Je vous écris pour réclamer l'asile politique en votre pays. En effet, l'Arabie Saoudite est considérée comme l'une des dictatures les plus totalitaires qui soit, et il semble que les valeurs qui sont défendues par votre plus haute représentation politique, inspirent nos propres dirigeants nationaux. Je n'apprécie guère en tant que citoyen d'un aussi prestigieux pays que le notre, que notre Oligarchie préfère instaurer mollement une tyrannie aussi efficiente et assumée que la votre, du fait que personne ne se plaindrait en France que l'on abolisse nos Libertés directement et sans outre forme de procès.
Permettez moi de faire quelques comparaisons entre votre ordre constitutionnel et l'asservissement auquel est soumis le peuple Français pour que l'on se comprenne un peu. L'article 7 de votre loi fondamentale dispose que :
L'autorité du gouvernement émane du Saint Coran et de la Tradition du prophète qui priment sur la présente et sur toutes les autres lois de l'État.
En France, sans que notre propre Constitution en dispose dans tes termes similaires, on pourrait sans craindre de verser dans la caricature, reprendre votre article de loi de la façon suivante :
L'autorité du gouvernement émane de Washington et de la doctrine mondialiste qui priment sur la présente et sur toutes les autres lois de l'État.
L'article 13 de votre Constitution dispose pour sa part que :
Le but de l'éducation est d'inculquer la foi islamique dans l'esprit des jeunes générations et de la transmettre avec savoir et compétences pour les préparer à devenir des membres utiles à la construction de leur société, qui aiment leur patrie et sont fiers de son histoire.
Et il pourrait être quasiment dupliqué en France dans les termes suivants :
Le but de l'éducation est d'inculquer la foi européïste dans l'esprit des jeunes générations et de la transmettre par voie de propagande scolaire et médiatique pour les préparer à devenir des moutons utiles aux intérêts financiers, qui haïront leur patrie et cracheront sur leur histoire.
Le but de l'éducation est d'inculquer la foi européïste dans l'esprit des jeunes générations et de la transmettre par voie de propagande scolaire et médiatique pour les préparer à devenir des moutons utiles aux intérêts financiers, qui haïront leur patrie et cracheront sur leur histoire.
Certes, il y a quelques divergences de vue sur le rôle de l'éducation entre votre dictature et la notre, mais la finalité reste la même : endoctriner les gosses à être de bons citoyens soumis.
Un autre article de votre constitution mérite toute notre considération :
Article 23.
L'État protège la foi islamique et applique la Charia islamique. L'État impose le bien et combat le mal ; il accomplit les devoirs auxquels l'appelle l'Islam.
Que l'on pourrait franciser de la façon suivante :
L'État protège la doctrine Charlie et applique la terrorisme médiatique. L'État impose le bien et combat le mal ; il accomplit les devoirs auxquels l'appelle Washington.
Pour information, la conception du "bien" pour notre Oligarchie, peut se résumer à peu près sur ces quelques mots clés : "USA ; ISRAËL ; U.E ; Euro ; Charlie ; OTAN ; Guerres ; Capitalisme". A l'inverse ce qui est "mal" pourrait être défini par les termes suivants : "Socialisme (en vrai) ; Souveraineté Nationale ; Paix ; FRANCS ; Histoire ; Livres ; Liberté d'expression ; Référendums".
J'ai poursuivi la lecture de votre loi fondamentale, et constaté que l'article 26 de votre Constitution est aussi tout à fait conforme à une certaine conception Française des Droits de l'Homme :
L'État protège les droits de l'homme conformément à la Charia islamique.
