jeudi 27 août 2015

Cher François, nous espérons ta neutralisation


Cher François,

Le 25 Août dernier à l'occasion de ta rencontre avec les Ambassadeurs Français, tu n'as rien trouvé de mieux que lâcher un nouveau postillon dont tu as le secret, en évoquant la nécessité de "neutraliser" l'actuel président légitime de la République Syrienne. Tu as même ajouté que tu continuerais à soutenir "l'opposition nationale Syrienne" que tu jugerais "modérée".

Voila un pays qui est à feu et à sang du fait, entre autre, de ton soutien à cette "opposition" que tu juges "modérée" depuis que tu souilles de ta présence la plus haute institution de la République Française, et il semble qu'aucune remise en question ne vienne traverser ton esprit.

A la rigueur, de tels propos ne dérangeraient guère le citoyen que je suis, si tu étais un ivrogne braillant sa vision de la géopolitique dans un bar sordide, mais il se trouve que tu occupes de fait des fonctions qui t'imposent d'incarner les intérêts de la France, et je commence à être las de me dire qu'aucun Haut Fonctionnaire de notre corps diplomatique, ne vienne pas t'expliquer quelques rudiments de communication à connaître, lorsqu'il s'agit de parler au nom du peuple Français tout entier. Aussi, j'en viens à espérer qu'il arrivera une bonne âme sur cette planète pour te "neutraliser", cela par n'importe quel moyen.

Depuis le régime de Vichy, jamais la France n'avait connu un tel niveau de médiocrité et de prostitution à des intérêts étrangers au plus haut sommet de l'Etat. Faut-il te rappeler que Pierre Laval a terminé sa carrière fusillé pour ses crimes de haute trahison pour que tu prennes conscience de l'avenir qui sera le tiens si tu insistes à détruire par chaque bout, tout ce qui fait la grandeur de la France ?

Certes, pour le moment, les sans-couilles qui sont aux plus hautes responsabilités dans les instances militaires, judiciaires et administratives de la France savent pertinemment qu'il devient une urgence vitale pour notre Nation que de te "neutraliser", mais n'attendent que trop que les "sans-dents" aillent au casse-pipe à leur place pour t'évincer. Et je t'accorde que les "sans-dents" que nous sommes, manquons encore clairement d'unité pour que cela puisse s'organiser dans les plus brefs délais. Mais vois-tu François, pour chaque postillon que tu craches, pour chaque trahison nouvelle que tu fomentes, tu élèves le curseur de notre colère. Et moi qui suis en immersion totale dans ce peuple que tu méprises depuis les lustres de la République, je peux t'assurer que la colère atteint un degré tel, qu'il n'y a désormais pratiquement plus aucun espoir que l'insurrection que nous appelons de nos vœux pour te "neutraliser", puisse s'épargner de toutes les violences possibles à ton égard lorsque nous serons enfin aux portes de l'Elysée.

Je suis de ceux qui préfèrent de loin que tu sois destitué, puis jugé par un Tribunal d'exception, car  la permanence de l'Etat de droit est la seule voie qui puisse permettre à notre pays de maintenir sa cohésion. Mais je reconnais que si un jour l'on devait voir ta gueule de despote sanguinaire se balader au bout d'une pique dans les rues de Paris, je serais de ceux qui exulteraient une joie immense de constater ta neutralisation effective et définitive, ne serait-ce qu'en pensant à tous ces civils Syriens morts dans les mêmes conditions, du fait de ton soutien à cette opposition à Bashar Al Assad que tu oses dire "modérée"

Il n'existe pas de "droit d'ingérence" dans les traités internationaux. En revanche, la propagande de guerre et la déstabilisation d'Etats tiers sont bien des crimes. Tout comme les intelligences avec des puissances étrangères, et crois bien que nous saurons te le rappeler le Grand Soir venu.

Dans l'attente, je tiens à te rappeler que sur les 193 Etats-membres de l'ONU, seuls 12 ont apporté une reconnaissance officielle de cette "opposition" que tu dis "modérée". La France doit-elle se mettre en porte à faux avec la réelle "Communauté Internationale" sur la légitimité de l'actuel président de la République Syrienne ?

Certes, tu as en réelle affection tous les Etats terroristes de la planète comme les U.S.A, l'Arabie Saoudite, le Qatar ou Israël, mais encore une fois, tu as toute liberté d'être une ordure sanguinaire en cuvant un mauvais vin dans un bar glauque, mais pas dans la position qui est la tienne.

Aussi, puisque le bloc de constitutionnalité de la France prévoit dans l'article 15 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 que "la société a le droit demander compte à tout agent public de son administration", je souhaite connaître précisément et dans les moindres détails, l'ensemble des fonds publics que tu as alloué depuis ta prise de fonction, à cette "opposition" Syrienne et sur les comptes de quelles entités très exactement.

Et puisqu'il m'est permis de t'évoquer quelques obligations constitutionnelles qui s'imposent à ton administration, je tiens à te rappeler que l'article 14 de la Constitution de 1946 dispose que "la République Française, fidèle à ses traditions, se conforme aux règles du droit public international. Elle n'entreprendra aucune guerre dans des vues de conquête et n'emploiera jamais ses forces contre la liberté d'aucun peuple".

Dans l'attente de ta réponse à ma question concernant les fonds alloués avec nos impôts à "l'opposition syrienne" je te souhaite les pires calamités que puisse éprouver un homme, eu égard à celles que tu imposes à des millions de civils dans différents pays du Monde par tes agissements.

