dimanche 26 janvier 2020

Tant que les Gilets Jaunes se laisseront troller par les Talibantifas...

Je n'ai cessé de le dénoncer (comme beaucoup d'autres), mais malheureusement, la majorité des GJ ne sait pas quel groupuscule ultra violent et idéologisé, se démène pour pourrir leurs cortèges et rassemblements. Je parle bien entendu de nos chers amis les "Talibantifas", qui préfèrent pour leur part s'autoproclamer "antifascistes", alors qu'ils sont bien évidemment le contraire de ce qu'ils prétendent être. Rappelons que le fascisme est moins une idéologie politique, qu'une façon d'imposer ses opinions en usant de violence, d'intimidations et de calomnies contre son opposition. 

Les prétendus et auto-proclamés "antifascistes" français sont à ce titre bel et bien des fachos, et nous allons illustrer ce point de vue par le témoignage de Léopold Jimmy, journaliste pour le média Ligne de Conduite (LDC news), qui nous fait en outre quelques révélations sur Gaspard Glantz (Taranis News) qui méritent d'être entendues.


Léopold Jimmy, relate ainsi les agressions qu'il a régulièrement subit en couvrant les manifestations des Gilets Jaunes. A plusieurs reprises, une horde ensauvagée de plusieurs dizaines de débiles mentaux (les fameux "antifas") s'en s'ont pris à lui. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que les fachos dont nous parlons, ne craignent pas de tuer puisqu'ils ils usent volontiers de barres de fer et autres armes contondantes pour cogner un homme seul. Parmi les abrutis notoires en question, l'un est bien connu de la Justice, à savoir Antonin Bernanos. Ce fier défenseur des "minorités", n'a cependant aucun problème pour assumer le grand écart intellectuel entre ses convictions affichées et les propos xénophobes dont il use volontiers dans ses accès de violences. Ainsi Jimmy (d'origine asiatique) est qualifié de "chintoke" lorsque Bernanos lui fait part de ses menaces, et nous pouvons entendre le même abruti qualifier de "sales pédés", des Gilets Jaunes qu'il repère comme étant des militants d'extrême droite.

Il est intéressant de relever dans le témoignage de Jimmy, un fait qui est dénoncé par les victimes habituelles des milices de fachos qui viennent pourrir les cortèges des Gilets Jaunes : chaque fois que ces derniers commettent leurs méfaits (violences, dégradations de biens publics et privés, etc), les fonctionnaires de police présents ne reçoivent aucun ordre d'interpellation. Or, les CRS et gendarmes mobiles n'ont pas le droit d'agir de leur propre initiative. Il leur faut nécessairement un ordre de leur hiérarchie. Elle-même dépendante des consignes données par le Préfet (lui-même bon larbin du Ministre de l'Intérieur),  qui ne trouve jamais rien à redire à ces violences tant contre des manifestants pacifiques, que des policiers eux-mêmes. En fait, bien en amont, tout est fait pour faciliter la vie à ces milices d'idiots utiles du gouvernement. Je cite ici le témoignage d'Alexandre Langlois, Secrétaire National du syndicat VIGI, et lui-même fonctionnaire de police travaillant au renseignement territorial :
Alexandre Langlois : "Tout est mis en place pour que les manifestations dégénèrent. Côté renseignement, on constate depuis une dizaine d’années une double évolution, avec des manifestants beaucoup plus pacifiques qu’avant, mais des casseurs toujours plus violents, organisés de manière quasi paramilitaire. Certains de ces groupes sont identifiés avant qu’ils intègrent les manifestations. Mais aucune consigne n’est donnée pour les interpeller en amont.

[...] Prenons l’exemple du 9 avril. En fin de journée, nous savons qu’un groupe de casseurs dangereux vient d’arriver gare du Nord pour aller perturber Nuit debout, à République. Une compagnie de CRS se trouve sur leur passage, prête à intervenir. Mais l’ordre leur est donné par la préfecture de se pousser dans une rue adjacente ! Les collègues leur signalent l’imminence de l’arrivée du groupe de casseurs. Mais ordre leur est confirmé de les laisser gagner place de la République, avec les conséquences que l’on connaît ! Par contre, quand il s’est agi d’aller protéger le domicile privé de Manuel Valls, ce soir-là, cette fois les ordres ont été clairs"
La presse, largement acquise à la cause de ces fachos notoires, se refuse constamment à dénoncer leurs violences et à les qualifier pour ce qu'ils sont : des FACHOS. Bien au contraire, elle reprend sans sourciller le terme "antifasciste" par lequel ils s’autoproclament sans relever les incohérences sémantiques et de comportements qui s'y adjoignent, lorsqu'elle ne prend pas directement parti pour ces cinglés. Ici, quelques titres de presse en hyper lien pour vous en convaincre au sujet d'Antonin Bernanos :


