lundi 9 juillet 2018

Toi, oui toi là ! C'est quand que tu bouges ton cul ?

La guerre menace à nos portes, mais l'on se contente de commenter le bruit de fond médiatique pointant de son doigt inquisiteur notre volonté de Liberté.

Nous les populistes, les canards boiteux de la pensée économique et sociale, les trop-à-cheval sur le respect du droit international, les dissidents criards et passant l'essentiel de leur temps à s'invectiver plutôt que faire corps contre les usurpateurs qui sont au pouvoir, nous nous refusons à admettre qu'il nous faille faire état de notre toute puissance.

J'en connais tellement parmi nous qui ont peur que le monde change, même si ce serait pour le mieux. Alors ils se résignent, cessent le combat, et tentent de trouver d'improbables valeurs philosophiques à la machine à broyer dans laquelle nous sommes déversés, numérotés et jugés sur notre pouvoir d'achat plus que sur nos humanités.

J'en connais beaucoup plus encore, qui se scandalisent avec une sincérité pleine de chaleur sur les trahisons et reniements de l'oligarchie, mais dès lors qu'on leur parle de renverser cette dernière, les voila qui détournent soudain leur attention, comme si le processus révolutionnaire implicite suggéré, serait un pas de trop à produire dans leur propre subconscient. Alors enchaînés à la poigne de leurs bourreaux, ils s'indignent lorsque hilares, nos "maîtres" nous persécutent. A aucun moment, il ne leur viendrait l'idée de cesser d'accepter leur légitimité à gouverner la France, et se battre en conséquence pour renverser tout ce que la République a généré de félons et de corrompus dans nos institutions. Le mot "Révolution" en lui-même effraie totalement.  Il comporte en son cœur la somme de l'intensité historique, de la radicalité politique, de la décision implacable de renverser un ordre, de la revendication du débordement des masses, de la possibilité du sang versé ainsi que de la garantie de la sueur et des larmes. Et pourtant il comporte aussi la promesse d'un sentiment de joie et d'exaltation dépassant tout ce que la majorité des générations successives d'un pays, pourrait un jour avoir à expérimenter de leur vivant. Cette seule promesse de joie et de changement devrait pourtant s'auto-suffire pour nous convaincre de produire un effort.  La Révolution suppose tellement de champs ouverts, de risques de dérapages ou rattrapages malveillants, de moments cruels, mais aussi de progrès démocratiques et sociaux si essentiels à faire advenir, qu'elle doit s'imposer dans les cœurs de toute une génération de femmes et hommes, comme un don de soi résolument nécessaire. Partout dans le Monde, on s'interroge sur les fumerolles qui se dégagent au-dessus du volcan français. Est-ce que le peuple des Jacqueries, de la Révolution de 1789 ou de 1830, de la Commune, du Front Populaire et du Conseil National de la Résistance, va à nouveau entrer en éruption ?

Oui, de toute façon. 

La véritable question est QUAND ?

Je vous appelle à décider par vous-mêmes de la réponse, afin que nous conservions tous ensemble le contrôle d'un processus politique extrêmement complexe appelé "Révolution". Je suis un Démocrate radical, rien ne se fera sans chacun d'entre vous. Je me borne à vous adresser une stratégie simple qui n'a pas changé depuis des années, et dont je résume au-travers de considérations purement opérationnelles, en quoi elles constituent un rapport de force efficient contre notre adversaire.

En premier lieu, le désarmer juridiquement en ne laissant aucune possibilité à un Ministre de l'Intérieur par l'entremise du préfet, d'empêcher nos rassemblements et cortèges. Et pour cela, la discipline est exigée pour tous. Pas de casseurs ni de milices politiques tolérées, horaires déclarées en préfecture respectées, comportement civique avec la police imposé. Je suis conscient que cela agace les plus passionnés d'entre nous, mais ça n'est pas sujet à discussion. Un siège citoyen d'une institution, suppose la durée dans le temps long (plusieurs semaines). En outre, tout renversement d'une tyrannie, suppose un lien rétabli entre l'armée et la nation. Par extension, la police est aussi nécessaire à une telle désobéissance générale des corps régaliens contre ceux qui prétendent avoir l'autorité politique et hiérarchique sur leurs institutions. Les confrontations avec les CRS ou Gendarmes Mobiles, sont à ce titre, totalement improductives et contre-révolutionnaires. Et là-dessus il est vrai, je réclame votre confiance sur cet aspect de la stratégie que je vous propose. Qu'importe les luttes ou chacun a pu garder des rancœurs, il faut s'astreindre à un "pacifisme" qui déplaît, mais qui est pourtant impérieux sur le temps long d'une occupation et s'agissant des relations qu'il s'agit de nouer peu à peu avec le haut commandement militaire de l'Etat.

