Récemment,
je suis tombé sur une
vidéo qui m'a beaucoup amusé, intitulée « le mot
magique ». Elle recense un florilège d'incantations à
l'antisémitisme par l'univers politico-médiatique Français. Cet
univers qui se prétend être « L'opinion ».
Il est vrai que notre pays a largement sombré dans une tyrannie typiquement Orwellienne, où ne serait ce qu'évoquer certains sujets n'ayant strictement rien à voir avec l'antisémitisme, amène quoi qu'il arrive à un point Godwin permettant de clôturer les débats en salissant bien évidemment, qui aura pensé autrement que « L'opinion ».
En outre, ajouterais-je que l'accusation en antisémitisme est bien souvent tronquée puisque ce mot pourrait trouver comme synonyme « arabophobie » si l'on s'en tient au fait que les « sémites », sont des populations originaires du Moyen-Orient. Il conviendrait donc de parler de « judéophobie ». Mais en dictature Orwellienne, on change volontiers le sens des mots sans se poser de questions. Après tout, quand on détient la capacité d'être « L'opinion », pourquoi s’embarrasser de principes ? La majorité des Français ne disposent pas des revenus ou des relations nécessaires pour faire parti du très sélect club « L'opinion ». Ils ne peuvent que subir son Diktat bien tranquillement avachis devant leur poste de télévision chaque soir.
Ainsi donc, « L'opinion » est convaincue que la France souffre d'un grave problème d'antisémitisme. Il est vrai que «L'opinion » se répand très régulièrement en propagande islamophobe (en vérité arabophobe) et qu'à ce titre, « L'opinion » est dans ce cadre un pompier pyromane. Mais évidemment, « L'opinion » pense judéophobie lorsqu'elle aboie à qui veut entendre, le péril antisémite. Cela sans doute en considérant que l'ensemble du Moyen-Orient lui appartient et à vocation à être converti au judaïsme. « L'opinion » prend sans doute un peu d'avance en fait sur ses desseins, lorsqu'elle parle d'antisémitisme.
Carte des langues d'origine sémitiques |
Maintenant,
concédons tout de même que la xénophobie a existé de tous temps,
et que la judéophobie tient une place particulière dans l'histoire
de la bêtise humaine. Historiquement, les poussées de judéophobie
ont toujours été croissantes dans des périodes de misère sociale
et d'asservissement des populations.
En 492, le pape Gélase 1er autorise les juifs à vendre des esclaves de Gaule en Italie pourvus que ces derniers soient païens. Évidemment, les premiers Français de l'époque ne pouvaient pas vraiment considérer les Juifs comme des bienfaiteurs de l'humanité à ce titre. Cependant, en 538, le Concile d'Orléans interdit aux Juifs la mise en esclavage des Chrétiens. A cette époque, il est vrai, l'influence de l’Église en Europe devient prégnante et les populations païennes deviennent marginales. Cette lutte d'influence entre l’Église catholique et le Monde juif perdurera ensuite des années durant. Les Rois de France se faisant le plus souvent les protecteurs de la Chrétienté, ils entretiendront une relation ambiguë avec les Juifs sur le territoire Français. D'un côté, les juifs étaient utiles pour financer l’État et faciliter les relations diplomatiques et commerciales entre le Moyen-Orient et l'Occident, mais d'un autre côté, ils étaient aussi les usuriers à spolier lorsque le Royaume était surendetté. Il était donc assez rare que les juifs soient exterminés du fait de leur utilité diplomatique et économique. On se contentait de les expulser et de confisquer leurs biens, rien de plus.
En 492, le pape Gélase 1er autorise les juifs à vendre des esclaves de Gaule en Italie pourvus que ces derniers soient païens. Évidemment, les premiers Français de l'époque ne pouvaient pas vraiment considérer les Juifs comme des bienfaiteurs de l'humanité à ce titre. Cependant, en 538, le Concile d'Orléans interdit aux Juifs la mise en esclavage des Chrétiens. A cette époque, il est vrai, l'influence de l’Église en Europe devient prégnante et les populations païennes deviennent marginales. Cette lutte d'influence entre l’Église catholique et le Monde juif perdurera ensuite des années durant. Les Rois de France se faisant le plus souvent les protecteurs de la Chrétienté, ils entretiendront une relation ambiguë avec les Juifs sur le territoire Français. D'un côté, les juifs étaient utiles pour financer l’État et faciliter les relations diplomatiques et commerciales entre le Moyen-Orient et l'Occident, mais d'un autre côté, ils étaient aussi les usuriers à spolier lorsque le Royaume était surendetté. Il était donc assez rare que les juifs soient exterminés du fait de leur utilité diplomatique et économique. On se contentait de les expulser et de confisquer leurs biens, rien de plus.
Il
est intéressant de noter que lorsque Colbert rédigea le
Code Noir pour accorder les premiers droits aux esclaves des
colonies d'alors, le premier article disposait que :
"l’Édit du feu roi de glorieuse mémoire [...] du 23 avril 1615, soit exécuté dans nos îles ; ce faisant, enjoignons à tous nos officiers de chasser de nos dites îles tous les juifs qui y ont établi leur résidence, auxquels, comme aux ennemis déclarés du nom chrétien, nous commandons d'en sortir dans trois mois à compter du jour de la publication des présentes, à peine de confiscation de corps et de biens".
