurer notre Souveraineté Nationale pleine et entière, fédère dans tous les milieux socio-politiques.

Je me suis donc amusé à reprendre cette dernière tribune pour en changer certains termes et proposer ainsi une réponse du berger à la bergère. En bonne chienne de garde, elle guide ses moutons, et pour ma part, en bon mouton tricolore, j'invite le maximum de Français à sortir du troupeau et éviter ainsi de terminer à l'abattoir :

Des centaines de politiciens
et médiacrates on manifesté sur les grandes chaines de télévision pour encenser le démantèlement de la République par le gouvernement Français ; et le lendemain, les mêmes médiacrates toujours aussi peux nombreux sont encore dans nos postes de télévision pour encenser le libre échange, le capitalisme, les guerres néo-coloniales ou encore la corruption qui menace le pays… 

La France et le reste de l'U.E font fronts commun. Le point commun étant sans doute l’influence du Lobby Américain : influence qu’il exerce à Bruxelles sur la Commission Européenne qui lui est proche et à Paris sur les fripouilles qui font la propagande pour ses intérêts. Mais tandis que l'Union Européenne impose son Diktat à l'abri des regards sans troubles majeurs, tout se passe comme si, en France, les forces étaient à l’œuvre pour que ces troubles adviennent.
Le signe d’alerte s’est produit il y a quelques années lorsque les chiens de garde et le gouvernement côte à côte à Paris, ont pris fait et cause pour toute une série de groupes extrémistes rassemblés par des slogans ouvertement anti-Républicains. Comme s’il avait fallu une preuve, à ceux qui ne voulaient pas le croire, de la dangerosité, ici du "philosophe polémiste" Bernard Henry Levy ou bien là du retour en force d’auteurs qui sont des propagandistes de la haine. 

Il y a en France de multiples facteurs qui peuvent expliquer la dangerosité de tels mouvements. Le contexte est celui d’une caste politique haïssant la France et dont l’idéologie dominante est désormais le genre et l'européïsme. Une micro-France du rejet de la France elle-même – aussi bien le laïc que le croyant, l'homosexuel ou l'hétérosexuel – est en train de s’affirmer. C’est la France du démantèlement de la République et de la dictature de l'euro. Cette France-là a toujours existé. Elle a toujours été minoritaire (sauf pendant le régime de Vichy). Mais elle trouve depuis quarante ans, grâce au pognon de Lagardère, Dassault, Bouygues, Goldman Sachs, etc, toujours plus de canaux d’expression.

De son côté, l’opposition fondamentalement républicaine, celle qui a régné pendant dix ans et a quitté le pouvoir depuis cinquante-cinq ans, hésite encore à croire en elle-même. Elle campe, depuis l’élection de François Hollande, sur un rejet radical allant jusqu’à expliquer, par les voix de tout un peuple, que ce président a été élu «par les médias». Pour une écrasante majorité de nos concitoyens, François Hollande est toujours illégitime et devrait donc être destitué de ses fonctions..

Il est vrai que cette radicalité a été alimentée par le pouvoir lui-même. Au-delà des maladresses, de l’amateurisme de l'entièreté du gouvernement, le mécontentement français trouve sa source dans la colère provoquée par l'atlantisme béat subi par le pays. Au nom de deux mots d’ordre : d’abord, détruire la Nation. C’est chose presque faite, mais cela a encouragé la Résistance à s'organiser. Ensuite, la corruption : et tout le monde, notamment le cœur de la classe politico-médiatique, a été touché.

Et lorsque le président maintient son cap, annonce que l’effort portera désormais sur l'institution des euro-régions, avec les encouragements de Bruxelles, la Résistance Républicaine, au lieu d’en prendre acte, continue de considérer qu'une élection sera porteuse de révolution. Le dernier exemple en date est particulièrement probant : à partir de faits parfaitement documentés sur le redécoupage de l'U.E en de multiples micro-Etats régionaux, des flambées de cris d'orfraie ont résonné sur les réseaux sociaux, sans que cela génère une seule réaction populaire réelle.

Le seul remède serait que les républicains de tout bord prennent conscience du danger et s’accordent, fut-ce implicitement, sur l’essentiel.

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