mercredi 28 novembre 2012

L'angoisse du dénouement


Le 21 décembre 2012 approche, et chacun considère la date fatidique tantôt avec amusement, tantôt avec curiosité quand d'autres ne lui accordent aucun crédit particulier. Plus rares sont ceux qui sont réellement convaincus que la fin du monde approche. Ce que l'on peut postuler, c'est que le poids de l'histoire associé aux mystères de notre existence et aux vestiges laissés par des civilisations antérieures ne peut nous laisser indifférent. D'autant qu'il y'a une résonnance particulière entre la crise de société à l'échelle mondiale que nous vivons aujourd'hui, et une prophétie inquiétante annoncée par un peuple qui batissait des pyramides loin de l'Egypte, il y'a près de 3000 ans.

A titre personnel, je ne crois pas en "la fin du monde". Bien des cataclysmes peuvent survenir, il se trouvera toujours des êtres humains pour y survivre. En revanche, je crois au peuple des bâtisseurs et en leur préscience car on ne peut résolument pas bâtir des édifices titanesques avec des bouts de bois et des cordes en papyrus comme souhaiteraient nous le faire croire certains historiens en mal d'imagination. Des civilisations ayant su construire des pyramides, des hypogées, ériger des blocs de pierre monstrueux et acquérir une très bonne connaissance de l'astronomie avant de disparaître ont forcément un message à nous transmettre. Femina sapiens existe depuis plus de 200.000 ans, il est évident qu'un voile obscur nous contraint à l'ignorance de ce que nos anciens avaient appris et jusqu'à quel point ils purent développer leurs sciences et leurs technologies. En revanche, ils nous ont laissé pour héritage un ensemble de questions et il est vrai quelques prophéties pas très rassurantes.

La foi en Dieu est une forme de sagesse ancienne qui perdure encore aujourd'hui et qui était aussi l'appanage de peuples qui avaient atteint un niveau de connaissances qui semble assez similaire à celles que nous avons acquis aujourd'hui. Les mythes appocalyptiques existent dans toutes les religions et même pour le non croyant, l'éventualité de dons particuliers chez certains êtres humains leur permettant d'entrer en contact avec un monde qui nous échappe fait peu de doutes. En effet, on ne compte plus les phénomènes médicaux et supra-physiques qui viennent chatouiller notre cartésianisme exacerbé. Outre les prophètes qui ne sont finalement que des médiums passés à la postérité, il y'a encore aujourd'hui de véritables médiums ou des magnétiseurs qui transgressent notre dogme rationaliste qui serait censé nous rassurer sur l'incongruité de notre existence.

La Science elle-même pose ses propres questions, notamment la biologie et la physique qui finissent toujours par affronter leurs propres murs théoriques sur ce hasard prodigieux qui fait de nous des poussières d'étoiles pensantes. Il n'y a rien de logique ou de rationnel à notre existance, nous ne sommes rien d'autre que le songe de quelque chose qui nous dépasse. Cette même science qui nous a aussi apporté la bombe à retardement qu'est Fukushima pour évoquer les menaces qui pèsent de façon prégnante.

Ainsi donc, les mythes et les prophéties nous annoncent une "fin du monde" ce que je traduirais plutôt par une fin de cycle civilisationnel ou autrement dit (pour être plus positif), un nouveau cycle spirituel. Les personnes un peu informées savent que la finance est actuellement en train de s'effondrer face à un système économique et monétaire basé sur l'endettement des peuples et la cupidité. Outre la question de la finance, il y'a aussi la ressource pétrole qui s'épuise inéxorablement et qui faute de trouver une révolution mentale de nos dirigeants - et plus encore des peuples à même d'éjecter les fous qui se croient à l'abri de notre force démographique - va nous contraindre à revoir totalement notre conception de la quête du bonheur. Car le bonheur de demain pour les occidentaux, sera celui de pouvoir se nourrir à sa faim, tout simplement.

Enfin reste l'angoissante réalité des confrontations belliqueuses entre un bloc américano-sioniste d'un côté, et un bloc arabo-sino-Russe de l'autre. Entre ces deux blocs, la vieille Europe est assujetie à l'OTAN sans pour autant que ses peuples cautionnent les guerres ignobles qui en découlent. Et tous pressentent que le sous-continent Européen est devenu une sorte de tampon géopolitique qui pourrait bien récolter les fruits des rêveries impérialistes des uns et des autres, par le feu nucléaire qui menace constamment. Les fous ne sont jamais raisonnables et il n'existe aucune arme qui n'ait jamais été utilisée. 

Les murs économiques et sociétaux sont donc bien là, ils concernent très clairement toutes les personnes ayant moins de 70 ans et personne ne sera épargné.  Cependant, la date est désormais trop proche pour qu'elle puisse concerner un cataclysme astronomique, géopolitique ou pétrolier. Aucune catastrophe naturelle quand bien même franchement dévastatrice ne pourrait détruire l'ensemble de l'humanité en une seule journée et rien n'annonce au niveau sismique que quelque chose se prépare de façon imminente. La finance pourrait bien s'écrouler du jour au lendemain mais comme les fous ont décidé de faire durer le plaisir, je ne pense pas que l'on puisse envisager un Krack monumental d'ici là. 

Alors qu'en reste t'il ?

Une visite de nos copains d'outre galaxie ? Pourquoi pas, mais c'est tellement en dehors de notre capacité à le conceptualiser que je doute moi-même que cela puisse arriver.

Un message divin et l'avénement d'un nouveau prophète ? Même réponse  que la précedente, d'autant que des milliers de prophètes se balladent déjà sur Terre sans être reconnus comme étant crédibles par notre civilisation occidentale ayant perdu une grande part de sa spiritualité d'antan.

Une Révolution monumentale ? Cela me plairait beaucoup mais il faudrait pour cela un élément déclencheur suffisamment important pour que des populations largement abruties au consummérisme et à la propagande récupèrent enfin le pouvoir.

Fukushima qui ferait des siennes ? Très rationnellement, je ne crois pas que la radioactivité qui en découlerait serait capable de décimer l'intégralité de tout ce qui vit sur Terre, mais effectivement les Japonais auraient de gros problèmes, et l'ensemble des bourses s'effondreraient.

La vérité, c'est que je ne pense pas qu'il se passera quoi que ce soit de perceptible le 21 décembre 2012. Si nous devions évoquer une date qui a marqué un point de bascule civilisationnel, ce serait plutôt le 11 septembre 2001 qui nous a fait entrer dans une sorte de sas où désormais, les peuples occidentaux sont soumis à un choix : Laisser faire et accepter une destinée effroyable, ou reprendre le contrôle de nos patries et résoudre ce qui peut l'être en urgence avant de commencer à adoucir notre modèle de société. Plus de 10 années de révolution cybernétique et de tensions géopolitiques et économiques sont en train de faire leur besogne intellectuelle sur une part infime des populations. Celle des véritables élites. Des savants du quotidien, des lettrés amateurs, des curieux qui pellent les oignons du système jusqu'à en découvrir leur coeur acide, mais aussi les solutions pour les museler et changer le monde.

A ce titre, je ne pense pas qu'il faille s'angoisser à l'idée que le 21 décembre 2012 amorce une fin de quelque chose, mais plutôt s'angoisser qu'il ne se passe rien. En tant que croyant (mais totalement athée de religion), je pense que Dieu nous observe et nous met à l'épreuve. Mais le jeu n'a qu'un temps et il ne tient qu'à nous de nous montrer dignes des choix proposés.

Nous savons ce qu'il se passe, nous savons que notre inertie nous suicidera tous et nous n'avons donc aucune raison logique de ne pas nous soulever.

Si je devais donc formuler un voeu pour ce 21 décembre qui approche, c'est bien que des dizaines de peuples et notamment celui de France, chassent leur oligarchie, reprennent le contrôle de leur pays dans le bon sens et dans la sagesse, pour tenter de faire basculer le Monde dans un changement de civilisation qui serait autrement plus pacifique et harmonieux que ce que les cinq derniers millénaires ont forgé, et tout du moins tirer un trait sur plus d'un siècle d'oppression financière et ésotérique de quelques fous.

Si rien de cela ne devait arriver d'ici là, j'espère bien que les rationalistes auront raison s'agissant de cette date fatidique. Car des civilisations aujourd'hui disparues et ayant sû bâtir des monuments que nous serions incapables de reproduire aujourd'hui, nous ont laissé une mise en garde qui mérite à minima qu'on prenne au sérieux l'avertissement, et qu'on le transpose à ce que nous constatons dans le délitement sociétal que nous subissons aujourd'hui...

Il n'est pas pire vanité que de croire que les leçons de l'Histoire ne puissent être considérées comme une série d'avertissements, pour ceux qui vivent dans le temps présent...

jeudi 18 octobre 2012

La grève contre les briseurs de rêves.



Les "bongs" caverneux se succèdent aux clapotis qui chantent leur paisible musique le long de la coque du bateau. Les amarres grincent et crissent comme si elles voulaient témoigner de la volonté du voilier que j'observe à prendre la mer. Le navire ne paye pas de mine, mais il tire encore sur les cordages malgré l'absence de courant et de vent sur le port de Bordeaux. Je pourrais presque entendre son appel à embarquer au plus vite, pour le libérer de la bite d'amarrage qui l'oppresse et hisser les voiles sitôt à bord. 

