jeudi 12 décembre 2019

A l'attention de tous les policiers : ceci est un avertissement !


La position que je défends depuis des années dans mon engagement révolutionnaire, est la plus difficile qui soit à tenir. D'une part, je suis suffisamment érudit sur l'Histoire, pour savoir que les Révolutions aboutissent lorsque les forces régaliennes de l'Etat signifient au despote contesté qu'il est temps de partir ; et d'une autre part, je ne peux absolument pas faire semblant d'ignorer la violence aveugle d'un trop grand nombre de policiers sur de simples citoyens. Pire encore, il y'a au sein de la Police Nationale, des gens que j'estime profondément, que je connais personnellement, et dont je reconnais les qualités humaines et même politiques. Ce qui signifie que je ne pourrais jamais rentrer dans la logique stupide propre aux débiles mentaux de l'ultra-gauche : ACAB.

Cependant, je suis humain, et je me revendique même humaniste. Ce qui signifie que je concède mon extrême sensibilité et empathie pour toutes les victimes d'injustices et violences arbitraires. Or, il ne se passe plus une seule journée, sans que la Police Nationale soit responsable d'un grand nombre de blessés chez les honnêtes gens. Il y'a même parmi mes connaissances, des personnes qui ont subit vos violences aussi illégales qu'arbitraires.

Et chaque jour un peu plus, le fil droit de ce que j'estime être la sagesse en ces circonstances, se voit érodé par mon sentiment de colère. Cette émotion que depuis des années, je cherche à transformer en actes positifs, prend peu à peu le pas sur ma Raison. Si je laissais mes pulsions naturelles guider mes actes, je ferais clairement partie de celles et ceux qui vous jettent des pavés à la gueule, en ne cherchant plus à savoir qui sont les bons, qui sont les brutes, mais en considérant que vous participez tous de cet effort de guerre contre le peuple qui s'insurge légitimement contre ses politiciens. Je réprime cette violence - cette pulsion - en espérant que les quelques femmes et hommes d'Honneurs qui existent encore au sein de votre institution, réussissent à vous faire tourner casaque contre le gouvernement despotique qui hait et veut la ruine de notre peuple. Car vous en faites partie vous aussi. Faut-il être assez bête pour l'oublier ?

Je pense que les gens qui m'écoutent, me lisent, ou me suivent dans les actions que j'organise, partagent mes dispositions d'esprit. Et que très certainement, eux-mêmes répriment leurs propres désirs de violence contre vous, cela continuellement. Nous ne sommes pas nombreux il est vrai, et ma visibilité a ses limites. Cependant, j'ai d'excellentes raisons de penser que mon influence porte bien au-delà de mes propres réseaux. A force d'énerver les cons, les sectaires, les violents de tous poils, on se fait un nom, et en premier lieu chez ceux qui nous détestent. Surtout lorsque l'on oublie pas de se montrer pertinent là où ces derniers ne sont pas foutus de réformer leur logiciel militant. On finit donc par être écouté, voire respecté pour son engagement et son intégrité, quand bien même l'on reste détesté pour que le confort mental des imbéciles reste sauf. Ce qui signifie que si moi aussi, je finis par un jour céder à mon propre pathos, les gardes-fous qui vous restent au sein du peuple pour sauver l'honneur de votre institution et rappeler que derrière des uniformes il y'a des êtres humains, ces derniers garde-fous disais-je, seront définitivement abolis. Car mes propres adversaires idéologiques exulteront de savoir que je finisse par les rejoindre dans leurs propres dispositions d'esprit, et y verront l'ultime caution morale qui leur manque pour s'abstenir de se remettre en cause. Car ne croyez surtout pas que tous les individus qui se montrent violents avec vous, soient nécessairement de mauvais bougres ou des idéologues à la vie courante. Ce n'est pas non plus ma personne derrière laquelle ils iront à la bataille, mais ils se réjouiront que ce je représente pour eux, change de braquet pour les rejoindre sur leur propre façon de considérer le combat.

Je tente désespérément de rester intègre à ma conception de la lutte, au nom des miens, de la Révolution, de l'Etat de Droit qu'il nous faut coûte que coûte préserver et même réhabiliter, mais je ressens cette lame de fond en mon cœur, qui monte, qui monte, jusqu'à envahir la moindre des parcelles de mon âme.

Et cette lame de fond crie VENGEANCE !