"Figure médiatique de l’antifascisme, Antonin Bernanos plaide pour sortir de prison" (Journal "La Croix du 12 Août 2019)

"Antonin Bernanos, militant antifasciste, remis en liberté sous caution" (Journal "Ouest France" du 25 Octobre 2019)

 "Le militant antifasciste Antonin Bernanos remis en liberté sous caution" (Journal "Le Parisien" du 25 Octobre 2019)

 "Depuis sa cellule, le militant antifasciste Antonin Bernanos se dit victime d’acharnement judiciaire" (Journal "Le Monde" du 8 Octobre 2019)

"Après six mois de détention, le militant antifasciste Antonin Bernanos ne retournera pas en prison" (Journal "Les Inrockuptibles" du 25 Octobre 2019)

 "Antonin Bernanos, le combat d’un détenu placé à «l’isolement médiatique»" (Journal "Libération" du 1er Août 2019)

 Plus étonnante, est la publication issue du site "GJ magazine" titrée de la façon suivante :

"Réaction d’Antonin Bernanos suite à sa libération"

Édité par un certain Viktor Mykolovych, ce site qui parait-il, se veut être un portail de dépêches intéressant au premier chef les Gilets Jaunes, relate le sujet de la libération du facho dont il est question, de la façon suivante :
"Le militant anti-fasciste était incarcéré depuis 6 mois après une plainte d’un membre de l’ultra-droite. Engagé dans le mouvement des gilets jaunes comme ces comparses nationalistes, ce dernier est interdit de manifestations !

Il est connu pour une lettre envoyée de sa prison en soutien aux gj et pour dénoncer la répression policière…"
L'éditeur du site vit à Genève, mais serait d'origine ukrainienne. Il est impossible de trouver de plus amples informations à son sujet. Ce dernier ne semble pas au courant que le pseudo "anti-fasciste" qu'il mentionne, passe le plus clair de son temps à traquer avec ses réels comparses talibantifas, les "nationalistes" qui oseraient vouloir jouir de leur droit de manifester eux-aussi.

Dans une autre publication, Viktor Mykolovych, appelle les Gilets Jaunes à accepter de s'organiser (mais horizontalement, ce qui revient à s'interdire toute organisation réelle), réclamer des financements, et il se réfère pour cela à l'insurrection qui sévit à Hong-Kong pour le plus grand plaisir des financiers locaux et ceux de la City, mais aussi des intérêts étasuniens, ou encore au mouvement "Extinction Rebellion" dont on soupçonne son financement discret de Georges Soros, et dont on sait qu'il est subventionné de manière beaucoup plus assumée par d'autres généreux donateurs...

Étonnement, Viktor Mykolovych appelle à ne rien céder "aux sirènes de la récupération. Ne cherchons pas à faire grossir nos rangs avec des syndicats, politiques (et même associations) qui ont tout loupé depuis de trop nombreuses années"

Chacun sait que je ne porte pas en mon cœur la corruption des syndicats (sans que je remette en cause les nobles aspirations d'une grande partie de "la base"), mais je trouve assez étrange que le lien paypal, ait pour objet : "Caisse de Grève et de Solidarité pour les Gilets Jaunes"


Bref, je m'interroge beaucoup sur ce fameux Viktor Mykolovich, car si ses origines ukrainiennes, ne disent rien de ses réseaux, les mouvements auxquels il se réfère, ne sont pas sans connexion avec un vieillard immensément riche, qui ne cache pas son soutien à toutes les révolutions colorées et en particulier, à toutes les mouvances ouvertement hostiles à l'auto-détermination des peuples. Georges Soros soutient par ailleurs, l'un des organismes toujours prompt à faire campagne contre une "extrême droite" mystifiée en France, qui reçoit donc les subsides de l'Open Society : la Ligue des Droits de l'Homme. Dans cette organisation, nous pouvons trouver Arié Alimi, l'avocat de... Antonin Bernanos !

Ce dernier est à l'image de son client : il est capable de faire le grand écart entre ses convictions humanistes affichées et ses déclarations. Ainsi, avait-il pris position contre les campagnes de boycott portant sur les produits fabriqués dans des colonies israéliennes. Campagnes pourtant elles-mêmes soutenues par des intellectuels juifs ou israéliens :


D'un côté, au sein de la Ligue des Droits de l'Homme, il se veut véhément contre l'extrême droite en France - et n'hésite pas à défendre des talibantifas, qui paraît-il sont en lutte contre cette mouvance - mais s'agissant de l'extrême droite israélienne qui promeut l'expulsion de palestiniens de leurs domiciles et les bombarde sur la Bande de Gaza, il se montre beaucoup plus protecteur.

