lundi 29 décembre 2014

Compte rendu partiel de l'entretien avec Nicolas Dupont Aignan


Monsieur,

Suite à notre entretien du jeudi 18 décembre dans votre bureau de l'Assemblée Nationale, je vous remets ci-joint quelques documents et synthétise l'objet de mon travail et les besoins qui en découlent pour faciliter l'efficience de ses résultats si possible courant 2015, et quoi qu'il en soit, avant les élections présidentielles de 2017.

Mon parti pris est d'avoir considéré que la France a besoin d'un sursaut insurrectionnel pouvant déboucher sur deux solutions de sortie de « crise » :

  • La première (et espérée) étant une élection d'envergure nationale, à même d'éjecter définitivement l'oligarchie politique en place depuis des décennies de nos institutions, avec l'espoir d'une réelle coalition objective entre les formations politiques ayant très clairement signifié leur volonté d'en découdre avec notre rattachement à l'Union Européenne, l'euro et l'OTAN.

  • La seconde étant la nomination d'un Conseil National de Transition par les insurgés eux-mêmes, au moyen d'un site internet dédié, mais aussi de référendums locaux auto-organisés au plus fort du mouvement insurrectionnel, afin que les personnalités retenues pour assurer la relève au niveau exécutif jouissent d'une autorité légitime, et puissent s'en réclamer face aux corps constitués (Armée et Police). Le rôle de ce Gouvernement de Transition durant les moments de trouble serait de produire un programme d'assainissement de nos institutions, qui devra être le plus succinct, radical et consensuel que possible. Il aura alors force de mandat impératif, et il appartiendra aux insurgés de travailler sur une constitution provisoire permettant de faire appliquer ce programme et imposant qu'à l'issue de la période maximale accordée à ce Gouvernement pouvant agir par décrets-lois, des élections nationales soient à nouveau organisées pour renouveler l’exécutif en vertu des dispositions de la Constitution de la Vème de la République.
Si j'ai médité ces finalités possibles (en considérant les meilleurs choix démocratiques possibles), le rôle que je me suis attribué dans ce processus est plus celui d'un animateur de l'insurrection, et je ne prétends à rien d'autres qu'à reprendre le cours de ma vie, une fois mon Devoir Civique accompli.

A ce titre, après étude des processus insurrectionnels dans l'histoire du monde, et des outils ayant facilité leur mise en œuvre, je retiens six solutions ayant les caractéristiques suivantes :

  • Leur usage par les insurgés est gratuite ou d'un coût modique
  • Ces outils ne nécessitent aucune manifestation ou grève générale
  • Ils se doivent d'être subversifs, pertinents et efficients
  • Ils doivent absolument discréditer les symboles européïstes et rétablir les symboles Nationaux dans l'espace public
  • C'est bien la coordination de l'usage de ces outils qui sera à même de créer un mouvement d'ensemble permettant une transcendance au-delà des premiers insurgés ayant joué de ces outils.

I – « POIL A GRATTER ! »

Ce journal papier répond d'abord de la nécessité d'établir une presse politique ignorant superbement la production « intellectuelle » des grands partis médiatisés ou populistes, pour n'ouvrir ses pages qu'aux formations politiques censurées, ou relativement visibles sur l'espace médiatique traditionnel, mais offrant une mise en abîme sur le problème européen qui ne soit pas mélangée à des thèses sulfureuses.

A ce titre, comme expliqué durant notre entretien, « Poil à Gratter ! » évitera soigneusement dans sa ligne éditoriale, les thématiques sulfureuses à même de générer des inquiétudes, voire l'opprobre d'une partie de la population. « Poil à Gratter ! » traitera donc exclusivement de géopolitique, d'économie, de problèmes environnementaux et de santé publique, et de réflexions sur la démocratie. « Poil à Gratter ! » s'impose aussi de faire de la pédagogie sur le droit constitutionnel, pénal et européen aux Français, pour que chaque loi ou traité votés par nos représentants ne souffrent plus de débats idéologiques stériles, mais que leur essence légale même, ne soit plus contestée ou ignorée.