Vengeance pour tous les blessés ! Vengeance contre votre lâcheté constante ! Vengeance contre ces magistrats et haut-fonctionnaires qui vous couvrent ! Vengeance contre ces criminels armés d'un LBD ou d'une matraque qui démolissent les visages des petites gens ! Et n'oubliez pas que le désir de vengeance n'est rien d'autre que celui de Justice. Rien n'est plus dangereux qu'un Homme qui rompt tous ses conditionnements pour lui-même exulter sa violence trop longtemps contenue.

Depuis le temps que je verse dans l'activisme révolutionnaire, je sais que chacune de mes actions ou publications est surveillée étroitement par vos propres services. Dès les premières années, je fus même directement approché par ce qu'on appelait autrefois « les renseignements généraux ». Je sais aussi que de simples policiers suivent mes travaux et réflexions, le plus souvent car ils trouvent ma position équilibrée et juste, malgré ma virulence. De fait, c'est bien à l'ensemble des policiers que j'adresse ce message :

N'AVEZ VOUS PAS HONTE ?

N'avez-vous pas honte de travailler avec de véritables criminels qui portent le même uniforme que vous ? N'avez-vous pas honte de couvrir ces derniers par « esprit de corps » en oubliant totalement la raison d'être de votre métier ? N'avez-vous pas honte d'être devenus au fil du temps, une milice au service d'une dictature pleinement fasciste à tous égards ? N'avez-vous aucune honte lorsque vous constatez chaque jour sur le terrain, sur les réseaux sociaux ou à la télévision, les images de simples citoyens blessés par les quelques chiens fous qui sévissent au sein de votre institution ? N'avez-vous pas honte lorsque parmi ces victimes, ce sont de jeunes filles, des vieillards ou des personnes handicapées, qui se font matraquer la gueule impunément ? Des petites gens qui pourraient faire partie de vos amis, de votre famille ?

Mais où est passée votre dignité ? Où est donc votre Honneur ? Où est votre sens du devoir ? Votre volonté de servir et protéger les plus vulnérables ? Comment pouvez-vous protéger les ordures qui sévissent au sein de la Police Nationale ? Parce qu'ils font partie de vos équipages ? Parce qu'ils sont votre binôme ? Parce que vous les connaissez personnellement ?

Mettez-vous en balance votre Honneur, celle de votre institution et la sauvegarde des lois et de la population avec : « l'esprit de corps » ? En êtes-vous réduits à cela ? Comment pouvez-vous protéger de véritables ordures qui ne méritent aucunement de porter votre uniforme ? Comment vivez-vous moralement avec cela ? Cela alors que vos donneurs d'ordre vous méprisent autant qu'ils nous haïssent tous ! Les mêmes qui s'assurent de laisser pourrir « les quartiers sensibles » au point que les racailles elles-mêmes se foutent de votre gueule, vous provoquent, voire vous agressent directement et cela quotidiennement. Et ce sont ces donneurs d'ordre et politiciens que vous protégez ???

Combien de vos collègues qui ont bolossé avec un plaisir sadique du « Gilet Jaune », se sont faits cassé la gueule par d'autres policiers pour leurs actes ? Combien ont été ne serait-ce que dénoncés directement à l'IGPN, à la Justice, ou même auprès de leurs victimes pour qu'elles puissent engager des poursuites, au pire de façon anonyme ?

Au-delà de l'argument fumeux de « l'esprit de corps », que n'a-t-on pas entendu ? Il y'a aussi celui du "frigo", de sa famille à nourrir. Mais croyez-vous que vos gosses ont un avenir dans une Dictature qui n'a pas d'autres ambitions que démolir la France et asservir toujours plus puissamment les pauvres qu'elle forge à longueur de journée ? Croyez-vous que votre famille sera épargnée ???

Quant à ceux qui actuellement se soulèvent contre le gouvernement, croyez-vous qu'ils ne le font pas eux-aussi pour leur famille en sacrifiant leur propre condition matérielle, voire leur emploi ? Qui a le plus d'honneur dans ce combat ? Ceux qui se battent contre la Tyrannie, ou ceux qui la défendent ?

Vous avez le devoir de servir et protéger le peuple, non les tyrans qui de toute façon, vous méprisent vous aussi. A leurs yeux, vous n'êtes que de bons chiens de garde à qui l'on donne un susucre pour qu'ils continuent de mordre le peuple qui tient à les renverser. Ils sont arrogants, ils se sentent tout puissants puisque vous vous comportez en miliciens pour défendre leur propres intérêts. Ils se gavent, nous trahissent en ricanant derrière des hordes de CRS qui subissent les foudres du peuple, puisque vous les protégez, le plus souvent en dépit de vos propres valeurs morales. Et vous savez que la majorité de nos politiciens, de la Présidence de la République jusqu'au Parlement, devraient normalement croupir en prison pour leurs sempiternelles violations des lois que vous êtes sensés faire respecter. 