En second lieu, la place à occuper - et pardonnez-moi de le décréter provisoirement - c'est la Maison de la Radio. C'est à dire le siège du Groupe Radio France, ou toutes les informations (choisies) pourront être dictées dans les studios du bâtiment, pour atterrir dans les oreilles de millions d'automobilistes partant travailler au petit matin. Les Médias sont l'interface entre le pouvoir politique et le peuple. Si l'on veut réinformer massivement la population sur l'économie, la géopolitique, le concept de démocratie et les alternatives existantes, il est nécessaire d'user des moyens publics de la nation pour communiquer en ce sens. Assurément, France Télévisions, Radio France, Public Sénat et l'AFP sont des agences de presse que nous entretenons de nos impôts afin de garantir notre droit à l'information politique, ne serait-ce que pour voter en toute conscience...


Si ce droit est bafoué du fait que la majorité de nos journalistes, soit totalement asservie et idéologisée, et que manifestement cela permet à des intérêts prédateurs de faire propagande pour leurs intérêts et leurs marionnettes, il est du droit et du devoir du peuple, de s'insurger et rétablir par le rapport de force, l'équilibre et la diversité des opinions politiques nécessaires à l'exercice réel de la démocratie.

A savoir qu'un "rapport de force", dans un pays tel que la France en 2018 ne nécessite pas nécessairement le recours à la violence, mais exige en revanche bien la mobilisation des masses. On ne négocie pas du temps d'antenne dans les médias publics en faveur du peuple, sans une masse d'insurgés menaçants sous les fenêtres du média occupé. L'oligarchie craint le débordement, et le juste équilibre à observer dans le délicat exercice d'une Révolution, c'est de maintenir la menace d'une telle possibilité tout en s'assurant de la discipline des troupes pour ne pas ruiner le long processus de fraternisation à créer entre les corps armés et les révolutionnaires. Processus permettant à terme de décapiter le Roy, voila pourquoi j'insiste particulièrement sur l'aspect ordonné d'un tel siège civique. 

Si l'on devait obtenir par ce rapport de force, du temps d'antenne en continu sur l'une des stations du groupe Radio France, mais aussi sur le groupe France Télévisions, il parait évident que nous ferons intervenir des intellectuels et personnalités politiques censurés jusque là. Dès lors que nos revendications sont respectivement la destitution d'Emmanuel Macron et de son gouvernement, l'instauration d'une constituante et la sortie de l'U.E, l'euro et l'OTAN, il s'agira alors de pouvoir proposer une continuité institutionnelle aux Français, et faire appliquer ces impérieuses nécessités politiques pour lesquelles nous nous serons battus.

Nous pouvons constituer un gouvernement par plébiscite, et avoir le contrôle sur celui-ci. La Constitution prévoit qu'en cas de vacance de la présidence de la République, c'est le président du Sénat (soit Gérard Larcher aujourd'hui) qui doit reprendre les rênes du pays pour assurer la continuité de l'Etat. Cependant, la Constitution ne dit rien sur le gouvernement à nommer. Nous pourrons en proposer un qui sera légitime et cohérent avec nos revendications très aisément. Je peux vous le garantir si vous acceptez de considérer que dans le processus révolutionnaire à initier, la question de nos futurs mandataires et de la mise en oeuvre des revendications est à proprement parlé secondaire. La question primaire à résoudre, c'est celle de l'institution du rapport de force. Car une fois celui-ci entamé, il devient possible de faire entendre des appels à la grève générale, à nous rejoindre dans nos cortèges et rassemblements, tout autant qu'expliquer nos revendications au peuple tout entier. Nous devons ouvrir le canal, et voila pourquoi le QUAND de la Révolution nous appartient à tous.

