Mon Colonel,
Comme vous le savez, la France, patrie pour laquelle nos armées ont un devoir éternel de protection, connaît actuellement une phase insurrectionnelle, après plus de trente années de reniements et de trahisons constantes de nos dirigeants politiques. Ce n'est donc pas sans raison que le peuple français, aujourd'hui bien mieux éduqué politiquement depuis l'avènement d'internet, a cessé d'accepter le discours culpabilisant et même infantilisant, d'une oligarchie aussi arrogante que félonne vis-à-vis de la nation.
En Mai 1958, quelques officiers ainsi que les troupes qu'ils commandaient, un avocat et une compagnie de CRS, trouvèrent le moyen de pressuriser l'oligarchie régnante du moment, jusqu'à entraîner la chute du gouvernement Pfimlin, alors sous la présidence de René Coty. Plus récemment en Tunisie, il n'a fallu qu'un mois aux armées de ce pays, pour terminer la première phase du processus révolutionnaire qui avait cours alors fin 2013, en invitant le président alors en exercice, à prendre la fuite tant qu'il était encore temps. Cette intervention finalement très minimaliste des armées (aucune des situations citées n'a débouché sur un réel putsch assorti d'un gouvernement militaire), a néanmoins permis de faire cesser de couler le sang impunément, et restaurer le calme dans une situation de crise exceptionnelle. Dans les deux cas, la légalité constitutionnelle a été respectée, malgré le rapport de force engagé.
Aujourd'hui mon Colonel, il n'est plus tolérable de constater le silence de nos armées alors que nos soldats et officiers, devraient être les premiers à s'insurger de la situation. N'étant pas certains que vous disposiez de tous les éléments de réflexion légitimant le soutien de l'Armée française à la nation, permettez-nous de vous dresser une chronologie d'un certain nombre de « décisions politiques » qui constituent toutes une réelle trahison à la Souveraineté du peuple français, à l'indépendance de ses armées et aux valeurs de paix prônées par la République.
2014 : François Hollande annonce à la presse, avoir livré des armes aux « rebelles » syriens depuis 2012, ce qui constitue au sens de l'article 421-2-2 du Code Pénal, un crime de financement du terrorisme. Emmanuel Macron, étant devenu Ministre des Finances courant 2014, et par là-même, membre du Secrétariat Général à la Sécurité et à la Défense Nationale, avait en tant que Ministre, une responsabilité claire dans la signature des contrats de vente et de livraison de telles armes. Nous n'osons vous rappeler que nombre de terroristes ayant sévi en France, et notamment au Bataclan, se sont aguerris en Syrie.
2014 toujours : François Hollande annonce annuler le contrat de vente des navires Mistral sans que les transferts technologiques liés à cette transaction, notamment sur ce qui relève d'un certain nombre d'équipements radars, ne puissent être empêchés. Outre le sinistre financier, économique et diplomatique que cela représente pour la France, c'est du point de vue militaire une véritable forfaiture. Quand bien même la Russie est un partenaire historique fiable, il n'y a aucune raison de permettre à son Etat-Major de disposer de données et brevets sur des équipements militaires français soumis au secret défense. Emmanuel Macron était aussi à cette époque Ministre des Finances. Mais auparavant, il conseillait à l'Elysée François Hollande, notamment sur l'annulation de cette transaction.
2015 : Fusion entre l'armurier français Nexter (fabriquant du char Leclerc entre autres) et l'opérateur Allemand KMW sous la présidence de François Hollande. Emmanuel Macron, alors Ministre des Finances a aussi contribué à la prise de contrôle par l'Allemagne, de 50 % du capital de Nexter.
2015 : Cession à General Electric de la branche énergie de Alstom, fabriquant notamment les turbines de nos centrales nucléaires, mais aussi celles équipant nos SNLE, dont les propriétés acoustiques et la vitesse développée, relèvent du secret défense. Si nous sommes un jour en guerre contre les USA, il faudra leur demander de bien vouloir nous livrer les turbines nécessaires aux réparations de nos sous-marins, et d'avoir l'obligeance de ne pas user des données collectées sur ces acquisitions technologiques, dans le but d'espionner nos mouvements impunément. Cette cession d'actifs industriels sensibles, peut être qualifiée de crime de trahison au sens de l'article 411-3 du Code Pénal.
2017 : A peine son mandat entamé, Emmanuel Macron malgré sa propension à revêtir des uniformes militaires pour se donner un supplément d'autorité qu'il n'aura jamais, provoque l'ire de l’État-major français, et pour le moins de son chef, le Général de Villiers, puisque ce dernier, sur la base d'un désaccord budgétaire, lui remettra sa démission en Juillet. N'ayant pas d'affinité pour un Général qui se reconnaît volontiers atlantiste et est parti aux USA à la suite de sa démission, c'est donc avec toute la hauteur de vue critique, que nous relevons que la démission du Général de Villiers était néanmoins un signal d'alarme très clair pour nos troupes, et nous regrettons que l'Armée n'ait pas fait corps avec son chef, et plus encore que le très européïste Général Lecoîntre, ait pu prendre la suite.
