Le 23 avril 2017, à l'issue du premier tour du scrutin des élections présidentielles françaises, ce sont des dizaines de milliers de sympathisants et militants de l'UPR qui ont été sonnés par la sanction sévère des électeurs à l'égard de leur candidat François Asselineau. A peine 0,92 % des votes exprimés ont profité à l'UPR, malgré un programme de rétablissement de notre indépendance nationale aux accents quasi-révolutionnaires. François Asselineau déclarera alors à l'issue du scrutin : "j'ai fait ce que j'ai pu". Et c'est ici que je compte débuter mon analyse, car le président de l'UPR n'a pas fait ce qu'il a pu, mais ce qu'il a voulu...
Qu'on s'entende bien ici : j'ai moi-même voté pour l'UPR, et je connais parfaitement son fonctionnement et les idées défendues. Je ne blâme pas M. Asselineau d'être la personne qu'il est. Je lui dois - je resterai toujours honnête à ce sujet - mon éveil sur les questions de souveraineté et mon intérêt pour le droit de façon générale. Ses conférences ultra pédagogiques sur l'histoire et le fonctionnement de l'U.E et l'euro ainsi que sa volonté d’interagir avec son public en font un homme politique remarquable qui méritait sincèrement un peu plus de reconnaissance des électeurs. Même M. Mélenchon accorde moins d'importance au peuple qu'il prétend défendre, en se bornant à donner des meetings avant de s'éclipser laissant ses partisans sur leur faim (ou leur enthousiasme religieux).
Une fois cela dit, quelles sont les raisons de l'échec de l'UPR ? Il n'y en a qu'une à un premier niveau d'observation : la censure.
Une censure qui sévit désormais depuis 10 années (l'UPR a été fondée le 25 mars 2007) et qui n'a jamais cessé d'indigner profondément les sympathisants de cette formation politique, aujourd'hui plus solide en nombre d'adhérents que la plupart de ses concurrents, excepté le F.N, le P.S et L.R.
En mai 2014, l'UPR revendiquait déjà 5000 adhérents et clôturait l'année 2015 avec le double encore de ce chiffre. A la veille du scrutin, plus de 25.000 personnes adhéraient à l'UPR. Ce n'est donc pas une petite formation politique, mais au contraire, une puissante organisation militante. En témoigne le fameux trolling des sympathisants d'Asselineau sur à peu près tout ce que la toile dispose de pages consacrées au débat politique, autant que le nombre d'affiches de propagande qui ont fleuri partout en France ces dernières années. Même en se désintéressant de la personnalité, du parcours et des idées de M. Asselineau, il est difficile pour tout observateur un peu honnête de le ranger dans la très commode case de "petit candidat". Il n'en était pas un du tout.
En mai 2014, l'UPR revendiquait déjà 5000 adhérents et clôturait l'année 2015 avec le double encore de ce chiffre. A la veille du scrutin, plus de 25.000 personnes adhéraient à l'UPR. Ce n'est donc pas une petite formation politique, mais au contraire, une puissante organisation militante. En témoigne le fameux trolling des sympathisants d'Asselineau sur à peu près tout ce que la toile dispose de pages consacrées au débat politique, autant que le nombre d'affiches de propagande qui ont fleuri partout en France ces dernières années. Même en se désintéressant de la personnalité, du parcours et des idées de M. Asselineau, il est difficile pour tout observateur un peu honnête de le ranger dans la très commode case de "petit candidat". Il n'en était pas un du tout.
Mais alors, comment se fait-il qu'une telle organisation, forte d'un puissant moteur militant et idéologique, ne soit jamais parvenue à renverser le climat de censure (et de calomnies) qui sévissait contre elle ? C'est là que nous devons creuser vers un deuxième niveau de réflexion pour comprendre que M. Asselineau n'a pas fait " tout ce qu'il a pu" comme il le prétend, mais bien ce qu'il a voulu.
Puisque le problème principal se situait dans l'accès à une médiatisation minimale des propositions de François Asselineau afin d'obtenir une notoriété suffisante pour rassurer l'électorat (et pour le moins, le réinformer correctement sur la question européenne), le seul objectif qui aurait dû être celui de l'UPR depuis sa création (où disons depuis courant 2012-2013 où le réservoir militant commençait à offrir des perspectives), aurait dû être de briser cette censure.
Bien entendu, M. Asselineau n'a évidemment jamais souhaité subir cette omerta médiatique, mais pour autant, a-t-il réellement fait tout ce qu'il pouvait pour l'enrayer ?
S'il est manifeste que la communication de l'UPR s'est profondément améliorée dans les formes au fil des années, elle est restée cantonnée aux réseaux sociaux, ainsi que sur des médias alternatifs ou de petites radios communautaires. Cependant, au vu des millions de Français qui restaient ignorants de ses propositions, car cloisonnés dans le ron-ron du "mainstream médiatique", les passages radio et web de l'UPR étaient insuffisants. L'enjeu, rappelons-le, n'était pas la promotion de François Asselineau ou même de l'UPR, mais bien de renverser l'establishment politico-médiatique qui asservit le peuple français dans l'U.E et l'euro par voie de propagande essentiellement.
La question éthique, morale, et en fin de compte politique sous-jacente, n'est pas légère. Soit nous sommes en Démocratie, et dans ce cas, il n'est pas nécessaire de se dépasser dans sa communication pour faire entendre ses idées à l'ensemble de la population (surtout pour une organisation politique aussi bien structurée que l'UPR), soit tout indique que nous subissons exactement les mêmes phénomènes de propagande qu'ont connu les allemands ou les russes dans leur histoire récente, et dans ce cas, il n'y a aucun doute sur la nature totalitaire du régime auquel nous sommes assujettis. Et c'est dans ce cadre que la Légitimité d'une authentique Révolution peut intervenir (si tant est qu'elle vise à assainir profondément les choses sur le plan démocratique).