Enfin, « Poil à Gratter ! » publiera à chaque parution un courrier à découper et envoyer au Président de la République, avec pour objectif final de créer un spam continuel de plusieurs dizaines de milliers de courriers physiques quotidiennement sur l'institution. Une façon simple de rappeler au Président de la République et plus encore aux Renseignements Généraux travaillant à l’Élysée, que le peuple est Souverain, et que sa masse peut collectivement s'organiser pour s'insurger par le courrier pour commencer. C'est un moyen de pression psychologique réel consistant à pousser vers la sortie un Président aux abois.

« Poil à Gratter ! » à l'ambition de fonctionner sur le même principe qu'Agoravox via son site (en construction) poilagratter.info, mais compte aussi s'inspirer du modèle économique de la presse gratuite en vivant à terme des ressources fournies par nos partenaires commerciaux. C'est le seul moyen de toucher le public le plus large que possible, et peu ou prou connecté sur les sites internet relayant de l'information politique alternative.

Je précise qu'il n'est pratiquement aucun processus insurrectionnel étudié n'ayant pas été accompagné par l'émergence d'une presse alternative puissante à même de concurrencer très sérieusement le mainstream médiatique d'un ordre conservateur. Éluder la question en focalisant son attention sur l'espace médiatique concédé par nos médias actuels aux personnalités politiques et intellectuels à même de faire évoluer l'opinion, est une erreur stratégique réelle au regard des enseignements de l'histoire.


BESOINS : « Le projet « Poil à Gratter ! » est déjà bien avancé puisque nous sommes à la veille de publier le huitième numéro de notre journal, le site internet est financé (via un don de 5000 euros d'un généreux contributeur), ainsi que du matériel de captation audio et vidéo nous permettant dès janvier, de commencer à multiplier les types de contenus. Ce qui reste à financer pour favoriser l'essor de notre journal, est le tirage de 10.000 numéros sur trois mensualités, ce qui correspond à une somme d'environ 10.000 € (justifiable sur devis imprimeurs). Ces tirages de 10.000 numéros distribués intégralement et gratuitement à la population Bordelaise pour commencer (ville pilote), permettront de susciter l'intérêt de nos futurs partenaires commerciaux du fait d'une visibilité réelle dans l'espace public. Nous avons donc besoin que vous puissiez jouer de vos relations tant au niveau parlementaire que sur des réseaux plus personnels, pour nous aider à collecter ces 10.000 € le plus rapidement que possible afin que nous puissions finaliser la réalisation définitive de notre stratégie de développement. La contrepartie évidente sera bien évidemment la possibilité pour votre formation politique de jouir de plusieurs pages consacrées à vos analyses dans notre journal régulièrement.

[...]

V – LE SITE DU CONSEIL NATIONAL DE TRANSITION

Ce site internet à vocation à préparer la fin du processus insurrectionnel et la transition politique nécessaire. Il permet aux internautes déjà éduqués politiquement, de proposer directement des personnalités politiques ou des intellectuels reconnus pour leurs compétences, à des ministères clés. L'idée étant d'une part de veiller à ce que chaque partisan d'une officine politique puisse s'assurer que la personnalité qu'il affectionne puisse avoir toutes les chances de se voire affecté un ministère, et d'une autre part que l'ensemble de la dissidence politique de ce pays, puisse proposer une équipe exécutive prête à prendre le pouvoir, sans que les prétentions électorales de chacun ne viennent ruiner l'esprit de consensus républicain à créer.

Ce site permettra aussi aux internautes de travailler sur le programme et une constitution provisoire. Les personnalités politiques n'étant pas invitées à soumettre leur candidature, elles pourront observer elles-mêmes que les Français, loin de verser dans le rejet pur et simple par le jeu des religiosités partisanes, sont près à se faire mutuellement des concessions pour imposer une diversité de représentation satisfaisant tout le monde.

