vendredi 7 novembre 2014

Lettre à Natacha Polony

Chère Madame Polony,

Je serais incapable de retrouver la publication ou la vidéo à laquelle je pense, mais je me souviens vous avoir lue ou entendue dire que quelque part, vous trouveriez un certain intérêt à des propos qui seraient tenus à par un « Souverainiste » qui serait doublé d'un « décroissant ».

Je vous propose encore plus fort :

Je suis Royaliste (quoi qu'avec des conceptions complètement exotiques sur mes aspirations institutionnelles par rapport à tout ce qui est connu en la matière), décroissant jusque dans les moindres méandres de ma conscience politique, et loin de m'arrêter à cela, je suis aussi un activiste. Douce parabole pour ne pas me qualifier de résistant, eu égard au respect que je dois à ceux qui sont morts pour avoir résisté à l'oppression en France comme ailleurs.

Vous recevez en pièce jointe un drapeau de l'U.E arraché sur le fronton d'une école primaire. Habituellement, tous les drapeaux que je collecte en France où que certains ont la gentillesse de me faire parvenir, je les envoie avec une lettre virulente à certaines institutions telles que :

- La Présidence de la République
- Le Conseil Constitutionnel
- Le Quartier Général de la C.I.A en Virginie
- Le Ministère de l’Éducation Nationale
- Au Chef d’État Major de l'Armée de Terre
- Au Directeur Général de l'information de France 2
- A Nicolas Doze de BFM
- Au Président de l'Association des Maires de France
Pour ne citer que ce qui me revient en mémoire immédiatement. Je fais cela non pour moi-même, mais dans l'espoir d'inciter les Français qui ont compris qu'ils faut sortir de l'U.E, l'euro et l'OTAN au plus vite, à ne plus se contenter d'un discours politique, mais bien à résister à l'oppression en s'attaquant aux symboles de cette institution illégitime.

Je le fais aussi avec le désir ardent qu'un mouvement de fond se mette en œuvre en France contre ce nouvel U.R.S.S qui cette fois-ci nous asservit sous l'autel du Capitalisme le plus morbide qui soit, lorsqu'hier pour d'autres Nations, c'était une forme de Communisme poussé très loin des idéaux de ses défenseurs les plus sincères.

Aujourd'hui, je désire écrire à l'une de nos rares alliées objectives dans un Système Médiatique qui a plus à voir avec un gigantesque ministère de la propagande néolibérale et euro-atlantiste, qu'à un ensemble de services publics et privés dispensant une information objective et assumant un réel rôle de contre-pouvoir.

Je le fais cette fois-ci en mon nom, car j'y ai exposé mes vues politiques personnelles en début de courrier, et je ne puis prétendre que ces vues représentent celles partagées par toute la dissidence eurolucide, bien au contraire. Je suis dans cette mouvance un original.

Madame Polony, je ne fais pas qu'arracher des drapeaux de l'U.E de leurs supports, j'anime aussi d'autres activités résistantes, notamment une qui consiste à prendre de l'avance sur un décret qui tôt ou tard, ordonnera à un système bancaire nationalisé en urgence, de frapper d'un coup de tampon tous les billets en euros du sceau FRANCS. Plus d'une centaine de personnes participent déjà à cette révolte monétaire, et le flux de commande des tampons FRANCS continue. Nous estimons qu'environ 3000 billets ont dû être transformés symboliquement en FRANCS depuis un mois, et nous espérons bien que fin 2015, si l'UE n'a pas explosé d'ici-là, que ce seront des centaines de milliers de billets en FRANCS au moins qui s'écouleront dans l'économie réelle.

Madame Polony, je ne souhaite pas particulièrement que vous parliez de moi, mais plutôt que vous parliez de nous à la radio. Que vous expliquiez comment des Français lassés d'être pris en otage sur leurs convictions propres avec l'épouvantail médiatique qu'est le FN pour discréditer notre Liberté à disposer de nous mêmes pourtant inscrite dans le marbre de notre Constitution, ont décidé de s'insurger pacifiquement.

Nous nous organisons via les réseaux sociaux, nous sommes des gens aussi radicaux sur notre attachement à la démocratie que dans nos conceptions économiques (si l'on considère que la doxa néo-libérale est une position « modérée » ce qui est plus que discutable). Nous sommes lettrés, notre moyenne d'âge se situe sans doute autour d'une trentaine d'années, nous militons pour certains d'entre nous à l'UPR, au M'pep, au PRCF, à DLR et même au FN. Nos attaches partisanes sont très antagonistes et si nous étions encore dans un pays Souverain, nous serions ravis de faire valoir nos légitimes oppositions. Mais aujourd'hui, nécessité fait foi. 2000 années d'Histoire de France sont en péril. Des guerres menacent aux portes de l'Europe, et nos dirigeants agissent comme de véritables psychopathes dans leurs prises de positions géopolitiques ou économiques.

Il y a encore cinq ans à peine, je ne savais pas que je pourrais tomber amoureux de mon propre peuple. Certes, une infime partie de la Nation tente de le sauver, et si cette dissidence si active et pleine d'espoir et d'intelligence n'existait pas, alors je crois que notre peuple ne mériterait pas d'être sauvé. Mais au nom de tous ces gens qui se battent avec un altruisme époustouflant en donnant de leur temps, de leur argent et même parfois de leurs larmes de frustration et de désespoir, je ne peux aujourd'hui condamner une Nation toute entière qui irradie de son désir d'exister pour 2000 ans encore grâce à eux. Nous sommes un peuple formidable !

Des millions de gens vous écoutent Madame Polony, et nous, personne ne nous entend. Nous savons comment sortir sereinement de l'U.E et l'euro. Nous savons aussi comment mettre tout un peuple en ordre de bataille contre les traîtres qui veulent nous asservir et détruire la France. Mais pas un seul journaliste ne veut nous donner la parole.

Madame Polony, j'ai l'innocence de vous penser humaine, bienveillante et attaché à une certaine Charte de Munich. Je vous supplie au nom de la Liberté de parler de nous. Juste un peu. Juste assez pour que quelques milliers de personnes viennent grossir nos rangs et nous permettre d'imposer à nos politiciens et médias, le vrai débat qui nous est refusé depuis le Référendum de 2005.

Puisse ce courrier mettre votre esprit en alerte et pousser la journaliste que vous êtes à venir nous interroger. Au nom de ceux que vous aimez, au nom du peuple, au nom de la France.


Avec mes amitiés respectueuses,

Sylvain Baron


Les Décrocheurs

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