Avec tout mon mépris,

Sylvain Baron

dimanche 23 août 2015

L'antériorité ne prédispose pas de l'avenir

Je ne crois pas pouvoir revendiquer être le plus sage de chacun d'entre nous, mais je constate quelque chose qui n'en finit pas de m'étonner au-travers de nombreuses discussions, et me laissant à penser que le logos est bien malmené face au pathos chez nombre de nos concitoyens.

En effet, pour chaque pensée positive ou constructiviste que je peux émettre tant sur la question de l'insurrection ou des formes que pourraient prendre la démocratie dans l'avenir, on m'objecte très souvent des propos renvoyant aux vicissitudes actuelles. 

Untel dira : "les influences d'argent ont le pouvoir, donc nous ne pouvons pas prendre le pouvoir"
Un autre dira : "Il faut du tirage au sort partout, le système électoral ne promeut que les oligarchies"

Ce sont des arguments récurrents (pour ne pas dire constants) qui encore une fois, sont supposés former une objection à des propos qui :

- éludent l'influence des intérêts privés ou étrangers sur nos institutions, puisqu'il s'agit de parler d'insurrection. 

Que peut le pouvoir de l'argent face au pouvoir des masses ? Absolument rien, même le plus rôdé des C.R.S pourrait en témoigner : il y a un seuil de foules contre lequel il est strictement impossible de maintenir l'ordre, quand bien même un Ministre aboierait à un préfet de trouver une solution.

- éludent la forme actuelle des institutions, puisqu'il s'agit de les repenser complètement. 

Comment peut-on dire par exemple que l'élection doit être évincée totalement des différents modes de désignation de nos mandataires, si l'on considère qu'il faudra que le référendum d'initiative populaire et révocatoire soit un droit acquis dans notre prochaine constitution ? Dans un tel cas, l'élection perd beaucoup de ses contraintes connues actuelles (non pas toutes), et retrouve sa pertinence à partir d'un cadre parfaitement réfléchi et en fonction de certains mandats.

Nous pourrions évoquer aussi les lois déjà écrites, les traités auxquels nous sommes assujettis, les révolutions passées rattrapées par des influences d'argent et nombre d'autres sujets qui, dès lors qu'ils sont conscientisés comme "systémiques", sont considérés comme inamovibles.

C'est pourtant le propre des civilisations (et pour le moins une vieille habitude Française) que d'envoyer valdinguer ce qui durant quelques décennies semblait inamovible, pour générer des progrès sociaux et démocratiques brutalement et toujours rapidement.

Ce qui existait avant ou du moins, ce qui est actuellement, ne peut donc en aucun cas être considéré comme ce qui sera dans l'avenir. Dès lors, à quoi bon s'enfermer dans ce qui est ou ce qui a été, puisque nous pensons et dessinons un futur tout autre ? J'en arrive même à trouver plus agréable de partager des discussions avec des gens avec qui je suis en profond désaccord, mais qui pour autant ne se réfèrent jamais au passé ou au temps présent pour imaginer les avenirs possibles, sauf lorsqu'ils y trouvent des leçons utiles pour construire une pensée positive.

Car les objections consistant à réduire l'arborescence des futurs possibles à des schémas déjà usités témoignent à mon sens de ressorts de la psyché bien plus que de l'analyse politique réelle. En verrouillant l'avenir aux desseins de notre oligarchie mondialiste, ou encore aux dysfonctionnements actuels ou passés tant des révolutions que de la salubrité de nos institutions, c'est un sentiment individuel et presque charnel qui parle, non une certaine logique d'esprit se moquant de nos états d'âme.

L'on pourrait parler d'apathie, de défaitisme, voir d'une pensée morbide. Certes, cet interlocuteur pourra être tout à fait renseigné sur les réalités géopolitiques, économiques ou institutionnelles qui nous asservissent mais il ne proposera pas de solutions immédiates et plus pérennes qui en découlent. Enfin si, mais je n'appelle pas cela une solution, mais là encore une marque du pathos : 

L'insurrection violente.

Ce sont en effet bien souvent ceux qui restent en cycle fermé sur les aspects sombres de notre histoire ou de notre actualité, qui appellent le plus souvent à la révolte violente. On envoie la raison à la poubelle, et l'on se sent prêt à mourir du point de vue charnel comme si le corps devait être en adéquation avec un esprit souffrant lui-même d'une petite mort. En effet, l'insurrection violente comme motivation suppose que son promoteur tienne compte qu'il pourrait lui-même être sacrifié dans un bain de sang. C'est un désir individuel qui exclut la réflexion collective. La majorité d'entre nous ne souhaitons pas mourir ou être blessé(e) dans des affrontements violents avec la maréchaussée, et les idées insurrectionnelles qui en découlent, tiennent souvent compte de cette logique de survie, mais aussi de respect de l'intégrité corporelle de l'autre. Car les défenseurs d'une quelconque action visant à nuire au Système, sont co-responsables de leurs agissements et de leur organisation, et ont tendance à veiller les uns sur les autres par nécessité autant que par fraternité dans leur combat collectif. Voila pourquoi celui qui défend l'insurrection violente est non seulement dans le pathos à mes yeux, mais aussi profondément individualiste puisqu'il refuse d'inclure dans sa réponse, la responsabilité de son propos et de ses actes face à la collectivité. Il n'en a cure, seul le sang des salauds ou le sien propre s'écoule dans son esprit, au point de jeter un voile écarlate sur ce qui devrait être le fil conducteur d'une résistance pacifique et organisée :