Enfin le site appellera constamment à ce que les citoyens valident leurs travaux en rétablissant la démocratie participative au niveau local, via des assemblées municipales et des scrutins organisés dans les mairies acceptant de jouer le jeu. En effet, l'Armée étant la seule à pouvoir mettre fin à un pouvoir politique pour en reconnaître un nouveau, l'institution n'acceptera de poser sa caution qu'à partir d'une légitimité institutionnelle minimale. Ce site internet est donc un premier support pour aller beaucoup plus loin. Il faut aussi considérer un subventionnement à hauteur de 4000 € pour qu'un professionnel édite et mette en ligne ce site internet.

[...]

CONCLUSION

Je vous ai livré ici, l'ensemble des outils qui sont à notre disposition pour organiser une authentique résistance à l'Union Européenne qui ne puisse souffrir de considérations partisanes.

Ces outils et initiatives sont fonctionnels et pertinents. Mais ils nécessitent que les responsables des formations politiques euro-démissionnaires en soient non seulement les meilleurs promoteurs, et qu'ils sachent aussi accepter le fait que par nature, les élections divisent les Français au lieu de les fédérer. A ce titre, il devient pour elles une obligation morale de tendre la main vers leurs « adversaires » du même bord idéologique (et cela en dépit des attaques personnelles auxquelles certains s'adonnent trop volontiers) dans le seul soucis de rétablir l'Unité du peuple Français, comme l'esprit de notre Constitution en dispose.

Les formations politiques ont un réel rôle à jouer d'intermédiation, de rencontre, de réflexion programmatique. De leurs côtés, les simples citoyens qui assument leur activisme avec nulle prétention électorale ou politique à faire valoir, sont les nouveaux soldats de la République. Ils sont les meilleurs alliés de tous les partis politiques eurolucides, indifféremment de leurs opinions propres. C'est donc un travail conjoint qui doit être mené.

Je vous demande de nous aider d'abord en veillant à trouver les financements nécessaires à minima pour le journal « Poil à Gratter ! » qui à vocation à éveiller la population et créer des emplois sur la base d'une lutte non partisane à l'Union Européenne. Cet outil est essentiel car il est le point de départ économique et politique à toutes les autres initiatives résistantes.

Je vous demande aussi de voire si d'autres initiatives résistantes peuvent trouver des financements.

Enfin je vous demande de considérer que je suis l'une des rares personnes capables d'être entendue et estimée par des partisans du Front National, du Front de Gauche, de l'U.P.R, de D.L.F, du M'pep et du P.R.C.F, et qu'à ce titre, bien que je ne prétende à rien de particulier, je me fais un devoir civique d'exploiter cette disposition à fédérer des Français très opposés politiquement sur des sujets « accessoires » dans le seul but de faire tomber une oligarchie toute entière. Mais les limites de mon travail s'arrêtent là où commence le travail de rapprochement politique de toutes les composantes partisanes du pays, le financement de la Résistance et le travail programmatique qui sont du domaine des partis politiques et des réseaux dont ils disposent.

Il y a une nécessité de mettre en place les coopérations nécessaires et accepter le distinguo entre ce qui relève de la conquête du pouvoir pour un politicien, et la conquête de la Souveraineté pour notre peuple. Les stratégies et nécessités de communication diffèrent, mais l'alliance est objective et n'a jamais été aussi nécessaire qu'aujourd'hui depuis l'établissement du Conseil National de la Résistance en 1943.

Bien cordialement,

Sylvain Baron  

samedi 20 décembre 2014

Conférence "l'Insurrection Intelligente" - Vidéos

Je publie ici la captation audio et vidéo de la conférence que j'ai donnée le 12 décembre dernier à Paris.

Je précise que certaines informations données dans la conférence, ont pu être corrigées par les contributions du public, notamment s'agissant de la hiérarchie des normes entre la Commission de Venise et la Constitution ou encore certains aspects des Révolutions Russes. Le propos général reste néanmoins valable et je redonnerais la conférence sur Bordeaux dès que possible, en l’agrémentant de connaissances acquises entre-temps.

Je tiens à remercier chaleureusement Nico Las d'avoir trouvé les moyens d'enregistrer la vidéo de la conférence et publier celle-ci sur Rutube :








Ceux qui souhaitent écouter l'intégralité de la conférence en format Audio, peuvent aller sur le lien suivant :

vendredi 19 décembre 2014

Il y a les Lois et il y a la Raison...