2017 : Signature d'un protocole d'accord sur la fusion de l'Allemand Siemens et le Français Alstom sur la prise de contrôle de l'industrie ferroviaire française. Si un jour nous devions retourner dans les affres de la guerre avec l'Allemagne, il faudra demander à cette dernière d'accepter de nous livrer les pièces et machines nécessaires au ravitaillement des troupes à la frontière, en matière ferroviaire.
2018 : Bombardement de la Syrie par les forces françaises sur ordre d'Emmanuel Macron, en violation complète de l'alinéa 14 du Préambule de la Constitution du 27 Octobre 1946 ; des articles 5 et 35 de notre Constitution, de l'article 2 de la Charte de l'ONU et de l'article 8 des statuts du Tribunal Pénal International.
2018 : L'Allemagne fait savoir qu'elle espère le renoncement de la France à son mandat au Conseil de Sécurité de l'ONU dans le but de partager ce dernier avec le reste de l'Union européenne. De nombreuses voix outre-Rhin, réclament aussi que l'Allemagne se dote de l'arme nucléaire. Emmanuel Macron, qui ne cache pas son européïsme et son esprit de collaboration, ne réagit pas à ces informations. En revanche, il prépare un nouveau traité franco-allemand, qui devra rapprocher le commandement des armées françaises et allemandes. Le traité franco-allemand d'Aix la Chapelle ratifié le 22 Janvier 2019, porte très clairement atteinte à l'indépendance diplomatique et militaire de la France, notamment si l'on tient compte des articles 4 et 5 du dit-traité, dont nous vous recommandons vivement une lecture attentive.
NOUS NOUS SOUVENONS TROIS GUERRES CONTRE L'ALLEMAGNE !!!
Mon Colonel,
Ne voyez pas en notre propos des accents de germanophobie ou d'américanophobie, mais au contraire une certaine lucidité sur l'Histoire et les relations internationales. La France d'Emmanuel Macron est un État mis à nu, dépecé des moyens de sa Souveraineté et de son Indépendance, et soumis à toutes les vulnérabilités militaires en cas de péril sérieux. Nous ne fabriquons plus nos propres fusils d'assaut (ce sont encore les Allemands qui nous fournissent), notre industrie aéronautique est lentement rachetée encore par des intérêts allemands. Nous n'avons plus la maîtrise de notre dissuasion nucléaire en terme d'indépendance industrielle, et nous suivons une diplomatie de guerre favorable aux Anglais, Israéliens et aux Américains, mais aussi honteuse que dangereuse pour la France. Il ne se passe plus une semaine sans que des hauts-fonctionnaires, militaires et élus, ne s'insurgent contre ces reniements de M. Macron et consort.
Aujourd'hui désormais, le criminel Emmanuel Macron, après avoir réprimé un soulèvement populaire dans le sang, alors que les aspirations des citoyens portent sur un désir de Souveraineté à rétablir, d'une démocratie à bâtir et d'un contrat social à refonder, l’usurpateur abolit la libre circulation des personnes sur l’ensemble du territoire national, le droit au rassemblement, à la libre entreprise et au travail, à la possibilité même de la protestation publique, cela au titre d’une épidémie d’un virus n’ayant aucun virulence ou portée létale pour la majorité des personnes infectées, et incapable de générer une hausse de la mortalité signifiante comparativement aux années précédentes. Nous n’enterrons pas à la chaîne des dizaines de milliers de morts quotidiennement, aucun camion frigorifique n’est réquisitionné pour faire face à un virus relativement banal et qui se suffit très rarement à lui seul, pour tuer un vieillard ou un cancéreux déjà en fin de vie.
Emmanuel Macron semble parfaitement décidé à aller jusqu'au bout de son entreprise de démolition de la France sur l'autel de l'Allemagne et de l'Union européenne et d’un ensemble d’intérêts prédateurs, mais aussi un faisceau idéologique aussi mortifère que totalitaire, tout en excitant la colère des Français, jusqu'à ce que les premières balles de la police nationale, aillent perforer la chair d'un peuple légitimement insurgé.
Nous réclamons le secours des armées. Nous souhaitons que nos soldats et officiers, agissent au mieux de leurs possibilités, pour neutraliser ou mettre en fuite Emmanuel Macron et son actuel Gouvernement. Nous ne reconnaissons pas la légitimité de cet individu à gouverner la France, et nous plaçons sous la protection de l'article 7 de la Constitution et attendons que l'ensemble des hauts administrateurs et militaires de l’État, prennent leur ordre auprès de Gérard Larcher, Président du Sénat, et désormais Président de la République par intérim, dès lors que la vacance de ce dernier mandat sera reconnue par nos propres institutions.
Aussi, pour toutes ces raisons, nous vous demandons de bien vouloir porter assistance au peuple français.
Dans l'espoir de votre étude attentive de notre requête,
Avec l'expression de notre respect,
c'est une des pistes pour résoudre la crise sous réserve du respect de la constitution !
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