Mais la France n'étant point un pays musulman, votre article de loi constitutionnelle se métamorphoserait de la façon suivante :
L'État protège les droits de l'homme conformément à l'esprit du Régime de Vichy
Pour comprendre cet "esprit de Vichy", il faut savoir qu'à la bonne vieille époque de la collaboration, nos députés votèrent les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain, et surtout se désaisirent de leur rôle de contre-pouvoir à celui de l'exécutif. Il faut dire que dès que les problèmes à régler deviennent trop compliqués ou fatigants, il est une vieille coutume parlementaire Française, que de faire confiance à toute institution qui voudra bien légiférer à votre place. Ainsi, nos députés se sentent très à l'aise avec l'idée que le Gouvernement légifère sans discontinuer par ordonnances sans consulter le parlement. Plus encore, nos députés sont tout aussi satisfaits d'avoir voté tous les traités scélérats nous dépossédant de pans entiers de notre Souveraineté, afin de laisser la grosse Commission de Bruxelles dicter directement à nos pantins présidentiels, ce qu'il convient de rédiger dans les dites ordonnances. Les Français restant tout de même un brin chatouilleux sur les formes, notre parlement continue d'exister. Mais uniquement pour débattre de sujets polémiques visant à nous diviser, ou voter des budgets d'austérité conformément aux désidératas des grands banquiers d'affaire, qui sont très soucieux que leurs investissements dans notre dette publique soient honorés. Je crois savoir que de votre côté, la famille Saoud préfère collaborer plus qu'étroitement avec votre maître Américain (notre maître à tous d'une certaine façon), mais je loue les subtilités dont vous savez faire preuve pour que votre population ne se sente pas insultée d'être asservie à des intérêts étrangers. Vous devriez absolument recommander vos meilleurs experts à nos oligarques. Les nôtres bien que spécialistes de l'entubage, ne parviennent pas totalement à chasser de nos esprits franchouillards, l'odeur du Mc Do dans notre politique étrangère ou économique. Allez savoir pourquoi ?
Concernant l'article 52 de votre Constitution portant sur "l'indépendance" de votre propre "autorité judiciaire", vous avez eu raison de faire court ! De notre côté, le principe que vous édictez reste le même, puisqu'au final, le chef d'Etat de la France nomme lui-même les plus hautes autorités judiciaires (assisté d'autres Oligarques pour conserver quelques apparences démocratiques) :
Article 52 de la Constitution Saoudienne
La nomination des juges et la cessation de leurs fonctions sont effectuées par décret royal, sur la proposition du Haut Conseil de la justice, conformément aux dispositions de la loi.
Article 64 de la Constitution de la Vème République :
Le Président de la République est "garant" de l'indépendance de l'autorité judiciaire.
Il est assisté par le Conseil supérieur de la magistrature.
Le même article dispose que :
Et je vous laisse deviner votre excellence, qui nomme le président de la Cour de cassation (soit le premier Magistrat de France) : Non, pas le président Américain, mais vous y étiez presque puisqu'il s'agit de son Gouverneur en France soit le président de la République.
Mais chez nous, le Président peut faire encore plus, lisez plutôt votre excellence :
Article 13 de la Constitution de la Vème République :
Le Président de la République signe les ordonnances et les décrets délibérés en conseil des ministres.
Il nomme aux emplois civils et militaires de l'État.
Les conseillers d'État, le grand chancelier de la Légion d'honneur, les ambassadeurs et envoyés extraordinaires, les conseillers maîtres à la Cour des comptes, les préfets, les représentants de l'État dans les collectivités d'outre-mer régies par l'article 74 et en Nouvelle-Calédonie, les officiers généraux, les recteurs des académies, les directeurs des administrations centrales sont nommés en conseil des ministres.
Je salue cependant vos juristes qui ont préféré faire preuve de clarté et d'économie de mots pour expliquer la même chose au travers de l'article 44 de votre Constitution :
Les pouvoirs publics sont les suivants :
- le pouvoir judiciaire ;
- le pouvoir exécutif ;
- le pouvoir réglementaire.
Ces pouvoirs exercent leurs fonctions conformément à la présente et aux autres lois. Le roi est le point de référence de tous ces pouvoirs.
