Dans
le cadre du Collectif « Citoyens Debout », nous
poursuivons au long cours une récolte des opinions
politiques des Français depuis 2016. Dans un premier temps, nous
avons effectué une marche entre Clermont-Ferrand et Paris où nous
avons pu croiser le Député Jean Lassalle et lui ouvrir un espace
web pour interagir avec nos suiveurs.
C'est
aussi durant cette première marche que nous avons pu entamer notre
patient travail de recueil de témoignages de Français pour dessiner progressivement ce que peut être « l'opinion
publique » de
notre pays. En tout cas cela autrement mieux que l'entre-soi d'un
microcosme journalistique parisien. En tout cas bien mieux que l'entre-soi d'un microcosme
journalistique parisien. Nous avons poursuivi notre récolte de
témoignages cette année encore entre le 18 Avril et le 3 Mai
dernier, bien que ce soit à vélo que nous ayons traversé la
France, et avec pour point de départ la ville de Bordeaux.
Notre
base de données malgré les faibles moyens qui sont les nôtres, est
riche de plus de 200 témoignages, dont une grande partie reste
encore à traiter et diffuser. D'autres entrevues sont déjà en
ligne sur notre site citoyensdebout.fr ainsi que sa chaîne
youtube associée.
Les
questions ont toujours été sensiblement les mêmes pour tous les
Français que nous ayons eu à rencontrer sur notre route :
- Que pensez-vous de l'actuel "Président de la République" ?
- Seriez-vous favorable à la sortie de l'U.E, l'euro et l'OTAN ?
- Que pensez-vous des informations délivrées par les grands médias publics et privés ?
- Seriez-vous favorable à un processus constituant permettant d'instituer la démocratie (directe) en France ?
Nous
pensons en tant qu'observateurs attentifs de la Société française,
avoir quelque chose à dire sur ce qu'on appelle « l'opinion
publique » sur
des questions politiques essentielles pour tous nos concitoyens, et
de la qualité et la diversité des programmes radiophoniques publics
qui devrait en découler naturellement sur les stations France
Inter
et France
Info.
Depuis
le Vendredi 4 Mai dernier, nous sommes sous les fenêtres de la
Maison de la Radio face à la Porte de Seine. A plusieurs reprises
nous avons fait demander à ce que Sybile Veil ou l'un des
responsables de la maison Radio France, prenne le temps de nous
recevoir ou mieux encore, venir à notre rencontre. Ce qui a débouché
sur d'ineptes fins de non-recevoir, si l'on tient compte que le
Groupe Radio France n'est pas un organisme privé. Votre propre
salaire Monsieur le Médiateur, est pour partie constitué des impôts
payés par les contribuables que nous sommes. Il en va de même pour
tous les journalistes du Groupe Radio-France, tout autant que sa
directrice générale du moment. Or, tout citoyen peut demander
compte à un agent public.
Nous
ne sommes évidemment pas nombreux, et pouvons être affublés de
« marginaux » ou autres quolibets permettant de
discréditer notre démarche et se dédouaner de faire l'effort de
nous rencontrer. Ce n'est pas que nous manquions de millions de gens
pour être d'accord avec ce que nous faisons et pensons, mais que ces
millions de personnes ont une certaine difficulté à s'autoriser à
rêver d'un Grand Soir. Pour notre part, nous ne nous en cachons
pas : nous assumons espérer qu'une révolution médiatique et
politique advienne dans notre pays, cela pour le Salut de notre
patrie.
Nous
souhaitons pouvoir alerter les Français sur le fait que des personnalités ou
opinions politiques soient littéralement censurées du Groupe Radio France, quand elles ne sont pas diffamées par les
commentaires d'un grand nombre de journalistes ne cachant clairement pas leurs opinions européistes et libérales. Opinions qui ne reflètent absolument pas celles qui sont majoritaires au sein de la population
française, et dont nous nous scandalisons qu'elles soient censurées
ou salies sur les ondes de France Info ou France Inter.
A
ce titre, nous souhaitons pouvoir adresser notre message à la nation
concernant des crimes de haute trahison et de financement du
terrorisme que nous reprochons à M. Macron, tout comme nous
souhaitons expliquer sur vos ondes pourquoi il est urgent de sortir
de l'U.E, l'euro et l'OTAN et enfin pourquoi il est d'une impérieuse
nécessité d'entamer des travaux de réécriture de notre
Constitution.
Nous
considérons que les efforts produits, les quantités de témoignages
de Français récoltés, les encouragements et soutiens que nous
recevons ; commandent à ce que le Service Public de
l'Information se fasse le relais de ce que nous avons à dire, cela
parmi d'autres informations ou opinions contraires à nos
considérations.