Seulement pour M. Asselineau (et cela malgré son éducation sur l'Histoire), la révolution est forcément violente et sanglante. Je n'ai pas retrouvé le passage, mais c'est bien un propos qu'il tient dans une vidéo qu'il publiera quelques jours après le premier tour des présidentielles.
Sans aller jusqu'à dire que ces bouleversements insurrectionnels n'attisent pas des comportements irrationnels ou violents d'une partie des insurgés (comme il en va des forces qui s'y opposent), il y a eu dans l'Histoire récente, des épisodes qui méritent notre attention. Le dernier en date est le renversement de la présidente de la Corée du Sud, Park Geun-hye grâce à une mobilisation puissante, durable et pacifique des citoyens coréens. Si l'on remonte dans le temps encore un peu, la Thaïlande a connu aussi un réel épisode révolutionnaire il y'a quelques années, avec des sit-in récurrents organisés dans la Capitale au point que l'Armée (pratiquant volontiers l'ingérence politique dans ce pays) a fini par réprimer durement (mais sans succès durable) ces mobilisations populaires. Si l'on remonte encore un peu dans le temps, la révolution tunisienne n'a pas pris à proprement parlé, de détours sanglants. Bien entendu, la répression autant que la contestation était forte, mais au final, malgré le fait que 338 Tunisiens ont perdu la vie durant ce moment, la révolution tunisienne reste considérée comme essentiellement non-violente. Il en va de même pour la Marche du Sel initiée en 1930 par Mohandas Karamchand Gandhi. Si elle n'aboutira pas à l'expulsion du colon britannique dans un premier temps, elle n'en restera pas moins un remarquable exercice de protestation politique non-violente avec des accents profondément révolutionnaires. D'autres épisodes de l'Histoire du Monde, chaque fois différents dans leur contexte propre, témoignent que la Révolution n'est pas forcément synonyme de sang versé.
Tout dépend de ce que l'on veut et comment l'on s'organise.
Une organisation politique très structurée peut jouer de tout un arsenal de moyens de pression profondément populaires pour mettre en sérieuse difficulté un gouvernement félon au pouvoir.
Mais M. Asselineau, pour des raisons très diverses, ne tient absolument pas à ce que l'UPR soit une "Union Populaire Révolutionnaire". L'UPR est ainsi l'un des rares partis politiques qui ne publie aucun journal pour se faire connaître des citoyens et susciter des adhésions. Il n'y a pourtant rien de fondamentalement "révolutionnaire" à une telle démarche, mais c'est tout de même un minimum quand les médias nous ferment leur porte, que de répondre par son propre organe de presse militant.
M. Asselineau n'a pas non plus souhaité s'inspirer de M. Mélenchon sur sa communication de plein air. C'est pourtant excessivement astucieux. Rien de mieux pour se faire connaître du plus grand nombre que de conférencer directement sur les places publiques. Même le Général de Gaulle (pourtant cité à maintes reprises par François Asselineau) avait produit son célèbre discours de Bayeux en plein air. Est-il nécessaire d'ajouter que le président de l'UPR, répugne à organiser des manifestations ou des "buzz" (pourtant très attractifs pour les journalistes), qui pourraient de très loin permettre à ses partisans de se réunir et démontrer qu'ils existent ? J'ajoute pour être précis (et certains m'accuseront sans doute de vouloir faire un rattrapage quelconque) avoir envoyé un sms à M. Asselineau quelques jours avant la fin de sa campagne, pour lui proposer en tant qu'activiste indépendant, d'organiser un sit-in sous les fenêtres de la Maison de la Radio ou sévissent nombre de chiens de garde (comme Patrick Cohen), où, à n'en pas douter, nombre de de ses sympathisants auraient été ravis de venir faire une petite démonstration de force... dans le calme républicain. J'attends encore aujourd'hui sa réponse à mon message.
Nous pourrions ajouter que lorsque certains de ses partisans ont eu l'audace de décrocher symboliquement des drapeaux européens et les restituer à la gendarmerie la plus proche pour démontrer l'absence de soustraction frauduleuse, François Asselineau s'est montré excessivement critique. Oublie-t-il, lui, l'homme féru d'Histoire que toutes les Révolutions ont besoin de symboles ? Que l'on décrochait des emblèmes nazis ou soviétiques en d'autres époques ?
Je pourrais ajouter un certain nombre d'exemples concernant sa difficulté à sortir du bois de lui-même, comme le fait qu'il ne se soit jamais rendu à des mouvements populaires relativement spontanés (comme Nuit Debout), ce qui lui aurait permis de se faire connaître de nombreux réseaux militants et associatifs, pas forcément hostiles du reste. De même, en tant qu'opposant ultra légaliste du Régime, il pouvait tout à fait instituer une pression judiciaire et médiatique sur les traîtres et les criminels en col blanc ayant contribué à des intelligences contre les intérêts fondamentaux de la nation, au financement du terrorisme ou encore à des crimes contre l'Humanité. C'est une façon de se montrer agressif vis à vis de l'oligarchie, tout en restant sur le terrain de la Loi.
Il n'y a donc eu en 10 années d'existence, aucun mouvement populaire initié par l'UPR. Aucun organe de presse interne, aucune attaque judiciaire en règle contre les responsables de crime de sang ou de haute trahison, aucun "buzz", rien qui n'ait permis à ce parti politique d'exister en-dehors d'internet et des conférences données par M. Asselineau dans quelques salles municipales ou privées. C'est le niveau zéro de la communication politique. Ce ne sont pas quelques minutes cumulées d'espace médiatique sur les grands médias qui pouvaient rattraper des années de censure... consentie indirectement. De même qu'un tel score électoral écarte d'entrée de jeu la faute imputée au "vote utile" de certains de ses sympathisants.