En réalité, comme beaucoup de gens dans nos réseaux, si je reste convaincu que l'écrasante majorité des idiots utiles s'auto-proclamant "antifas", est largement constituée de jeunes bobos crétinisés au plus haut point et endoctrinés par des abrutis à peine plus charismatiques, je soupçonne néanmoins que leurs influenceurs ont des connexions avec l'extrême droite israélienne (notamment la "Ligue de Défense Juive") et des financeurs que l'on peut trouver certes dans la "Sorosphère", mais pas seulement... Israël ou Soros ne sont pas les seules entités à considérer comme utile la fragmentation de la Société française pour affaiblir notre puissance et notre rayonnement international. 

Si "l'ultra-gauche" bénéficie de tant de complaisance médiatique, de soutiens politiques et juridiques en France, c'est précisément parce qu'elle hait la France et veut la défaire. Je pourrais d'ailleurs conclure à ce titre par les propres mots d'Antonin Bernanos lorsqu'il évoque le financement de la caution qui a conduit à sa libération, il la doit "grâce à la solidarité des camarades de France et d’ailleurs" 

Dans l'attente, des militants Gilets Jaunes continuent de se faire ratonner dans les cortèges du fait qu'ils soient reconnus pour leurs opinions politiques contestées par les fachos anti-France dont il est question, et les confrontations avec la Police demeurent. Bien sûr, sans même que les talibantifas ne viennent provoquer cette dernière par des insultes et jets de projectiles, les violences policières restent la logique de répression de Macron contre son opposition politique populaire. Mais est-il nécessaire que les Gilets Jaunes accordent une quelconque bienveillance à des abrutis notoires qui roulent pour des intérêts prédateurs tout en restant les idiots utiles du Gouvernement ?





jeudi 23 janvier 2020

Impuissance


Je vivrais mieux l’idée de me battre pour la France avec une arme à la main. Je me désole de ne pas être né quelque part autour des années 1920. J’aurais donc eu à peu près 20 ans en 1940, et personne n’aurait trouvé immoral que je tuasse un soldat allemand, ou encore que je supprimasse un collabo notoire. 

Bien sûr, il y’aurait toujours eu les fourches caudines d’une Justice française elle-même aux ordres du Gouvernement de Vichy. Il y’aurait toujours eu la possibilité d’être abattu par l’armée occupante. Mais point de retenue nécessaire dans le combat à cette époque. Point de questions éthiques et morales à la con. Même les collabos ne pouvaient camoufler leurs trahisons sous des faux semblants d’une France encore libre et « démocratique ».

En réalité, je suis comme tous ces dissidents qui meurent à petit feu de leur impuissance. Elle nous ronge, elle nous bouffe, elle ne laisse même pas le temps à nos corps de crever de leur belle mort pour être picorés par les vers ensuite. Elle commence sa besogne bien avant. Elle laissera à ces derniers des carcasses vides, ou remplies de tumeurs. Georges Soros peut financer tous les fils de pute qui ont en haine leur propre patrie, mais s'agissant des résistants authentiques qui veulent la sauver, y’a pas de « business angel » pour les soutenir. Et que dire de nos cercles dissidents ? Ils sont encore plus lâches que je ne le suis moi-même, pour la majorité d’entre eux. Oui je revendique ma lâcheté. Je pourrais bien me procurer une arme de poing, même factice, braquer un journaliste assurant un direct quelque part, et imposer à ce dernier de faire entendre un appel aux armées à renverser le traître. Ainsi, l’essentiel du boulot serait fait. Je pourrais aussi bien me procurer un fusil, traquer les collabos, et leur loger une balle en pleine tête au moment le plus opportun. Mais je ne le fais pas. Décrocher les emblèmes de l’occupant, organiser des rassemblements devant les grands médias, rédiger un manuel de résistance et tant d’autres actes faisant mon quotidien « d’activiste », ça je sais faire. Ça me coûte moralement, financièrement, et pour dire vrai, j’ai jamais trouvé du plaisir à ce que je faisais. Mais bon, au jeu de la lâcheté, j’ai au moins la meilleure stratégie à proposer.