Avec Nicolas, Sylvain, Anita, Reza, Davy, Moon, Pascal et bien d'autres révoltés de France, nous organisons et maintenons une occupation régulière sous les fenêtres de la Maison de la Radio, tous les Samedi après-midi entre 14 h et 20 h, et nous invitons chacun à venir partager avec nous quelques heures de discussion et nous renforcer ainsi en nombre un peu plus, semaine après semaine. Désormais nous disposons de prospectus à distribuer partout en région parisienne en plus d'un site internet et d'un dossier de presse pour expliquer notre démarche. Il faut entendre que si j'ai d'une certaine façon le malheur d'être autant théoricien qu'expérimentateur de mes idées, ces dernières ne m'appartiennent plus sitôt qu'elles ont été portées à la connaissance de tous. On peut ne pas m'apprécier en tant que personne, mais accepter au moins des éléments de stratégie insurrectionnelle que je propose. Nous sommes donc une équipe, un réel collectif ouvert et sans organisation ou structure particulière : qui veut agir et aider en fait partie. Je ne suis pas "leader" de tous ces gens, je ne suis pas leur "papa", ni leur "maître à penser" ou leur "guide spirituel", je suis simplement par l'antériorité et la continuité, toujours membre actif d'une cellule immunitaire de la France qui ne survit et n'est efficace qu'en étant composite dans sa structure.  Chacun sait ce qu'il peut faire, et le simple fait d'être présent est en soi une grande action. Bien plus noble et intéressante qu'une tâche administrative ou une commande de banderole ou de tract. Bien plus stimulante par les conversations qu'elle permet, que toute communication écrite ou orale à produire, pour vous inviter encore et toujours à vous mobiliser.

Le 14 Juillet prochain (nous sommes en 2018), nos Soldats, toujours issus de la nation, défileront comme tous les ans sous les yeux du peuple, d'un grand nombre de chefs d'Etats et responsables politiques, et rappelleront aux Français ce ce qui constitue le dernier levier de notre puissance s'il fallait un jour résister à une oppression étrangère. Menace qui ne pourra jamais être considérée comme éteinte, il n'y a pas de fin de l'Histoire, ni d'amitié durable en géopolitique. Le défilé militaire sera alors le moment pour nous, simples civils, d'évoquer un moment de notre Histoire où une minorité du peuple, se soulevait contre un occupant étranger et contre les collabos de son propre pays. Le Chant des Partisans est à ce titre un symbole idéal pour les circonstances. Sa rythmique est martiale et il se chante au battement des pas de la troupe ; sa beauté et sa simplicité parlent au cœur de tous ; ses paroles réveillent en nous le désir de résister, mêmes aux plus veules d'entre nous.


Il viendra un moment où l'usurpateur qui occupe actuellement le palais de l'Elysée, osera encore chercher l'approbation d'un peuple qu'il méprise tout autant que les femmes et hommes qui composent les corps régaliens de l'Etat. A 10h10, depuis l'avenue de Friedlan, elle-même débouchant sur l'Arc de Triomphe, le félon arrogant qui se prétend Président de la République, débutera la revue des troupes, c'est à dire la remontée des Champs Elysées jusqu'à la place de la Concorde.

Avec quelques camarades, nous serons situés aux abords du théâtre du Rond-Point pour entonner le Chant des Partisans à l'attention de nos Soldats, puis tourner le dos au passage de l'usurpateur.


Vous entendrez et lirez toutes les railleries sur cette initiative, de la part de celles et ceux qui ont choisi le camp de la défaite. Ignorez les faibles qui cancanent, n'écoutez que votre cœur et venez !

D'autant que pour nous, cette journée se poursuivra une fois le défilé militaire terminé. Je vous l'ai dis, l'objectif, c'est la visibilité de notre dissidence. Nous convergerons donc avec toutes celles et ceux qui le veulent bien, cela pour 11 h 30, sur la place du Président Edouard Herriot, aux abords immédiats de l'Assemblée Nationale. Et à partir de 13 h, nous entamerons une marche en direction de BFM et France Télévisions (esplanade Henri-de-France). 


De votre nombre, dépendra l'écho médiatique que nous pourrons espérer sur nos revendications.

Venez !

Si vous comprenez parfaitement qu'assiéger les grands médias publics est une façon d'inquiéter les chiens de garde et leur imposer leur attention autant que leur respect, venez ! Si vous êtes épuisé(e) par l'interdiction qui nous est faite de pouvoir nous projeter individuellement ou collectivement vers un avenir qui nous semblerait meilleur, venez ! Si vous estimez que personne, pas même un politicien, un banquier ou un journaliste, n'a le droit de censurer ou diffamer vos propres opinions politiques, venez ! Si vous considérez que les marionnettistes et chargés de communication de ces derniers, ont suffisamment fait de mal à la France, venez ! Si en vous, un indicible et puissant sentiment de Révolte a su se forger jusqu'au plus profond de votre cœur, cela durant des années face aux trahisons répétées et l'arrogance de leurs auteurs, venez !

La Révolution n'adviendra que lorsque nous serons d'accord sur une stratégie et des revendications. Je vous demande de nous faire confiance à ce sujet, et venir nous aider à faire grossir le cœur nucléaire de l'insurrection qui vient. Vous êtes tous indispensables à la Révolution, et à ce titre, toi qui lit actuellement ce sempiternel appel à nous rassembler, oui toi-là ! C'est quand que tu bouges ton cul ?






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