La Raison

C'est ainsi une forme d'incohérence d'esprit à mes yeux que se référer constamment à des désastres démocratiques et sociaux passés ou actuels pour justifier l'inertie mortifère d'une situation donnée, puisqu'il s'agit justement d'épurer notre mental de ces réalités pour imaginer les solutions rationnelles qui en découlent. L'imagination est avec la curiosité la plus puissante des armes de l'esprit humain. Imaginer, c'est créer de toute pièce à partir de peu d'éléments existants, un monde parfait et provisoirement immatérialisé. C'est anticiper et créer ce qui devra advenir. Bien sûr, notre imagination doit se confronter à des contraintes particulières pour dissocier ce qui relève de l'utopie de ce qui est réalisable objectivement. Mais c'est justement par ce que la situation politique dans notre pays est excessivement dégradée que même en tenant compte de ces contraintes, notre imagination peut nous permettre de créer ce qui aurait relevé de l'utopie pour nos aïeux ayant vécu il y a moins de deux siècles.

Par exemple, aurait-on pu imaginer il y a deux cent ans, que l'on parlerait de revenu universel, de démocratie participative, ou d'une volonté de co-existence harmonieuse entre l'homme et la nature en ce début de nouveau millénaire ? Au début du XIXème siècle, où un tout petit nombre de Français avaient le droit de vote, où l'on travaillait plus de dix heures par jour, où la traite négrière comme le travail des enfants étaient conscientisés comme "systémiques", nous pouvons raisonnablement supposer que les animateurs des luttes sociales et démocratiques de l'époque, n'espéraient même pas aboutir à ce que nous connaissons actuellement comme modèle social et institutionnel. Cela alors même que notre génération considère le système actuel comme obsolète et profondément anti-démocratique. 

Ainsi, il y a deux façons de se référer à l'histoire. Soit nous tenons compte uniquement des actes manqués pour justifier l'impossibilité de changer le système - sinon par la violence - soit nous tenons compte des progrès obtenus dans la douleur certes, mais qui ont parfois changé intégralement la nature de notre système social et démocratique.

Et il n'y a strictement aucune raison objective qui devrait nous laisser croire que notre génération serait condamnée à l'inertie et l'asservissement car empêtrée dans des normes "systémiques" et gouvernée par des personnes qui nous sembleraient inamovibles. Rien n'est plus faux. Nous sommes précisément une génération qui du fait des grandes mutations technologiques et sociétales intervenues durant les trente dernières années - cela sur un terreau politique et social excessivement dégradé - a toutes les chances comme toutes celles ayant connu des situations analogues, de renverser la table brutalement et définitivement.

La question n'est donc plus de savoir quand cela interviendra-t-il, mais comment nous pouvons garder le contrôle sur ce qui adviendra nécessairement ? Cela afin de ne pas laisser des intérêts étrangers ou privés, s’immiscer dans notre prochaine révolution justement.

L'antériorité ne prédispose pas de l'avenir, mais nous permet juste de tenir compte des écueils à ne pas renouveler, et des raisons cycliques qui doivent nous rendre confiants sur le fait que nous allons bien reprendre notre destinée en main.

C'est pour cette raison que je m'insurge contre le défaitisme ambiant de gens qui sont contre-révolutionnaires bien malgré eux, et que je manifeste une confiance forte sur notre capacité à tout changer pour le mieux. Mais cela nous impose de nous en remettre à la raison, tant sur les nécessités insurrectionnelles (donc organisationnelles et pour des dates proches) que sur nos réflexions plus intellectuelles sur la meilleure façon de pérenniser un futur système social et démocratique espéré.

Il revient à chacun de considérer ainsi comment sont structurés ses propres réseaux militants, et d'accorder un crédit nettement supérieur à qui formulera des propositions claires et dénuées de défaitisme, de celui qui nous invitera à le rejoindre dans sa petite mort...

C'est ainsi que des personnes partageant un état d'esprit similaire au mien, ont tendance à se reconnaître et fraterniser plus aisément pour organiser nos luttes. Nous n'avons plus de temps à perdre !  


dimanche 16 août 2015

Le Jubilé des peuples

Le mot jubilé vient de l'hébreu יוֹבֵל (yôbēl), terme dont la signification est incertaine. On considère généralement qu'il désigne un bélier puisque dans la Bible, une corne de bélier (šôpar) est utilisée comme une trompette pour annoncer l'année du jubilé. 

Le terme est rendu en latin par jubilæus (de jubilare, « se réjouir ») dans la Vulgate de Jérôme de Stridon. 

Cette année-là est une année de libération générale, les terres aliénées ou gagées devaient être rendues, les dettes remises et les esclaves libérés. 

Le Lévitique(25:8–13) déclare ainsi :
« Tu compteras sept semaines d'années, sept fois sept ans, c'est-à-dire le temps de sept semaines d'années, quarante-neuf ans. Le septième mois, le dixième jour du mois tu feras retentir l'appel de la trompe ; le jour des Expiations vous sonnerez de la trompe dans tout le pays. Vous déclarerez sainte cette cinquantième année et proclamerez l'affranchissement de tous les habitants du pays. Ce sera pour vous un jubilé (יוֹבֵל) : chacun de vous rentrera dans son patrimoine, chacun de vous retournera dans son clan. 
L'expulsion des Juifs de Palestine a interrompu les comptes historiques, et à la question de savoir quelle serait la prochaine année du Jubilé, le Rabin Baruch S. Davidson conclue dans un article par la réponse suivante :


Nous attendons avec impatience le jour où Dieu apportera toute notre nation à notre patrie, y compris les dix tribus «perdues» et nous observerons l'année du Jubilé, ainsi que tant d'autres mitsvot que nous sommes incapables d'exercer jusqu'à ce que jour attendu.