Alors bien sûr, M. Asselineau maintiendra qu'il a fait ce qu'il a pu et trouverait sans doute à tous les exemples cités, de quoi nuancer voire s'opposer à ma grille de lecture de la communication de l'UPR. Et bien sûr, il n'existe aucune Révolution ou même communication militante qui soit parfaite. Mais bien que je sois de ceux qui reconnaissent au président de l'UPR d'exceller dans ses qualités de pédagogue et d'homme d'Etat potentiel, je lui refuse une quelconque autorité sur les questions de militantisme. Ça n'est pas son domaine, que ce soit dans sa personnalité, son regard éthique sur la question (n'oublions pas qu'il aspire au pouvoir), ou encore son expérience de vie. Et ce ne sont pas ses bras droits choisis pour leur discipline qui changeront quoi que ce soit à ce problème structurel de l'UPR. Enfin, comme M. Asselineau aime à qualifier les initiatives qui sortent un peu des sentiers battus comme "farfelues" et de nature à nuire au sérieux de son discours, je rappelle à titre d'exemple, que des gens aussi sérieux que Lénine ou Charles de Gaulle lui-même, ont soutenu toutes les formes de résistance qui se réclamaient d'eux, encore une fois dans des époques et circonstances très différentes. Certes, les militants du quotidien ne sont pas tous des Pic de la Mirandole, mais mépriser leurs initiatives, c'est quelque part, s'écarter de ce qui est souvent bien plus audible pour le Peuple.
Les partisans de l'UPR ont fait ce qu'ils ont pu et ont donné beaucoup de cœur à l'ouvrage. Et quelque part, je suis autant déçu pour mes espérances de prompte Libération de la France au regard des résultats du premier tour (et sans nul doute du second à venir) de l'élection présidentielle 2017, mais aussi finalement pour la douche glaciale que tous ces fervents militants ont reçu après tant d'efforts pour interpeller les Français. Coller des affiches, tracter, et bien plus encore, j'ai donné. J'ai par conséquent un immense respect pour ceux qui donnent de leur temps et leur motivation à un tel militantisme.
M. Asselineau n'évoluera jamais sur ces questions de communication populaire. Son Bureau National restera aussi à l'image du président de l'UPR, c'est à dire timorée lorsqu'il s'agit de faire monter la pression d'un cran jusque dans l'espace public. Il n'y a donc rien à attendre des instances dirigeantes de cette formation politique. Comme d'autres avant et après moi, j'ai quitté l'UPR en 2012 justement parce que j'ai vite compris les limites de ce parti. Cela ne m'a pas empêché de voter pour François Asselineau et de lui renouveler mon soutien en tant qu'électeur pour son chemin de croix et les sacrifices qu'il a consenti dans le but de libérer notre pays, mais j'adresse tout de même une mise en garde aux partisans de l'UPR :
N'attendez rien du chef, faites tout ce qu'il désapprouve tant que cela n'a rien de criminel, violent ou mensonger sur le plan idéologique. Si votre objet est bien de Libérer la France (et non défendre votre boutique comme une nouvelle Eglise parmi tant d'autres), alors la voie de la Révolution reste la meilleure option. A plus forte raison quand nous savons quel sera notre pain blanc durant les cinq prochaines années. La Révolution suppose mobilisation populaire réelle (soit loin des réseaux sociaux), créativité et spontanéité. Elle exige que les symboles de la Dictature tombent, et une désobéissance assumée à toutes les forces (même en apparence au service de la France) qui vous intimeraient de vous borner à coller des affiches et distribuer des tracts pour faire valoir votre liberté d'expression. Se faire entendre suppose d'aller bien au-delà de ce militantisme à papa.
Quoi qu'il arrive, la Révolution commencera le jour où les grands médias publics seront assiégés pacifiquement par des milliers de citoyens en colère. François Asselineau s'interdit même d'y songer, faut-il que ses militants s'interdisent aussi cette option ?
Avec mes amitiés résistantes à tous ceux qui maintiennent la lutte contre la tyrannie,
Sylvain Baron
Bien, bonne analyse. Merci, Sylvain.
RépondreSupprimerJ approuve complètement !
RépondreSupprimerDésolé pour la comparaison avec ce symbole de malfaisance, mais pour ajouter à vos propos, Hitler, qui rappelons le a été élu démocratiquement,durant sa campagne, pour faire sa pub,s est battu dans un bar... Sortir du contexte imposé, même si Asselineau ne l a pas voulu ainsi, c est ça aussi le but de l UPR. Pacifique ou violente ( on évite ça si on peux hein ), je suis près à la révolution !
Je perçois une grande amertume chez vous monsieur. Ca fait de la peine à lire. Je comprends bien ce que vous exprimer mais ma grande question est : pourquoi avec tout votre expérience et votre savoir vous ne formez pas votre propre mouvement, votre propre révolution armée ou non ? J'ai toujours du mal avec les personnes qui reécrivent l'histoire et qui pensent assurément qu'ils avaient la meilleure stratégie.
RépondreSupprimerJe pense que notre responsabilité est collective, vous, moi,François Asselineau, ses militants, ses sympathisants, les Français, etc.
Je ne sais pas si votre critique sera constructive en tout cas pour moi elle me paraît trop rancunière pour être objective. C'est un peu trop à charge et dans cet exercice vous me faites penser aux écrivains de bas de page.
Non, il faut l'écouter, surtout si cela ne nous plaît pas à entendre ! (cela devrait te mettre la puce à l'oreille d'ailleurs !)