Il est vrai que le principe de séparation des pouvoirs est quelque chose d'ennuyeux pour des dictateurs soucieux de se simplifier la vie. Tant votre Roy que nos oligarques nationaux l'ont bien compris. Cependant, je vous recommande toutefois au cas où un jour, il viendrait l'idée saugrenue à votre peuple de remettre en question votre Constitution, de faire appel à nos meilleurs communicants nationaux. Ils sauront vous pondre des textes de loi attrape-couillons où les sujets de sa Majesté n'y verront que du feu. Comme chez nous !
J'ai noté aussi que vous disposiez d'une loi sur l'état d'urgence dans votre Constitution :
Article 62.
En cas de danger menaçant la sûreté du royaume ou son intégrité territoriale, la sécurité du peuple et ses intérêts, ou qui empêche le fonctionnement normal des institutions, le roi prend les mesures urgentes pour faire face à ce danger ; et si le roi considère que ces mesures doivent être maintenues, il peut mettre en oeuvre les règles nécessaires à cet effet.
De notre côté, c'est l'article 16 de notre Constitution qui permet de décréter l'état d'urgence. Tout comme dans votre Constitution, la première partie de l'article répond bien à des réalités possibles avec les mots les plus aimables. La partie attrape-couillons est en fin d'article avec la mention suivante (un peu comme dans votre Constitution) :
Après trente jours d'exercice des pouvoirs exceptionnels, le Conseil constitutionnel peut être saisi par le Président de l'Assemblée nationale, le Président du Sénat, soixante députés ou soixante sénateurs, aux fins d'examiner si les conditions énoncées au premier alinéa demeurent réunies. Il se prononce dans les délais les plus brefs par un avis public. Il procède de plein droit à cet examen et se prononce dans les mêmes conditions au terme de soixante jours d'exercice des pouvoirs exceptionnels et à tout moment au-delà de cette durée.
Il faut savoir que le Conseil Constitutionnel en France n'est pas une Cour Constitutionnelle composée de Magistrats professionnels, mais plutôt d'anciens présidents de la République, et quelques Magistrats ou juristes plutôt copains avec nos oligarques nationaux. Le Conseil Constitutionnel n'a strictement aucun pouvoir, il se contente chez nous de rendre des "avis", souvent pour expliquer aux traîtres qui sévissent dans nos instances parlementaires, comment détricoter la Constitution pour autoriser l'adoption d'une loi, plutôt que l'inverse.
Actuellement, on parle en haut lieu de raffermir encore la loi constitutionnelle sur l'état d'urgence, du fait que les largesses dictatoriales qu'elles permettaient déjà sur tout de même 30 jours au président, semblaient bien insuffisantes. Notamment s'agissant de court-circuiter notre "autorité" Judiciaire afin de dépêcher sans même le mandat d'un juge à ces fins, des policiers pour arrêter tout activiste qui marquerait un peu trop fortement son opposition à quelques projets du Gouvernement.
Votre excellence, je vous ferai grâce d'autres comparaisons entre la religiosité et l'ordre Constitutionnel des tenants de la Dictature Française, avec la ferveur et le totalitarisme qui transpire pleinement de votre propre loi fondamentale. Mais il faudra bien encore dix années pour que la France puisse enfin accéder au prestigieux titre de province des Etats-Unis d'Europe, où nous jouirons d'un merveilleux dictateur peut-être Allemand, Espagnol ou Néerlandais qui pourra exiger à loisir que l'on pende haut et court quiconque contesterait la légitimité de cet authentique régime fasciste s'étant construit pas à pas dans le secret des cabinets.
Je ne vois aucun intérêt votre excellence, d'assister de façon impuissante au démantèlement des rares acquis démocratiques que nous possédions, alors que je peux me familiariser directement et sans vaseline, aux joies de la tyrannie qui existe dans votre beau pays.