Le pont du navire mériterait un bon sablage pour évacuer la rouille qui le dévore peu à peu, ainsi que la coque après une observation plus attentive du canot. Il y'aurait évidemment un coup de peinture à passer, une bonne couche de gel-coat pour le protéger du milieu marin, certainement quelques voiles à changer, mais n’y a-t-il pas un certain plaisir à rendre sa dignité à un bateau ? A son bateau, je veux dire…

En ce jeudi 18 octobre, je traine ma solitude sur le bassin à flot, le temps que les 45 minutes de coupure imposée par la réglementation européenne du transport routier, s’inscrivent sur ma carte de conducteur (le disque a quasiment disparu depuis quelques années). Alors j’en profite pour regarder les voiliers, et ressasser par la même occasion ce rêve jamais accompli d’en posséder un. 

Il y’a en effet quelques années, alors que je vivais encore en appartement, je me suis mis en tête de devenir propriétaire. Un voilier habitable d’occasion en bon état peut se trouver à partir de 30.000 € pour qui sait chercher. J’avais à l’époque jeté mon dévolu sur « l’Amphora » de Wauquiez avec sa magnifique cabine arrière. Il faut dire qu’à l’époque, nous étions deux à nous projeter la grande aventure, et nous souhaitions un minimum de confort. Nous nous sommes donc renseignés. En quelques semaines, le monde du nautisme n’avait plus de secrets pour nous. Nous connaissions l’argus des bateaux, leurs qualités et leurs défauts, les difficultés de vie en mer et au port, mais aussi la douceur nonchalante d'une vie à rencontrer d’autres voyageurs en escale pour se conter des histoires de baroudeurs des mers. Notre idée était d’acheter un bateau à bon prix et dans un état correct, le rembourser sur trois ou cinq ans en vivant dedans (donc plus de loyer à payer), en profiter pour apprendre sur le long terme à naviguer, savoir se positionner sur une carte, affronter une houle venant s’écraser sur le pont à l’occasion de quelques sorties sur le golfe de Gascogne, bref devenir de bons marins.

Pour l’occasion, je m’étais même formé à la stratification, afin de pouvoir réparer une coque plastique abîmée dans n’importe quel port du monde. Nous voulions bouffer de l’océan, accoster sur des continents nouveaux et des îles enchanteresses, explorer de nouveaux territoires, fraterniser avec le Monde durant quelques dizaines d’années, tant que notre jeune âge nous le permettait.

Puis vint le moment de contacter des banques et ce fut alors la grande désillusion. Les organismes spécialisés dans le crédit-bateau, ne prêtaient de l’argent que pour les occasions récentes où les bateaux neufs. Sachant que ces derniers se négocient au moins à 100.000 € l’unité, il était hors de question pour nous de nous ruiner durant 20 ou 30 ans de notre vie, pour ne jamais réaliser notre rêve de globe trotter au final. Il en fut évidemment de même auprès des autres banquiers qui voyaient d’un mauvais œil notre manque de stabilité professionnelle, cela malgré des revenus constants et bien au-dessus de 2000 €/mensuels pour nous deux. La plupart des plaisanciers préférant vendre cash leur navire pour en acheter un plus gros, nous étions bloqués. Bloqués non par manque de revenus réguliers à faire valoir, mais par ce que d’un côté, le système aimerait dézinguer le C.D.I dans le but de permettre aux entreprises de licencier plus facilement et ajouter ainsi de la « flexibilité » à l’économie, et de l’autre, ce même système refuse de faire confiance à qui n’est pas cadre-fonctionnaire depuis 30 ans au moins pour accorder un crédit, un bail, un peu de droit au rêve.

De guerre lasse, après une année à vivre dans un minuscule 25 mètre² sans au moins le plaisir de boire le café à Reykjavik ou à Bora-Bora le matin, nous avons opté pour une vie plus banale et avons trouvé une petite maison de campagne avec un loyer qui était encore acceptable pour notre budget à l’époque. Les circonstances ont fait que notre histoire s’est tarie avec le temps, mais que nous sommes aujourd’hui obligés de continuer notre collocation forcée, faute de moyens pour reprendre chacun notre envol.

Alors aujourd’hui, errant sur le quai du bassin à flot, je regarde avec envie ces bateaux pour la plupart à l’abandon, pour un bon nombre cherchant acquéreur et je mets en parallèle le temps de ma vie qui s’écoule inexorablement, sans que je puisse avoir le droit de réaliser mon rêve car le Système n’est pas conçu pour les rêveurs. Combien d’idées ingénieuses, de projets d’entreprise, de maisons de campagne, de bateaux, de corps de ferme et que sais-je encore, n’ont jamais trouvé leur financement car le Système n’accepte de nous que notre consentement au travail pour payer son usure légalisée, rémunérer ses riches actionnaires, entretenir la spéculation sur nos vies, mais ne surtout pas générer de la richesse réelle et accorder un peu d’espoir à chacun ?

Le Système est si bien conçu, qu’il a su acheter le politique, lui imposer ses ordres, se débarrasser de nos Souverainetés Nationales si gênantes pour lui et même faire croire au plus grand nombre grâce à des médias tout aussi achetés, que les Etats-Nations étaient forcément des concepts dépassés qui ne pouvaient qu’évoquer le « repli sur soi », « le dangereux retour au nationalisme », etc, etc.

Pour notre plus grand malheur, mais aussi peut être notre seule chance de libération, cette économie de la cupidité arrive en fin de cycle sur une gigantesque pyramide de Ponzi monétaire. Avant le grand Krach, nos politicards s’affolent pour rembourser les dettes qu’ils se croient justement obligés de rembourser en notre nom et prévoient de grandes cures d’austérité ce qui n’a d’autres conséquences qu’accélérer la chute. Par ailleurs, ces fous n’hésitent plus à piétiner des Référendums, imposer leur fédéralisation à marche forcée et placer leurs pions Goldman Sachs  à la tête des Etats et institutions européennes. Ce que les peuples commencent à comprendre et percevoir malgré la propagande européïste. Nous savons désormais dans quelle nouvelle U.R.S.S nous vivons. Cette dernière n’est pas soviétique, mais libérale et atlantiste.

Un appel a été lancé depuis l’Espagne dans le but d'organiser une grande grève générale au sein de l’Union Européenne le 14 Novembre prochain. Je ne puis que soutenir cette action, car elle peut précipiter les choses et mettre au pas ceux qui prétendent nous gouverner. 


Mais une véritable grève correctement planifiée doit cependant trouver son organisation autrement que par la simple question de l’abandon du travail. Par exemple, il serait nécessaire que les cheminots puissent organiser du transport gratuit à destination des grandes villes de France et d'Europe pour les manifestants qui le souhaitent. Que les fonctionnaires du Trésor Public fassent la grève de la collecte d’impôts. Que les palais de justice ajournent les liquidations judiciaires ou les expulsions de locataires en défauts de paiement. Que les employés de banque refusent l’encaissement de liquidités mais proposent à chacun de vider ses comptes. Que les employés de l’E.D.F remettent le courant aux foyers qui en sont privés du fait de factures impayées, etc. etc.

Enfin vient le mot d’ordre et pour moi il est très clair :

-Exigence de démantèlement de l’Union Européenne au moyen de l’article 50 du Traité sur l’Union Européenne saisi par chacun des gouvernements.
-Nationalisation de toutes les banques.
-Tenue de nouvelles élections en toute transparence, et sans limitations (type 500 signatures ou censure médiatique)
-Récupération des prérogatives de nos banques centrales de financement de l’Etat et des collectivités territoriales.
-Interdiction de création monétaire pour les banques privées.
-Refus de l’austérité.

Il y-a beaucoup d’autres urgences en vérité, mais les dernières citées ont un lien fort avec la Démocratie, soit le socle de la Souveraineté des Peuples à gérer leurs affaires.

Toute autre revendication qui ne tiendrait pas compte des éléments pré-cités ne seraient que pure fumisterie de la part des syndicats, qui sont je vous le rappelle, largement financés par la Confédération Européenne des Syndicats (soit l’U.E).

Il faut donc que la Base se saisisse de cet événement et impose aux dirigeants syndicaux l’organisation d’une grève générale avec ces revendications, et une volonté de servir les peuples par le biais d’une grève générale.

Et vous, que ferez vous le 14 Novembre ?

Donnerez vous encore votre sueur à des briseurs de rêve ?


Pour comprendre les revendications, rien ne vaut une bonne conférence sur le sujet Européen.


mardi 9 octobre 2012

Nuit de colère



Il est 4 heure du matin et je ne parviens toujours pas à trouver le sommeil. A quoi bon insister, cela fait des années que pour ne pas remuer toute l'angoisse du monde sur mon avenir, je m'adonne au même rituel :

Repousser les draps de cette couche qui fait mauvais accueil à mon corps, allumer une cigarette et l'ordinateur, puis écrire.