Le vieux De Gaulle avait raison : les Français sont des veaux. Dites-leur d’occuper les grands médias ou le parlement, et ils vous font des yeux ronds comme si vous veniez de leur dire la chose la plus insensée qu’ils aient jamais entendue. Dites-leur de décrocher les drapeaux de l’occupant, et les voici qui pleurnichent en craignant je ne sais quelle condamnation, comme si l’on évoquait un crime de sang. Dites-leur de se pointer devant des régiments pour appeler nos armées à renverser le traître, et ces abrutis crient au putsch ! Dites-leur de mettre quelques ronds dans la cause pour financer une petite armée d’avocats afin d’organiser les tribunaux populaires, et ces derniers répondent préférer subventionner des youtubeurs à la con qui ne changent rien. Elle est belle notre Résistance ! Ah pour alimenter son propre pathos, aller défier la flicaille dans des centres-villes, se faire défoncer la gueule sans même obtenir un quelconque résultat opérationnel ou politique en fin de journée, y’a du monde ! Pas autant qu’au creux des canapés où chacun y va de son petit commentaire sur Facebook en ayant le sentiment d’avoir fait son œuvre de résistance à son tour, mais tout de même. Je me demande parfois si les Français ne font pas un concours des trucs les plus cons ou les plus inutiles pour se donner le sentiment d’exister. Pour le moins, je constate que ces derniers ne remettent jamais en question l’inanité de leurs actes.

Quant à moi, si j’avais le pognon, pas de soucis, j’embaucherais les figurants, je payerais les avocats et je lèverais ma petite armée. En une semaine, une fois toute l’artillerie en place – les tribunaux populaires, les sit-in monstres devant les médias, les milliers de torchons décrochés et billets de banque francisés – je pourrais juger à mon tour de la pertinence de ma stratégie. Si je devais avoir tort, je ferais mon mea-culpa, adresserais une dernière allocution pour signifier que finalement, toutes les voies de recours « pacifiques » sont désormais épuisées, et qu’il faudra verser notre sang. Mais au moins, sur le plan tactique, nous serions au clair. Et comme je suis lâche, je crois que je me tirerais alors au Canada. On y parle le français au Québec, y’a du travail, des femmes qui aiment bien la « french touch », des grands espaces, et j’aurais pas de raison de me battre pour que le Québec devienne libre et indépendant. J’aurais déjà bien assez donné avec ma propre patrie. J’emploierais les dernières décennies de ma chienne de vie à faire en sorte d’être heureux, et puis c’est tout. Dans l’attente, pour une raison que j’ignore, je continue cette bataille au long cours, en mesurant à quel point la pauvreté et l’anonymat vous rend impuissant. J’aurais dû faire comme tous ces crétins aussi heureux qu’égoïstes, qui ont pris le parti de s’en foutre et vivre pour eux-mêmes. Je les trouve insipides et médiocres le plus souvent, mais ils se sont constitués une vie. Un boulot, une petite femme, des gosses, un clébard, ils ont beau se mentir à eux-mêmes, dans l’attente, ils vivent. 

Et moi je crève à petit feu...

lundi 6 janvier 2020

Toujours pas de stratégie et de bon sens politique pour les Gilets Jaunes

L'avantage dont on dispose lorsque l'on est un penseur et activiste indépendant, c'est que l'on peut se permettre d'irriter le plus grand nombre, sans que cela puisse mettre en déroute son intégrité et la stratégie que l'on défend depuis plusieurs années. Sans doute parce que l'on se refuse justement à donner du crédit à la bêtise et aux menues corruptions qui existent aussi dans les réseaux militants, quitte à ne pas être suivi dans la bataille par un grand nombre de personnes.

Voila donc plus d'une année que les Gilets Jaunes sont engagés dans la lutte contre le Régime Macronien, qu'indéniablement, ils seraient ravis de pouvoir faire tomber. Cela sans toutefois en trouver les moyens juridiques et opérationnels nécessaires. Il faut dire aussi que les Gilets Jaunes sont pour grande partie des gens qui ne jouissaient pas d'une éducation politique ou militante profonde, mais de simples Français qui à l'aune d'un énième redressement de la fiscalité sur le pétrole, se sont soulevés parce que le ras-le-bol couvait depuis déjà bien longtemps.

