A
Bordeaux Bordel,
Voila
près d'une année que tu ne cesses de jouer de la calomnie et de la
diffamation à mon encontre, et plus grave encore, à l'encontre de
toute une équipe d'un journal dont tu ignores tout.
Je
ne t'ai jamais vu publier le moindre texte pour dénoncer la
propagande de Dassault, Lagardère, Rothschild et autres bienfaiteurs
de l'humanité, en faveur du Front National, de l'U.M.P ou du P.S au
travers de leurs journaux.
Je
ne t'ai jamais vu publier un pamphlet critiquant férocement le
soutien de François Hollande à la junte néo-nazie Ukrainienne ou
encore aux barbus illuminés qui égorgent des civils en Syrie, en
Libye ou ailleurs, à seule fin de servir les intérêts des
États-Unis, qui tu l'ignores peut-être, ont voté contre un texte
présenté à l'O.N.U condamnant toutes formes de propagande
néo-nazie, xénophobes et discriminatoires il y a quelques mois. Du
fascisme étasunien ou celui de la troïka, tu ne parles jamais,
c'est entendu.
Non,
ton passe-temps préféré est de déféquer tes conneries sur des
gens que tu ne connais pas en établissant des « connexions »
entre différents courants de pensée ou personnalités, comme si à
l'époque des réseaux sociaux, avoir dans ses contacts une personne
dont on pourrait effectivement se montrer critique avec ses idées à
juste titre, pouvait suffire à démontrer une relation idéologique
et amicale intrinsèque. Comme si le fait pour un petit journal
associatif de donner la parole à différents courants censurés par
la presse mainstream, bataillant tous contre l'U.E et le F.N était
le témoignage d'une osmose totale de pensées sur les idées et
arguments que chacun peut véhiculer.
Dans
un premier temps, j'aurai aimé te dire à quel point si tu
connaissais mon parcours et mes idées en propre ainsi que mes
véritables amitiés, tu te rendrais compte à quel point ton flot de
calomnies est proprement dégueulasse et insultant. Mais je crois que
tu n'en as cure, et à vrai dire, je me contrefous des connards bien
trop veules pour raconter de la merde sur des inconnus et assumer
leurs bouses en signant de leur propre nom. Tu n'as jamais voulu
qu'on discute dans un café, je me doute qu'à fortiori, nous
expliquer entre hommes, seul à seul, aurait de quoi te faire
mouiller la culotte.
A
vrai dire, j'ai 35 ans très cher, et des guignols dans ton genre, je
sais qu'ils finissent à la longue plus à me faire rire qu'autre
chose, car tu ne représentes rien et ne fédère presque personne,
là où à mon humble niveau, je crois pouvoir susciter un capital
sympathie bien plus important que toi, si j'en juge les soutiens
reçus dans mon travail. Déjà par ce que j'assume mon nom, ensuite
ce que je pense, et enfin par ce que tous ceux qui m'ont approché se
rendent bien compte que je suis quelqu'un d'apaisé et bienveillant.
J'ai des défauts comme tout le monde, mais comme justement tu ne me
connais pas, tu n'as jamais pu en faire état sur tes torchons à mon
encontre, et c'est ce qui t'oblige à me salir ainsi que l'image de
notre journal au travers d'un exercice littéraire qui ne dupe que
les faibles d'esprit, mais pas les gens doués d'un exercice critique
véritable.
J'en
viens maintenant au mal réel que tu crées au-delà de tes attaques
ad hominem utilisant exactement les mêmes arguties rhétoriques d'un
billet à l'autre. Tu le sais sans doute, le dangereux facho que je
suis, a eu l'occasion de venir au « Chat ira » et
aider à la mesure de ses moyens des gens pour qui tu ne l'imagines
même pas, j'ai une réelle empathie. Empathie de classe pour
commencer, puisqu'à 19 ans, je me suis retrouvé à la rue de longs
mois, et c'est ce qui fait que je ne me sens en rien dans une autre
planète lorsque je me retrouve face à des objecteurs de conscience,
des galériens, des ex-taulards, des camés, et tout un tas de gens
que le Système a méchamment esquinté, sans pour autant les démolir
complètement. Au point que certains sont eux-mêmes de véritables
activistes que je respecte, quand bien même je peux avoir des idéaux
sur certains sujets qui peuvent être différents. Intérêts de
classe aussi, puisque je survis avec moins de 500 euros par mois, et
suis dans les faits un S.D.F puisque sans domicile à mon nom, mais
dépendant de solutions d'hébergement de véritables amis. Aussi,
quand je viens proposer mon aide à ces gens (qui pour l'essentiel
d'entre eux ne semblent pas te connaître ni s'intéresser à tes
conneries), ce n'est pas dans l'espoir d'un quelconque intérêt à y
gagner. Je n'ai rien à gagner à brûler du carburant que je paye
très cher pour récupérer des matelas ou des vêtements et les
livrer au « Chat ira ».
Strictement
rien !
