Je
t’adresse ici ta lettre de licenciement en te rendant tes effets personnels en
pièce jointe. En effet, lorsque la direction des ressources humaines (bureau
« Le Siècle ») a décidé de te nommer Gouverneur de la Banque de
France, cela s’est fait sur un tissu de mensonges dont je n’avais pas pris le
temps de prendre connaissance, occupé à servir mon pays de ma force de travail
comme je le pouvais.
Cependant,
à la lumière de la crise que connaît notre pays, il m’a bien fallu mener un
audit sur les stratégies de dépeçage de la Souveraineté et de l’indépendance de
notre Nation qui avaient été promues jusque-là par des « élus »
véreux dont je ne m’étais pas assez préoccupé.
En
tant qu’actionnaire majoritaire de la France en vertu du Titre 1 de la Constitution,
j’ai donc épluché tous les dossiers relatifs à la naissance de nos
institutions, et à ce qui fait le ferment d’une gouvernance démocratique saine,
transparente, ainsi que toute la littérature économique en matière de création
monétaire et de régulations commerciales avant de finir par comprendre que le
cap choisi par mes employés nous menait droit vers la faillite.
Etant
à la base le Patron, et toi l’employé, je me vois donc contraint de te
signifier que tu prends tes cliques et tes claques, et tu fous le camp de la
Banque du Peuple. Tu as déjà une très bonne place à la Banque des Règlements
Internationaux, et je ne doute pas que tu as de très nombreuses relations parmi
les riches enfoirés apatrides qui n’ont que faire du grand soin qui doit être
porté aux peuples, à leur bien-être social, et à leur droit de disposer
d’eux-mêmes. Tu retrouveras donc assurément du travail, sans doute aux U.S.A où
l’on sait récompenser les traîtres de tous pays qui obéissent comme des petits
chiens à des intérêts qui ne sont pas les nôtres.
Connaissant
parfaitement la tendance des félons de notre pays à s’accrocher comme des
sangsues à des institutions qu’ils méprisent, je te préviens que si tu ne fous
pas le camp, je serais obligé de faire appel au service de sécurité populaire
pour te faire évacuer des locaux de la Banque de France, et veillerais à te
traîner en justice pour crime d’intelligence avec une puissance étrangère.
Je
pense fermement proposer ton poste à Jacques Sapir, personnalité qui me semble
plus compétente que toi pour défendre les intérêts Souverains de la France en
matière monétaire. Je te demande dans l’attente de rétablir immédiatement le
contrôle des mouvements de capitaux sans tenir compte des cris d’orfraie des
responsables des ressources humaines qui eux aussi, vont être virés. Par
ailleurs, je tiens à ce que l’ensemble du Système Bancaire soit immédiatement
nationalisé sous l’égide de la Banque de France, qu’une vacance bancaire soit
organisée, et que le FRANC soit rétabli de toute urgence, cela par notre
retrait immédiat du Système Européen de Banques Centrales et de la B.C.E qui
n’a pas son mot à dire sur les affaires de la France.
Nous
procéderons aux dévaluations nécessaires une fois ton remplacement pourvu, et
mènerons une politique inflationniste visant à désendetter partiellement
l’Etat, ainsi que les entreprises et les ménages. Nous rétablirons évidemment
la possibilité de financement à taux nuls voir négatifs de la France auprès de
la Banque de France, et mettrons réellement au pas la finance qui pensait
spéculer sur nos vies.
Pour faire valoir ce que de droit
Souverain,
Le Peuple
excellent! je l'avait loupée, celle la :)
RépondreSupprimer