En soi, les toutes premières revendications était la marque d'une sous-éducation politique. Car s'il y'a bien une matière première qu'il convient de fiscaliser fortement, c'est précisément le pétrole. La France n'en produit pas ou du moins très peu, elle est totalement dépendante des importations de cette matière première en voie d'épuisement et à la source de nombreux conflits dans le Monde, et la meilleure façon d'inciter les industriels et consommateurs à chercher des palliatifs au pétrole, c'est une fiscalité forte sur ce dernier. C'est bien évidemment insuffisant, et je n'évoquerais pas ici les investissements industriels à fournir, la réglementation à changer sur nombre de paramètres pouvant réduire notre consommation globale de carburant, ou encore la reprise de contrôle de notre souveraineté pour mettre un terme au libre échange imposé par les traités européens (entre autres), qui aurait une influence indéniable sur nos importations de cette matière première. Je n'évoque pas non plus ici, où sont les économies fiscales ou le redressement des revenus que l'on peut garantir aux ménages pour supporter une fiscalité plus forte sur le pétrole, et de façon plus générale, un changement de paradigme concernant, le gaspillage des matières premières et de l'énergie que nous faisons. Cela exigerait bien plus qu'une publication sur blog, mais un essai politique plus complet sur la "Décroissance".

Je préfère donc rester sur mon terrain d'activiste, et en venir à ce qui me préoccupe, à savoir le peu de mémoire qu'ont certains Gilets Jaunes, et notamment parmi les plus médiatisés, lorsqu'il s'agit de considérer les alliances politiques sur lesquelles prendre appui pour mener à bien une révolution. Le 9 Novembre 2018, voici ce que déclarait le Secrétaire National de la CGT à propos des Gilets Jaunes :

Or "les Gilets Jaunes" est un mouvement transpartisan. Pour la première fois depuis des années, les considérations idéologiques et électorales des Français, se devaient d'être reléguées au second plan, de telle façon à garantir notre unité dans un effort de Résistance. Sur les Ronds-Points - et c'est encore le cas aujourd'hui - des Français de toutes convictions politiques se rassemblaient en respectant leurs divergences d'opinions sur leurs attaches partisanes ou non. 

Unité que tentent de démolir des poignées de gauchistes, qu'ils œuvrent dans des syndicats, des partis ou dans des associations militantes informelles. Les slogans, banderoles et méthodes violentes et ségrégationnistes des talibantifas sont désormais le lot commun des manifestations dans les centre-villes. Les Gilets Jaunes qui ne disposent pas pour une majorité d'entre-eux d'une expérience militante et politique suffisamment ancienne pour comprendre à quel type de milices ils ont affaire, laissent ces idiots utiles du Régime macronien, venir pourrir leurs cortèges. Pire encore : là où les syndicats sont appelés à la rescousse par le Gouvernement pour négocier le poids de nos chaînes et détourner la colère des Gilets Jaunes vers des revendications qui ne sont pas les leurs, des Jérôme Rodriguez, Maxime Nicole, Eric Drouet, et consort, leur tendent la main. Cela au nom de la fameuse "convergence des luttes", alors qu'il n'y en a aucune.

Quand on veut négocier avec le gouvernement pour mettre un terme à l'une des réformes que ce dernier envisage, on ne dénonce donc pas la légitimité de ce gouvernement à être au pouvoir. Bien au contraire, discuter avec ce dernier et l'appeler à abandonner sa réforme, c'est le reconnaître dans sa position. Ce qui est normalement inacceptable pour cette majorité populaire qui veut la tête de Macron et de son gouvernement, et certainement pas le légitimer sans ses fonctions.

Certains candides diront qu'oublier provisoirement la haine des fachos qui sévissent dans les syndicats, formations de gauche ou associations informelles contre "l'extrême droite", peut  servir à plus d'unité, densifier les mobilisations contre le gouvernement, et obtenir ainsi un succès politique à l'issue. Rien n'est plus faux et la preuve étant que depuis les mois et semaines où cette "convergence des luttes" est promue par des narcissiques corrompus et totalement vides de bon sens politique, Macron continue d'usurper le mandat présidentiel, et se permet même de poursuivre ses provocations. En clair, il n'est pas inquiet du tout, et il ne se trouve aucune "figure médiatique" pour s'interroger à ce sujet. En outre, si "la convergence des luttes", c'est exclure de nos rangs les gens qui pensent mal ou votent mal du point de vue des syndicalistes collabos, gauchistes et talibantifas de tous poils, alors de quelle unité parlons-nous, si ce n'est celle des gauchistes et de leurs idiots utiles ?

Il faut comprendre que l'idéologie gauchiste est précisément anti-France et totalement nihiliste. Elle suppose le refus de s'organiser, de se donner des référents pour interagir avec les institutions, elle est hostile à la Liberté d'expression et à la démocratie en général. Par dessus-tout, elle tient absolument à ce que la France, son Histoire, sa singularité culturelle et ses frontières, soit dissoute. C'est à ce titre qu'elle se réclame de "l'anarchie", mais elle cause surtout du tort à cette philosophie politique qui respecte profondément la diversité d'opinions et n'est pas nécessairement nihiliste. Qui souhaite converger avec de tels séditieux ? Ça n'est pas mon cas pour le moins, car je suis cohérent. Je me bats pour mon pays, pour mon peuple, et non en faveur des intérêts qui lui sont le plus hostiles. Qu'ils viennent de l'extérieur ou de l'intérieur. 