J'ai des "expressions de jeune". Mais de jeune déjà vieillissant. Les us de langage d'un adolescent de quinze ans ne sont pas les mêmes que ceux d'un adulte de trente-cinq ou cinquante ans. Il en va de même s'agissant de nos repères culturels et politiques qui diffèrent d'une génération à l'autre.

C'est ce qui explique en partie le fait que la désagrégation des faibles normes démocratiques en France, soient d'abord le fruit d'un conflit générationnel, au-delà d'un problème politique pur.

Ce que j'ai gardé de "jeune" en réalité, c'est ma spontanéité et ma constitution physique qui associés à ma tolérance vis à vis d'une part de bêtise enfantine sur des sujets immensément sérieux, me permettent de considérer que décrocher un drapeau européen de l'espace public ou maculer légèrement un billet du sceau "FRANCS" n'a rien de fondamentalement immoral, bien au contraire.

La plupart d'entre-nous (si ce n'est tous) avons commis quelques bêtises étant enfants. Que se passait-il alors ?

Nos parents, en fonction de la gravité du préjudice, proportionnaient leur réaction et leur châtiment pour nous éduquer, sans pour autant "moins" nous aimer. 

Ces règles correspondent au premier "code juridique" auquel est soumis un être humain : la loi du Code Familial.

Il est ce qui va fonder nos normes fondamentales telles que :

ne pas tuer, ne pas nuire, se rendre utile, s'éduquer.

Et la morale de chacun devient ce qui est accepté, enrichi ou rejeté dans les subtilités du Code Familial. Ceux qui décrochent un drapeau européen ou gribouillent le mot "francs" sur un billet de banque font passer dans la hiérarchie des normes leur "Code moral propre".

Ce qui est du ressort de la désobéissance civique et non du délit est ce qui recevra au sein du Code moral propre et familial, la tolérance objective face à la relativité du délit ou du crime sur des biens privés ou publics, proportionnellement au bénéfice hypothétique ou effectif pour la collectivité, si des millions de citoyens le répercutaient pour résister à une oppression.

Ma mère n'est par exemple pas d'accord avec ce que je fais. Elle a sa morale propre. En partie du fait de sa culture générationnelle et en partie du fait de la relativité de sa culture économique et politique. Cependant, sa réaction reste mesurée et elle ne considère pas que je mérite un quelconque châtiment de la part de la Justice, du fait que la "bêtise" commise n'est pas de nature à nuire à la collectivité de façon générale, et que le bénéfice attendu peut être effectivement évident si nous étions des millions à commettre le même "délit".

Pour jauger de ce qui fait la pertinence d'une désobéissance civile, il faut s'en référer à son Code moral propre ainsi qu'au Code Familial. Ainsi, si vous racontez un crime ou un délit commis par autrui sur un bien ou une personne à l'un de vos proches, et que ce dernier juge l'action non répréhensible et moralement neutre voire positive, alors nous devrions considérer qu'aucune Loi Pénale ne devrait pouvoir se superposer aux lois naturelles découlant du Code Familial.

Il ne s'agit pas d'opposer fondamentalement les lois rédigées et votées par les politiciens (et exécutées par les Magistrats) aux conceptions morales de chacun. Il s'agit de reconsidérer que notre Droit découle de lois naturelles et de valeurs morales partagées, pour le moins lorsqu'il s'agit de répondre de l'état de nécessité face à une oppression quelconque. Dans ce cadre, la Loi ne peut être arbitraire face à celui qui défend son pays sans que cela ne soit ressenti comme un dommage conséquent pour la majorité des citoyens de ce pays. 

A ce titre, il est nécessaire de raison garder. Bien des lois sont considérées comme iniques, et l'on peut même dire de notre Constitution, qu'elle bafoue pour grande partie les normes démocratiques les plus élevées connues à ce jour. A quoi bon nous gargariser d'être une espèce animale supérieure et capable de s'organiser et moderniser sans cesse notre vivre ensemble, si l'on ne tient pas compte de l'enseignement des philosophes, des historiens, des juristes et tant d'autres intellectuels dans la "modernisation" de nos institutions et nos lois ?