Même
pas sur le plan politique, puisque je suis censé être un dangereux
facho aux idées « nauséabondes » et aux
« connexions » plus que sulfureuses, je donc n'ai
rien à gagner à me mêler à des gens qui seraient censés être
mes adversaires, voire ceux qui pourraient me tomber dessus et me
démonter la gueule collectivement après avoir lu un de tes
torchons. C'est sans doute ce que tu espérais, mais au final,
l'écrasante majorité des gens que j'ai rencontré à plusieurs
reprises au « Chat ira » disposent de leur
exercice critique, ne s'intéressent pas à tes conneries, et jugent
les personnes qu'ils ont bien en face, non à ce que l'on peut en
dire. Au final, tes déjections scripturales sont sans conséquences
véritables dans ma vie de tous les jours et ne m'ont jamais empêché
de partager des discussions et des sourires avec des personnes
s'étant établies au « Chat ira ».
En
revanche, quelles conséquences ont-elles pour les habitants de
ce squat ? Y as-tu seulement songé une minute ?
Il
y a dans ces locaux, évidemment, quelques personnes qui accordent
encore du crédit à tes bouses littéraires, et « avertissent »
les autres habitants du « Chat ira »
de la très probable nocivité de mes « connexions »
avérées ou supposées. Par
principe de précaution – ce qui peut se comprendre – une
méfiance et une distance en découle, et de fait, là où je
pourrais réellement aider et me donner à 200 % pour le « Chat
ira » avec mes propres
talents, je suis obligé de rester dans la retenue car je respecte
les souhaits de chacun.
Cependant,
les affreuses « connexions »
dont je dispose et que tu serais bien incapable de citer vu que tu ne
me connais pas, me permettent aussi de savoir des choses que de ton
côté tu ne peux pas savoir. Et par ce que je sais des choses que ni
toi, ni les membres du « Chat ira »
savent justement, il m'a paru plus qu'urgent de publier un article
sur ce squat sur notre site – cela sans attendre une autorisation
de tous - dans l'espoir d'attirer des soutiens supplémentaires au
plus vite pour cette petite communauté car j'ai de bonnes raisons de
savoir qu'il y a urgence à agir.
Crois-tu
que les habitants du « Chat ira »
souhaitent se faire éjecter manu militari à la rue par des C.R.S et
devoir trouver à nouveau un abri ? Crois-tu que l'expérience
d'auto-gestion que souhaitent vivre les habitants du « Chat
ira » a une seule chance
d'exister durablement et dans des conditions dignes, sans le soutien
de gens pouvant aider à formaliser les statuts associatifs
nécessaires, un appui médiatique local intensif, des rencontres
avec les élus municipaux pour les mettre face à leurs
responsabilités ? Pendant que ces personnes n'osent pas
m'accorder leur confiance pour les aider, par peur de voir leur
indépendance idéologique souillée par des « connexions »
sulfureuses du fait que quelques personnes répètent tes conneries
aux autres squatteurs, la machine à broyer, elle, avance !
Et
pour l'instant, quel média Bordelais les défend ? En dehors
d'une coupure de presse sur Sud-Ouest, y-a t'il eu un seul article de
fond pour présenter la situation la plus objectivement que possible
et prendre le parti des habitants du « Chat ira »
dans leur souhait de disposer du droit d'occuper les lieux de façon
pérenne et en faire quelque chose correspondant à leurs idéaux ?
Même
toi, tu n'as rien publié pour appeler les Bordelais à
les soutenir, et c'est moi et « Poil à Gratter ! »
que tu oses pointer du doigt
comme entités fascisantes là où nous nous efforçons de démontrer
l'ouverture d'esprit de notre journal pour de telles causes ?
Tu
vois Bordeaux Bordel,
de mon côté, quand les C.R.S viendront évacuer les lieux, c'est
sûr j'en parlerais, mais ma vie ne changera pas pour autant, ni la
tienne du reste. Mais que dire en revanche des actuels occupants du
« Chat ira » qui se
retrouveront à la rue, car ayant trop tardé à organiser leur
défense juridique, médiatique et même politique du fait que
quelques-uns d'entre-eux auront suggéré à tous de se méfier de
«Poil à Gratter ! »
et de ma propre pomme du fait de leur intérêt pour tes mensonges de
troll ?
Est-ce
qu'il t'arrive d'y penser au moins ?
Les
gens qui me connaissent savent que je suis une bête de travail, que
je suis éduqué sur le droit et prêt à me défoncer en quatre pour
défendre une cause, y compris quand elle n'a rien à voir avec mes
idéaux, pour peu que je la trouve juste.
Et
l'affreux facho que je suis aux « connexions »
dont il faudrait se méfier, tu ne t'en doutes même pas, est
réellement sensible aux problèmes qui se posent à cette petite
communauté de gens qui ne réclament rien d'autre que pouvoir
regarder loin et faire du « Chat ira »
une belle expérience de vie. Et par ce que tu ne cesses de raconter
des conneries sur un petit journal associatif et sur moi-même, je ne
peux pas bénéficier de la confiance nécessaire de l'ensemble de
cette communauté pour m'impliquer concrètement et très
fortement, sans rien
attendre en retour que cela puisse déboucher sur quelques avancées
encourageantes pour des gens qui risquent de se retrouver à la rue
incessamment sous peu.