Sur le bureau de ma vie, un loyer en retard, des factures qui s'amoncellent et deux nouveaux P.V pour avoir été flashé par les appareils de racket numérique de la mafia étatique. Je ne suis pourtant pas un cow-boy sur la route. Je suis même plutôt prudent et ne dépasse jamais les 110 Km/h sur autoroute pour économiser du carburant. 

Dans deux heures, je vais devoir demander à mon organisme de nier l'épuisement de ma nuit blanche pour travailler. Il s'agira pour moi de livrer des marchandises diverses à une trentaine de clients. Une journée de travail de 10 h environ. Une forme d'esclavage moderne pour maintenir à flot un compte constamment dans le rouge, régler ce fichu loyer en retard, soit une somme de 690 € qui s'ajoute au loyer de ce mois-ci, régler un PV, peut être une facture si je parviens à tirer sur la corde du déficit consenti par ma banque moyennant agios, et quelques timbres à coller sur le courrier à destination de mes différents créanciers (principalement le Trésor Public au final). Quelques courriers pour expliquer que non, je ne suis pas en mesure de payer les impôts que l'on me réclame, ni le énième P.V récolté du fait que je ne suis pas un robot conditionné à une attention toujours accrue à une signalisation très changeante, pas plus que ce trop perçu des assedics qui traîne depuis quelques mois maintenant.

Mon intérim parvient à me faire travailler à temps plein trois semaines sur quatre. Je parviens à cumuler péniblement un salaire mensuel de 1400 € net puisque je fais beaucoup d'heures. Mais quand bien même ce salaire reste un revenu élevé par rapport aux bêtes de somme qui n'ont pas vu leur usine fermer pour le moment ; aux étudiants qui passent 25 heures par semaine à jeter des sandwichs invendus dans un Mc Do ; ou à un Rmiste qui s'organise administrativement pour survivre ; au final, ce salaire arraché à l'adrénaline de mon corps reste misérable face au coût global de la vie.

Il fut un temps où je me remettais en question, me culpabilisais de gérer aussi mal mon budget. Mais cela fait désormais quelques années que je ne culpabilise plus. Car autour de moi, je constate trop de gens qui se crèvent à la tâche, et me font part de cette même oppression fiscale. La classe moyenne qu'elle soit composée de salariés du privé gagnant jusqu'à 2500 €, de petits entrepreneurs qui se battent pour ne pas couler et de fonctionnaires qui pensaient que la sécurité et les primes de la fonction publique les préserveraient ; cette classe moyenne est aujourd'hui aussi pauvre que les Français qui ont abandonné l'idée de travailler. Ce que ces derniers économisent sur les allocations, les factures E.D.F au tarif social, les aides au transport et l'absence d'impôts à régler pour survivre avec moins de 700 € par mois, la classe moyenne dispose d'autant, voir moins de revenus nets après paiement des loyers sans A.P.L, de leur crédit, du carburant, de leurs factures et impôts.

Il ne s'agit pas d'opposer les uns et les autres. Si j'ai un besoin vital de travailler du fait d'un socle moral qui finalement m'opprime, je suis conscient que l'économie se dégrade à très grande vitesse et que tout le monde ne pourra pas trouver un emploi. J'en suis d'autant plus conscient par ce que mon métier m'expose au coeur de l'économie. Quant à ceux qui pourraient travailler mais ne le veulent pas, je les admire en vérité. Ils ont raison, il est plus difficile pour l'Etat de les opprimer fiscalement et il est plus facile de vivre à l'économie quand il n'y a nul besoin de dépenser du carburant pour aller travailler. 

Je ne culpabilise plus et je ne porte aucun jugement de valeur sur mes contemporains qui vivent au crochet de l'Etat. Quand on y réfléchit jusqu'au bout, ceux qui assument ce choix de vie font la nique au Système, et particulièrement aux marchés qui endettent le pays. L'oligarchie politique se fait graisser la patte par les financiers afin d'esclavagiser notre peuple à la dette. Et le Rmiste qui s'assume, extorque aux banksters cette fausse monnaie que ces gredins prêtent à la France et qu'un jour nous ne leur rembourserons plus. Le Rmiste qui s'assume est un héros à mes yeux.

Quant au salarié qui se crève à payer la dette immonde, c'est un autre genre de héros. Plein de bravoure, de volonté d'exister par sa capacité à servir une entreprise, une économie et un pacte social, il trime croyant pouvoir courir plus vite que son endettement qui le devancera toujours, mais une forme de rage désespérée l'empêche de renoncer. Il rêve encore d'un mieux. Même lorsqu'il sait que tout s'effondre.

Je ne culpabilise plus et comme ces millions de héros imbéciles qui se crèvent à la tâche pour maintenir ce pays à flot, ma colère va grandissante.

Qu'on me donne un fusil et je vous jure que j'en tuerai un, deux... Tous si je peux !

Pas des innocents, des héros ordinaires ou même ces pauvres abrutis qui ont décidé de haïr l'autre pour expliquer leur misère. Non, ces gens là, avec leurs qualités et leurs défauts sont mon peuple.

Ceux qui subiraient toute la puissance de ma colère, ce sont les traîtres !
Ces salauds en col blanc qui assassinent la Nation en la déshabillant de sa Souveraineté et en la prostituant à des Banksters ! Ces espèces d'ordures qui ont voté toutes les lois dérégulant la finance et l'économie pour faire de nous des stupides consommateurs écervelés et des défricheurs inconscients de forêts. Ces fripouilles au sourire carnassier, qui dupent le peuple sur des promesses vides pour conserver leur siège de député ou de ministre, tandis que des trillons d'euros sont vampirisés par de cupides connards qui se rient des 870 Millions d'êtres humains qui crèvent de faim dans le Monde.

Non je ne culpabilise plus !

Mais je ne dors plus de voir mon peuple ne pas se réveiller et prendre conscience qu'on a fait de lui un esclave consentant ! Je ne dors plus de me dire que très bientôt, nos enfants verront des adultes s’entre-tuer pour un quignon de pain ou une boite de conserve à peine entamée. Je ne dors plus de me sentir si seul à désirer tant la Révolution jusqu'à tenter de l'initier par des projets sans avenir puisque bon dieu, je suis seul !

Même ces imbéciles de dissidents ne font pas mieux que s'indigner des nouvelles trahisons que chaque jour l'actualité nous rapporte, mais refusent d'imprimer du papier, coller des affiches sur les murs, jouer de leurs compétences pour aider les quelques abrutis dans mon genre qui proposent des projets qui pourraient réveiller le peuple. Des abrutis avec leurs projets nourris à la colère et au désespoir qui ne rempliraient pas un bus tant ils sont peux. Autour d'eux, quelques dizaines de milliers de dissidents tétanisés par ce déclin démocratique et économique qui les angoissent, en espérant que leur messie politique vaincra les dissensions des uns et des autres, en plus de grappiller quelques minutes dans une émission de radio.

Je poursuis mon utopique et si lent combat. Aujourd'hui, je vais renvoyer un courrier à Erick pour qu'il signe les documents cerfa visant à créer l'association qui pourrait porter l'un des projets que je défend. Le retour prendra du temps. La publication obligatoire au journal officiel m'arrachera de l'argent que je n'ai plus tandis que les méandres administratifs ralentiront la procédure. Il s'agira ensuite d'ouvrir un compte dans une banque, si possible à l'étranger. Cela prendra du temps encore une fois. Puis il faudra convaincre des gens d'adhérer, contribuer au projet alors qu'aujourd'hui même, personne ne m'aide de ses compétences pour bâtir le site internet que j'ai hébergé sur un serveur québécois  Personne ne m'aide à monter l'étude de marché et le business plan du projet commercial nécessaire à la révolte monétaire que je souhaite engager. Tout comme les dessinateurs que j'ai contacté pour obtenir quelques caricatures visant à illustrer un journal que je voudrais monter, n'ont finalement jamais donné suite. Même le courriel que j'ai adressé à plusieurs personnes et institutions politiques pour m'aider à organiser une conférence d'un type ayant trouvé une méthode de révolte monétaire fonctionnelle est resté sans réponse.

Je brasse du vent car la Dissidence ne veut pas donner un peu de son temps et de sa sueur pour éveiller ce peuple et éviter qu'un jour l'un d'entre nous, trouve un fusil et se retrouve menottes aux poignets devant un tribunal, sous les flashs de journalistes qui tenteront d'expliquer ce geste "fou".

La France dort et moi je ne trouve plus le sommeil.

A vous qui me lisez, je vous supplie de la réveiller avant qu'il ne soit trop tard...

Sylvain Baron


















mercredi 3 octobre 2012

Le projet "Poil à gratter"

=== LE PROJET POIL A GRATTER ===



Tout d'abord, je tiens à m'excuser pour les quelques personnes qui s'intéressent à ce blog (et je remercie les 2000 visiteurs qui l'ont parcouru) de ma faible régularité de publication. Il se trouve que mon activité professionnelle est très chronophage.

Allons directement à l'essentiel, car c'est un appel à votre soutien que je vais réclamer ici.

Constatons en préambule qu'il est inutile de compter sur les médias traditionnels pour expliquer aux Français, qu'il est urgent de remettre en cause les Traités Européens et notre appartenance à l'OTAN. Constatons par ailleurs qu'internet a ses propres limites quant à la diffusion des idées. La plupart des personnes âgées n'utilisent pas cet outil, et la plupart des usagers d'internet n'en font pas une utilisation leur permettant d'accéder aux informations que la "Dissidence" peut diffuser.