Ceux qui décident aujourd'hui des lois sont aussi ceux qui nous oppriment dans leur grande majorité. Ceux qui exécutent les lois, ne sont pour autant pas ceux qui mettent hors d'état de nuire ceux qui nous oppriment, même lorsque ces derniers violent effrontément les intérêts fondamentaux de la Nation. Raison pour laquelle, nous n'avons pas à nous soumettre à des lois qui pourraient empêcher le peuple de faire lui-même Justice, dès lors que nous réprimons toutes nos pulsions barbares découlant de notre colère, pour faire le choix d'une insurrection pacifique et ordonnée.

Je suis conscient que certaines personnes apprécient le fait que je propose une voie alternative (et pourtant si simple) pour discréditer massivement notre oligarchie et la pousser vers la sortie. Mais je tiens à rappeler que je ne suis pas indispensable à cette résistance. Certes, j'ai proposé quelques idées (pas réellement nouvelles en vérité), et assumé mon activisme pour provoquer la Justice et en même temps montrer l'exemple, mais si demain je devais disparaître, je suis certain que le combat continuerait, voir s'intensifierait.

Nous pourrions cependant être des Millions si rapidement, chacun en revenait à replacer dans la hiérarchie des normes leurs propres réflexions éthiques sur le caractère positif ou non d'une désobéissance civile. Et sans doute dans l'après-révolution, nous serions alors capables de mieux méditer notre Constitution et ce qui doit fonder les lois les plus efficientes pour prévenir et sanctionner les abus, mais aussi pour pardonner voire encourager ce qui mérite de l'être.

Un peuple qui a peur de désobéir à son Gouvernement lorsqu'il a toutes les raisons de le faire, est un peuple qui perd tout discernement pour juger ce qui relève du bien et du mal, et ce qui transcende toutes formes de normes légales visant à abolir l'idée de justice.

Par ce que je suis intègre, et que je refuse que l'argent, la notoriété ou la loi me corrompe, je souhaite faire savoir que vous n'avez rien à attendre de moi, mais tout de vous-mêmes. Lorsque la Révolution aura pris fin, je traverserais un océan vers l'Amérique du Sud - je l'espère sur un voilier - et ne prétendrais à rien d'autre que marcher seul sur les pentes escarpées des volcans Andins, contempler le Soleil se coucher sur les côtes du Pacifique, et nourrir mon esprit d'une Révolution plus intime que je ne cesse de remettre au lendemain par Devoir Civique.

Si je conclue ce billet sur ces mots, c'est qu'en refusant de cesser le combat dans lequel je suis engagé aujourd'hui, je m'attends peut-être à ce qu'un jour les marques de sympathie que je reçois régulièrement puissent me dépasser, voire susciter mon trouble et raviver un désir de m'engager sur un cheminement plus politique dans l'Après. En gravant ici mon engagement à reprendre le cours de ma vie comme l'essentiel des Français qui bravent déjà ou braveront un jour le Gouvernement par leurs actions, j'espère quelque part achever de convaincre ceux qui doutent encore de nous suivre de ne plus attendre. Nous ne prétendons à aucun mandat, à aucune consécration personnelle de nos contemporains, et encore moins à des monuments ou noms de rue pour célébrer notre furtive existence. Nous souhaitons juste établir la démocratie en notre pays, et affirmons que le point de départ ne peut être qu'insurrectionnel, puisqu'il s'agit de signifier que le Démos de toute sa masse démographique, est bien le Kratos en ses frontières, ainsi que sa propre police, milice et justice si le Gouvernement nous trahit. 

Français, faites preuve de raisonnement !

Vous n'avez à craindre aucune loi qui puisse vous interdire d'arracher de l'espace public les Symboles d'une Dictature qui s'installe en dépeçant notre propre Souveraineté Populaire ! Arrachons les drapeaux, rétablissons le FRANC sur les billets de banque, chassons l'occupant !

S.B