En clair, pas de réponse chez les autorités religieuses juives, l'enregistrement du décompte des cycles s'est perdu dans l'exode vers l'Europe.

Les catholiques selon Wikipédia, considéraient le Jubilé comme une année sainte au bout de cinquante années de pénitence jusqu'au début de la Renaissance. Le dernier Jubilé selon le Vatican date de l'année 2000, mais disons qu'en 2015, nous pourrions fêter au moins un événement :

La politique de la chaise vide de De Gaulle face aux tentatives de fédéralisation de la C.E.E d'alors. C'était le 6 juillet 1965. Si je vous accorde que nous avons un peu de retard par rapport à l'appel qui va être lancé ici,  ce que l'on devra retenir comme idée globale du Jubilé, c'est une fin de cycle d'environ un demi-siècle, conduisant à l'affranchissement de notre dette et plus globalement de l'euro et l'Union européenne.

Je vous appelle au nom de cette exigence sociale et démocratique, à vous rassembler et marcher le Samedi 10 Octobre 2015 à Paris, pour porter les revendications qui vont suivre. Elles seront ajustables en fonction de ce que des économistes eurolucides voudront bien nous conseiller. Mais puisque nous parlons de nous affranchir de la dette, il faut bien que nous soyons conscients qu'il faudra intervenir sur la monnaie à la Source de son émission. :

Je vous propose rien de moins qu'un grand emprunt populaire de 1.110.000.000 de Francs non convertibles, directement émis par le Trésor Français, sous forme d'obligations de 30.000 Francs (en euro constants) versées aux 37 Millions de contribuables Français (toutes les personnes en âge de travailler ou à la retraite), qui ne pourront être dépensés que sur le territoire Français pour soit :

- Annihiler des crédits privés ainsi que toutes factures ou loyers en retard

- Investir dans des projets associatifs ou entrepreneuriaux

- S'offrir un voyage, un bateau, payer des études, consommer (en mieux pour les plus responsables d'entre nous)

Au bout de six mois, ces 30.000 Francs non convertibles se déprécieront de 10 % chaque mois par une rétro-cession à la Banque de France de ce taux d'intérêt sur le capital non dépensé. Ce Franc fonctionnera en vérité comme beaucoup de monnaies locales :

- Il sera adossé à l'euro en terme de valeur (et il mettra un terme à cette prison des peuples)
- C'est une monnaie fondante (sa valeur se déprécie avec le temps)
- Il n'intéressera que les échanges dans son territoire de circulation (ce Franc ne peut être dépensé qu'en France)

L'objectif est d'abord social :

15 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté de l'INSEE. Toute la génération ayant entre 20 et 55 ans (en moyenne) encaisse un déclin économique constant, avec plus de cinq Millions de chômeurs, 1,6 Millions de Smicards et toute une classe moyenne qui étouffe sous l'inflation du prix de l'immobilier, de l'énergie et de la fiscalité. La misère sociale jette à la rue des centaines de personnes chaque jour. Nous devons offrir une respiration sociale immédiatement et relancer l'économie Française sans délais ! Nous avons connu les 30 glorieuses lorsque la France était Souveraine sur sa monnaie, nous savons comment recommencer, mais cela nécessite "un reboot" pour bien démarrer.


Du jour au lendemain, nous pouvons voir apparaître sur la base d'une simple Ordonnance du président de la République, 30.000 Frcs au crédit sur notre compte courant. Nous pourrons les dépenser comme nous le souhaiterons à l'exclusion des investissements boursiers ou dans l'épargne. C'est une monnaie fondante, elle doit être dépensée le plus rapidement que possible.

Il y aura donc un choc de consommation, et cela aura un effet immédiat sur la création d'emplois. Je préfère laisser un économiste estimer cela, mais je suis certain qu'envisager le Million d'emplois créés en moins d'une année ne serait pas un chiffre farfelu. 

Les bilans bancaires et comptables de nombre d'entreprises et institutions de l'Etat seraient assainis. En effet, on me reprochera peut-être ma candeur, mais je pense que la majorité des Français s'émanciperaient de crédits à la consommation ou immobiliers restant à rembourser, de dettes de logement, d'énergie, de factures d'eau en retard, des procès verbaux en souffrance, pour se débarrasser en premier lieu d'une épée de Damoclès qui pèse certes sur leur budget, mais surtout sur leur moral. Etre endetté n'est pas une situation qui favorise notre sérénité au quotidien.

Il y aurait aussi un effet évident sur la création d'entreprises. 30.000 Frcs constitue un capital de départ confortable pour la majorité des entrepreneurs souhaitant se lancer avec un minimum de puissance de feu. 

Certes, nous pourrions reprocher qu'il poussera à une consommation de gaspillage pour beaucoup d'entre nous, mais incidemment, c'est aussi ce qui nourrira le reboot économique dans un premier temps. Et dans ce cadre, il faut aussi que ce Franc non convertible puisse être investi dans nos entreprises nationales (et à renationaliser) à travers des actions populaires et des projets industriels d'avenir pour la France. 

L'autre reproche que des économistes plus pointus feront, sera qu'un emprunt pesant l'équivalent de la moitié du P.I.B de la France, alourdirait notre dette de 2000 Milliards d'euros à plus de 3000 Milliards de Francs. Mais les mêmes économistes se satisfont aujourd'hui des centaines de Milliards d'euros versés à flux constants dans l'usine à gaz bancaire et euromaniaque, sans que cela ne règle quoi que ce soit à la misère sociale, tout en nuisant profondément à la démocratie en Europe.