VOUS LE SAVEZ !!!

Alors voyez en ce message comme une mise en garde. Si moi-même je finis par succomber à ma colère, à y céder, cette Révolution changera de dimension et fera ses premiers morts dans les confrontations qui s'amplifient entre vous et le peuple LÉGITIMEMENT insurgé. Et croyez-bien que lorsque la raison cède chez les plus pacifiques, et que la colère exulte pour tous, le sang versé ne sera pas du côté des insurgés en premier lieu.

La Révolution actuelle, car c'en est bien une, n'est pas finie et va même durer sur le temps long. Elle ressemble en bien des aspects à la première de 1789. On peut s'épargner des morts, et même réconcilier nos institutions avec le peuple, à condition que vous vous rangiez aux côtés des insurgés tant qu'il est encore temps. C'est votre Devoir : Protéger et Servir la Nation.

Dénoncez les criminels qui sévissent dans vos rangs ! Du plus petit échelon jusqu'aux plus hautes sphères de votre administration. Cessez de protéger le Gouvernement, il vous méprise encore une fois. Empêchez toutes violences arbitraires contre les citoyens, mêmes les plus cons tant qu'ils ne vous font pas de mal. Je sais ô combien que les débiles qui vous insultent et caillassent gratuitement, ne peuvent qu'ajouter à la fatigue et au stress, de la colère de servir de défouloir à leur pathos. Que « le dérapage » finit par en être la conséquence inévitable. Ce n'est pas cela que je juge. Je suis humain, je n'ignore pas que les policiers ont eux-mêmes leurs limites psychiques face ce qui constitue la déontologie et l'éthique de leur métier. Ce que juge comme inacceptable, c'est qu'une majorité d'entre vous, qui n'est pourtant pas malveillante, n'est pas foutue de neutraliser de toutes les façons possibles les pires criminels qui sévissent au sein même de votre institution. Si vous ne faites pas le ménage dans vos rangs par « esprit de corps », ce sont l'ensemble des policiers qui continueront de subir les foudres du peuple, et certains périront assurément. Et ce ne seront pas forcément les salauds de l'Histoire qui feront partie des premières victimes.

Est-ce réellement cela que vous souhaitez ? Que la situation empire chaque jour un peu plus ? Vous espérez que le peuple se calme alors que cela fait plus d'une année que nous ne lâchons rien ? Vous n'avez toujours pas compris ???

Faites le ménage ! Rebellez-vous contre les ordres manifestement illégaux ! Protégez le peuple et non les puissants ! Faites-le, car si un « pacifiste » tel que moi vous signifie que mes propres gardes-fous psychiques sont en passe d'être abolis, alors que dire des gens qui pour leur part, ne répriment nullement ce qu'ils ressentent et ne réfléchissent pas ou ne s'instruisent pas en vue de faire aboutir cette Révolution avec le moins de dégâts humains que possibles ?

C'est un réel avertissement. Je crois bien connaître mon propre peuple, ne pas le mystifier, je ne me fie en rien aux croyances des idéologues ou des militants sur ses dispositions d'esprit. J'ai traversé la France à deux reprises pour interroger la population générale, et j'observe tous les signaux faibles ou forts qui orientent la suite des événements. Et lorsque je vous signifie que cette Révolution va réellement glisser dans des détours sanglants si vous ne remettez pas immédiatement en cause vos propres conditionnements et « logique de corps », vous devez me faire confiance. Votre métier est celui de policier, mon activité à plein temps, est celle d'un Révolutionnaire. Vous pouvez observer en partie « sur le terrain » la colère du peuple qui croît inexorablement. De mon côté je la vie dans ma chair, elle est égale à toutes celles et ceux qui vous haïssent aveuglément, quand bien-même j'essaye à ma modeste mesure de canaliser ce désir de violence pourtant pleinement partagé avec mes camarades.

AGISSEZ MAINTENANT CONTRE LES CRIMINELS QUI SONT DANS VOS RANGS !

DÉSOBÉISSEZ AU GOUVERNEMENT !

A bons entendeurs,

Sylvain Baron

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