Il faut donc "libérer" cette information et se souvenir des fondamentaux quant à la propagation des idées. Le seul média réellement libre de toutes les contraintes que peuvent poser nos adversaires, c'est la presse papier. Raison pour laquelle je suis en train de travailler à la création de "Poil à gratter", un journal papier dissident qui aura pour ligne éditoriale les principes suivants :

-Des sujets de fonds uniquement, concernant l'U.E, la finance, l'économie et la géopolitique. D'autres sujets plus alternatifs peuvent aussi être évoqués comme le survivalisme, la décroissance, des actions associatives intelligentes, etc.

-Autant que possible, les sujets traités le sont avec des arguments soignés, des sources vérifiées et notifiées. Un ton caustique voir franchement sarcastique est vivement recommandé pour rendre la lecture de l'article plus agréable.

-Des dessins (principalement des caricatures) viennent illustrer les textes.

VOUS ÊTES LA MATIÈRE PREMIÈRE DE "POIL A GRATTER" !!!

Pour établir la maquette d'un journal, il nous faut donc une rédaction et dans le cadre qui nous intéresse, il nous faut aussi des dessinateurs. Mais nul besoin pour nous de se réunir physiquement pour proposer nos articles et dessins ! Si internet peut être utile à une chose, c'est bien cela. Nous permettre d'échanger des documents. Donc si vous avez des articles à proposer ou des caricatures, n'hésitez pas à m'envoyer un courriel, j'étudierais attentivement tout ce qui me sera soumis. Ce qui ne pourra être publié dans un premier numéro pourra l'être dans un prochain. Certains articles ou dessins ne seront peut être jamais sélectionnés, mais rien n'empêche de proposer autre chose.

Seul principe important à bien comprendre :

Nous sommes pour la plupart d'entre nous relativement pauvres. Je vais évoquer les chiffres tout à l'heure, mais sachez que lancer un journal papier est très onéreux. Par ailleurs, le temps de confronter la théorie budgétaire avec la réalité, il ne faut pas espérer en tirer un quelconque profit. Les premiers numéros seront fabriqués et distribués principalement via la générosité intellectuelle et physiques des contributeurs.

Seule exception à la règle : Les dessinateurs.

Les raisons qui me poussent à vouloir rétribuer les illustrateurs à la mesure de ce qu'il sera possible de faire, s'appuient sur un simple constat : Il y a moins de dessinateurs que d'écrivains en herbe. Il faut donc les choyer et leur donner une bonne raison d'exprimer leur talent sur "Poil à Gratter". Les indemnités versées le seront sur la base de négociations directes après écoulement de tous les numéros.

LE BUSINESS PLAN DE DE "POIL A GRATTER"

Je ne suis pas coutumier de ce genre de jargon, mais il ne faut pas se voiler la face, nous devons faire un montage financier et budgétaire pour élaborer un modèle économique viable pour le journal.

Dans un premier temps, si ce n'est les illustrateurs, personne n'est payé (à part bien sûr l'imprimerie).
On joue sur notre temps disponible et notre envie de réveiller le peuple Français sans vues mercantiles particulières. Les premiers devis font état d'une somme de 2000 à 2500 euros pour 10 000 tirages d'un journal de 20 à 25 pages environ.

Au vu du fait que monter une maquette prend du temps sur autant de sujets différents (les dessinateurs sont pour le moment les plus longs à réagir), il faut bien 15 jours minimum entre chaque nouvelle distribution. Ce sera donc un bi-mensuel.

Après différentes discussions avec quelques amis Bordelais voulant contribuer au projet, nous sommes tombés d'accord sur le fait qu'il faille distribuer "Poil à gratter" contre une participation libre des clients. Cela permettra d'une part d'évaluer le prix qui pourrait plus tard être fixé pour chaque numéro, mais en outre notre idée est que la vente représente le bénéfice net du journal. Nous souhaitons en effet jouer de la publicité pour financer l'impression du journal.

Hors, trouver des annonceurs n'est pas chose aisée car d'une part, cela implique d'aller les traquer en local, et non à l'échelle nationale, et par ailleurs, il faut pouvoir les appâter à partir de sujets peu ou mal traités par les médias habituels, avec en outre la contrainte d'un faible tirage de numéros à présenter. Notre valeur ajoutée sera la garantie que chaque numéro sera réellement distribué et que l'essentiel seront achetés (donc avec un désir réel de lecture pour le client final).

Pour ceux qui voudraient contribuer à cet effort de résistance, il y-a trois caps à se fixer :

1) Chercher des annonceurs pertinents directement dans sa ville.
2) Se fixer un objectif raisonnable de distribution et monter une équipe de colportage des journaux.
3) Se fixer un chiffre de vente d'espace publicitaire d'environ 1500 euros pour 5000 tirages

Si vous avez la garantie de pouvoir réaliser ces objectifs et vous y tenir durablement, il suffit de m'envoyer un courriel et l'on trouvera ensuite une façon d'intégrer dans une maquette vierge (de pub), les réclames des annonceurs que vous aurez trouvé. "Poil à Gratter" facturera directement aux annonceurs l'espace pub et vous enverra le nombre de tirages correspondants à vos propres objectifs.

Sachez que les imprimeurs feront d'autant plus confiance à notre journal s'ils sont payés à la commande, soit tous les 15 jours. Il faut donc être honnête avec les annonceurs et les prévenir que notre survie dépendra de leur promptitude à régler leurs factures.

Concernant les annonceurs à traquer :

Ils ne sont pas nombreux du fait qu'on tapera largement sur la finance et une certaine forme de capitalisme sauvage, donc autant se diriger vers les plus sûrs :

-Vendeurs (et non acheteurs) d'or, bijouterie, numismate. Soyons clairs, nos lecteurs recevront plutôt une information les incitant à investir dans l'or que revendre leurs métaux précieux.
- Jardinerie, graineterie, AMAP, vente de produits bio, etc. En publiant des articles relatifs à l'écologie ou au survivalisme, ces acteurs économiques auront un intérêt particulier à choisir notre journal pour communiquer.
- Dépannage plomberie, électricité, installation de photo-voltaïque, isolant, sex-centers, etc. En clair, ces secteurs économiques sont suffisamment généralistes et éloignés des grosses structures financières ou industrielles qui pourrait subir les articles bien sentis de "Poil à Gratter".

Enfin, les tarifs des espaces publicitaires ne sont pas encore fixés, mais nous allons partir sur une échelle de prix que vous pouvez trouver ici . Tablez sur environ 3 à 5 pages totalement dédiées à la pub en terme d'espace disponible total (cela signifie que vous pouvez additionner des fractions de pages pour arriver à 5 pages au total). En toute logique, les colporteurs recevront la maquette vierge par courriel 15 jours à trois semaines avant l'impression du journal. Cela pour leur permettre une présentation de celui-ci aux annonceurs et visualiser les emplacements disponibles.

LE COLPORTAGE

Vous pouvez vérifier sur Legifrance mais sachez que la distribution gratuite (ou non) de journaux sur l'espace public est totalement libre. La loi du 9 décembre 2004 a abrogé les rares contraintes qui existaient quant à cette activité. Aucune déclaration n'est donc nécessaire pour faire du colportage.

Cependant, je ne puis que vous suggérer de vérifier auprès de votre mairie si des arrêtés limitent votre droit à colporter. Car la meilleure méthode, c'est s'installer avec une petite table sur une place ou une rue commerçante, et ne pas hésiter à scander dans la rue les "scandales" ou les "scoops" que révèlent "Poil à Gratter". Un autre lieu privilégié de colportage, ce sont les stations de transports en commun.

Nous aurons 15 jours entre chaque publication pour écouler la totalité de nos journaux. Je conseille à ce titre de ne pas hésiter à distribuer gratuitement quelques exemplaire à des syndicats, associations d'anciens combattants ou défendant les droits des usagers, aux antennes des partis politiques quels qu'ils soient, aux mairies, aux comités d'entreprises de E.D.F, S.N.C.F, etc.

Notre but est d'informer. Tout ce que nous pouvons vendre, nous le vendrons. Tout ce qui est invendu sera distribué gratuitement à des populations cibles.

Le colportage est un véritable travail d'équipe. D'abord par ce qu'il convient de ne pas se démotiver en étant seul, mais ensuite par ce qu'il vaut mieux être plusieurs pour discuter avec les clients et vendre en même temps (quand l'un discute, l'autre reste concentré sur les ventes).

De plus, il y-aura un minimum de journaux à écouler (les rotatives tournent pour au moins 5000 tirages). Donc fixez vous des objectifs que vous pensez pouvoir atteindre. Même si c'est 1000 journaux distribués (multipliés par 10 équipes partout en France, ça motive déjà un imprimeur), c'est mieux que 5000 tirages commandés mais dont l'essentiel vous reste sur les bras.

Enfin, c'est encore en cours de discussion, mais comme le but du projet est aussi de créer un fond de financement à un projet de révolte monétaire que j'exposerais plus tard sur ce blog, les bénéfices issus des ventes seront partagés entre d'une part les colporteurs, et d'une autre part "Poil à Gratter".