Je vous en supplie votre excellence, accordez-moi l'asile politique et quelques millions de pétro-dollars pour que je m'établisse tout en louant les valeurs totalitaires de votre Constitution ! Vous savez, il n'y a qu'un fossé étroit entre l'esprit Charlie et celui de la Charia. Changer de religion n'est pas difficile pour qui sait faire preuve de servitude volontaire. D'autant que vous savez au moins acheter la paix du Roy avec la rente du pétrole généreusement redistribuée à vos sujets pour qu'ils ferment leur gueule. De notre côté, nous ne parvenons pas à obtenir un kopeck en contrepartie de notre soumission.
Dans l'espoir que ma missive saura toucher votre petit cœur battant au rythme de la Charia,
"Changer de religion n'est pas difficile pour qui sait faire preuve de servitude volontaire." Mais as tu vraiment la certitude que l'islam est la seule religion pour entrer dans le Paradis de ton Seigneur ? Veux-tu vraiment le Paradis ou que de l'argent ? Crains Allah car Il n'aime pas les moqueries, ni l'hypocrisie.
RépondreSupprimerIl n'y a que les religieux pour craindre Dieu, Allah, Yavhé, qu'importe le nom qu'on lui donne. Je ne crains pas Dieu, je le prie. Je ne prétends pas faire valoir une morale divine sur les hommes, car encore faudrait-il justifier que Dieu ne soit pas amoral, ce qui se faisant, impliquerait de prouver l'existence de Dieu autrement qu'avec notre seule foi.
SupprimerEt pour être clair, je me moque dans ce billet de notre oligarchie politique, autant que celle qui sévit en Arabie Saoudite et ailleurs.
Je n'ai aucun problème à signifier que la wahhabisme est un courant sectaire de l'islam, et certainement pas le courant le plus répandu et humaniste de cette religion.
Crains les hommes, car Dieu t'accueillera sans te punir ou te juger. Seuls les hommes jugent et se montrent barbares.
Une secte c'est un groupe de gens unis autour d'un faux dogme, n'es pas ? Ou bien tu confonds salafisme et takfirisme ? Il n'y a rien de sectaire dans les livres de l'imam Mohammed ibn AbdelWahhab. Tu peux lire sur sa vie ici ; http://terre-islam.forumprod.com/islam-ou-wahhabisme-t15.html
SupprimerOu tu reproches juste aux musulmans d'unir entre la bonne religion et la bonne politique ?! Pourquoi craindre un homme, car si il me tue et que je suis sur le droit chemin alors je suis au Paradis d'Allah si Il veut.
L'imam Ibnou Baz a dit :
SupprimerLes croyants, hommes et femmes devraient avoir peur d'Allah et avoir de l'espoir en Lui (qu'Il soit Glorifié). Allah (qu'Il soit Glorifié et Exalté) dit (sens rapprochée) :
{ N'ayez donc pas peur d'eux. Mais ayez peur de Moi, si vous êtes croyants. } (sourate All-'Imrane, verset 175)
Allah (qu'Il soit Glorifié et Exalté) dit aussi (traduction rapprochée) :
{ Ne craignez donc pas les gens, mais craignez Moi. } (sourate Al-Ma'ida verset 44)
Allah (qu'Il soit Glorifié) dit aussi (traduction rapprochée) :
{ Et c'est Moi que vous devez redouter. } (sourate Al-Baqarah, verset 40)
Allah (qu'Il soit Glorifié) dit aussi (traduction rapprochée) :
{ Certes, ceux qui ont cru, émigré et lutté dans le sentier d'Allah, ceux-là espèrent la miséricorde d'Allah. } (sourate Al-Baqarah verset 218)
Et :
{ Quiconque, donc, espère rencontrer son Seigneur, qu'il fasse de bonnes actions et qu'il n'associe dans son adoration aucun autre à son Seigneur. } (sourate Al-Kahf verset 110)
Aucun croyant ni aucune croyante ne doivent désespérer de la miséricorde d'Allah ou se sentir en sécurité contre le ruse d'Allah. Allah (qu'Il soit Glorifié) dit (selon le sens) :
{ Dis: «O Mes serviteurs qui avez commis des excès à votre propre détriment, ne désespérez pas de la miséricorde d’Allah. Car Allah pardonne tous les péchés. Oui, c’est Lui le Pardonneur, le Très Miséricordieux. } (sourate Az-Zoumar verset 53)" Fin de citation. Cordialement Sylvain.