On peut arguer qu'il y a des trillons d'euros que le peuple Français a versé depuis plus de cinquante années, pour servir des intérêts privés et étrangers, mais jamais celui des peuples, et pour le moins le notre. Notre économie s'est elle littéralement effondrée de ces trillons d'euros perdus durant des années ? Absolument pas. La France est la sixième économie Mondiale, la troisième puissance nucléaire au Monde, le second contributeur européen de l'Union européenne, et un Empire monétaire en Afrique avec le Franc CFA. Il faut regarder notre pays pour ce qu'il est : 

Nous sommes une véritable puissance économique et militaire mondiale, gouvernée par des des mafieux et des incapables. Mais aussi malmené économiquement et diplomatiquement qu'est le vieux Royaume de France, il est impossible d'écraser financièrement le poids lourd que nous sommes dans l'économie mondiale. Pas même avec 1000 Milliards de dette supplémentaire, qui ne posera pas de grandes difficultés quant à être remboursée par l'ensemble d'entre nous.


Nous en remboursons 2000 Milliards actuellement pour satisfaire les Banksters et les eurocrates, nous aurons bien l'occasion d'auditer ces 2000 Milliards là dans un futur proche, tout en garantissant le remboursement des 1100 Milliards empruntés et injectés dans l'économie réelle selon la théorie de l'hélicoptère.


Le fait que l'économie se relance brusquement entraîne par ailleurs de facto une plus grande collecte de l'impôt et un assainissement des montants exigibles par l'Etat de différentes dettes fiscales en souffrance. Dès la première année, c'est sans doute près de 200 Milliards d'euros (soit 10 % de l'emprunt) qui pourraient revenir dans les caisses de l'Etat directement ou indirectement. Je pense là aussi que le chiffre n'aurait rien de farfelu pour un économiste, la seule T.V.A à 20 % récupérée sur cette allocation exceptionnelle à dépenser dans l'économie réelle, témoigne empiriquement de la logique du chiffre.

Cette revendication que nous nous empruntions à nous-même de quoi nous verser 30.000 Francs sur chacun de nos comptes bancaires a donc deux motivations essentielles :

- Sortir les Français de la pauvreté au plus vite et relancer l'économie immédiatement
- Sortir la France de l'Union européenne et de l'euro, en court-circulant les règles des traités qui nous interdisent de battre monnaie librement. Une nouvelle politique de la chaise vide, mais instaurée par le peuple. 

Une autre raison me fait soutenir cette proposition et bien de mes lecteurs habituels me comprendront :

Nous avons coutume de dire que la Révolution découlera des frigos vides. C'est une façon subtile et polie d'expliquer que les Français à l'ère du consumérisme et des attaques incessantes sur notre sentiment d'identité collective, sont devenus individualistes. Ils ne se mobilisent plus pour sauver leurs intérêts sociaux et démocratiques (c'est à dire collectifs). Les Libéraux de Mai 68 ont bien réussi leur travail de sape sur notre Fraternité. 

La seule mesure politique qui pourrait finalement les mobiliser, c'est leur intérêt personnel. La monnaie étant le moyen le plus immédiat de servir les intérêts personnels de chacun, l'ensemble ne pourrait être que ravi à l'idée de tenir le Siège de Paris pour contraindre nos autorités de fait se disant "Gouvernement de la France" à circonvenir à la pénurie monétaire que le plus grand nombre d'entre nous subissons.

Mais tous ceux qui ont compris la vision de plus long terme et moins mercantile sous-jacente à cette proposition, savent qu'il s'agit avant tout de désarçonner le Cheval de Troie européïste sur notre Souveraineté Nationale, en restaurant nous même le Franc par l'intéressement pécunier de tous les citoyens à cette nécessité vitale.

Si les Français ne gagnent rien à converger vers Paris, ils ne se déplaceront pas. Je n'espère donc pas de nos premiers réseaux (les plus informés sur la nature réelle de l'U.E et la monnaie) qu'ils soient les seuls à se mobiliser, mais intéresser le plus grand nombre de Français, y compris ceux qui ne s'intéressent pas à la géopolitique et l'économie comme nombre d'entre nous.

Le chiffre de 30.000 Frcs peut être modulé et le poids global de l'emprunt national lié, peut aussi varier à la hausse comme à la baisse. Ce qui compte reste la simplicité de cette revendication, malgré les explications nécessaires édictées plus haut :

Nous exigeons que le Gouvernement ordonne à toutes les agences bancaires de France, de porter au crédit sur le compte courant de tous les Français enregistrés fiscalement, d'une très forte somme d'argent. Et tant que cette revendication ne sera pas acceptée, nous devrons rester mobilisés et maintenir la pression avec des millions de citoyens sur Paris pour la porter autant de temps que cela sera nécessaire.

Et comme seuls nos premiers réseaux seront capables d'amorcer cette Résistance, il m'apparaît non négociable d'organiser nos rassemblements et cortèges à travers un itinéraire qui ne pourra pas laisser les millions de Français ignorants de nos revendications :

Nous irons directement devant trois grands médias nationaux pour nous faire entendre du plus grand nombre, et il est une exigence que nous soyons plusieurs milliers pour être crédibles face aux journalistes. Voila donc l'itinéraire du cortège que je compte déclarer à la Préfecture de Paris :


Si nous voulons être rejoints et passer de quelques milliers de personnes à plusieurs millions de citoyens à pour faire notre Jubilé, il faut oublier les places de la Nation ou de la République. Les médias sont les seuls endroits réellement stratégiques pour que le peuple se fasse entendre. Le 14 Juillet dernier, je n'ai pas réussi à motiver un grand nombre d'entre vous à me suivre à BFM Tv, mais je n'en démords pas, c'est vers eux qu'il faut converger, que l'on pardonne mon obstination.