Plus nous pourrons augmenter le capital du journal, plus nous pourrons investir en terme de tirages, de distribution et de capitalisation pour la Révolte Monétaire. Le but sera juste de trouver un partage équitable permettant de rémunérer les colporteurs d'un côté et le journal de l'autre.

A ce titre, je ne saurais trop vous suggérer de vous inscrire en auto-entrepreneur pour bénéficier d'un statut juridique simplifié vous permettant de gagner votre vie librement par la vente de journaux.

APPEL A COMPÉTENCES !

Ce journal vise à s'implanter sur toute la France en démarrant localement. Le tout premier numéro paraîtra à Bordeaux et la première maquette est presque terminée. Samedi prochain sera l'occasion pour moi de discuter de la forme juridique de l'entreprise et des questions de marketing avec quelques amis spécialisés sur ces questions. Mais plus il y'aura de volontaires dans l'affaire, plus cela ira vite.

Voici donc les compétences recherchées :

- Un graphiste (il aura la charge de développer la communication des annonceurs).
- Un éditeur de site web (il aura la charge de créer le site du journal et gérer sa maintenance).
- Des dessinateurs (ils illustreront le journal de leurs caricatures essentiellement).
- Des auteurs (ils rédigent des articles de fond. Langage courant à soutenu et expressions incisives sont requises).
- Des colporteurs (ils gèrent autant la recherche des annonceurs que la distribution du journal. Ils seront le moteur du projet).

N'hésitez surtout pas à m'envoyer un courriel si vous souhaitez intégrer le projet. Je ne répondrais pas forcément tout de suite du fait de mes contraintes professionnelles, mais chaque proposition de coup de pouce recevra une réponse.

En comptant sur votre esprit de révolte !

Vive la France !


































dimanche 16 septembre 2012

Puisqu'il faut bien résister, alors Résistons !

Il y-a en France une population d'environ 15 Millions de personnes hostiles aux Traités Européens qui l'expriment politiquement. Il suffit de comptabiliser empiriquement les voix du Front National, du Front de gauche, celles de Debout la République, de l'Union Populaire Républicaine, de Solidarité et Progrès, de divers mouvements gaullistes, communistes, trotskistes, écologistes et royalistes, pour se rendre compte à quel point la question fait en vérité consensus.

Mieux encore, interrogez le passant dans la rue et demandez lui ce qu'il pense de l'euro ou plus globalement de l'Europe, vous pouvez être certain que la plupart de vos interlocuteurs, quand bien même ils manqueraient d'informations sur cette institution, lui sont intuitivement hostiles.

Le piétinement du dernier référendum et l'austérité imposée à différents peuples par la Troïka pour placer sous perfusion de nos impôts les Banksters n'y est sans doute pas pour rien. Les Français "sentent" que quelque chose ne va pas.

Alors évidemment, les gens parmi les mieux informés ne se contentent pas de dénoncer l'Union Européenne. Ils veulent en sortir au plus vite et nourrissent une colère croissante à l'égard de l'oligarchie des incapables qui nous enfonce encore et toujours plus vers la fédéralisation. Mais paradoxalement, voila un petit bout de France représenté par quelques dizaines de milliers de personnes tout au plus, qui appelle de ses voeux une Révolution, mais attend...

Mais attendre quoi au juste ? L'effondrement économique total ? La guerre ????

En vérité, ce n'est pas demain ou après-demain qu'il faudra agir mais Maintenant ! 
Dans de précédents billets, j'ai développé ce qui légitime notre droit de Résistance à l'Oppression afin de rassurer les plus "légalistes" de mes lecteurs. Maintenant, il s'agit de donner des clés pour résister intelligemment, sans haine ni violence, sans besoin de se rassembler forcément en cortèges de manifestants (même s'il faudra bien qu'une émulation nous permette cela un jour), sans que cela nous coûte en temps et en argent au delà du raisonnable. Car il y-a en effet des moyens nombreux et efficaces !


Alors voici  l'ensemble des clés de la réussite d'une Nouvelle Révolution Française, avec des propositions qui iront du plus simple au plus organisé :

1) Engagez vous politiquement !

Et cela pour plusieurs raisons. D'abord, depuis 1789 nous avons un peu évolué et souhaitons tous éviter à nouveau les bains de sang ou une nouvelle "Terreur" qui suivraient la reprise de contrôle du pays. Un parti politique n'est rien d'autre que l’institutionnalisation d'une grande partie de vos idéaux propres et la possibilité de les répandre dans un cadre Républicain, au travers des différentes instances de l'Etat. Ceci est donc le premier point : il est une exigence fondamentale que chercher la voie d'une révolte pacifique. 

Par ailleurs, le fait de vous engager politiquement en vous affranchissant d'une cotisation pour un parti politique de votre choix, c'est lui donner de la force tant monétaire que démographique pour faire poids dans le débat public, et donc lui permettre de faire de la pédagogie aux Français plus efficacement sur les traités européens, la création monétaire, la réalité de la crise, les tensions géopolitiques, etc. 

L'offre politique est très diversifiée et il ne m'appartient pas de dire à chacun vers quoi se retourner. Cependant, de part la connaissance que j'ai des partis politiques les plus engagés sur la sortie des traités européens et de l'OTAN (deux axes non négociables dans notre idéal révolutionnaire commun), je peux vous en citer quelques uns qui mériteront votre attention plus particulière :

-L'Union Populaire Républicaine (en dehors des clivages gauche/droite)
-Debout la République (Droite Gaulliste)
-Mouvement Politique d'éducation populaire (Socialisme véritable - Front de gauche amélioré)
-Pôle de Renaissance Communiste en France (Communisme)

A titre personnel, je suis un Décroissant et j'ai une certaine sympathie pour une forme de Royalisme de "gauche" dont je pose sur papier mes éléments de réflexion à ce sujet. Mais par pragmatisme, et au regard des clivages politiques existant dans notre Société, je considère que l'U.P.R est la meilleure offre politique pour le moment, car ce mouvement propose un rassemblement temporaire de tous les Français et considère que ce sera à l'Assemblée Nationale de trancher sur les questions qui opposent "la gauche" et la "droite".  Cependant, vous pouvez tout à fait considérer que votre engagement doit être total vers l'expression de vos idéaux, et tant qu'un parti politique prônant la sortie de l'U.E, l'euro et l'OTAN est soutenu, nous gagnerons tous en force de représentativité face à l'oligarchie des incapables.

2) Révoltez vous sur les billets de banque !

Le FRANC existe toujours techniquement. Nous émettons des obligations, nous disposons toujours d'une banque centrale, comprenez le bien, notre monnaie est toujours le FRANC ! Simplement, nous lui avons donné un autre nom, car l'euro est une construction politique. Il y-a donc un moyen très simple de nous réapproprier notre monnaie et adresser un message politique fort et visible à ceux qui nous gouvernent, comme au reste de la Nation :

Il suffit d'inscrire au crayon à papier le mot "FRANCS" sur tous vos billets de banque !


La monnaie papier a l'avantage non négligeable de circuler de mains en mains. Les commerçants sont globalement hostiles à l'euro (il suffit de les interroger, vous constaterez que la plupart sont eurosceptiques), donc révoltez vous sur les billets ! Adressez un message qui permettra au citoyen qui aura votre billet entre ses mains, de s'interroger sur "l’irréversibilité" de l'euro. 

Plus nous serons nombreux à le faire, plus la masse monétaire en FRANCS sera visible, cela même si certains billets devaient être détruits par la Banque de France. Le fait d'écrire au crayon à papier est une question de respect vis à vis des commerçants ou usagers qui seraient malheureusement encore trop crédules sur la question Européenne. Ils auront tout loisir de gommer l'inscription s'ils le souhaitent. Il y-aura cependant un moment où l'effet boule de neige s'installera, et où nos oligarques auront l'occasion de manipuler un billet avec l'inscription FRANCS dessus. Voila pourquoi écrire le mot "FRANCS" sur un billet doit être un plaisir, car vous devez imaginer nos gourous européïstes payer en Franc leur pain au chocolat ou leur café, et cette simple vue d'esprit je vous l'assure, est drôlissime pour qui a un peu d'esprit moqueur en soi.

Enfin pour ceux qui trouveraient cet acte de révolte trop transgressif, je vous renvoie à une jurisprudence datant du 4 juin 1975 qui précise que l'altération et/ou la destruction d'un billet de banque, ne peut être punie par la loi (malgré les textes en vigueur). Cela du fait qu'un billet de banque n'est rien d'autre qu'une obligation, et que son détenteur le possède sous le régime de la propriété. Cela signifie que si vous altérez ou détruisez un billet de banque, il n'y a que vous même que vous lésez.

Enfin, si cela ne vous suffit décidément pas, je vous renvoie à mon billet sur le droit de Résistance à l'Oppression qui vous permettra d'assimiler que, résister même en dehors du champ de la loi, peut être légitime, et même légal.