SupprimerOn a gagné la bataille des affiches , des militants en ligne, des adhérents (rappel Macron = 34 000 donateurs uniquyement !!!!) ... mais on fait 0.9 %
Il faut se remettre en cause.
Pour un mouvement qui veut "flinguer" l'oligarchie et revendique le CNR : ne pas s'allier pour virer Macron est une honte !
Il faut s'allier avec Les insoumis, les Frontistes, les NDA etc.
Mais l’orgueil de certains va nous faire perdre en boucle.
Ils veulent un ennemi désuni : c'est ce que nous sommes !
Continuons.
Je salue Nicolas Dupont AIGNANT pour son intelligence.
Merci "Unknown". J'ai bien aimé votre réponse : "pourquoi avec tout votre expérience et votre savoir vous ne formez pas votre propre mouvement, votre propre révolution armée ou non ?" .......C'est ce que nous attendons tous de Sylvain Baron depuis qu'il a quitté l'UPR en faisant comprendre qu'il savait mieux que les autres et que l'UPR était incompétente. Des actes, nous attendons !!!! :)
SupprimerCet article est un constat factuel. Il n'y aucun tabou à voir les forces, les faiblesses, les risques et les opportunités liés à l'offre politique et à la façon de faire connaître notre mouvement de libération nationale. A plusieurs, on réfléchit mieux que tout seul. Merci Sylvain, merci François ...
SupprimerDésolé, aucun rapport entre une saine critique des actions menées et "faites-le donc vous-même". L'UPR doit se médiatiser sans se compromettre et des actions pacifiques et légales peuvent faire beaucoup. François Asselineau a une responsabilité face à nous tous et le parti doit monter d'un cran. Chacun de nous fait ce qu'il peut dans son coin, mais à ce rythme, nous allons tarder 50 ans à peser sur la vie politique du pays, et nous n'avons pas 50 ans devant nous... (surtout moi, à mon âge!) Et ça n'est pas évident de faire avaler une conférence de 8 heures à quelqu'un qui est en état de somnolence politique chronique pour en faire un électeur! L'UPR doit créer des électeurs, même si tous ceux-ci n'ont pas encore assimilé tous les tenants et aboutissants des causes profondes de notre désastre national et international. Très bon article qui serait un bon point de départ pour une nouvelle campagne utilisant les forces vives des militants qui ne demandent que ça.
SupprimerCet article très bien écrit et pas si rancunier que cela car j'y vois beaucoup de respect pour FA et d’espoir aussi, a le mérite de mettre en évidence ce que je considère comme la cause principale aux difficultés de l'UPR : un manque de pragmatisme dans le choix de ses priorités militantes. En effet le premier ennemi de la France contre qui doit se focaliser toutes nos énergies sont les médias inféodés par l'oligarchies. Tant qu'ils ne seront pas affaiblis aux yeux de la masse (et pas seulement sur le Net. Les messages de l'UPR ne passeront jamais. Quant à l'UPR, il faut la considérer comme un outils permettant de porter nos idées, mais ces idées (souveraineté, indépendance, liberté, égalité fraternité) appartiennent à tous. J'ai adhéré à l'UPR parce que comme beaucoup de français j'y retrouvais mes idées, mais celles-ci n'appartiennent pas à l'UPR ou FA. Par contre FA est la meilleur (dans toutes ses acceptations) personne que je connaisse pour les défendre, et c'est pour cela que nous le suivons tous. Son combat, ses sacrifices imposent le respect mais cela ne doit pas empêcher les critiques constructives surtout quand elles proviennent de personnes qui se sont engagées depuis des années dans la défense de ces idées qui je le rappelle appartienne à tous ceux qui se battent pour elles.
RépondreSupprimerà Oscar :.....je vous cite : "En effet le premier ennemi de la France contre qui doit se focaliser toutes nos énergies sont les médias inféodés par l'oligarchies." .....le 1er ennemi de la France, ce sont les français eux-mêmes ! :( :( :( ....plusieurs Millions ont vu, entendu ou lu François Asselineau. Combien ont voté pour lui ?
SupprimerLes français ne sont ni meilleurs ni pires que les autres. La raison pour laquelle les oligarques se paient des médias, tous les médias dans ce cas, c'est qu'ils savent utiliser des techniques de persuasion, et ce n'est pas nouveau, c'est juste arrivé à la version 2.0 aujourd'hui. Ces comportements sont humains, et pas seulement français. Le bon côté de ces travers, c'est que c'est ça qui nous unit et nous maintient comme nation et nous rend dangereux pour l'oligarchie. Les français ont le nez dans le guidon et il faut avouer qu'asséner tout de go les 3 points-clef du programme UPR à quelqu'un qui n'a pas encore fait la démarche d'éveil que nous avons suivie a de quoi le faire freiner des quatre fers. Anecdote: je me considère comme assez éveillé pour avoir pris ma carte UPR et avoir eu envie de recoller ma carte d'électeur. J'ai vu les oeuvres complètes de FA (ou presque), dont la vidéo sur la SARL Lepen et quoi? J'attendais ce débat pour voir une MLP gonflée à bloc dans son meilleur registre exploser la bulle Macron...et pufff. Revoyez la vidéo en question, regardez les "spécialistes" de BFMTV et LCI le lendemain... même si tu ris jaune, tu rigoles quand-même. J'ai compris en moins de 10m. ce qui se passait! Y sont pas beaux, les médias! Comment veux-tu que les pauvres français enfumés et qui pédalent quotidiennement dans la choucroute se réveillent avec ça! Cet article doit être lu et commenté par les instances dirigeantes du parti. Ce débat fut une autre scène de la pièce, amenée par tout ce qui a précédé, et j'ai cru un moment qu'il allait en être autrement! Je vous jure que bon nombre de gens me regardent d'une autre façon quand on aborde le sujet! Certains intéressés, d'autres qui ne savent pas comment me dire que je devrais peut-être consulter...Il ya a beaucoup de potentiel chez les français pour participer au sauvetage de la démocratie, mais il faut ce qu'il faut pour révéler ce potentiel.