Et
cela n'est pas sans raison : les
juifs de l'époque (tout comme de nombreux chrétiens) contribuèrent à la traite négrière. La
famille Gradis, (toujours
en activité aujourd'hui d'ailleurs),
affrétait à l'époque depuis Bordeaux de nombreux navires pour la
traite négrière. Or, le Code Noir instituait les premiers droits aux
esclaves sur la seule base juridique connue de l'époque :
la morale chrétienne. En proposant aux esclaves de se faire
chrétiens, ces derniers obtenaient le statut d'êtres
humains
et non plus de marchandise, et étaient placés sous la protection de
l’Église catholique. Si
les négriers catholiques ne pouvaient que respecter le Code Noir du
point de vue moral, il y avait un légitime conflit d'intérêt avec
les négriers juifs qui n'étaient pas tenus de respecter le droit
catholique. C'est sans doute pour cette raison que Colbert veillera à
faire expulser les juifs des colonies, entre autres intérêts.
Les
autorités de l'époque ayant empêché aux juifs de pouvoir
s'établir dans des activités autres que le négoce ou la finance,
ces derniers n'avaient donc pas vraiment d'autres moyens que de vivre
sur la base de ces activités traditionnellement considérées comme
oppressives par les populations.
En
se faisant de facto spécialistes dans ces activités à une époque
où le système bancaire commençait peu à peu à se construire, il
n'est pas étonnant que cette minorité juive ait finit par devenir
prépondérante dans ces métiers forts lucratifs. La richesse aidant
et la
citoyenneté et l'égalité offerte aux juifs durant la Révolution
Française, permettra donc à cette frange de la population de
favoriser son essor économique et ce qui va de pair avec la
fortune : son pouvoir.
C'est
donc aujourd'hui un secret de Polichinelle que de révéler que
nombreux sont les citoyens de confession juive qui sont bien placés
dans les instances de pouvoir que sont la finance, les médias et la
politique. Le problème étant que le dire ramène forcément à des
points Godwin puisqu'Hitler critiquait déjà cela en son époque, et
justifiera ses crimes sur la base de ce constat.
Pourtant,
sans avoir besoin de sombrer dans une judéophobie imbécile, le
problème exposé est bien l’état de santé de la démocratie en
France. Il
y a un peu moins de 600.000 juifs en France sur une population de
65.000.000 de Français. La majorité de nos concitoyens ont des
origines ethniques et confessionnelles indo-européennes et chrétiennes.
Ce qui signifie que si les différentes sphères de pouvoir étaient
représentatives de la réelle diversité de la Nation, nous aurions
une majorité de « blancs catholiques » dans les médias
et la politique, près de 1/7ème de nos représentants seraient
d'origine Maghrébines ou noires Africaines et musulmanes, et moins
d'un tout petit pourcent seraient juifs.
Le
même problème se pose aussi avec les Francs-Maçons dont les
effectifs ne sont que de 135.000 personnes sur tout le
territoire. Si dénoncer la main-mise (toute aussi reconnue) des
Francs Maçons sur les sphères du pouvoir judiciaire, médiatique et
politique est déjà un bon moyen de se faire insulter de
« conspirationniste » (et en général
d'antisémite par association, car ça ne mange pas de pain pour
« L'opinion »), cela reste quasi acceptable du
fait que cette dernière corporation n'a pas vraiment morflé durant
la seconde guerre mondiale.
En
créant un tabou imbécile sur ce problème de la représentativité
politique et médiatique en France visant à laisser une « Opinion »
largement dominée par une petite frange d'une micro-communauté de
Français souvent en osmose avec des intérêts étrangers ou
corporatifs, c'est tout espoir d'un mieux démocratique, que l'on
assassine sur l'autel de « l'antisémitisme ».
En
outre, cela crée justement de la judéophobie. Particulièrement à
une période où à nouveau, les Français sont largement sous
le joug de puissances étrangères et asservis à une finance
folle, alors qu'un nouveau média est en train de balayer lentement
mais sûrement, la propagande constante de « L'opinion ».
Internet permet en effet à des citoyens qui jusque récemment
encore, ne pouvaient que s'informer sur les canaux habituels de
« L'opinion » (médias mainstream), d'échanger et
accéder à des publications offrant un autre son de cloche que la
propagande habituelle. L'intérêt bien compris des juifs de France
est donc bien de condamner ce corporatisme d'une partie de leur
communauté, car l'extrême droite se nourrit volontiers de la misère
sociale et la tyrannie rampante. En sachant qu'internet deviendra
inéluctablement le premier média de France lorsque les autres
poursuivront leur déclin, il y aura forcément un renversement
idéologique pouvant attiser les haines, surtout si l'appauvrissement
de la population continue de croître. Et nous sommes bien partis
pour…
Le
mot magique risque bien à cet égard de devenir une prophétie
auto-réalisatrice, et la France devenir l'Allemagne des années 30
si une véritable purge sanitaire n'est pas faite dans les cercles de
pouvoir. Le
suffrage par le sort offre à cet égard une solution réelle
tant pour des mandats de parlementaires que pour des fonctions
hautement stratégiques dans les médias ou la haute fonction
publique. Ce type de suffrage est garant d'une réelle diversité des
opinions, et ne nécessite pas de voter des lois absurdes favorisant
le communautarisme en imposant de la discrimination positive.
Il
place à égalité les hommes et les femmes, et garantit à toutes
les communautés leur représentation effective dans les cercles de
pouvoir, au prorata de leur réalité démographique dans notre pays.
A défaut d'expurger les cercles de pouvoir de cette « Opinion »
et veiller à installer une représentation nationale réelle de
notre diversité, il est à craindre que les années à venir soient
de plus en plus sombres pour les juifs de France. Et l'on sait que la
haine apprécie les amalgames et a horreur de distinguer les justes
des salauds…
A
bons entendeurs...
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