Je reviendrais sur la question de la Révolte Monétaire un peu plus loin, car ceci n'est qu'une première étape simplifiée de ce que nous pouvons faire. En effet, vous constaterez que nous avons un pouvoir de nuisance sur la monnaie autrement plus puissant qu'il n'y parait et que nous pouvons réellement abandonner l'euro comme outil monétaire si nous le souhaitons...

3) Écrivez aux institutions de la République !

On y pense peu, mais écrire aux institutions n'est pas anodin en terme de pression infligée à l'oligarchie.

Commençons par les services de l’Élysée. A votre avis, combien de courriers physiques l’Élysée traite chaque jour ? Eh bien si l'on en croit les chiffres exprimés par le portail internet de la Présidence de la République, c'est entre 1500 et 2000 courriers papier et numériques qui sont reçus quotidiennement. A l'ère d'internet, postulons que la part des courriers physiques est d'un bon tiers, soit entre 500 et 700 lettres reçues chaque jour.

Bien, maintenant imaginons que disons dix milles Français écriraient chaque semaine à l’Élysée pour EXIGER (nous sommes le Peuple Souverain, je vous le rappelle) que nous sortions des Traités Européens.  Voila donc que les 500 à 700 lettres reçues quotidiennement se voient vampirisées par un courrier massif exigeant au Président de la République qu'il nous sorte de l'Union Européenne.

Essayez juste de comprendre ce que cela signifie psychologiquement pour les lecteurs de votre courrier et pour le Président de la République qui sera de toute façon au courant de cet afflux soudain de lettres lui intimant l'ordre de sortir de l'U.E (et l'OTAN). C'est tout simplement une pression politique puissante car ce n'est pas habituel, c'est massif et quelque peu effrayant lorsque l'on souhaite appliquer une politique qui va à l'inverse de l'exigence d'une portion de plus en plus révoltée du Peuple.

Écrire à la Présidence de la République est en outre gratuit, car vous n'avez pas l'obligation d'affranchir votre courrier. Et si en plus vous souhaitez coordonner dans des actions concertées l'envoi de vos lettres, ou trouver de l'inspiration pour écrire votre texte (voir carrément pomper sur un autre existant), j'ai ouvert sur l'outil Facebook un groupe qui permet cela : Les Courriers de la Révolte

Et comme je suis un gentil garçon, je vous donne immédiatement l'adresse du palais de l'Elysée, cela vous évitera une recherche supplémentaire et cela fera plaisir à notre Président :

Palais de l’Elysée
55, rue du faubourg Saint-Honoré
75008 Paris

Mais attention, si écrire régulièrement et massivement à l’Élysée est utile, il ne faut pas négliger les autres institutions existantes. Le fait de faire affluer les mêmes expressions écrites de notre Révolte à des ministères, des administrations tels que le Trésor public ou la Banque de France, l'Ambassade de France à l'ONU, les syndicats, les associations d'anciens combattants (que je vous suggère de démarcher en particulier), les partis politiques européïstes, l'Armée, les Préfets, les Syndicats de police, les médias (très important de les saisir) les Présidences des autres pays de la zone euro ou encore des U.S.A, tout cela jouera sur la pression politique infligée. Le but est d'informer ceux qui ne le sont pas, et d'exiger à ceux qui le sont de cesser de nous trahir. Et histoire d'aller jusqu'au bout du concept, lorsque vous écrivez à une administration publique, vous pouvez toujours marquer un petit message au facteur sur l'enveloppe pour lui signifier qu'il est urgent de sortir des Traités Européens.

Écrire un courrier est une démarche individuelle qui peut prendre quelques secondes si vous choisissez la voie d'un Copier/coller d'un texte existant, à quelques minutes si vous souhaitez exprimer votre propre point de vue. Et pourtant, une telle démarche personnelle menée de concert par des milliers d'autres personnes en France a un pouvoir de pression très élevé, car ce sera pour l'oligarchie le coup de semonce : La France se réveille et la rumeur sourde, présage l'orage qui arrivera si le Peuple Souverain n'est pas obéi par ses dirigeants qui sont je vous le rappelle, délégués par la Nation pour gouverner le Pays, et non des personnes toutes puissantes et Souveraines sur la France.

4) Informez la population !

Cette quatrième étape amorce le principe d'organisation et de militantisme politique. 

Bien sûr il convient de ne jamais hésiter à expliquer à un collègue ou un proche vos vues d'esprit sur l'Europe, l'euro et l'OTAN afin d'offrir quelques clés intellectuelles pour ceux avec qui vous interagissez quotidiennement. Mais désormais ceux qui souhaitent réellement s'investir pour reprendre les commandes du pays doivent concéder que les actions individuelles ne sont qu'une amorce, et que ce sera bien collectivement que l'on pourra diffuser l'information le plus largement que possible au public.

Si vous avez accepté de jouer le jeu de l'étape numéro 1, cela sera plus facile. Vous disposerez désormais d'un réseau de citoyens proches de vous géographiquement, qui seront habitués à militer politiquement et pourront vous guider dans cet exercice. Mais vous pouvez aussi le faire en dehors des réseaux purement politiques et trouver des réseaux plus "associatifs", voir monter votre propre association pour ce faire.

Différentes actions simples peuvent être aussi faites individuellement qui sont notamment le tractage, le boitage et le collage d'affiches. Dans les deux premiers cas, il s'agit de reprendre ou écrire des tracts que vous distribuerez directement à la population en main propre ou dans les boites aux lettres. Si vous composez vos propres tracts, soyez clairs et concis dans les informations que vous donnez, et renvoyez toujours à un site internet permettant aux citoyens d'aller chercher plus en avant certaines informations. Evitez d'évoquer les questions relatives au Sionisme ou les sociétés secrètes, ce sont des sujets trop complexes à aborder et souffrant de malentendus. Restez concentrés sur la question des Traités Européens (n'hésitez pas à donner quelques articles du Traité de Lisbonne avec une petite explication), la création monétaire ou les guerres fomentées par l'OTAN. C'est déjà un champ pédagogique très large à couvrir. Les boutiques de reprographie vous permettront d'obtenir jusqu'à 200 tracts A5 imprimés pour environ 5 euros (recto uniquement). Considérez qu'entre 5 et 10 % de vos tracts et courriers auront un impact sur la population. Ne voyez pas cela comme un problème, mais au contraire une chance, car il suffit de quelques personnes informées chaque mois autour de vous, pour que peu à peu, le réseau de dissidence progresse en France. Concernant l'affichage, privilégiez le Format A3 ou A2, avec si possible une image pertinente, un lien vers un site, un bon slogan ou un bon texte informant la population des dangers qui la menacent. Respectez les devantures des magasins, privilégiez les panneaux d'affichages publics, mais vous pouvez aussi scotcher sur des cabines téléphoniques ou coller (avec de la colle à papier peint) sur des vieux murs déjà chargés d'affiches, des barricades de chantier, et tout autre support qui vous semblera pertinent et bien visible par la population. 

Maintenant, allons plus loin et voyons ce que vous pouvez faire de plus consistant avec quelques dissidents autour de vous :

1) Créez ou diffusez un journal papier dissident. Je reviendrais sur la question un peu plus tard.
2) Créez ou reprenez une Conférence sur fichier Powerpoint, et présentez la au public.
3) Menez des actions symboliques ou suggestives comme des micro-trottoirs, des débats publics dans des cafés philo ou chanter "le chant des partisans" devant une mairie ou une antenne régionale d'un grand média par exemple, tout en distribuant des tracts à la population.

Le 3 ème point étant soumis à l'intelligence collective de votre propre réseau local, nous ne l'aborderons pas ici, vous trouverez vos propres idées à exploiter.

En revanche, le second point est possible à développer. D'abord, par ce qu'à titre individuel ou collectif, vous êtes plus renseigné(e) que la plupart des gens sur la Macro-économie, la Finance, les Traités Européens, l'OTAN, etc. Vous pouvez donc écrire votre propre conférence sur fichier powerpoint ou si vous ne maitrisez pas ce logiciel, utilisez le fichier "présentation" de Google Doc qui est très intuitif.


Inspirez vous d'autres conférences, soyez scolaires dans le sens où un exposé commence par une introduction, un peu d'histoire du sujet traité, avant une mise en abîme sur les faits, les perspectives et solutions, avant de conclure le tout. Un simple travail de recherche sur internet vous aidera à étayer vos affirmations, et le fait de travailler avec un collectif facilitera ce travail.

Maintenant, vous pouvez préférer une conférence toute prête à présenter. Si c'est le cas, voyez si vous pouvez piquer un fichier powerpoint tout prêt à un responsable associatif ou politique qui a l'habitude de conférencer. A défaut, comme je suis décidément un très gentil garçon, je vous fourni sur ce lien un fichier libre de partage. Les onglets en haut à droite "démarrer la présentation" et "commentaire" vous permettront de présenter la conférence en tenant compte des explications données.