La difficulté étant que l'ultra gauche comme du reste, notre oligarchie au pouvoir, a trouvé un moyen astucieux de veiller à ce que notre peuple se refuse à défendre ses intérêts propres : il suffit d'accuser tout quidam ayant un peu de bon sens patriotique, d'être "d'extrême droite". Les gens en général sont très soucieux de leur image sociale. Ils ne supportent pas l'idée d'être salis. Pourtant, l'essentiel de notre population n'est en rien d'extrême droite. On peut même signifier le très haut degré de tolérance des Français, puisque même après plus de quarante années de dérégulation migratoire et de métamorphose progressive de notre population, les violences contre des personnes issues de l'immigration, sont extrêmement rares. A l'inverse, les violences subies par des Français "de souche" de la part de personnes issues de l'immigration, sont quotidiennes et très souvent meurtrières. Un peuple ou une communauté qui aspire à exister, ne peut tolérer de subir une immigration dont les conséquences remettent en cause sa propre survie, et pour le moins la sécurité de ses membres.

Cela ne signifie pas que l'extrême droite n'existe pas en France, bien au contraire. Mais cette mouvance peut être définie assez aisément par quelques critères idéologiques récurrents : le racisme, la haine des pauvres (qualifiés "d'assistés"), le rejet clair de l’État social notamment permis par l'impôt que l'on redistribue. L'extrême droite n'est en rien patriotique en France. Toujours prompte à collaborer avec les intérêts les plus prédateurs, elle soutient notre asservissement à l'U.E et l'euro au nom d'une identité blanche et paraît-il catholique dans ses traditions (ce qui est faux si l'on s'intéresse réellement à la civilisation européenne et de quelles valeurs se réclame l'UE), elle se félicite des guerres livrées contre des populations arabes au Moyen-Orient par pur racisme, et considère que notre amitié avec les U.S.A ou Israël va de soi, puisque ces États sont les premiers à commettre des crimes constants contre les nations arabes. Or, Les U.S.A comme Israël sont des États qui ne cessent de s'ingérer dans les affaires intérieures de la France et visent clairement à affaiblir notre pays. Ce sont des ennemis très clairs de la France, et c'est là qu'un minimum d'éducation géopolitique, distingue les idéologues d'extrême droite (qui comme les gauchistes, ne répondent que du pathos et de la bêtise la plus crasse), des patriotes véritables. D'autant que ces derniers sont favorables à l’État social et ne cultivent aucune haine particulière vis-à-vis des étrangers.

Ce n'est donc pas parce que les Français souhaiteraient (et c'est d'ailleurs le cas), réguler très fortement l'immigration et même raccompagner des clandestins à la frontière qu'ils seraient "d'extrême droite". Et leur attachement à la patrie n'est en rien un marqueur de cette idéologie, mais au contraire un marqueur d'une sensibilité sociale très forte. Rappelons que la Souveraineté Nationale est un concept originellement défendue par ce que nous appelons improprement et par commodité "la gauche"

Pour autant, les Français restent très sensibles aux accusations de l'ultra gauche et sont en train de se laisser mourir en cédant à ce genre d'artifices incriminatoires. C'est pourtant totalement idiot et je m'en explique : on ne sait jamais vraiment lorsque ce que l'on dit ou fait, peut être nuisible pour l'ennemi, sauf lorsque ce dernier vous reconnaît et vous attaque. C'est ce qu'il s'est passé pour moi à partir de 2013. A l'époque, j'avais commencé à me faire connaître en décrochant des drapeaux européens des bâtiments et places publiques. De premières publications sur la toile ont alors fleuri sur mon compte de la part des réseaux "antifas". Évidemment, j'y étais décris comme un fascisant d'extrême droite et le but était de me discréditer pour quiconque entamerait des recherches sur ma propre personne. L'ultra gauche ne s'attaque jamais aux idées (elle n'en a pas les moyens intellectuels) mais uniquement aux messagers. Attaques auxquelles je n'ai jamais répondu par une réaction défensive, parce que ce serait finalement faire le jeu de ces imbéciles. Mais la réalité objective étant que ces accusations en "extrême droite", sont sans conséquence dans ma vie sociale, et même s'agissant des soutiens que je peux recevoir de personnes qui peuvent être portées par des idéaux anarchistes, socialistes, communistes, écolos ou autres. Les gens qui me connaissent réellement, que ce soit dans mon cercle familial ou mes proches, savent que je n'ai strictement rien à voir avec le Croquemitaine que les talibantifas aiment décrire lorsqu'ils évoquent mon nom, et la majorité des gens qui s'intéressent à la philosophie politique, préfèrent encore juger mes actes, mes écrits et mes discours pour se faire leur propre opinion. Et de fait, ces accusations en "extrême droite", ne convainquent que des personnes fortement idéologisées, mais certainement pas la majorité des gens qui ne répondent d'aucun sectarisme politique. Voila pourquoi il ne faut pas craindre ce genre d'accusations et les mépriser. Elles sont sans effet particulier que ce soit dans votre vie sociale ou même votre vie militante. Mieux encore, lorsque ces réseaux sectaires et paranoïaques publient sur internet leur fiel sur votre propre compte, ils assurent indirectement votre promotion. Car les curieux vérifient ce qu'il en est réellement.