J'espère que vous répondrez à cet appel, il nous faut mettre un terme à cinq décennies de démolition des acquis du programme du Conseil National de la Résistance et de notre Souveraineté Nationale. Nous le pouvons, cela ne tient qu'à nous.


Vous pouvez vous inscrire sur l'événement Facebook ICI

Sylvain Baron


mardi 11 août 2015

La Stratégie de défense judiciaire des Décrocheurs

Le 25 Novembre prochain à Bordeaux, débutera le premier procès des "Décrocheurs" à 13h30 au tribunal de Grande Instance, 30 rue des Frères Bonie, 3ème chambre, salle G. C'est un procès important à plus d'un titre car il va permettre de poser deux questions très sensibles :

La première porte sur le droit de résistance à l'oppression et la seconde sur la légalité du pavoisement du drapeau de l'union européenne sur les bâtiments et places publiques.

Retour sur les faits :

Durant l'hiver 2015 (entre janvier et mars de la même année), j'ai eu l'occasion de partir décrocher des drapeaux de l'union européenne dans les communes de Lignan de Bordeaux ; Sadirac et Camblanes et Meynac. Ces drapeaux ont été à chaque fois remis par courrier et parfois en main propre à des institutions de la République ou encore à des journalistes.

Au terme de la procédure d'enquête, je suis donc accusé de "soustraction frauduleuse d'un drapeau européen" appartenant à chacune des communes pré-citées. Je compte pour ma défense signifier qu'il ne s'agit pas d'une soustraction frauduleuse telle que prévue par l'article 311-1 du Code pénal, mais un fait de résistance à l'oppression tel que prévu par l'article 2 de la déclaration des droits de l'homme de 1789 qui dispose que :

Art. 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l'oppression.

Ce que je compte faire valoir en décrivant mon action comme étant celle liée à un effort collectif entamée par les membres d'une association politique intitulée "Les Décrocheurs" et dont les statuts publiés au journal officiel du 21 Février 2015, se réclament du droit de résistance à l'oppression. Point que la préfecture n'a pas contesté puisqu'elle nous a remis un récépissé de déclaration. C'est donc que cette autorité administrative reconnaît elle-même ce principe de droit constitutionnel.

Pour opposer au procureur de la République la saisine de notre droit de résistance à l'oppression, il reviendra au juge d'accepter une question prioritaire de constitutionnalité, afin de savoir si le Conseil Constitutionnel considère qu'il n'y pas de délit de vol en considération des arguments que la défense produira.

Il est à ce stade utile de savoir que d'entrée, je m'achemine vers un procès perdu et une condamnation à une forte amende, voir à de la prison ferme. Je ne ferais pas grâce à la partie adverse des arguments qu'elle pourra soulever à raison, mais je n'ai jamais provoqué ce procès dans l'espoir de le gagner aux yeux des magistrats, mais bien aux yeux du peuple, du moins cette fraction qui est particulièrement éveillée sur les questions qui vont être soulevées durant ce jugement.


L'oppression

Dans un entretien paru au Figaro le 29 janvier 2015, Jean-Claude Junker, président Luxembourgeois de la Commission européenne déclarait ceci à propos de la Souveraineté des peuples :

« Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. »

Et effectivement, comment lui donner tort au vu que tous les Référendums témoignant du refus des peuples à accepter des plans d'austérité ou une construction européenne "sans cesse plus étroite", ont été purement et simplement violés.

Cela alors que le Référendum est réputé décisionnel en France par le Conseil Constitutionnel, qui se fonde sur les travaux de la Commission de Venise dans l'article G d'une note intitulée "questionnaire sur le référendum" publiée sur le site de l'institution.

Si les acteurs les plus importants de "la construction européenne" eux-mêmes, témoignent que les traités européens s'opposent à la démocratie, alors il convient de parler de tyrannie ou encore d'oppression contre l'ensemble des peuples concernés par ces traités, à commencer par notre propre communauté politique.  Et cette tyrannie a un emblème que la France n'a pas reconnu dans l'article 52 des déclarations annexées au traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, ni même dans notre constitution, à savoir :

"Le Drapeau européen"

Il me faudra donc commencer par présenter dans quel régime de légalité, s'inscrivent les objets "soustraits frauduleusement" aux mairies concernées. Il se trouve que tant dans notre constitution, que les traités européens ou encore les deux circulaires en vigueur sur l'usage du drapeau tricolore, non seulement, il n'existe aucune reconnaissance officielle du "drapeau européen" comme étant un emblème à même d'unifier la communauté politique qu'est le peuple Français, mais en outre, l'une des circulaires en vigueur va jusqu'à considérer "que les exhibitions sur la voie publique d'insignes ou d'emblèmes associés aux couleurs nationales, sont d'une manière générale, de nature à compromettre la sûreté et la tranquillité publique; qu'elles peuvent dont être interdites;".


Et l'on peut considérer à ce stade que "la soustraction frauduleuse" d'un "drapeau européen" est factuellement un trouble à l'ordre public. Si comme je souhaiterais l'argumenter devant la cour, le "drapeau européen" est bien un emblème à caractère politique, cela signifie que son achat et son usage avec les impôts des administrés des communes concernées, sert à favoriser la communication des idéaux politiques particuliers des élus ayant approuvé ces dépenses, et non de l'ensemble de leurs administrés.