Je
te l'ai dis plus haut, ni ma vie, ni mes combats ne changeront le
jour où tous ces gens seront à la rue. Je n'ai rien à gagner à
part me coltiner beaucoup de travail de recherche, de rédaction et
de rencontres avec des élus (que je ne porte guère dans mon estime
du reste) pour aider tous ces gens. Toi que fais-tu exactement pour
les aider à part distiller ton venin sur les gens qui s'intéressent
réellement à eux en semant doute et confusion dans les esprits ?
En
cela Bordeaux Bordel,
je tiens à te le dire, tu n'es qu'une pauvre merde. Tu peux
continuer à t'acharner sur moi et notre petit journal associatif
plutôt que faire valoir ton « antifascisme »
supposé sur les véritables fascistes de ce monde, mais garde bien
en conscience que le jour où ces gens auront été jeté à la rue,
sans qu'à aucun moment, ils n'aient eu la possibilité de jouir de
soutiens réellement utiles pour tenter d'empêcher cela, tu en
porteras une très lourde responsabilité.
J'ai
ma conscience pour moi. Je suis éditeur d'un journal, non chef d'un
parti politique prônant une quelconque idéologie. Un
journal, quand bien même ses éditeurs peuvent être politisés
(nous le sommes tous), n'est pas là pour imposer un point de vue
plutôt qu'un autre. En tout cas, pas « Poil à
Gratter ! » qui a été
justement conçu pour que toute personne ayant quelque chose à dire
puisse s'exprimer, quand bien même cela contreviendrait à la pensée
politique propre de ceux qui font vivre ce journal bénévolement.
Tu
n'es qu'un sombre con, et je te conseille effectivement de continuer
à déverser ton venin sous pseudo. Tu n'imagines pas le nombre de
gens qui sont las de tes calomnies et seraient ravis de te distribuer
quelques généreuses baffes pour te donner une leçon de respect
envers ceux que tu ne connais pas.
Mes
derniers mots seront pour les habitants du « Chat
ira ».
Que
quelques personnes parmi vous soient sensibles aux conneries
racontées par un individu que personne n'a jamais rencontré, je ne
le juge pas. Je suis encore et toujours disposé à vous aider pour
rédiger des statuts associatifs, vous donner la parole sur le
journal pour sensibiliser la population à votre cause, et casser les
pieds à tous les élus municipaux possibles pour qu'ils
s'intéressent à vous dans le bon sens.
Mais
je ne peux définitivement pas aider des gens qui ne m'accordent pas
leur pleine confiance. Contrairement à Bordeaux Bordel,
je suis venu à plusieurs reprises, vous avez pu jauger ma personne
et vérifier si j'avais les apparences ou le discours d'un nazillon
notoire, ou d'une personne posée et volontariste. Vous souhaitez
savoir ce qui est puant ou objectivement intéressant dans mes
supposées « connexions »,
eh bien pointez-vous le 9 mai à la Victoire pour venir discuter avec
les personnes dont il est question. C'est la meilleure façon de vous
faire une opinion propre réellement critique. Vous voulez savoir ce
que je pense de chacun de ces gens et de leurs mouvements respectifs,
posez moi la question directement et vous le saurez. Que croyez
vous ? Que j'ai une vision angélique de la dissidence politique
avec laquelle j'ai des « connexions » ?
Toujours est-il que si vous continuez à donner du crédit à un
troll du web déversant des sacs de merde qui seront copieusement
répétées par quelques antifas à la limite du sectarisme, alors
vous vous couperez d'énormément de gens qui sont pour le coup
réellement antifascistes et qui pourraient vous faire bénéficier
d'une aide réellement désintéressée.
Je
ne dis pas pouvoir réussir l'impossible, mais je suis le genre
d'homme qui sait se battre pour tendre vers la réalisation de
l'impossible. Je ne vous demande pas un blanc seing, mais un climat
de confiance pour que je puisse faire quelque chose de concret,
au-delà des coups de pouce matériels et de quelques soirées où
nous pourrions justement trouver plaisir à débattre, s'engueuler,
ou refaire le monde au-travers de pensées communes en fonction des
sujets. Pour que ces soirées arrivent, encore faut-il que je me
sente moi-même accepté pour ce que je suis, et non avec la
désagréable impression que « facho »
est tatoué sur mon front quand je discute avec certains d'entre
vous.
Je
vous le dis car il y a réellement quelques personnes pour qui j'ai
une énorme sympathie parmi vous (et qui ne s'en doutent même pas),
et cela m'attristerait énormément que du fait d'un climat de
suspicion réellement stupide et malvenu, nous n'ayons pas pu
travailler ensemble à faire du « Chat ira » le
symbole d'une lutte intelligente et pourquoi pas réussie à terme.
Réagissez
vite, je ne peux pas vous en dire plus.
Amitiés
à tous, et même à ce crétin de Bordeaux Bordel qui
ne les mérite pas,
Sylvain
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Quelque chose à ajouter ?