Néanmoins, force est de constater que les Français ont perdu leurs défenses immunitaires contre ce genre d'ingénierie sociale. A tel point que lorsqu'ils se révoltent, ils ne sont plus capables de distinguer leurs alliés sincères de ceux qui veulent éteindre leur Révolution, ou à minima la faire converger vers leurs intérêts idéologiques pourtant hostiles à la France. C'est actuellement ce qui est en cours avec les Gilets Jaunes, et je suis l'un des très rares protagonistes de la Révolution qui assume refuser clairement et définitivement, de m'allier avec les cons. Ce n'est pas forcément bien compris, alors qu'un minimum de recul sur l'Histoire, témoigne que les épisodes insurrectionnels réussis, sont le fait de personnes qui assumaient leurs divergences politiques et opérationnelles avec "la chienlit" dont parlait si bien le Général de Gaulle en son époque. Même Lénine était véhément contre les gauchistes, preuve s'il en est, que le communisme et le socialisme n'ont strictement rien à voir avec l'idéologie portée par l'ultra gauche.

Face à la haine et la malveillance de cette dernière, une réponse violente pourrait être envisagée. Mais ce serait lui donner du crédit là où elle n'en a toujours pas. Qu'on se rappelle l'affaire Clément Méric, ce jeune militant talibantifa qui a trouvé la mort dans une rixe le 5 Juin 2013. Le jeune homme correspondait tout à fait au profil sociologique habituel des militants d'ultra gauche :

Blanc, issu de la classe moyenne supérieure (ses parents sont enseignants à la faculté de Brest) et très soucieux de son image sociale. Que ce soit par le discours convenu qu'il défendait idéologiquement, ou de part son intérêt pour les vêtements de marque. Lui et ses camarades avaient agressé de jeunes militants identitaires reconnus dans un commerce, selon le témoignage même du vigile de l'échoppe qui avait tenté de faciliter leur fuite. Cela ne suffisait pas à la petite bande de vrais fachos d'ultra-gauche dont le jeune Clément faisait partie intégrante. Leurs victimes inquiètes, avaient alors appelé des amis en renfort pour se défendre. Clément n'est pas mort d'un mauvais coup, mais parce qu'il s'est durement réceptionné dans sa chute. Le jeune homme (Esteban Morillo) contre qui il se battait, était pour sa part issu d'un milieu plus prolétaire. Fils d'un immigré espagnol artisan de son état, il était apprenti boulanger. Jamais les parents de Clément Méric n'ont revendiqué une quelconque colère contre les petits sectaires qui ont idéologisé leur gosse malade, au point de l'amener sur les sentiers de la violence politique. Non, les méchants de l'Histoire (et seuls fachos possibles), ce sont leurs victimes prolétaires qui se défendaient, et dont d'ailleurs la légitime défense ne sera pas retenue par une Justice elle-même corrompue par cette idéologie bien-pensante de "gauche".

Voila pourquoi la violence contre ces milices de crétins ne mène à rien, qu'importe leur propre part de violence contre les personnes qui ne partagent pas leurs opinions. La Justice et les médias étant totalement inféodés à l'idéologie dominante, les talibantifas savent avoir les institutions avec eux. Par ailleurs, puisqu'ils sont rarement agressés par des militants "d'extrême droite", ils peuvent difficilement se présenter en martyrs de leur propre cause et leur discours victimaire ne tient jamais. Il suffit uniquement de les mépriser et rejeter leurs infiltrations et "appels à convergence" pour s'en débarrasser. De même puisqu'il se trouve un grand nombre de sectaires dans les syndicats qui partagent cette idéologie anti-France mortifère, il ne faut pas s'associer avec finalement les collabos du Système. Attention cependant, il y'a des syndicalistes tout à fait sincères et bienveillants dans leur démarche. Mais il n'y pas besoin de faire montre de ses attaches partisanes ou syndicales pour rejoindre les Gilets Jaunes, et embrasser une lutte contre le Gouvernement et Macron lui-même, plutôt que contre les réformes que ce dernier nous impose.