Supprimerd'accord
SupprimerDans le cercle de mes connaissances je dois témoigner que lors de ses passages sur les chaines de télévision Francois Asselineau faisait encore plus peur que la le Pen.
RépondreSupprimerDur, pas sympathique, extremiste, pas de charisme, un fou, illuminé, triste, chiant, pompant, etc... sont les mots les plus récurrents que j'ai entendu.
Oui, exactement l'image que les medias ont cherché à donner de lui.
SupprimerMorale : On ne peut comprendre et "apprécier" Asselineau qu'au travers de son prisme d'existence : Internet et les réseaux sociaux. Les medias mainstream ont parfaitement su faire apparaître sa frustration accumulée après 10 ans de censure.
Pauvre pays, contrôlé par la propagande...
Comme modèle de révolution pacifique, sans un coup de feu et sans un blessé, vous avez oublié de citer l'exemple de l'Islande qui a débarqué l'oligarchie financière après le crash boursier de 2008, suivi du tirage au sort d'une assemblée constituante pour l'élaboration d'une nouvelle constitution véritablement démocratique. Bien cordialement. https://www.youtube.com/watch?v=9rGNF-C6Xek
RépondreSupprimerC'est exact, mais je pense que je l'ai éludé instinctivement, car la population de l'Islande est réduite à quelques centaines de milliers de personnes concentrées autour de la capitale.
SupprimerLa Thaïlande, la Tunisie, ou la Corée du Sud sont déjà des Etats où la proximité de la population est moins immédiate.
Je suis SB incidemment depuis un petit moment et je le trouve bien fougueux, un poil trop critique en l' occurence sur l' analyse d' Asselineau car il est d' abord un pédagogue. Lui SB, a essayé dans la rue avec Nuit debout et s' est fait menacer et a choisi sous la pression de ..débarquer, où est le succès de sa révolution et il n' y a nul moquerie dans mon propos, j' aime bien ce garçon ..?
RépondreSupprimerPour ma part, je pense que c' est encore un peu trop tôt mais que la compréhension s' installera après l' impasse et échec de ce vote qui mettront en évidence les pertinences de FA.
La France n"est pas encore prête à accepter de sortir de l'union européenne. C'est tout!Il faut être mature pour oser sortir de quelque chose ou changer...ce n'est facile pour personne.les enfants pensent toujours que le plus fort a raison. En psychologie les américains ont mis en évidence depuis longtemps des systèmes de propagande de publicité..... Celui que l'on voit souvent a tous les suffrages plutôt que celui qui parle vrai.quand ils vont manger de la vache enragée alors ils vont tous changer d'un coup. Asselineau est mort dans sa formule mais il va renaître autrement grâce à ses candidats qui eux sont moins ceci moins cela comme le disent les médias qui ne voudront jamais avouer qu'ils l'avaient mal jugé.
SupprimerAttendons et oui il faut faire circuler des écrits ou des petits livres Il faut faire appel à la lecture. les visions sur internet passent trop vite et ne résistent pas au changement profond!
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SupprimerC'est exact, je me suis rendu à Nuit Debout à plusieurs reprises, j'ai même fait un peu de conférence de rue sur place malgré la pression des antifas.
SupprimerComme quoi, tout est possible quand on veut.
;)
Votre proposition de faire de la réunion publique dans la rue oublie que sans le relais des grands médias, c'est un échec et une perte de temps annoncés côté UPR. Cette élection était truquée dès le départ, avec la loi Urvoas de 2015 qui a laissé deux pauvres semaines de temps égalitaire à nos compatriotes pour découvrir l'UPR. Le fait est que nous avons 99,1% de moutons qui ont moins peur de l'holocauste nucléaire que du Frexit. Enfin il n'y a eu qu'un seul débat d'idées, là où les 5 chiens de l'oligarchie se sont offert une première thérapie de groupe entre copains européistes sur TF1, puis on refusé un second débat public sur France 2, parce qu'ils crevaient de trouille devant un Asselineau trop efficace et trop compétent. On parle même pas de la propagande micron sur 1 an. Il y a un moment où il faut arrêter le délire : M. Asselineau a effectivement fait tout ce qu'il a pu - et je trouve personnellement qu'il a fait une très bonne campagne. Quand à passer par nuit debout, désolé : ce n'est pas une référence - pas la peine d'en attendre des miracles. J'observe simplement que le compteur UPR continue d'augmenter chaque jour, preuve que les idées continuent à faire leur chemin, parce que contrairement aux assassins de la démocratie de type Attali, "les idéaux sont à l'épreuve des balles".
RépondreSupprimeroui mais Attali lui il est là depuis très très longtemps : poses toi les bonnes questions pourquoi lui et pas un autre !
SupprimerVous connaissez bien mal votre ennemi ...
Merci Kissifrot, je suis d'accord avec votre analyse !! :) :)
SupprimerJustement non. Les grands médias cherchent les événements, ils veulent de l'actualité spectacle.
SupprimerDu reste, même quand ils n'en veulent, on est censé se moquer un peu de l'avis des journalistes quand il y a péril dans la demeure. Raison pour laquelle il faut occuper les médias publics par des sit-in massifs
Il faudrait sans doute réfléchir à créer, après en avoir mesurer le coût, une télé sur le mode Polony ou Onfray. Rien ne serait plus maladroit que laisser refroidir un mouvement en si belle expansion avec à sa tête un homme d' une telle qualité humaine et produisant de telles analyses qualitatives au point qu' après l' avoir vu, lu, entendu on en vient à se dire, pardi mais c' est bien sûr..