Maintenant, ça n'est pas le tout d'avoir une conférence toute prête à présenter, encore faut il trouver une salle et la remplir de citoyens avides d'écouter vos explications. Là, c'est bien votre réseau qui va vous aider. D'abord la salle : Il suffit d'envoyer un courrier physique à toutes les mairies proches pour réclamer la jouissance d'une salle municipale pour présenter votre conférence. Votre courrier sera adressé au maire, et je vous suggère d'envoyer la copie de celui-ci à l'adjoint(e) délégué(e) aux affaires culturelles. Expliquez bien le motif de votre conférence, démontrez vos connaissances sur le sujet, blablatez sur la liberté d'expression, l'attachement certain qu'un maire ne peut que porter aux valeurs républicaines, ne précisez pas de date (afin de laisser la mairie vous proposer directement) et surtout pensez à réclamer du matériel de présentation (pupitre, projecteur, écran, chaises pour le public). Toutes les mairies ne disposent pas de ce matériel ou ne souhaiteront pas le prêter. Faites en sorte d'user de la petite caisse locale de votre réseau que vous constituerez, afin d'acheter le matériel nécessaire au plus vite. Autant que possible, vous filmerez vos conférences pour transmettre la vidéo sur internet. N'hésitez pas à proposer à d'autres institutionnels la présentation de votre conférence (syndicats, associations, anciens combattants, regroupements de commerçants, etc)

Une fois que vous obtenez une date, un lieu et une tranche horaire qui vous convienne (prévoyez entre deux et trois heures pour la conférence que je vous ai laissé plus haut), il va falloir communiquer pour rassembler le maximum de monde. L'objectif à atteindre pour vous encourager, c'est une trentaine de personnes au moins. Les premiers temps, n'espérez pas dépasser les 100 personnes, ce qui est déjà beaucoup. Pour cela, pas de secret : AFFICHAGE, TRACTAGE, BOITAGE

Rameutez tous les copains pour ce faire, et point important : n'hésitez pas à sonner aux portes pour transmettre votre lettre d'invitation à la conférence. Cela permet d'expliquer rapidement de quoi il s'agit. Un contact humain direct permet de verrouiller plus surement le nombre de participants car :

-Votre population cible aura souvenir de l'événement grâce à la discussion engagée.
-Vous pourrez plus facilement motiver par deux-trois questions que vous soulèverez durant votre conférence, et qui interpelleront votre interlocuteur du fait de sa méconnaissance éventuelle du sujet.
-Vous aurez en outre la possibilité d'ajuster vos prévisions sur le taux de remplissage si votre interlocuteur conquis par votre exercice de communication, vous signifiera qu'il viendra bien.

Annoncer votre conférence doit impérativement se faire en réseau. Vous devez boucler tous les quartiers et lotissements, distribuer le maximum de lettres d'information, en parler aux commerçants de la ville, bref travailler collectivement va prendre tout son sens lorsqu'on organise de tels évènements. N'hésitez pas à vous appuyer des militants des partis politiques cités plus haut, qui accepteront très certainement de vous aider (tout du moins pour la conférence que j'ai écrite), car si vous avez pris soin de dépolitiser les questions soulevées (au sens gauche/droite), tout ce que vous expliquerez fera parti du tronc commun de la Résistance.

A PARTIR D'ICI, JE VOUS ENCOURAGE A ME SUIVRE DANS DES PROJETS DÉJÀ EN COURS !

5) Contribuez à la création  et la distribution de "Poil à gratter", journal dissident.

Les réseaux sociaux et les blogs regorgent d'auteurs de textes de très bonne facture, et qui n'en vivent pourtant pas. Ces derniers (notamment dans le champ de ce que nous appelons la dissidence) se sont spécialisés sur certains sujets :

Histoire, Monnaie, Finance, Economie, Géopolitique, Technologies, Ecologie, Agronomie, etc.

Et ayant l'occasion de lire certains blogs ou articles spécialisés signés parfois de la plume de mes propres contacts, il y-a un trésor intellectuel à faire émerger en dehors du microcosme d'internet. En effet, trouver une information spécialisée nécessite une recherche spécifique, et si possible baigner déjà dans l'univers de la dissidence économique et politique.

Cela signifie que nous sommes que quelques dizaines de milliers tout au plus à croiser nos informations, par ce qu'internet a ses propres limites. Internet n'est qu'un outil comme les autres, rien de plus. La plupart des personnes âgées ne vont pas dessus, un très grand nombre de Français n'utilisent internet que pour jouer à des jeux ou collecter des données qui ne sont que très rarement liées à ce qui fait débat entre nous.

Il est donc urgent et fondamental de transférer cette matière première écrite hors de la prison cybernétique pour qu'elle se retrouve face aux yeux d'un ouvrier attendant son tramway le matin, à un retraité partant faire quelques commissions en prenant un bus, ou le simple passant qui se voit offrir un journal papier dissident en pleine rue.

Pour toutes ces raisons, je travaille à l'élaboration d'un journal qui s'intitulera "Poil à Gratter". Les maîtres mots de sa ligne éditoriale seront les suivants :

- Réinformation du public sous le prisme intellectuel de la Dissidence.
- Ton volontairement caustique, voir franchement sarcastique.
- Infos fiables et toujours sourcées.

Le financement de ce journal se fera de deux manières possibles, voir complémentaires :

1) Totalement gratuit, mais la publicité financera les tirages.
2) Formule payante

Ce sera au départ un bi-mensuel et les premiers tirages (s'ils sont financés par la publicité) ne seront distribués que sur Bordeaux pour commencer. Si en revanche la solution de la vente directe est retenue, je travaillerais à trouver parmi vous tous des distributeurs en considérant que 25 % du bénéfice de la vente devra revenir aux colporteurs. Le système de distribution et de financement le plus simplifié serait le suivant :

-Les colporteurs déclarés s'instituent en auto-entrepreneurs.
-Ils passent commande d'une certaine quantité de journaux toutes les deux semaines en fonction de ce qu'ils estiment pouvoir vendre réellement.
-Ils règlent par chèque, l'encaissement ne se fait que deux ou trois jours avant le paiement de l'imprimerie en charge des tirages du journal.
-Sur le produit de leurs ventes, ils conservent 25 % des gains

Le tout premier numéro distribué ne sera sujet à aucune rémunération des colporteurs afin d'être certain que la prime de 25 % correspondra bien aux possibilités du journal en matière de gestion budgétaire. Les numéros suivants seront bien sujets à rémunération, car nous aurons un premier aperçu entre les recettes réelles (soit le taux de distribution réussi) et les dépenses liées à l'impression du journal. C'est donc avec votre foi en un tel projet qu'il faudra composer pour commencer, plus qu'avec l'appât du gain.

-Le chiffre d'affaire de "Poil à Gratter" à partir du second numéro se distribuera de la façon suivante :

Rémunération des auteurs de dessins en premier lieu, paiement des frais d'impression, rémunération progressive des auteurs, versement d'un salaire à ma propre pomme (oui, je veux gagner des sous en ayant une activité plus valorisante intellectuellement pour moi), développement du journal en lui même (accroissement du réseau de distribution, passage de bi-mensuel à hebdomadaire) et enfin versement d'une partie des bénéfices restants au projet du "Retour au FRANC" qui sera expliqué au 6ème alinéa de ce billet.

C'est d'ailleurs l'une des raisons d'être de ce projet de journal. Le Retour au FRANC a besoin d'une locomotive financière sûre et pérenne. "Poil à Gratter" pourra être cette locomotive en plus d'assurer la pédagogie nécessaire et l'information sur les alternatives politiques existantes à l'oligarchie en place.

Tous les auteurs contribuant au projet pourront obtenir la publicité vers leur blog respectif, ce qui leur permettra de mieux se faire connaître et éventuellement de gagner de l'argent du fait que les pages les plus visitées peuvent être rémunérées par un peu de publicité.

Les tous premiers tirages en revanche ne rémunèreront en revanche que les dessinateurs et l'imprimerie. Il est essentiel de confronter la théorie budgétaire sur le lancement d'un journal avec la réalité pour calculer correctement la redistribution la plus équitable que possible des bénéfices.

Si ce projet devait fonctionner à merveille, il sera certainement possible de créer des emplois directs.

Pour l'instant, je travaille à la maquette du journal et j'ai besoin de quelques articles de fond :

Histoire
Ecologie
Société (cannabis, mariage homo, etc)
Economie.
Sociétés secrètes

Il est crucial qu'autant que possible, vous adoptiez un ton volontairement caustique à vos écrits pour correspondre à la ligne éditoriale du journal.

Vous pouvez me faire parvenir vos liens vers vos blogs ou vos fichiers word ici :

baronsyl@hotmail.com

Je précise que si l'un de vos articles n'est pas accepté tout de suite, il sera conservé et pourra être publié (ou non) dans un prochain tirage. Les tous premiers articles publiés ne seront pas rémunérés, mais les suivants après étude définitive des ressources collectées à chaque tirage, le seront.

Un bon article doit occuper entre 1 et 3 pages maximum. Police garamond et taille 12 à 13 maxi. Un titre accrocheur est toujours à rechercher.

Je cherche toujours des dessinateurs et j'aurai besoin de colporteurs n'ayant pas peur de donner de la voix en pleine rue pour vendre le journal.

A vos plumes !

6) Soutenez le projet du Retour au FRANC !