C'est
d'ailleurs pour cette dernière revendication que nous nous battons
en premier lieu. Et si nous souhaitons qu'une occupation de la Maison
de la Radio s'instituasse avec la Solidarité de nos concitoyens les plus scandalisés par les pratiques qui nuisent à la Liberté
de la Presse, c'est parce que nous accusons sans qu'il soit
nécessaire d'user de précautions de langage, le groupe Radio France
d'incessantes violations de la Charte de Munich.
Radio
Paris Ment encore et toujours !
Que
ce soit par la propagande de guerre contre la Syrie ou la Russie, la
campagne Marketing d'Emmanuel Macron ou la censure flagrante lorsque ce
n'est pas la diffusion de fausses nouvelles pour participer d'un
bruit de fond médiatique favorable à des intérêts
particulièrement prédateurs : les journalistes de Radio-France
nous mentent !
Nous
pensons que la seule voie honorable qui restasse au Groupe Radio-France
pour satisfaire aux attentes de « l'opinion publique »
(qui est aussi une contribuable exigeante), est désormais de faire
entendre TOUTES les opinions, y compris celles qui peuvent heurter la
sensibilité de certaines entités financières, étrangères,
journalistes ou politiciens notoires, voire même celle de son altesse sérénissime Emmanuel Macrotte. Nous nous autorisons d'ailleurs le droit de le traîner dans la boue avec force, humour, faits, lois, et respect de la vérité et nous saurons défendre la nécessité de sa destitution sans que l'écrasante majorité du peuple considérasse que cela puisse constituer une quelconque menace pour la Démocratie en France.
Nous
vous réclamons du temps d'antenne, et nous nous permettons même
d'en exiger une part substantielle afin de pouvoir dire ce que nous
ont confié les Français dans les villes et villages que nous avons
traversé, ainsi qu'offrir quelques éléments de compréhension
quant à nos propres revendications politiques et démocratiques.
Nous
considérerions comme une faute morale, éthique et politique que la
censure demeurasse, à commencer par celle qui entoure les manquements révélés par nos revendications. C'est
avec l'esprit de main-tendue que nous venons, même si notre jugement
sur le travail produit par votre institution ces dernières années
ne souffre d'aucune compromission. Nous considérons simplement que
vous avez l'opportunité de démontrer que vous souhaitez améliorer
la neutralité et le pluralisme du service public pour lequel vous
travaillez, que vous êtes pour cela prêt à écouter, proposer avec nous des
solutions et accepter la remise en cause de vos choix
éditoriaux ou sur une partie de vos ressources humaines dédiée à l'animation et au traitement de l'actualité. Cela afin de mettre l'accent sur l'équilibre des opinions et l'éducation populaire sur des disciplines telles que l'économie, la monnaie, le droit, l'histoire et les sciences. Toutes
étant nécessaires à ce que chacun puisse constituer ses choix
politiques en libre conscience.
Nous voulons entendre des gens comme Etienne Chouard, François Asselineau, Jacques Cheminade, Jacques Nikonoff, Georges Gastaud, Alain Chouet, Caroline Galacteros, Jacques Sapir, Michel Drac, Olivier Berruyer et bien d'autres analystes de la vie politique en France qui trouvent un large auditoire sur les réseaux sociaux, et pratiquement aucun sur les ondes du groupe Radio France. Il s'agit de reconnecter les opinions qui sont écoutées sur la Toile avec celle qui s'entend à longueur de matinée sur France Inter.
Les
Français ne sont pas européïstes, pas plus qu'ils n'apprécient le
libre échange ou les guerres que Bernard Henri Levy tient tant à
ce que nous fassions pour le compte du pays qu'il représente. Et ils
ont le droit d'entendre leurs opinions représentées à égalité de
traitement avec celles d'Emmanuel Macron, Jacques Attali, Henri de
Castries, Patrick Drahi, Léa Salamé et consort, cela sans risquer
des fatwas journalistiques en « populisme » ou
« complotisme ».
Nous
ne vous cachons pas que l'éviction de l'animatrice citée plus haut
de la matinale de France Inter, serait la démonstration sensible
d'un changement de mentalité sur la façon de faire du journalisme
sur le service public de l'information.
Nous
exigeons des journalistes sérieux, intègres et respectueux de leurs
invités.
Nous
exigeons autant de temps d'antenne accordé aux partisans du Frexit
qu'à leurs opposants.
Nous
réclamons vos propositions pour améliorer les choses en ce sens.
Bien
cordialement,
le
Collectif « Citoyens Debout »
LIEN UTILE : http://mediateur.radiofrance.fr/
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