RépondreSupprimerMoi qui suis un ex commercial ds u grand groupe français, je dois dire que je suis impressionné par le nombre d' adhésions -donc de taux de transformation- au sortir d' une conférence de FA que j' évalue à peu près à 10 % des présents. Qui peut se targuer de tels résultats..?
Je redis ce que j' ai écris un poil plus tôt, il est un ..poil trop tôt pour être compris de la grande masse populaire.
Ce qui n' empêche pas d' être légitimes à partager nos réflexions avec nos représentants qui feront remonter au BN. Cdlt, Alain.
Les français n'ont pas encore assez souffert de la mondialisation europeiste et donc ne sont pas encore prêt à la rejeter. Nul doute que les souffrances et le rejet viendront dans les prochaines années.
RépondreSupprimerPas sur que l'UPR en tirera avantage : exemple les idées écolo font parties du fond de commerce de tous les partis et ne profitent pas à EELV.
En finalité FA et UPR auront réussi à distiller dans la société l'idée du FREXIT ce qui en soi est énorme.
C'est drôle, je me reconnais dans cette article ayant moi même quitter l'Upr à la même époque pour les mêmes raisons à savoir un enorme problème de communication et pourtant,
RépondreSupprimerIl faut reconnaître La qualité qu'à Asselineau à élever le débat, s'adressant à l'intelligence des francais (excuser moi) cela prend du temps, MAIS s'encre indelibilement dans l'esprit de tous ceux qui adhèrent à cette idée de Frexit.
Le Frexit justement parlons en, à mon sens, c'est LA grosse erreur de cette campagne d'avoir utiliser ce terme comme slogan principale, ce que j'aurai aimé avoir un slogan comme "ASSELINEAU 2017 RÉOUVRIR LA FRANCE SUR L'UNIVERSEL" cela aurait tellement plus accrocheur pour un téléspectateur ou auditeur lambda d'entendre ceci au début de chaque entrevue que, le candidat du Frexit, se calquant sur le "buzz" du Brexit qui pour une grande majorité des francais est une erreur (demandez à n'importe qui leur avis sur le Brexit, il y a de grande chance qu'il se foutent de la gueule des anglais) et pourtant, de cause à effet en terme de communication:
- début d'interview -> candidat du Frexit qui veut sortir de l'Europe -> La personne zappe -> explication -> discour inaudible.
Alors qu'il aurait fallut :
- début d'interview -> candidat qui veut réouvrir la France sur l'universel -> personne intéressé -> explication -> discour audible.
Je ne sais pas si j'ai été clair mais c'est la clé pour un slogan partir du positif pour finir sur du positif plutôt que partir sur du négatif (dans l'esprit de gens je parle bien) pour finir sur du positif.
C'est là la grosse erreur de cette campagne et honnêtement je trouve qu'asselineau à fait ce qu'il a pu, il n'est pas communicant, à mes yeux il le digne descendant de tous ces intellectuels communiste des années 80 qui ont disparu suite à l'arrivé de personne comme BHL, et c'est malheursement La malediction française qui fait que l'on a perdu historiquement 30 ans de notre histoire.
À l'heure où j'écris ces lignes on ne sait pas qui de Macron ou de Lepen sera présidente mais ce qui est sur c'est qu'asselineau à, durant cette campagne, gagné la bataille des idées et les francais s'en souviendront.
Rendez vous aux législatives ou à dans 5 ans, malheureusement
c'est exactement ça
Supprimerbien vu
Supprimeroui...
SupprimerBonjour, juste un élément de réflexion en ce qui concerne les effets de la manipulation des chiffres :http://se-preparer-aux-crises.fr/ et lire l'article "Macron a été éliminé au premier tour mais le gouvernement a falsifié le résultat". L'UPR avec 5 %, cela n'était pas si mal...
RépondreSupprimerAnalyse à prendre en compte.
RépondreSupprimerTu as raison par certains point, mais François fait un gros travail déjà. Il est stupéfiant d'engagement !
Je lui reproche deux choses essentiellement :
- Il se trompe totalement en misant sur "l’intelligence des Français" : du pains et des jeux, voilà ce que veux le peuple !
- Il parle souvent de "Bisounours", François c'est un type bien, vraiment, j'ai discuté longuement avec lui : mais il n'imagine pas totalement quelles sont les valeurs satanique qui animent nos ennemis.
C'est pour cela que j'ai fait peu de tractage (pour le collage on a gagné la rue : avec quel succès ? aucun ... d'où ton analyse qu'il faut prendre en compte ) et les réunions UPR pour ne pas entamer le moral de mes compagnons militants !
Un mec comme Soral sur certains points est bien plus réaliste et pragmatique.
Le système divise systématiquement (le clivant : eh oui) les gens, jouent sur leur docilité, et est dans l'inversion total des valeurs : il a gagné, gagne et gagnera à chaque fois ! (François le dit dépité)
C'est sans fin et c'est voulu ainsi : Orwell, Huxley
Etienne CHOUARD a parfaitement compris le piège.