J'en veux pour preuve le fait qu'en 2005, lorsque le Référendum portant sur la ratification du Traité Constitutionnel Européen a révélé ses résultats, les Girondins ont rejeté massivement ce projet de traité. Nous pourrions ajouter que comme dans toutes les communes de France, il y a des habitants de Lignan de BordeauxSadirac et Camblanes et Meynac qui, à chaque élection présidentielle, votent pour des personnalités dénonçant avec plus ou moins de force le rattachement de la France à l'union européenne et la zone euro. 


Anca Christina Sterie de l'Université de Lausanne a pour sa part, publié une intéressante étude sur le "drapeau européen" qui dès la page 5 du document, témoigne de l'absence de caractère officiel à cet emblème et la volonté de créer artificiellement une communauté politique à partir de celui-ci :

Drapeau ou emblème ? Alors que la formulation écrite rappelle manifestement le besoin de trouver un «drapeau», l’aboutissement de la recherche n’est qu’un emblème, qui peut être reproduit sur différents supports, parmi lesquels le tissu, et porter ainsi la fonction d’un drapeau (Theiler, 2005 :1). Selon Tobias Theiler, les gouvernements de certains Etats membres du CoE auraient refusé l’adoption d’un drapeau, mais auraient accepté l’adoption d’un emblème, tout en sachant que l’emblème serait utilisé aussi en tant que drapeau (Theiler, op.cit. :64). Même si cette manœuvre n’est pas interdite, elle ne confère pas, tout de même, un statut «officiel» au drapeau – dans le sens qu’il n’est pas adopté en tant que tel. La différentiation surgit aussi lorsque la Commission Européenne, en 1973, déclare un concours sur l’établissement d’un emblème à but publicitaire (Lager, 1995 :50), de même que dans un document de la Direction X de la même Commission qui traite de l’utilisation du drapeau, de l’emblème et de l’hymne. Cette ambiguïté par rapport au statut officiel ne s’est pas posée quant à l’adoption des autres symboles tels que l’hymne, la devise, l’iconographie des pièces de monnaie ou la Journée de l’Europe. A quel point est-ce important de prendre en considération le statut officiel et la base juridique du drapeau ? D’un côté, l’emblème est utilisé en tant que drapeau avec efficacité et peu de personnes savent qu’il ne s’agit pas d’un drapeau mais d’une adaptation. La base juridique n’aurait donc pas tellement d’importance, à cause de son utilisation pratique. L’expérience des drapeaux utilisés par les Etats nous apprend que non seulement le drapeau est changé après une révolution, mais que le peuple ou la classe révoltée utilise un drapeau bien avant que le changement de régime soit confirmé. Dans ce cas, le fait que le drapeau ne soit pas adopté officiellement n’a pas d’importance, ce qui compte, c’est qu’il soit «adopté» par la masse. Cependant, la raison de l’absence de base juridique d’un drapeau n’est pas insignifiante. Depuis 1955, lorsque le premier drapeau «européen» est adopté et jusqu’en 2008, ce symbole a souvent été perçu comme étant en compétition avec les symboles politiques nationaux. L’adoption du drapeau en tant que drapeau est un acte symbolique en lui-même, rendant compte de l’acceptation d’une définition au moyen d’un seul symbole, de l’accord commun entre les membres. L’absence de cette base juridique et l’utilisation du drapeau sans connaître qu’il est un emblème sont encore plus symboliques, car elles démontrent un intérêt manifeste vers l’utilisation de ces symboles, une habitude politique de représentation, plus qu’une véritable entente. Le rôle des symboles serait-il donc seulement de «faire semblant» et de masquer les problèmes pour l’opinion publique ? Un des intérêts principaux dans la recherche d’un drapeau a été d’offrir un symbole visuel à la masse. Adopté en tant qu’emblème mais utilisé et nommé comme drapeau, ce symbole a un statut officiel qui n’a pas eu de répercussions réelles dans la pratique. Cette dispute sur son statut symbolise plutôt un désir de garder la primauté de l’Etat par rapport à l’union des pays. 

Cet emblème que nous n'avons donc pas reconnu par le droit, et qui de fait, ne devient qu'un banal objet de propagande visuelle en faveur de la tyrannie dont nous avons parlé précédemment, ne peut que correspondre aux croyances particulières des élus qui votent les budgets municipaux permettant l'achat d'un tel objet. Cela en contrevenant à l'article 1111-1-1 du Code général des collectivités territoriales, qui dispose que :

1. L'élu local exerce ses fonctions avec impartialité, diligence, dignité, probité et intégrité. 

2. Dans l'exercice de son mandat, l'élu local poursuit le seul intérêt général, à l'exclusion de tout intérêt qui lui soit personnel, directement ou indirectement, ou de tout autre intérêt particulier. 

3. L'élu local veille à prévenir ou à faire cesser immédiatement tout conflit d'intérêts. Lorsque ses intérêts personnels sont en cause dans les affaires soumises à l'organe délibérant dont il est membre, l'élu local s'engage à les faire connaître avant le débat et le vote. 

4. L'élu local s'engage à ne pas utiliser les ressources et les moyens mis à sa disposition pour l'exercice de son mandat ou de ses fonctions à d'autres fins. 




Depuis l'échelon municipal jusqu'aux plus hautes instances parlementaires et exécutives de l'Etat, l'ordre constitutionnel est aliéné, et la loi n'est pas respectée au profit d'une tyrannie qui se reconnaît elle-même comme telle. Nous n'avions pas connus une telle propagande en faveur d'une tyrannie depuis l'invasion de l'Allemagne nazie sur notre territoire. Et puisqu'il fut une époque où décrocher un drapeau arborant la croix gammée était considéré comme un haut fait de résistance, je considère que la même question se pose toujours en 2015, même si la nature de l'oppression a désormais bien changé.