Les Gilets Jaunes auraient dû refuser ces amalgames avec les syndicats et conserver leur pacte unitaire originel. A savoir la tolérance garantie à tous ceux qui viennent nous renforcer, mais le refus de s'associer à des groupes ou institutionnels dont on sait qu'ils collaborent avec le gouvernement. Le fait d'accepter une telle "convergence" est signe d'une corruption mentale des meneurs, d'un aveu de faiblesse et une incapacité à imposer nos méthodes et nos revendications à ceux qui voudraient nous rejoindre. En fait, ce sont les Gilets Jaunes qui rejoignent désormais la gauche institutionnelle en ayant perdu confiance en eux-mêmes et leurs principes de départ.

La suite des événements dépend essentiellement de l'attitude du gouvernement. Dans un premier cas, la grève et les blocages (notamment des dépôts pétroliers et raffineries) conduisent le gouvernement a abandonner sa réforme, et il est certain que l'écrasante majorité des syndicalistes cesseront leur grève et blocages, ayant obtenu ce qu'ils souhaitaient. Seuls les Gilets Jaunes resteront dans ce cas, déterminés à poursuivre la lutte. Car ces derniers savent toujours pourquoi ils se battent fondamentalement. Ils ne négocient pas le poids de nos chaînes, ils rejettent en bloc Macron et toute l'oligarchie qui l'accompagne.  Ce sera alors un moment intéressant de notre Histoire à observer, car les syndicats seront alors discrédités et accusés de complaisance avec le Gouvernement par la majorité des insurgés.

La seconde hypothèse (la plus probable selon moi désormais) est que Macron aille jusqu'au bout, en misant sur la colère d'une majorité de Français qui ne participe pas aux blocages et aux grèves, et tient à ne pas subir de pénurie de pétrole. Ce qui pourrait mener à un schisme, car si les Gilets Jaunes voient d'un très bon œil la grève générale et les blocages, indépendamment que les syndicats soient à la manœuvre, leur détermination sera sans doute renforcée y compris contre cette partie du peuple embourgeoisée ou acceptant son esclavagisme à la solde du monde de la finance prédatrice. La majorité des syndicalistes défendant tout de même plus leurs intérêts corporatifs et étant toujours prompts à faire des concessions au gouvernement, se trouveront alors le cul assis entre deux chaises. Les pertes de salaires étant ce qu'elles sont, en plus de subir le courroux d'une grande partie de la population, il n'est pas improbable que le pari de Macron soit finalement remporté avec une concession connue d'avance sur "l'âge pivot", pour permettre aux syndicats de conserver la face.

Dans tous les cas, je prédis la guerre civile comme à l'époque de "la Terreur" quelques années après le début de notre première Révolution, car la notre propre repose au final sur des paramètres politiques et chronologiques relativement similaires. Elle s'inscrit bien sur le temps long. Des intérêts idéologiques antagonistes s'associent provisoirement avant que l'un (à la solde de la bourgeoisie) tente de prendre l'ascendant en noyautant puis en chassant les prolétaires qui sont à l'origine de la crise, ce qui conduira ces derniers à comprendre sur le tard, le mauvais tour qui leur est joué, et à décupler leur colère.

Je continue cependant de considérer qu'il reste possible d'éviter cela en revenant au pacte initial qui forgeait l'unité des Gilets Jaunes, mais aussi en nous montrant habiles sur le plan opérationnel et politique. A ce titre et pour conclure, j'appelle tous les Gilets Jaunes qui ont parfaitement compris ce qui se joue à refuser d'une part les alliances qui n'en sont pas, et à nous rejoindre Samedi 11 Janvier 2020 sous les fenêtres de la Maison de la Radio à partir de 13h30, pour un cortège qui nous permettra de défiler sous les fenêtres de tous les grands médias parisiens. Ces derniers doivent être notre réelle cible opérationnelle. Nous nous devons de gagner la guerre de l'information contre Macron et son gouvernement, et certainement pas en dénonçant ses réformes, mais bien en justifiant notre appel à destituer le félon au pouvoir sur des motifs juridiques clairs.

Avec mes amitiés résistantes à tous (et mon mépris pour les gauchistes remplis de haine anti-sociale),

Sylvain Baron