Avant toute explication, voici un formulaire correspondant à une étude de marché liée au projet. Répondez y partagez le lien sans modération, car l'objectif à atteindre est de 1000 formulaires remplis au moins : Etude de marché du retour au FRANC

Le projet du Retour au FRANC est l'aboutissement de la Révolte Monétaire expliquée plus haut. Ce projet s'inscrit dans une démarche légaliste au travers d'une part la création d'une association pour collecter les fonds nécessaires en toute transparence, et d'une autre part la création d'une entreprise qui pilotera la partie technique du projet en lui-même.

LA MONNAIE, CELA MARCHE A LA CONFIANCE !

Vos billets et pièces de monnaie sont ce qu'on appelle de "la Monnaie Fiduciaire". Le mot "fiduciaire" signifie "qui repose sur la foi". En effet, un billet de banque est techniquement une obligation de la Banque Centrale qui l'émet. Autrement dit, c'est une créance que vous possédez sur l'Etat. Cette créance vous permet d'échanger des marchandises, mais n'est adossée à aucune valeur particulière pour garantir celle-ci, cela du fait de la fin des accords de Bretton Woods en 1971. Hors, quand une banque centrale a un bilan pourri d'obligations et titres qui dégradent de plusieurs milliers de milliards d'euros ses comptes, quand un Etat est surchargé de dettes irremboursables,  et quand la monnaie utilisée est un outil politique qui détruit le bien être social au lieu de l'améliorer, vous n'avez plus aucune raison de faire confiance à cette monnaie !

Donc revenons à une monnaie qui inspire confiance !

Et pour inspirer confiance il y-a deux axes à prendre en compte :

1) Le nom de la devise doit être un symbole d'unité nationale fort (soit le FRANC)
2) La nouvelle monnaie doit posséder en elle-même sa propre valeur.

C'est à partir de ce "cahier des charges" que j'ai réfléchi avec quelques personnes au projet du Retour au FRANC. Voici donc ce qu'il se passera pour revenir au FRANC réellement et sans nous occuper de l'avis de nos irresponsables politiques :

A -Création de l'association du Retour au FRANC (en cours)
B -Ouverture d'un compte bancaire au nom de l'association
C -Appel à adhésion et collecte de fonds pour lancer le projet. L'objectif sera d'arriver à au moins dix mille euros de fonds pour commencer. (Quelques promesses de dons et prêts ont déjà été collectées à hauteur de 1000 euros)
D -Création de l'entreprise liée au projet en partenariat avec un ami ayant l'autorisation des douanes pour vendre des métaux précieux.
E -Appel à nos adhérents pour que certains se constituent en auto-entrepreneurs et réclament au service des douanes l'autorisation (gratuite) de vendre des métaux précieux. Trouvez le bureau de douane le plus proche de chez vous ici
F -Instauration progressive du réseau de distribution et appel à nos adhérents doués en montage de site internet, pour qu'ils améliorent considérablement celui bricolé pour le moment : http://leretouraufranc.fr/
G - Lancement de la production de médailles nommées "FRANCS" comportant une valeur numéraire (1, 2, 5, 10, 20, 50 et 100 F) ainsi qu'une certaine quantité de métaux précieux estampés (Argent et Or)
H - Distribution organisée par le site internet, le réseau d'auto-entrepreneurs constitués, et les commerces participants à l'opération


Règles de fonctionnement de la Révolte Monétaire et valeur des pièces

1) Juridiquement, les nouveaux FRANCS seront des médailles, soit des bijoux. Ils seront donc une forme d'épargne non conventionnelle s'appuyant sur l'or et l'argent physique contenu dans les objets, et ne devront surtout pas être utilisés en tant que monnaie d'échange.

2) La valeur numéraire des nouveaux FRANCS est fixe. La quantité de métaux précieux qui sera incluse au sein des pièces sera fixe aussi. Les nouveaux FRANCS seront vendus au prix de leur contre valeur numéraire en €uro. Autrement dit, 1 FRANC vaudra 1 Euro. La contre-valeur en euro ne correspondra aucunement à la quantité de métaux précieux incluse dans les pièces. 

3) Le site du Retour au FRANC devra contenir un outil de conversion Euro/FRANCS pour déterminer la valeur réelle du FRANC. En effet, si une pièce contient par exemple 120 mg d'or estampée, cette quantité d'or aura une contre valeur en euros. L'once d'or par exemple s'approche des 1400 euros et les cours vont continuer de croître jusqu'à atteindre 5000 euros très certainement d'ici à 2014 (ce qui est pour le moment le chiffre retenu pour décider de la quantité d'or à inclure dans les pièces). Pour savoir ce que vaut 1 FRANC, il faudra donc corréler la quantité de métaux précieux dans la pièce avec la contre valeur en euro vis à vis des cours de l'or et de l'argent. Cela permettra aux commerçants qui souhaiteront jouer le jeu, de connaître en temps réel le prix de leurs marchandises en FRANCS.

4) Du fait que les cours des métaux précieux ne vont cesser de croître, le FRANC sera une monnaie de réserve déflationniste contrairement à l'euro qui risque pour sa part de subir l'inflation et même l'hyperinflation. C'est donc une mesure de sauvegarde pour les Français que de jouir d'une monnaie de réserve déflationniste en temps de crise. Par ailleurs, leurs FRANCS prendront progressivement de la valeur au fil du temps.

5) L'objectif du Retour au FRANC est de faire pression pour obtenir soit par référendum, soit par décision directe du Président de la République, la sortie de l'Union Européenne, de l'euro et de l'OTAN. A partir d'une certaine masse monétaire en FRANC se retrouvant dans les ménages, notre capacité de pression politique sera très puissante. Il suffira en effet de faire saisine de l'article 35 de la Constitution de 1793 (reconnue dans le droit positif Français) pour ordonner la mise en circulation des FRANCS en vertu de notre droit de résistance à l'oppression, garanti par le bloc constitutionnel de la V ème République. Une mise en circulation du FRANC correspondrait ni plus ni moins que la défiance de tout un peuple à son autorité politique et au renversement pacifique de celle-ci.

6) Sans indications des personnes pilotant le projet, il sera interdit de faire circuler les FRANCS dans l'économie réelle. Le projet doit absolument rester sur le terrain de la légalité pour fonctionner durablement.

7) Les bénéfices du Retour au FRANC seront réinvestis dans la production de pièces, ainsi que l’extension du projet, la création de nouvelles effigies, la fabrication de tampons à apposer sur les billets de banque. Ces tampons seront envoyés à ceux qui les réclameront.

8) Si les administrateurs du projet décident d'instaurer un cran de pression supplémentaire à la Révolte Monétaire, les tampons seront utilisés pour apposer le sceau "FRANCS" sur les billets mentionnés en temps utile. Ces billets tamponnés seront comptabilisés par le site internet dédié et ils ne pourront être utilisés qu'auprès des commerçants jouant le jeu (le site internet prévoira un espace pour dresser la liste de ces commerçants par villes et départements). Les billets comportant le sceau FRANCS seront séquestrés dans l'économie réelle. Par séquestration, nous entendons par là qu'il sera interdit aux acteurs économiques utilisant ces billets, de les rendre en banque (auquel cas, ils seraient détruits) ou de les utiliser auprès d'acteurs économiques non fiables (comme les supermarchés). L'objectif étant de comparer la masse monétaire en FRANCS (billets) avec la masse monétaire en euro, en fonction des unités numéraires tamponnées.

9) Le Retour au FRANC n'hésitera pas à faire appel à des investisseurs hostiles à l'euro pour développer sa capacité de nuisance. Ces investisseurs (même intéressés) seront notifiés comme bienfaiteurs du projet et contrairement à une grande partie du système bancaire actuel, ne seront pas sujets aux récriminations de l'association en charge à un moment donné, d'ouvrir et organiser la transition politique et les procès à venir sur les acteurs politiques et financiers qui auront contribué à l'oppression du peuple Français.

10) L'association développera de nombreux outils pédagogiques et appellera sans cesse au Bankrun durant tout le temps de la Révolte Monétaire.

Plus d'informations sur le site de la Dissidence qui appuie le projet (nous espérons trouver d'autres appuis, notamment politiques) :



La Charte du mouvement est lisible ici :


POUR CONCLURE...

Se révolter ne signifie pas forcément affronter des C.R.S dans la rue. C'est même contreproductif du fait que c'est s'opposer à la force publique qui peut être constituée de citoyens en accord avec vos idées, et n'est de toute façon jamais suivi de décisions politiques liées à une exigence manifestée sur l'espace public, quand bien même elle serait massive.

Se révolter intelligemment, c'est utiliser le Système contre lui-même. C'est s'investir de façon individuelle, collective et un peu financièrement il est vrai, mais en travaillant sur des formes de révolte concrète, murement réfléchie, et dont on sait le degré d'efficacité sur le court, moyen et long terme.

Il est possible de renverser le gouvernement sans qu'une seule goutte de sang inutile soit versée et changer les choses de façon positive en France. Cela ne tient qu'à vous. 

La Révolte repose sur votre foi en votre cause, votre pays, en notre Souveraineté !

En espérant avoir contribué à faire de vous de véritables Résistants par ce billet, je reste à votre disposition pour répondre à vos interrogations, et relayer vos meilleures idées.


Sylvain Baron


A la mémoire d'une Résistante qui donna sa vie pour la France - Jeanne d'Arc