Mais cela signifie que les élus qui votent de tels budgets que ce soit au niveau d'une collectivité territoriale ou d'une institution nationale, se rendent coupable de collaboration avec l'ennemi à l'égal d'hier, bien que le Code pénal préférera parler d'intelligences avec des puissances étrangères. 

Ce qui peut être extrêmement difficile à démontrer s'agissant de simples élus locaux à qui l'on peut reprocher en droit leur seul mauvais usage des fonds publics qui sont sous leur responsabilité. Ce n'est cependant plus le cas s'agissant de personnes ayant des hautes responsabilités au sommet de l'Etat, mais cela est une toute autre procédure judiciaire. Elle rentre néanmoins dans l'ensemble des dénonciations auxquelles s'attellent les Décrocheurs, que ce soit par voie de justice ou en faisant saisine de notre droit de résistance à l'oppression.

L'Etat de nécessité, Article 122-7 du Code Pénal

Dans l'attente, à l'égal des faucheurs OGM qui le 9 décembre 2005, ont vu le tribunal correctionnel d'Orléans rendre un jugement faisant état de la recevabilité de l'article 122-7 du l'état de nécessité au motif que :

« Les prévenus rapportent la preuve qu’ils ont commis l’infraction de dégradation volontaire pour répondre à l’état de nécessité » (…). Cet état de nécessité résulterait de « la diffusion incontrôlée de gènes modifiés qui constitue un danger actuel et imminent, en ce sens qu’il peut être la source d’une contamination affectant des cultures traditionnelles ou biologiques » qui en déduit que « La commission d’une infraction pénale pour remédier à la situation de danger était en l’espèce fondée au regard des enjeux en cause » rappelant par ailleurs le droit « à valeur constitutionnelle de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé pour les citoyens, ainsi qu’il a été reconnu dans la charte de l’environnement de 2004 ».

C'est donc sur la foi d'une partie de notre bloc de constitutionnalité (la Charte de l'environnement) dont l'ordre était menacé par une disposition réglementaire autorisant la culture d'OGM, et sur les notions d'imminence et de gravité du péril qu'il fallait circonscrire, au besoin en commettant une infraction dont le préjudice pour la collectivité restait relatif et proportionnel à ce péril.

Ce jugement bien que cassé aujourd'hui, reste la preuve formelle que parfois, un Magistrat peut s'appuyer sur des textes de loi ou de constitution, qui bien que manquant volontairement de précisions, peuvent s'appliquer en fonction des circonstances.

Mais l'article 122-7 du Code Pénal a une portée aussi large que difficile à faire valoir. Car il faut justifier de l'actualité ou l'imminence d'un péril et justifier qu'une infraction commise a permis d'enrayer ce péril, avec toutes les proportionnalités qui s'imposent. En fait, invoquer cet article de loi n'a aucune utilité réelle pour justifier l'action du décrochage lui-même, mais tout à fait opportunément, permet de trouve un axe de réflexion sur le droit de résistance à l'oppression.


Là où le Droit est aveugle, le juge peut créer du Droit.

L'article 4 du Code Civil dispose que "le juge qui refusera de juger, sous prétexte du silence, de l'obscurité ou de l'insuffisance de la loi, pourra toutefois être poursuivi comme coupable de déni de justice". Ce texte qui bien que relativisé par l'article 5 du même Code et n'ayant pas de valeur constitutionnelle, explique toutefois comment les Magistrats peuvent créer des jurisprudences, c'est à dire du Droit, là où le législateur se voulait silencieux.

La plaidoirie que j'espère ainsi imposer au Tribunal Correctionnel de Bordeaux, certes devra s'appuyer sur certains arguments techniques et légaux pour les questions de forme, mais doit avant tout en appeler à la philosophie du droit, et au pouvoir donné au magistrat de créer du Droit là où le Droit de résistance à l'oppression se montrait trop silencieux.

Tous les avocats et magistrats honnêtes, concéderont que cette démarche est vouée à l'échec mais j'espère bien qu'il existe des femmes et hommes profondément passionnés par l'idée de Justice, qui comprendront que ce procès et tous ceux à venir s'agissant des Décrocheurs, peut et doit être un moyen pour le peuple d'arracher l'expression de sa Souveraineté Nationale, au-moins par une plaidoirie défendant publiquement l'idée que le droit de résistance à l'oppression a raison d'être saisi pour commencer, sur les symboles matérialisés sur l'espace public d'une tyrannie aliénant l'ordre constitutionnel et abolissant les acquis sociaux de ce même peuple. 

Car si les symboles sont intouchables, alors ne restent que les biens et les personnes à attaquer, ce qui signifie un appel implicite à l'insurrection violente si la Justice ne se fait pas la défenderesse de ce Droit, là où des proportionnalités peuvent encore s'appliquer, et où le droit de résistance à l'oppression se doit objectivement d'être utilisé pour rétablir ou établir du Droit nécessaire à la sauvegarde de la Souveraineté Nationale.

Je lance donc un appel à tous les avocats qui ne se soucient pas de gagner un procès, mais souhaitent défendre simplement une importante question de philosophie du droit à me contacter par courriel, notre association n'est pas riche, et nous avons besoin de personnes compétentes et engagées pour nous représenter sur ce versant opérationnel de nos activités.

Sylvain Baron

contact : syldartha@gmail.com