Abd El Salam Abou Yahya Al Franssy
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerBien entendu que le wahhabisme est un courant sectaire de l'islam. Dès lors que les textes voient leur exégèse traduite de façon littérale, le sens critique est aboli pour ceux qui y croient.
SupprimerPeut-être considères tu à l'égal des gourous de ce courant de l'islam, que la femme est plus proche de l'animal qu'un être humain, que toute personne non musulmane ou incroyante est un "mécréant" qu'au mieux on se doit d'islamiser, au pire combattre, mais crois moi, ton sens critique est totalement aboli, ou du moins conforté par les considérations les plus moyennageuses des imams prêchant autant de bêtise.
Tu parles ici à quelqu'un qui croit en Dieu et ne manquant en rien de spiritualité. Mais tu parles aussi à un Français qui considère que la femme est l'égale de l'homme, qu'elle mérite notre respect, sa liberté et son indépendance pleine et entière sans avoir à demander une quelconque autorisation de faire ce que bon lui semble à son mari, son frère ou son père. Tu parles à quelqu'un qui considère que donner la mort en vertu d'une loi religieuse est faire offense à Dieu. Seul ce dernier peut nous reprendre la vie qu'il nous a donné, quiconque en décide autrement à sa place et en son nom, se prend donc pour Dieu et n'est pas digne de sa sagesse et son amour.
En outre, politiser une croyance religieuse, c'est à dire imposer à une population de suivre les préceptes de ce qui ne reste qu'une croyance particulière, est une forme de totalitarisme qui n'a d'autre conséquence que souiller l'image de la dite religion.
Embrasser une religion ne peut être une obligation, autrement, la foi ne peut être considérée comme sincère.
De toute façon, soyons clairs, les Saouds et princes Qataris courent à leur chute inéluctablement. Nous sommes à l'ère d'internet, de la fin programmée du pétrole, de la connaissance de plus en plus raffinée de l'univers et de la vie, ainsi que du progrès de la laïcité partout dans le monde, sauf au Moyen-Orient ou les égorgeurs payés par tes maîtres et leurs suzerains américains, israéliens, britanniques et malheureusement français, tentent de la faire reculer.
Les populations arabes n'échappent pourtant pas au développement de leurs connaissances scientifiques, tout comme leur aspiration à s'émanciper des tyrannies soutenues par l'occident dans la péninsule arabique progresse dans les coeurs.
La vision sectaire de l'islam que tu défends est précisément celle qui cause du tort à l'islam, en faisant de cette religion une doctrine barbare et médiévale aux yeux de la majorité des êtres humains sur Terre.
Ton prosélytisme n'a aucun sens ici. Tu parles à un révolutionnaire laïc hostile à tes idées et tes prêcheurs de mort, non à mouton à qui l'on peut imposer une doctrine qui fait de l'être humain, une créature stupide et incapable de s'adonner librement aux choses de l'esprit.
D'ailleurs, je note que si les sultans d'hier étaient épris de philosophie grecque, de science et de quête de sens dans leur foi, aujourd'hui, ceux qui prétendent gouverner au nom de l'islam se comportent comme des porcs incultes et hostiles à nourrir leur esprit, comme celui des populations qu'ils supervisent. Si Dieu a réellement une morale, je ne doute pas que tes maîtres iront en enfer après leur trépas...