J'ait a écrit plusieurs fois à M. ASELINEAU ou a son directeur de campagne pour le mettre en communication avec un autre groupe en colère contre nos gouvernants: La manifpourtous. Je communique régulièrement avec Ludovine de La Rochére et les responsable régionaux et je sais que certains étaiehttps://sylvain-baron.blogspot.com/logout?d=https://www.blogger.com/logout-redirect.g?blogID%3D1366183210772621181%26postID%3D2038598763941434209nt prêts à soutenir la candidature de F. ASSELINEAU. Je n'ai malheureusement pas eu de réponse. Je rejoins donc votre analyse . Ce n'est pas uniquement avec les conférences de M. ASSELINEAU qu'on fera un changement dans notre pays? C'est avec le peuple. Et le peuple ce sont des millions de gens en colère qui renverse les criminels qui nous gouvernent. Eric du Petit Thouars
RépondreSupprimerJe suis d'accord sur les erreurs de communication: trop d'accent mis sur le Frexit alors que les médias ont œuvré pendant des dizaines d'années pour le rendre impensable et trop "seul contre tous" alors qu'il est considéré par la majorité de ceux qui écoutent les médias comme un "petit". FA a fait effectivement ce qu'il a pu, mais faire entrer son immense apport pédagogique dans un show de quelques minutes est une mission impossible. Il ne faut pas rester inactif pendant 5 ans car cela risque de se reproduire de la même façon dans 5 ans. C'est à nous, adhérents ou sympathisants de ses idées, de reprendre le flambeau de la résistance mais pas sous la forme d'un parti car beaucoup de Français se mettent à rejeter tous les partis, mais sous la forme d'un mouvement (les communicants de Macron l'ont bien compris), le Mouvement pour la Libération de la France par exemple. Il faut que ce mouvement se manifeste tout au long de ces 5 années par des actions visibles qui ouvrent les yeux de toute la population avant de se faire représenter par François Asselineau: déjà trouver un site où rester en lien, peut être plus discret que Facebook, créer un média libre qui pourrait attirer ceux qui commencent à en avoir assez de la TV, organiser des actions symboliques au coup par coup, ....
RépondreSupprimerl'idée du mouvement me parait très juste et ce qui suit aussi. Il va falloir aussi et ça ne sera pas facile, agir contre l'embrigadement des très jeunes ou pas très conscients, en colère et ayant envie d'en découdre, dans les organisations sorosiennes qui divisent, font avorter tous les mouvements citoyens spontanés, s'enhardissent dans une violence encouragée en sous-main car elle fait le jeu du système...
SupprimerFaire un blog ou journal collaboratif où chacun pourrait apporter sa pierre à l'édifice.
RépondreSupprimerBon, ça y est, celui-ci qui a pondu cet article s'est fait en fait une bonne branlette pour se donner l'impression qu'il a tout compris, mais à part écrire des articles, c'est sûrement pas lui qui s'engagera dans la fosse aux lions pour tenter de vaincre le lion. Celui qui critique sera toujours celui qui ne prend pas de risque.
RépondreSupprimerJe suis engagé dans la fosse aux lions depuis un certain nombre d'années et suis à la base un réel activiste de terrain pour information.
SupprimerCordialement
merci sylvain, je suis sur la même ligne, mais je reste à l'upr, ce qui n'interdit pas d'agir en parallèle. Non à propos, c'est Pic de LA Mirandole (jean), c'est pas grave mais ça m'a fait tiquer en le lisant...
RépondreSupprimerMerci pour la coquille, je rectifie :)
SupprimerUn bon début de diagnostique. Je suis tout à fait d'accord, c'était aussi notre ressenti, à vrai dire, chacun de nous aurait souhaité que la candidature de M. Asselineau aie un fort impact médiatique et tapé dans les esprits des gens encore sous hypnose médiatico-politique.
RépondreSupprimerQuand un mouvement de milliers d'adhérents et sympathisants ne réussit qu'à toucher 0.9% des électeurs, avec un programme aussi sérieux et solide, il faut se remettre en question.
Effectivement, il faut s'inspirer de l'histoire et des récentes révolutions. La méthode actuelle a montré ses limites, il est temps d'envisager d'autres formes de contestation (sit-in, marche nationale,...) si nous ne voulons pas attendre 50 ans de plus sous la dictature européenne ou n'arrive un malheur bien avant.
Je cautionne cet article Tout en reconnaissant le travail admirable du président de l'UPR de l’ensemble de l'équipe et des militants
RépondreSupprimerJe vous trouve sévère et réaliste. Convenez que sans F.Asselineau,pas d’UPR, et on ne peut que le remercier de ce qu'il est et de tout ce qu'il a mis en œuvre.
Sur le reste je rejoins beaucoup de remarques soulignés ici, et je ne suis pas d'accord sur certains de vos clichés. En vrac :
- Tous les candidats sont devenus un par un des "petits candidats", regarder pour Fillon… Tout était prémédité : il ne faut pas occulter les sondages, au contraire il faut les scruter (c’est là que l’on comprend comment ce système mafieux a paufiné sa stratégie). Cela depuis fin 2015 (wikipédia détaille les sondages) et en particulier celui de juin 2016, révélateur de l’amorce de ce qui va suivre, sans m’étendre ici, trop long.
- Ceci quel que soit la médiatisation, même si F.A. n’a pu atteindre le grand public : tous les candidats ont été diaboliser d’une façon ou d’une autre, sauf Macron bien sûr.
- … « subissons exactement les mêmes phénomènes de propagande qu'ont connu les allemands ou les russes dans leur histoire récente… », c’est certain, façon contemporaine.
- F.A. ne peut pas être autrement que ce qu’il est, très respectueux des institutions, ( même si les institutions nous crachent aux visages…)
De plus sa carte d’énarque et ses discours seraient incompatibles avec une démarche révolutionnaire. Or l’UPR repose sur le respect qu’impose F.Asselineau ( De plus, une attitude de leader révolutionnaire le condamnerait à abandonner ses fonctions professionnelles : peut-il se le permettre ?)
- Pourtant pour les électeurs et les adhérents UPR et tous les autres, bafoués et privés de leur droit citoyen, la résistance ne peut être que maintenant : il est indéniable que les élections sont truquées au nombre d’irrégularités dénoncées s’ajoutant aux propagandes électoralistes pour mettre en place Macron.
