Je serais
incapable de retrouver la publication ou la vidéo à laquelle je
pense, mais je me souviens vous avoir lue ou entendue dire que quelque
part, vous trouveriez un certain intérêt à des propos qui seraient
tenus à par un « Souverainiste » qui serait doublé d'un
« décroissant ».
Je vous
propose encore plus fort :
Je suis
Royaliste (quoi qu'avec des conceptions complètement exotiques sur
mes aspirations institutionnelles par rapport à tout ce qui est
connu en la matière), décroissant jusque dans les moindres méandres
de ma conscience politique, et loin de m'arrêter à cela, je suis
aussi un activiste. Douce parabole pour ne pas me qualifier de
résistant, eu égard au respect que je dois à ceux qui sont morts
pour avoir résisté à l'oppression en France comme ailleurs.
Vous recevez
en pièce jointe un drapeau de l'U.E arraché sur le fronton d'une
école primaire. Habituellement, tous les drapeaux que je collecte en
France où que certains ont la gentillesse de me faire parvenir, je
les envoie avec une lettre virulente à certaines institutions telles
que :
- La Présidence
de la République
- Le Conseil Constitutionnel
- Le Quartier Général de la C.I.A en Virginie
- Le Ministère de l’Éducation Nationale
- Au Chef d’État Major de l'Armée de Terre
- Au Directeur Général de l'information de France 2
- A Nicolas Doze de BFM
- Au Président de l'Association des Maires de France
- Le Conseil Constitutionnel
- Le Quartier Général de la C.I.A en Virginie
- Le Ministère de l’Éducation Nationale
- Au Chef d’État Major de l'Armée de Terre
- Au Directeur Général de l'information de France 2
- A Nicolas Doze de BFM
- Au Président de l'Association des Maires de France
Pour ne
citer que ce qui me revient en mémoire immédiatement. Je fais cela
non pour moi-même, mais dans l'espoir d'inciter les Français qui
ont compris qu'ils faut sortir de l'U.E, l'euro et l'OTAN au plus
vite, à ne plus se contenter d'un discours politique, mais bien à
résister à l'oppression en s'attaquant aux symboles de cette
institution illégitime.
Je le fais aussi avec le désir ardent qu'un mouvement de fond se mette en œuvre en France contre ce nouvel U.R.S.S qui cette fois-ci nous asservit sous l'autel du Capitalisme le plus morbide qui soit, lorsqu'hier pour d'autres Nations, c'était une forme de Communisme poussé très loin des idéaux de ses défenseurs les plus sincères.
Aujourd'hui, je désire écrire à l'une de nos rares alliées objectives dans un Système Médiatique qui a plus à voir avec un gigantesque ministère de la propagande néolibérale et euro-atlantiste, qu'à un ensemble de services publics et privés dispensant une information objective et assumant un réel rôle de contre-pouvoir.
Je le fais
cette fois-ci en mon nom, car j'y ai exposé mes vues politiques
personnelles en début de courrier, et je ne puis prétendre que ces
vues représentent celles partagées par toute la dissidence
eurolucide, bien au contraire. Je suis dans cette mouvance un
original.
Madame
Polony, je ne fais pas qu'arracher des drapeaux de l'U.E de leurs
supports, j'anime aussi d'autres activités résistantes, notamment
une qui consiste à prendre de l'avance sur un décret qui tôt ou
tard, ordonnera à un système bancaire nationalisé en urgence, de
frapper d'un coup de tampon tous les billets en euros du sceau
FRANCS. Plus d'une centaine de personnes participent déjà à cette
révolte monétaire, et le flux de commande des tampons FRANCS
continue. Nous estimons qu'environ 3000 billets ont dû être
transformés symboliquement en FRANCS depuis un mois, et nous
espérons bien que fin 2015, si l'UE n'a pas explosé d'ici-là, que
ce seront des centaines de milliers de billets en FRANCS au moins qui
s'écouleront dans l'économie réelle.
Madame
Polony, je ne souhaite pas particulièrement que vous parliez de moi,
mais plutôt que vous parliez de nous à la radio. Que vous
expliquiez comment des Français lassés d'être pris en otage sur
leurs convictions propres avec l'épouvantail médiatique qu'est le
FN pour discréditer notre Liberté à disposer de nous mêmes
pourtant inscrite dans le marbre de notre Constitution, ont décidé
de s'insurger pacifiquement.
Nous nous
organisons via les réseaux sociaux, nous sommes des gens aussi
radicaux sur notre attachement à la démocratie que dans nos
conceptions économiques (si l'on considère que la doxa néo-libérale
est une position « modérée » ce qui est plus que
discutable). Nous sommes lettrés, notre moyenne d'âge se situe sans
doute autour d'une trentaine d'années, nous militons pour certains
d'entre nous à l'UPR, au M'pep, au PRCF, à DLR et même au FN. Nos
attaches partisanes sont très antagonistes et si nous étions encore
dans un pays Souverain, nous serions ravis de faire valoir nos
légitimes oppositions. Mais aujourd'hui, nécessité fait foi. 2000
années d'Histoire de France sont en péril. Des guerres menacent aux
portes de l'Europe, et nos dirigeants agissent comme de véritables
psychopathes dans leurs prises de positions géopolitiques ou
économiques.
Il y a
encore cinq ans à peine, je ne savais pas que je pourrais tomber
amoureux de mon propre peuple. Certes, une infime partie de la Nation
tente de le sauver, et si cette dissidence si active et pleine
d'espoir et d'intelligence n'existait pas, alors je crois que notre
peuple ne mériterait pas d'être sauvé. Mais au nom de tous ces
gens qui se battent avec un altruisme époustouflant en donnant de
leur temps, de leur argent et même parfois de leurs larmes de
frustration et de désespoir, je ne peux aujourd'hui condamner une
Nation toute entière qui irradie de son désir d'exister pour 2000
ans encore grâce à eux. Nous sommes un peuple formidable !
Des millions de gens vous écoutent Madame Polony, et nous, personne ne nous entend. Nous savons comment sortir sereinement de l'U.E et l'euro. Nous savons aussi comment mettre tout un peuple en ordre de bataille contre les traîtres qui veulent nous asservir et détruire la France. Mais pas un seul journaliste ne veut nous donner la parole.
Madame
Polony, j'ai l'innocence de vous penser humaine, bienveillante et
attaché à une certaine Charte de Munich. Je vous supplie au nom de
la Liberté de parler de nous. Juste un peu. Juste assez pour que
quelques milliers de personnes viennent grossir nos rangs et nous
permettre d'imposer à nos politiciens et médias, le vrai débat qui
nous est refusé depuis le Référendum de 2005.
Puisse ce courrier mettre votre esprit en alerte et pousser la journaliste que vous êtes à venir nous interroger. Au nom de ceux que vous aimez, au nom du peuple, au nom de la France.
Avec mes amitiés respectueuses,
Sylvain Baron
Les
Décrocheurs
La réponse est-elle arrivée ?
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