- Tenter de faire invalider le 1er tour , même si on n’y parvenait pas, changerait pas mal la face de cette élection et son élu…
- Faire connaître l’UPR déjà peu à peu au grand public, et permettrait des informations sereines par F.A : le seul hic à mon avis, c’est de vouloir imposer d’emblée le Frexit. Les gens en grande majorité ne sont pas assez mûrs pour franchir le mur d’un seul coup. Évoquer un référendum serait suffisant pour l’instant : du temps de perdu certes, mais c’est mieux que de remettre cela dans 5 ans. Sinon les gens n’écoutent plus parce qu’ils ne comprennent pas la globalité de la situation. Il faut laisser du temps au temps… Je pense aussi que changer Frexit avec quelque chose comme cela a été proposé, "ASSELINEAU RÉOUVRIR LA France… » ou autre serait une bonne chose pour l’instant.
Suite : -Par contre, il n’y aurait pas de temps à perdre pour faire invalider le 1er tour : c’est sûr qu’il y a matière, et que beaucoup de frustrés de tous bords politiques sont encore chauds pour manifester et avec lesquels il faudrait être solidaire, enfin ! D’autant que si on calcul bien, (en s’aidant des sondages et report de voix, même truqués) on retrouve les 60% de français désirant quitter l’U.E. ou plutôt modifier les traités, même si on sait que…
RépondreSupprimer- ( Le seul obstacle à une démarche citoyenne c’est le FN qui devrait se retirer de la vie politique si leur démarche est la France vue la peur des gens en évoquant ce parti. Par contre une grande partie des électeurs FN seraient les plus faciles à convaincre pour une action commune ; mais comment écarter les dingues bien réels de ce parti ?)
- Et dans l’urgence, parallèlement c’est d’aller trouver F.Fillon qui voudrait faire une action C’est le moment ou jamais de jouer cette carte Lui n’ont plus, comme F.Asselineau n’ira pas vers une démarche révolutionnaire et tentera les voies légales : il a accès aux médias plus facilement et les irrégularités qu’il veut dénoncer s’ajoutant à celles de F.Asselineau ne peut que donner plus d’impacts à sa propre démarche.
Cela n’empêche pas à l’extérieur une manifestation citoyenne ne pouvant que soutenir leur démarche. Bien sûr « affaiblir les médias aux yeux de la masse » est une priorité en ciblant les bonne « techniques de persuasion », cela aussi est primordiale. Une assemblée constituante, déjà élaborée par certains, serait la meilleur façon d’une alliance sur les points essentiels.
Se rapprocher de chaine télé comme Polony ou Onfray serait nécessaire, plutôt que d’en créer une : l’expérience cela ne s’improvise pas.
(Avec mes excuses pour les fautes...)
SupprimerMerci pour cet article que je partage et que je ne vois seulement qu'aujourd'hui ! Ex comme quoi la communication à l'UPR ne fonctionne pas. Depuis nous asseyons d'encaisser le fiasco des législatives. Toujours pas de remise en question... le seul élément qui pouvait nous faire connaitre des Français était la profession de foi. J'ai analysé les deux de fond en comble sur la forme : un désastre de communication, on ne pouvait faire pire et aucune amélioration entre les présidentielles et les législatives malgré des postes sur Facebook très factuels à ce propos. Je crois qu'il manque dans l'entourage de Mr Asselineau des personnes qui lui tiennent tête. Pour ce qui est d'actions pour faire le buzz, fermement et sans violence, les idées ne manquent pas à la base et nous sommes très créatifs, imaginatifs, mais cela ne remonte pas. Il n'entends pas... J'ai renouvelé ma carte à contrecœur mais m'engager comme je me suis engagée, c'est fini. Ma personnalité aime quand les buts, les moyens sont clairement identifiés dans les moindres détails, quand les absences de résultats sont analyés, décortiqués avec objectivité, sérieux et détails. Cela s'appelle de la stratégie. Curieusement, elle fait défaut avec la communication et l'UPR se refuse d'y mettre des moyens financiers, préférant louer un local à prix d'or...
RépondreSupprimerPourquoi François Asselineau a-t-il été balayé ?
RépondreSupprimerParce que les électeurs français n'avaient PAS DU TOUT comme priorité le frexit, l'euro, les questions européennes.
Nous (nous qui votons Asselineau), nous sommes complètement hors-sujet.
Les questions européennes, les Français s'en foutent.
Juste avant le vote, l'institut de sondage IPSOS a posé la question :
Quels sont les thèmes qui compteront le plus dans votre choix de vote (pour le premier tour le 23 avril) ?
Réponse :
1- Le pouvoir d'achat arrive en tête.
2- L'immigration est la deuxième priorité des Français.
3- Le chômage
4- Le terrorisme
5- Les impôts et les taxes
6- Les inégalités sociales
7- L'insécurité
8- Les retraites
9- Le système de santé
10- Les questions européennes
C'est la page 12 :
http://www.ipsos.fr/sites/default/files/doc_associe/sondage-ipsos_soprasteria_1er-tour-presidentielle-2017-comprendre-le-vote-des-francais.pdf
Un autre institut de sondage donne les réponses suivantes :
1- La situation économique, l'emploi arrivent en tête.
2- La sécurité, la menace terroriste sont la deuxième priorité des Français.
3- La protection sociale.
4- L'immigration.
5- Le pouvoir d'achat.
6- La fiscalité, les impôts.
7- L'avenir de l'Europe.
C'est la page 27 :
http://elabe.fr/wp-content/uploads/2017/05/23042017_bfmtv_sondage-jour-du-vote-du-1er-tour.pdf
De tout ce que j'ai lu, j'en déduis que l'on peut faire confiance à l'UPR ,mais que Asselineau pèche dans ses méthodes de communication.
SupprimerCela peut encore s'arranger...